Étiquette : RASD

  • Sommet UE-UA : Borrell assomme le Makhzen du Maroc

    Sommet UE-UA : Borrell assomme le Makhzen du Maroc

    Union Européenne, Union Africaine, Josep Borrell, République arabe sahraouie démocratique, RASD, Maroc, Sommet UE-UA,

    L’UE reconnaît qu’elle ne peut pas éviter la participation de la RASD aux réunions UE-Union africaine. C’est qui a annoncé le haut représentant/vice-président Josep Borrell i Fontelles au nom de la Commission européenne dans sa réponse à une question posée à ce sujet.

    Texte de la réponse :

    E-002180/2022

    Réponse donnée par le haut représentant/vice-président Josep Borrell i Fontelles au nom de la Commission européenne

    (5.8.2022)

    La position de l’UE en ce qui concerne la question du Sahara occidental est bien connue et n’a pas changé. L’UE soutient sans réserve les efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies et son envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, afin de poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment la résolution 2602 du 29 octobre 2021. L’UE entretient des contacts réguliers avec l’envoyé personnel et est disposée à accompagner les efforts qu’il fournit pour relancer le processus de négociation.

    Conformément à la pratique établie, le sommet UE-Union africaine (UA) a été organisé conjointement, chaque organisation étant chargée d’inviter ses propres membres. C’est donc l’UA et non l’UE qui a décidé d’inviter ses membres, y compris la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)», et l’UE n’a pas pu intervenir dans cette décision.

    Toutefois, cela n’a pas d’incidence sur la position de l’UE, qui continue à ne pas reconnaître la RASD. Aucun État membre ne reconnaît la RASD et sa participation au sommet ne modifie ni la position de l’UE ni celle de ses États membres.

    #Sahara_Occidental #Maroc #Union_Africaine #Union_Européenne #Sommet_UE_UA



  • Afrique-UE: Le Maroc « réduit a une présence protocolaire »

    Afrique-UE: Le Maroc « réduit a une présence protocolaire »

    Afrique, Union Européenne, Sommet Afrique-UE, RASD, Sahara Occidental, Union Africaine,

    Un mail qui dévoile une des raisons pour lesquelles le Maroc a été forcé de réincorporer à l’organisation panafricaine. Selon Mohammed Farahat, Chef de Division des Partenariats Régionaux à l’époque, le Maroc est « pratiquement réduit à une présence protocolaire tous les 3 ans ». Ce qui a poussé les diplomates marocains à mobiliser Nicholas Westcott, Directeur Général pour l’Afrique au Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE) qui, selon un document confidentiel de la diplomatie marocaine, s’est engagé à « mettre à contribution les deux délégations de l’UE à Addis Abeba et à Rabat pour approcher régulièrement les autorités marocaines compétentes au sujet de sa participation se fait sentir ».

    Voici le texte du mail:

    Si Tagma,
    je viens de faire le point avec Nabil. Si Alem sollicite des instructions du Ministere par rapport a un courrier kil aurait envoye tardivement en debut de soiree et que je n’ai pas vu ( j quitte le Ministere a 18h30).

    j’ai explique a Nabil que la Direction Afrique a fait son boulot en informant systematiquement les 2 ministres et le SG ; en meme temps qu’elle a sollicite les elements de langage des 4 directions multilaterales concernees par les thematiques du Sommet.

    quelque soit la lecture a faire des docs du sommet, lurgence pour notre pays maintenant est de reagir par rapport a la configuration qui se profile de ce partenariat et ou on est pratiquement reduit a une presence protocolaire tous les 3ans.

    A la place de si Alem, je mettrai demain Westcott, lors de la reunion qu’il va presider demain, pour l’interpeller sur le courrier que Alem lui a envoye et qui est reste sans reponse et lui poser la question directement de savoir si l’attitude qu’il tient est dictee par des instructions qu’il aurait recu de Barroso ou simplement de sa propre initiative.

    c’est le langage que j’ai tenu a Nabil, quitte a lui de le rapporter a si Alem.

    Mon impression si Tagma -et j’espere me tromper- est qu’a Bruxelles on n’a pas accorde a la question l’importance qu’il fallait. D’ailleurs, la Mission n’etait jamais presente aux reunions de suivi et j’en detiens la preuve; comme Addis, soit dit en passant ou les « amis » la bas planent sur une autre planete. Brahim a lui aussi une reunion, probablement demain. il n’etait pas au courant.

    Tu sais si Tagma c’est un sport bien de chez nous que celui d’aller accuser le chien des voisins de rage.

    Bonne nuit l’ami, tes gars assurent. tu peux en avoir l’assurance.

    Farahat

    Un courrier envoyé le 11 mars 2014 invite les ambassades à réagir sur la participation de la RASD au Sommet Afrique-UE:

    « Dans le cadre de ses contacts avec les responsables du Service d’Action Extérieure (SEAE) de la Commission de l”union européenne, M. l’Ambassadeur, Représentant permanant du Maroc auprès de l’UE, a appris que les adversaires de notre pays s’activent pour assurer une présence physique des éléments de la pseudo-RASD, par le moyen de leur dilution dans la composition de la délégation de l’Union Africaine qui prendra part au 4eme Sommet du Partenariat Afrique-UE.

    Les interlocuteurs de M. l’Ambassadeur ont reconnu par la même leur « impuissance » pour réagir par rapport a une situation qui demeure sinon surannée et inédite, du moins empreinte d’absurdité et de non-conformité par rapport aux fondamentaux dudit partenariat.

    En effet, d’un cote, l’UA utilise délibérément l’ambiguïté et l’opacité de ses procédures pour faire valoir des comites propres à son organigramme et les imposer dans la procédure de suivi et de préparation, en l’occurrence, les travaux de rédaction des documents et de pilotage.

    La Direction Afrique du SEAE, de l’autre cote, aborde la thématique du Partenariat Afrique-UE et la problématique, qui se profile a quelques semaines de la tenue du 4eme sommet, selon une perspective étriquée qui fait abstraction des engagements de l’UE en termes d’accords d’associations, de politique de voisinage et des principes de la primauté du droit pour prendre le risque d’inviter l’UE dans les inconvenances des nouvelles menaces de déstabilisation et de crises en gestation sur le continent africain,

    Cette situation, si elle perdure et se confirme, sera nuisible pour les intérêts de notre pays et compromettrait sérieusement sa participation audit sommet.

    Aussi, etes-vous instamment instruit pour entamer d’urgence, des démarches auprès des autorités compétentes de votre pays d’accréditation pour leur exposer, en vous appuyant sur l’argumentaire et le compte-rendu de la Mission permanente du Maroc auprès de l’UE, les conditions de préparation du 4eme sommet, empreintes de détournement delibere des possibilités statutaires offertes a la Commission de l’Union africaine pour servir les desseins personnels de sa présidente et les agendas velléitaires des Etats de « l’axe Alger-Abuja-Pretoria » et leurs acolytes.

    Les 28 pays de l’UE et les hautes autorites de celle-ci doivent etre amplement briefées sue l’amplitude de cette situation saugrenue et invitees a reagir dans le sens de preserver les fondamentaux qui ont donne naissance a ce partenariat et les interets d’un pays membre fondateur de ce partenariat, certes non-membre de l’UA mais lie a l’UE et a sa politique de voisinage ».

    Quelques jours plus tard, le ministre marocain des affaires étrangères recevra la lettre suivante envoyée par le Chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc à Addis Abeba:

    Fax N°: 168/14/EM Addis-Abeba, Ie 26 mars 2014
    J/-)L
    Monsieur Ie Ministre des Affaires Etrangeres et de la Cooperation
    DP : Cab/1-DG/7/3-DG/7/5
    CC : Cab/2-SG/4-DG/7-MP Bruxelles
    Objet : Afrique-UE/ Reunion du COREP sur Ie partenariat
    Ref : M/L n0104 du 13/2/2014
    M/L n° 143, 145 et 160 du 11-12 et 21/03/2014

    Suite aux lettres citees en reference, j’ai I’honneur de porter a votre connaissance que Ie COREP a tenu, cette apres-midi, une reunion sur les preparatifs du quatrieme Sommet Afrique-UE, prevu les 2 et 3 avril 2014 a Bruxelles. A cet effet, des elements d’informations recueillis sur cette reunion precisent que Ie COREP a :
    -Pris note de la lettre adressee par I’UE a la Commission de I’UA en reponse a sa demande d’inviter tous les chefs d’Etat et de Gouvernement de I’UA ;
    -note que la Commission de I’UA a rempli son mandat de suivre la question des invitations comme il a ete recommande par Ie COREP ;
    -note en outre que la reponse de I’UE ne repond pas pleinement a la lettre et I’esprit de la Conference de I’UA de janvier 2014 afin d’adresser des invitations specifiques a tous les chefs d’Etat et de gouvernement de I’UA pour leur permettre de participer pleinement a ce Sommet ;
    -suggere que Ie format du partenariat soit « Union africaine-Union europeenne » au lieu du format actuel Afrique-LIE;
    -recommande que, si la decision de I’UA nlest pas respectee, Ie quatrieme Sommet Afrique-LIE sera reporte jusqu’a ce qulune solution acceptable soit trouvee (proposition Afrique du Sud);
    -s’est interroge sur I’invitation qui n’a pas ete adressee au President du Soudan et de la pseudo « rasd », sachant que Ie President du Zimbabwe a ete invite avec une mention que « la premiere dame n’obtiendra pas de visa» ;
    -instruit les Etats membres de I’UA au comite directeur du Partenariat Afrique­ UE qui sont a Bruxelles en vue de transmettre la presente decision du COREP a la partie europeenne.
    Le Charge d’Affaires a.i.

    EI Fatmi Bensouda
    Tel: (+ 251-11) 550 84 40/553 17 00

    Fax (+ 251-11) 551 1828

    Email: morocco.emb@ethionet.et
    Address: Bole Road Kirkos KefJe Ketema: Kebele 01119: House n° 210

    P.O Box: 60033 Addis Ababa

    Ethiopia

    #Maroc #Afrique #UE #Sommet_Afrique_UE #Union_Africaine

  • Union Africaine : Le Nigeria annonce la création du G4

    Union Africaine : Le Nigeria annonce la création du G4 – Algérie, Afrique du Sud, Ethiopie, Sahara Occidental, Union Africaine, RASD,

    Le président nigérian Muhammad Bukhari a annoncé en marge du sommet UE-UA, tenu à Bruxelles, la création d’un comité des règlements de conflits dans le continent africain composé de quatre pays à savoir, l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie, appelé G4.

    C’est à l’initiative d’Addis Abeba, que ce G4 va être créé, en vue de la résolution des conflits en Afrique.

    Selon le média nigérian Daily Post Nigeria, les représentants des quatre pays qui se sont réunis à Bruxelles ont mis l’accent sur la nécessité de redynamiser le G4 au sein de l’UA, comme tribune pour rapprocher les points de vue et les approches, et la coordination des efforts et des modalités, en vue de mener des actions d’anticipation permettant d’établir des décisions au sein de l’Union Africaine, susceptibles d’être exécutées dans de meilleures conditions.

    La décision des principales puissances africaines suscite la préoccupation du Maroc qui y voit une menace à ses intérêts dans la question du Sahara Occidental. En effet, les 4 pays membres du G4 reconnaissent la RASD et soutiennent ne solution basée sur le droit ‘a l4autodétermination du peuple sahraoui.

    #Algérie #Nigeria #Ethiopie #Afrique_du_sud #G4 #SaharaOccidental #UnionAfricaine



  • La Bolivie inflige un camouflet au Maroc

    La Bolivie inflige un camouflet au Maroc

    Maroc, Sahara Occidental, Bolivie, RASD,

    Nouveau revers du Maroc: La Bolivie rétablit ses relations diplomatiques avec la RASD

    Le ministère des Affaires étrangères de Bolivie a exprimé jeudi sa volonté de renforcer ses “relations diplomatiques ” avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD), précisant que la suspension des relations entre les deux pays en 2020 ne reflétait pas l’engagement de la Bolivie dans la lutte contre le colonialisme.

    Dans un communiqué diffusé suite à la visite, à La PAZ, du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère bolivien a réaffirmé son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec la RASD entretenues depuis 1982 et interrompues le 2 janvier 2020.

    La diplomatie bolivienne explique, que la “décision inconsidérée (de rupture des relations) a été prise (à l’époque de la présidente) Jeanine Anez poursuivie pour génocide, et ne reflète pas l’engagement universel de lutte contre le colonialisme et la préservation de la paix, traditionnellement soutenue par l’État bolivien”. “La Bolivie maintient son engagement à continuer de travailler avec le gouvernement de la République arabe sahraouie afin de renforcer les relations d’amitié, de respect, de solidarité et de coopération”, ajoute le ministère.

    Il s’agit d’une nouvelle victoire pour la cause sahraouie, puisque cette décision s’ajoute à celle du Pérou qui a annoncé, le 9 septembre courant, le rétablissement des relations diplomatiques avec la République sahraouie, après 12 ans de suspension.

    La Bolivie avait reconnu la RASD le 14 novembre 1982, mais leurs relations ont été gelées en 2020 par l’ex-présidente intérimaire Jeanine Anez, suite au coup d’État contre le président Evo Morales.

    Jeanine Anez est poursuive aujourd’hui par la justice pour “terrorisme”, “sédition” “conspiration” “génocide”, “décisions contraires à la Constitution” et “manquement au devoir”. Elle est en détention préventive depuis six mois et attend d’être jugée.

  • VICTOIRES DIPLOMATIQUES DE LA RASD : Après le Pérou, la Bolivie établit ses relations avec la République sahraouie

                              Sahara Occidental, Maroc, Pérou, Bolivie, RASD, #Sahara, #Maroc,

    Après le Pérou , la Bolivie a annoncé le rétablissement de ses relations diplomatiques avec la Rasd.
    À cet effet le ministère des Affaires étrangères de Bolivie a exprimé jeudi sa volonté de renforcer ses « relations diplomatiques » avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD), précisant que la suspension des relations entre les deux pays en 2020 ne reflétait pas l’engagement de la Bolivie dans la lutte contre le colonialisme.
    Dans un communiqué diffusé suite à la visite, à La PAZ, du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère bolivien a réaffirmé son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec la RASD entretenues depuis 1982 et interrompues le 2 janvier 2020.
    La diplomatie bolivienne explique, que la « décision inconsidérée , de rupture des relations RASD-BOLIVIE , a été prise à l’époque de la présidente Jeanine Anez -poursuivie pour génocide-, et ne reflète pas l’engagement universel de lutte contre le colonialisme et la préservation de la paix, traditionnellement soutenue par l’État bolivien ». 
    « La Bolivie maintient son engagement à continuer de travailler avec le gouvernement de la République arabe sahraouie afin de renforcer les relations d’amitié, de respect, de solidarité et de coopération », ajoute le ministère bolivien. Il s’agit d’une nouvelle victoire pour la cause sahraouie, puisque cette décision s’ajoute à celle du Pérou qui a annoncé, le 9 septembre courant, le rétablissement des relations diplomatiques avec la République sahraouie, après 12 ans de suspension. 
    La Bolivie avait reconnu la RASD le 14 novembre 1982, mais leurs relations ont été gelées en 2020 par l’ex-présidente intérimaire Jeanine Anez, suite au coup d’Etat contre le président Evo Morales.
    Jeanine Anez est poursuive aujourd’hui par la justice bolivienne pour « terrorisme, sédition, conspiration , génocide, décisions contraires à la Constitution et manquement au devoir ». Elle est en détention préventive depuis six mois et attend d’être jugée. 
    Cette nouvelle victoire diplomatique sahraouie intervient après la reprise des relations diplomatiques entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Pérou, rompues depuis 1996, du temps du régime autoritaire et corrompu de l’ancien président Alberto Fujimori. 
    Pour rappel , « Les gouvernements de la République du Pérou et de la République arabe sahraouie démocratique, et conformément aux principes et aux objectifs énoncés dans la Charte des Nations et aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, sont convenus le 8 septembre 2021 de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays ».
    Le Pérou qui a reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde, a rompu 12 ans après ses relations avec la république sahraouie durant le règne d’Alberto Kenya Fujimori, un dictateur et un des dix anciens chefs d’États les plus corrompus des années 1980 et 1990, selon Transparency International.
    M. B.
    Le Courrier d’Algérie, 18/09/2021
  • Sahara Occidental : Le Pérou défend le rétablissement des relations avec la RASD

                        Sahara Occidental, Maroc, Pérou, RASD, #SaharaOccidental, #Maroc,

    Li Ministre des Affaires Etrangères du Pérou, Oscar Martua, a défendu, lundi dernier, devant la Commission des affaires étrangères du Congrès péruvien, sa décision de rétablir les relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique.
    « Une décision qui reflète la trajectoire historique du Pérou en tant que pays de tradition démocratique respectant les principes et fondements du droit international», a déclaré Maurtua devant le Congrès péruvien au cours d’une audition sur la reprise des relations entre le Pérou la RASD. 
    Selon EuropaPress, le ministre a indiqué que le Pérou avait agi dans le respect du droit à l’autodétermination des peuples et sur la base de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975. Il a précisé que dans ce document de la CIJ faisant référence à la question du Sahara occidental, il est précisé «qu’il s’agit d’un territoire non autonome et par conséquent il n’y avait aucun obstacle empêchant le peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination, exprimé en 1976 lors de la proclamation de son indépendance». 
    Maurtua a ensuite souligné qu’avec cette décision le Pérou adopte une position selon laquelle les deux parties ((Maroc et Front Polisario) sont perçues sur un pied d’égalité en tant qu’acteurs impliqués dans le processus de dialogue sous l’égide de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique, négociée, équitable et conforme au droit international. 
    Il a réitéré, à ce titre, le soutien de Lima à des négociations directes sous les auspices du secrétaire général des Nations unies rappelant que son pays avait reconnu la RASD comme «Etat souverain et indépendant» le 16 août 1984, à l’époque du gouvernement de Fernando Belaunde. 
    La décision du gouvernement a été saluée par plusieurs hommes politiques au Pérou, notamment par le secrétaire général et fondateur du parti péruvien de gauche, Pérou Libre, Vladimir Cerron, qui a remercié le président Pedro Castillo, pour avoir rétabli les relations diplomatiques avec la RASD. 
    Margot Palacios, membre du congrès péruvien, a également salué le président Castillo pour le rétablissent des relations diplomatiques, après une rupture de 25 ans. 
    A l’international, le membre de la Chambre des représentants de Colombie, German Navas Talero, s’est félicité du rapprochement entre les deux pays, évoquant «une démonstration de respect pour l’autodétermination des peuples» de la part du Pérou. 
    Le Pérou avait reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde avant de rompre ses relations 12 ans après avec la République sahraouie durant le règne d’Alberto Kenya Fujimori. 
    A l’époque, Fujimori, influencé par son conseiller Vladimiro Montesino, acquis aux thèses du Makhzen, avait pris cette décision contre une contrepartie financière, avaient révélé, à l’époque, des sources péruviennes à Lima.
  • Sahara Occidental: Tras 25 años, Perú reanuda relaciones con la RASD

                   Sahara Occidental, RASD, Perú, Marruecos, #Marruecos, #Sahara,

    LIMA (AP) — Perú y la República Árabe Saharaui Democrática reanudaron sus relaciones diplomáticas suspendidas hace 25 años, informó el jueves un comunicado de la cancillería peruana.
    La República Árabe Saharaui Democrática es un Estado autoproclamado con reconocimiento internacional limitado que controla alrededor de un tercio del territorio del Sahara Occidental, que en su mayoría está bajo el control de Marruecos.
    Lima se suma así a otros países latinoamericanos como Cuba, Ecuador, México, Nicaragua, Panamá, Venezuela y Uruguay que reconocen a este estado africano.
    El restablecimiento de las relaciones diplomáticas está inspirado “en los principios y propósitos de la Carta de la Organización de las Naciones Unidas y de conformidad con lo que establece la Convención de Viena sobre Relaciones Diplomáticas”, indica el comunicado de la cancillería peruana.
    La decisión del gobierno de Pedro Castillo ha provocado que la oposición en el parlamento unicameral cite en calidad de “urgente” el lunes 13 al canciller Oscar Maúrtua para que explique, de forma presencial, las razones del restablecimiento de las relaciones.
    En un oficio enviado al canciller por la comisión de relaciones exteriores del parlamento se indica que la República Árabe Saharaui Democrática “es un ‘no país’, sin dominio territorial efectivo, ni Estado real, vinculado con organizaciones terroristas internacionales que no es reconocido por la gran mayoría de países del mundo, así como tampoco por las Naciones Unidas y que sólo tiene embajadas en 18 países del mundo”.
    La comisión de relaciones exteriores, dirigida por el partido fujimorista Fuerza Popular, añade que “este inusitado, súbito y no anunciado acto de reconocimiento pone en grave e innecesario riesgo la estabilidad de las relaciones del Perú con los reinos de Marruecos y España”.
    Castillo indicó hace un mes que su política exterior se caracterizará por “el principio de no intervención”, se condenarán los bloqueos unilaterales contra las naciones y se mantendrán relaciones con todos los países del mundo, sin distinción.
    Las relaciones con la República Árabe Saharaui Democrática se rompieron en 1996 durante el gobierno del entonces presidente Alberto Fujimori (1990-2000). Se habían iniciado en 1984.
    Associated Press, 09/09/2021
  • Sahara occidental : la neutralité de la Suisse, immuable

    Sahara occidental, Maroc, Suisse, RASD, 

    par Abdelkrim Zerzouri
    La Suisse reconnaît-elle la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental ? A lire de récents titres de la presse marocaine, on croirait que la Suisse a emboîté le pas à l’ex-administration de Donald Trump, mais à y regarder de près, il n’en est rien. 
    Pure propagande qui cherche à tromper l’opinion. Comment ? En s’accrochant à un arrêt rendu récemment par le Tribunal fédéral suisse, à travers lequel un réfugié sahraoui a été débouté de sa demande contestant la décision des autorités suisses de refuser, lors du renouvellement de son permis de « réfugié », de faire apparaître le «Sahara Occidental» sous la rubrique «nationalité», ces médias ont vite conclu que l’arrêt de cette autorité judiciaire suprême de la Confédération suisse épouse parfaitement la position du gouvernement suisse.
    Autant dire une décision de justice aux connotations politiques !? Non, bien sûr, le Tribunal fédéral suisse s’en est tenu au droit et, surtout, à la célèbre et historique réputation de neutralité suisse, utilisée depuis toujours comme moyen d’adapter sa politique de sécurité et sa politique extérieure. 
    D’une part, il y a lieu de constater que la Suisse a accordé au concerné le statut de réfugié, qui n’est pas aussi facile à obtenir, sauf pour les cas réellement persécutés ou menacés dans leur intégrité physique, ou encore fuyant des conflits sanglants et la famine. 
    Bien évidemment, les plumes marocaines ont glissé sur cette vérité qui met en exergue les violations par le Maroc des droits humains dans cette région, reconnus de fait par la Suisse en octroyant le titre de réfugié à un ressortissant sahraoui. 
    En second lieu, dans son arrêt, le Tribunal fédéral suisse vise expressément une conformité avec la position internationale de la Suisse, qui ne reconnaît pas la RASD en tant qu’Etat. Quelle est cette position internationale de la Suisse du dossier du Sahara Occidental ? 
    Officiellement, la Confédération helvétique, à travers le département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), soutient les efforts des Nations unies et le rôle central qu’elles jouent dans le processus concernant la question du Sahara, apportant ainsi son soutien à une solution politique en accord avec le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, tout en restant convaincue que seule la négociation permettra d’aboutir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable. 
    La Suisse ne reconnaît pas la RASD en tant qu’Etat, mais elle ne reconnaît également aucune souveraineté du Maroc sur ce territoire, considérant que le dossier étant entre les mains des instances onusiennes.
    Il n’y a pas, donc, de quoi danser la «Reggada». Il faut noter que même les pays qui reconnaissent la RASD en tant qu’Etat défendent tous le principe d’un règlement du dossier en accord avec le droit international, par le biais d’une médiation onusienne. 
    La reconnaissance de la RASD en tant qu’Etat ne peut pas être autrement vue qu’un soutien fort et inébranlable à son indépendance. Mais, force est de reconnaître que le dernier mot reviendrait aux représentants du peuple sahraoui et aux Marocains, à l’issue de négociations directes entre eux, sous l’égide de l’ONU.
  • Délimitation des frontières entre l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique

    Dans le cadre des efforts de l’Algérie en matière de délimitation des frontières nationales avec la République arabe sahraouie, la Commission technique mixte chargée de la surveillance, de la maintenance et de l’intensification de la coopération transfrontalière s’est réunie, les 14 et 15 juin 2021 à Tindouf, en territoire de la 3e RM, pour procéder à la mise au point définitive de la délimitation des frontières entre l’Algérie et le pays frère de la République arabe sahraouie démocratique.

    Les travaux de la commission ont été présidés du côté algérien par le chef du service géographique et de télédétection de l’état-major de l’ANP, le généralmajor Omar Farouk Zerhouni et le secrétaire général du ministère de la Défense de la République arabe sahraouie démocratique, Monsieur Sidi Oughal, du côté sahraoui.
    Le comité s’est appuyé dans son rapport final sur ce qui a été réalisé durant la période du 2 au10 mai 2021 ainsi que le contrôle des données relatives à la ligne frontalière.
    En outre, le chef du service géographique et de télédétection de l’étatmajor de l’ANP a inspecté les neuf points de passage situés le long des frontières entre les deux pays.
    Etiquettes : Algérie, Sahara Occidental, République arabe sahraouie démocratique, RASD, frontières, 
  • Sahara Occidental : La RASD réclme un siège à l'ONU

    La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a indiqué lundi vouloir solliciter « un siège » à l’ONU, où le Conseil de sécurité doit de nouveau débattre ce mois du dossier du Sahara occidental qui oppose de longue date un mouvement indépendantiste au Maroc. « La RASD, membre fondateur de l’Union africaine (UA), réclame la place qui lui revient au sein du concert des nations », a déclaré lors d’une conférence de presse à Alger le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek.

    A ce jour, la RASD ne dispose d’aucun statut à l’ONU. Et « il ne faut pas que le peuple sahraoui et l’Etat sahraoui soient pénalisés par cette attitude intransigeante qui défie la légalité internationale », a-t-il ajouté, en allusion au refus du Maroc d’organiser un référendum d’autodétermination dans le territoire.
    La question du Sahara occidental, considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif, oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario depuis le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970.
    Devant la presse lundi, le diplomate sahraoui a de nouveau demandé à la France de « cesser son soutien aveugle » au Maroc. Il s’en est également pris à l’Espagne « qui refuse d’assumer ses responsabilités » historiques d’ancienne puissance coloniale, l’accusant de « trahison » envers le peuple sahraoui.
    Comme chaque année, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir ce mois –le 21 avril– pour discuter du conflit et proroger le mandat de sa mission sur place (Minurso). Cette réunion interviendra alors que le nouveau secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a demandé au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres d’accélérer la nomination d’un nouvel envoyé spécial au Sahara occidental. Le dernier titulaire du poste, Horst Kohler, a démissionné en mai 2019.En outre, pour la première fois en trois décennies, des accrochages armés sont survenus en novembre dans l’extrême sud du Sahara occidental, et le Polisario se dit depuis « en état de guerre de légitime défense ».
    Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU avait eu lieu en décembre pour discuter de cette rupture inédite du cessez-le-feu.
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, RASD,