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  • Algérie : Maroc, la provocation de trop

    Algérie : Maroc, la provocation de trop – Plusieurs facteurs pointent du doigt les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental.

    Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un « bombardement barbare » de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, a indiqué hier, un communiqué de la Présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme « ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat ».

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glor7ieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », précise la même source.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur ».

    « Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    L’Express, 04/11/2021

    Trois Algériens « lâchement » assassinés par le Makhzen

    « Trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla », a indiqué, hier mercredi ,un communiqué de la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, « avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat »

    « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la vglorieuse Révolution de libération nationale, trois ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région », a précisé la même source. « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances l’ayant entouré », note le communiqué, ajoutant que « plusieurs facteur désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur. Les trois innocentes victimes de cet acte de terrorisme d’état rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni », affirme la même source.

    Des rapports médiatiques en Algérie et en Mauritanie ont également fait état de la mort de trois civils algériens, p is pour cible, lundi 1er novembre 2021, par un drone marocain. Les victimes, originaires des villes de Laghouat et Ouargla, selon le site Menadefense (qui évoque pour sa part des tirs d’artillerie), seraient décédées lors de l’impact d’un missile air-sol.Contactée par Sputnik, une source sahraouie, proche du Front Polisario, a indiqué que les routiers étaient à l’arrêt au moment de l’attaque dans une zone située entre la localité de Bir-Lahlou, sur le territoire du Sahara occidental régi par le Front Polisario, et celle d’Aïn-Ben-Tili dans le territoire mauritanien. « Les trois victimes avaient emprunté la route qui mène de Tindouf, en Algérie, à Zouérat. Il semble qu’elles aient dévié de leur itinéraire et se sont retrouvées à mi-chemin entre Bir- Lahlou et Aïn-Ben-Tili, distantes tout juste de 30 kilomètres. Il faut comprendre qu’il n’y a pas de routes asphaltées qui relient les villes dans la région, les routiers empruntent des pistes en plein désert, il est donc possible que les victimes soient entrées en territoire sahraoui. Ce que nous savons c’est qu’elles étaient à l’arrêt lorsque le miss le a percuté leurs camions. Elles devaient certainement marquer une pause avant de reprendre le chemin », a indiqué une source qui a requis l’anonymat à Sputnik. Depuis la reprise du conflit armé au Sahara occidental le 13 novembre 2020, plusieurs attaques ciblant des civils, toutes attribuées aux Forces armées royales (FAR),

    ont été signalées dans différentes zones des territoires sahraouis administrées par le Front Polisario. Un projectile a récemment détruit la remorque d’un camion à la frontière de la Mauritanie et du Sahara occidental conduit par un chauffeur algérien. Ce dernier s’en est sorti sain etsauf. Ces 12 derniers mois ont surtout été marqués par la frappe marocaine contre un convoi militaire sahraoui qui a provoqué la mort d’Addah Al-Bendir, le commandant de la gendarmerie nationale sahraouie lors d’un raid aérien au mois d’avril 2021. Selon certains observateurs, le Maroc aurait utilisé un drone d’attaque lors de cette opération. Information qui n’a jamais été confirmée par l’armée marocaine.

    Par : KAHINA HAMMOUDI

    Le Midi Libre, 04/11/2021

  • Maroc – Algérie: Bruits de bottes (expert espagnol)

    Maroc – Algérie: Bruits de bottes (expert espagnol) – Le Maroc n’ait aucun intérêt à une escalade de la guerre avec le Front Polisario, car cela attirerait l’attention de la communauté internationale et obligerait les autorités marocaines à entamer des négociations diplomatiques avec le Polisario.

    Comment le conflit entre l’Algérie et le Maroc affecte-t-il l’Espagne ?

    Le journaliste Ignacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, analyse dans « Más de uno » les causes et les conséquences de la dernière confrontation entre l’Algérie et le Maroc, qui pourrait déboucher sur « une guerre éclair ».
    ondacero.es

    La tension en Afrique du Nord s’est ravivée après que l’Algérie a accusé le Maroc d’avoir tué trois civils algériens qui voyageaient dans deux camions le long d’une route commerciale dans un bombardement de drone. Après avoir enquêté sur cet « acte ignoble », les autorités algériennes ont prévenu dans un communiqué que leur mort « ne restera pas impunie ».

    Le Maroc ne vise pas les civils algériens

    Pour l’instant, il n’y a pas de version officielle du gouvernement marocain, qui n’a ni confirmé ni nié sa responsabilité dans l’incident. Cependant, une source autorisée a fait une déclaration à l’agence « France Presse » dans laquelle il ne nie rien. « Elle dit bien qu’il s’agit d’une zone où les civils ne doivent pas passer et souligne qu’à aucun moment le Maroc n’a visé des civils algériens », explique Ignacio Cembrero, journaliste à « El Confidencial ».

    Avec cette réaction du Maroc, on peut supposer que la version algérienne, après avoir fourni des photos et des témoignages, est tout à fait crédible.

    La cessation des relations affecte directement l’Espagne

    Il y a quelques semaines, Ignacio Cembrero a publié un article dans El Confidencial mettant en garde contre la possibilité d’une confrontation armée entre l’Algérie et le Maroc en cas d’incident préalable pouvant servir de justification. Le journaliste affirme que « les relations entre les deux pays se détériorent, ils ont rompu leurs relations diplomatiques ».

    En fait, en Espagne, nous subissons les conséquences de cette cessation des relations, puisque le plus grand gazoduc qui approvisionne notre pays a été fermé.

    Certaines escarmouches pourraient mener à une guerre éclair.

    Ces derniers mois, « il y a eu plusieurs petites escarmouches à la frontière qui n’ont pas impliqué de tirs armés », explique M. Cembrero, « mais il s’agit d’un saut qualitatif ». A tout cela, il faut ajouter le contexte de guerre de basse intensité qui sévit depuis le 13 novembre dernier à cause d’un conflit entre le Front Polisario et l’armée marocaine au Sahara occidental.

    « La situation peut encore se détériorer. Certaines escarmouches pourraient déboucher sur une guerre éclair », explique le journaliste, qui souligne que, même si « ce n’est pas l’hypothèse principale, rien n’est à exclure ».

    L’intérêt de l’Algérie et du Maroc dans le conflit

    Bien que le Maroc n’ait aucun intérêt à une escalade de la guerre avec le Front Polisario, car cela attirerait l’attention de la communauté internationale et obligerait les autorités marocaines à entamer des négociations diplomatiques avec le Polisario. Toutefois, « l’Algérie et le Front Polisario peuvent avoir un intérêt dans le conflit », conclut M. Cembrero.

    Onda Cero, 04/11/2021

  • Le Maroc annonce la mort de 6 soldats au Sahara Occidental

    Le Maroc annonce la mort de 6 soldats au Sahara Occidental – Dans un rapport remis au Conseil de Sécurité, Guterres avait reconnu plus de 1000 attaques.

    Dans des propos relayées par L’Express, les autorités marocaines ont annoncé la mort de six soldats dans la guerre livrée contre la guérilla du Front Polisario au Sahara Occidental.

    Après avoir rappelé que les combattants sahraouis ont rompu le 13 novembre 2020 un cessez-le-feu conclu en 1991 avec le Maroc, après le déploiement de forces marocaines dans la zone tampon d’El Guerguerat, le journal français indique que « d’après une source informée marocaine, six soldats des Forces royales marocaines (FAR) ont été tués à la suite de « harcèlements » des indépendantistes du Polisario depuis la rupture du cessez-le-feu.  

    Il s’agit d’une première qu’un tel bilan est donné côté marocain. Dans un rapport remis au Conseil de Sécurité par le Secrétaire Général de l’ONU, Rabat avait reconnu plus de 1000 attaques contre le mur de sable qui s’étend le long de 2700 dans le territoire de l’ancienne colonie espagnole dont le Maroc revendique la souveraineté.

    La tension dans cette région, est montée d’un cran après la mort de trois camionneurs algériens dont la responsabilité est attribué au Maroc par la présidence algérienne. Celle-ci a promis des représailles.

  • Sahara Occidental: 30 ans d’échec du Conseil de Sécurité

    Sahara Occidental: 30 ans d’échec du Conseil de Sécurité – La résolution 2602 est un premier clou dans le cercueil de la mission de l’envoyé spécial onusien De Mistura

    L’échec des envoyés personnels des Nations unies au Sahara occidental, depuis 1991, date de l’accord du cessez-le- feu, entre l’occupant marocain et le Front Polisario, sous l’égide de l’ONU en prévision de la tenue du référendum d’autodétermination, n’est pas en raison de compétences ou la place qu’occupaient ses envoyés onusiens, sur la scène mondiale, mais d’absence de volonté politique du Conseil de sécurité à parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental, tel dicté par la légalité internationale.

    Le représentant du Front Polisario en Europe et à l’Union européenne (UE) Abi Bouchraya, qualifiant la résolution 2602 sur le Sahara occidental, adoptée vendredi dernier, par le Conseil de sécurité « de premier clou dans le cercueil de la mission de l’envoyé spécial onusien De Mistura », il affirme que c’est « dans la déficience, le déséquilibre et le désespoir» que Staffan De Mistura entame sa mission, qui , pour rappel a débuté, lundi dernier. Pour l’ex-ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Afrique du Sud, tout observateur de la teneur de la résolution 2602/21, devant constituer le cadre dans lequel se traduit la mission du nouveau envoyé onusien pour le Sahara occidental, constate, Abi Bouchraya « qu’il s’agit d’un ancien cadre, de mêmes expressions ambigües qu’avant » qui ne font que confirmer, poursuit-il «l’impression qu’il n’y a pas de processus mais qu’il s’agit de nombreux processus menant tous vers une spirale infinie » explique-t-il.

    Une spirale infinie favorisant le statu quo, lequel profite au système politique colonial du Maroc au Sahara occidental, depuis, faut-il le noter, le désengagement de Rabat à se conformer au droit international, après la conclusion du cessez-le-feu précité et l’envoi de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso). Un désengagement qui a été rendu possible, non seulement par le soutien inconditionnel de l’ex-puissance coloniale en Afrique du Nord, la France, par son rôle de membre permanent au Conseil de sécurité, mais aussi du rôle non constructif du Conseil de sécurité à faire valoir la force du droit dans la traduction effective du mandat de la mission de l’ONU, qu’il a créé en 1991, et défini même dans sa nomination, celui de l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso). Le diplomate sahraoui semble convaincu, que la mission de De Mistura est vouée à l’échec , d’avance. Faisant remarquer que la résolution « n’est au final qu’une copie conforme des anciennes résolutions qui ont poussé les envoyés à démissionner » il affirme que «le même scénario étant malheureusement très attendu avec le nouvel envoyé ».

    Si pour le représentant du Front Polisario en Europe et à l’UE la résolution 2602 était « décevante », il explique qu’elle l’est « non seulement en raison de sa teneur, car toutes les autres résolutions étaient décevantes », mais surtout, poursuit-il « en raison de la situation dangereuse au Sahara occidental et la guerre qui fait rage depuis le 13 novembre 2020 ». Une guerre qui est selon lui «susceptible de prendre des dimensions plus graves à n’importe quel moment » dira le diplomate sahraoui Abi Bouchraya, dans un entretien au quotidien algérien, Echâab.

    Il est à rappeler que la guerre entre l’Armée de libération du peuple sahraoui (ALPS) et le Maroc, le 13 novembre dernier est suite, à la violation militaire marocaine dans la zone tampon Guerguerat, des accords de cessez-le-feu conclu en 1991 entre ces deux parties sous les auspices de l’ONU, suite à quoi le Front Polisario avait riposté et annonçé et son secrétaire général, président de la RASD, Brahim Ghali, avait fait savoir qu’ un décret annonçant la fin des obligations vis-à-vis de l’accord de cessez-le-feu et «la reprise des actions armées afin de protéger les droits inaliénables de notre peuple».

    Si les prédécesseurs de De Mistura menaient leur mission, depuis 1991, en période d’absence de combats armés entre le Front Polisario et le Maroc, et ont échoué dans leurs missions, en raison, des postures marocaines, comme l’ont affirmé, les deux diplomates américains, James Baker, et dernièrement Christopher Ross, la mission de leur collègue De Mistura sera plus compliquée, voire impossible, dans une situation de conflit armé et avec une résolution ouvrant une brèche vers la violation des principes et textes de la charte de l’ONU, s’agissant d’une question de décolonisation.

    Pour le diplomate sahraoui, Abi Bouchraya « au lieu de remettre le train de la décolonisation sur les rails » le Conseil de sécurité, avec notamment sa dernière résolution 2602/21 sur le Sahara occidental « pousse à davantage de dérapage et d’escalade qui pourraient dégénérer dans toute la région » a-il déclaré. Pour lui «traiter une nouvelle situation, dangereuse de surcroît, de manière ordinaire et à l’ancienne, comme si le Conseil de sécurité était indifférent ou prenait les choses à la légère » soulignant que ceci « est tout à fait illogique » a-t-il martelé. Ce qui l’amène à affirmer qu’ « il est clair que des parties influentes au sein du Conseil de sécurité misent sur le statu quo qui n’est autre qu’une consécration de l’occupation », ajoutant que ces mêmes parties « entravent toute démarche pour amener le Conseil de sécurité à assumer sa pleine responsabilité, à déterminer la véritable partie responsable de la rupture de l’Accord de cessez-le-feu, » à définir , poursuit-il « la feuille de route basée sur l’accord signé entre les deux parties au conflit, à savoir le plan de paix ONU-UA portant organisation d’un référendum libre et démocratique d’autodétermination du peuple sahraoui ».

    Après une année de rupture de l’Accord de cessez-le-feu et du processus de règlement, le Front Polisario a affirmé, à travers ses appels lancés au Conseil de sécurité et lettres transmises au SG de l’ONU que la nouvelle situation exige « une nouvelle prescription »et que l’on ne peut « se cacher derrière l’envoyé personnel du secrétaire général » a fait observer le diplomate sahraoui, Abi Bouchraya.

    Concluant que l’approche politique promue à ce jour, par le Conseil de sécurité « a engendré 30 ans d’échec et entrainé la reprise de la guerre au Sahara occidental » et que la position exprimée par le Front Polisario est « claire » et met l’accent, sur une série de nouvelles mesures opérationnelles et politiques, outre la poursuite de la lutte armée du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine pour enfin épouser l’indépendance de son pays, le Sahara occidental.

    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 04/11/2021

  • Algérie – Maroc : « Ce crime ne restera pas impuni ! »

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    Algérie – Maroc : « Ce crime ne restera pas impuni ! » – Les trois ressortissants, originaires de Laghouat et de Ouargla, ont été victimes de tirs de l’artillerie marocaine, alors qu’ils se déplaçaient dans le cadre d’une transaction commerciale ordinaire
    « Leur assassinat ne restera pas impuni!», s’indigne la Présidence de la République algérienne, dans un communiqué, publié, hier, mercredi, en réaction au crime des trois ressortissants algériens tués dans un bombardement attribué au Maroc, sur la route Nouakchot-Ouargla, reliant l’Algérie à la Mauritanie, entre Ain Bentili et Bir Lahlou, au Sahara Occidentale. Le crime a été perpétré, symbolique du geste, le 1er novembre, coïncidant avec la célébration du 67ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.
    C’est ce qu’a souligné le communiqué de la Présidence. « Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans le joie et le sérénité le 67e anniversaire de déclenchement de le glorieuse révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens on été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient le liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de le région »
    En effet, les trois ressortissants, originaires de Laghouat et de Ouargla, ont été victimes de tirs de l’artillerie marocaine, alors qu’ils se déplaçaient dans le cadre d’une transaction commerciale ordinaire. D’autant que leur trajet était effectué sur une ‘’terrain libéré’’, ce qui n’a pas pour autant, dissuadé les soldats marocains à asséner des tirs d’artillerie sur le camion de marque Man, à bord duquel étaient les trois innocentes victimes, et qui était stationné le plus normalement du monde.
    Le communiqué de la Présidence a également indiqué que « les autorités algériennes on aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’on entouré », avant de rajouter que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur. »
    Enfin, la Présidence n’a pas omis de rendre hommageaux « trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat. »
    Zoheir Zaid
    Ecotimes, 04/11/2021
    Le crime «ne restera pas impuni»: Trois Algériens assassinés dans une attaque de l’armée marocaine
    Vingt-quatre heures après l’entrée en vigueur de l’arrêt du gazoduc GME qui permettait au voisin marocain de s’approvisionner en gaz naturel algérien pour faire fonctionner deux centrales à cycle combiné, le Maroc bombarde des camions de ressortissants algériens. L’information a été confirmée par la présidence de la République dans un communiqué rendu public hier et qui qualifie cette attaque de «lâche assassinat» commis par les «forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental» avec un «armement sophistiqué». 
    L’Algérie affirme que cet assassinat «ne restera pas impuni». Il s’agit de trois ressortissants algériens lâchement assassinés par un «bombardement barbare» de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, indique mercredi un communiqué de la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».
    «Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région», précise la même source. 
    Le communiqué précise que les autorités algériennes «ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré», ajoutant que «plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur». 
    «Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er novembre, les martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni», affirme la même source.
    «Actions hostiles, inamicales et malveillantes»
    Cette escalade meurtrière intervient après plusieurs «actes hostiles à la souveraineté et à l’unité de l’Algérie» menés par le Maroc depuis plusieurs mois, ayant abouti à plusieurs décisions prises par les autorités algériennes. Il y a eu d’abord la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Une décision qualifiée, par le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, lors d’une déclaration sur la chaîne CNN International, de «manière civilisée» pour «mettre un terme à une situation qui ne pouvait durer davantage sans causer de dommages et qui risquait de mener les deux pays vers une voie non souhaitable». 
    Cette décision a été prise suite aux déclarations de l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en juillet dernier, à propos d’une prétendue volonté d’indépendance de la Kabylie. L’Algérie, toujours par la voix de Lamamra, reproche également au Maroc d’entretenir une «collaboration active et documentée» avec «deux organisations terroristes dites MAK et RACHAD». 
    L’affaire du scandale Pegasus, du nom du logiciel israélien, utilisé pour l’espionnage «massif et systématique» des «responsables et des citoyens algériens» ciblés par les services de renseignement marocains, est la goutte qui a fait déborder le vase. Alger annonce la rupture des relations diplomatiques avant de signifier qu’elle ne renouvellera pas le contrat d’approvisionnement en gaz naturel arrêtant, par conséquent, les exportations par le gazoduc GME reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.
    Si l’approvisionnement de l’Espagne continuera via le gazoduc Medgaz et, en cas de demande supplémentaire, par navires de GNL, le gaz algérien n’alimentera plus les centrales marocaines.

  • Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen

    Algérie – Maroc: La face haineuse du Makhzen – Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Cette fois, il n’y a plus aucun doute sur la face hideuse du régime marocain. Il vient de démontrer à la face du monde, qu’il est un excellent élève de la sinistre entité sioniste, nourri de son poison mortelle et capable de tout faire pour assouvir sa haine envers tout ce qui est algérien.

    Rien ne peut justifier l’assassinat de ressortissants algériens par les militaires marocains, ciblant directement leurs camions qui faisaient la liaison entre la Mauritanie et l’Algérie. Le crime a eu lieu sur une route qui longe les territoires de la République sahraouie. Avant même les conclusions d’une quelconque enquête, il est établi que ce bombardement était prémédité, préparé minutieusement et commis avec un armement des plus sophistiqués. Le choix de la date du 1er novembre, jour de la commémoration du déclenchement de la glorieuse révolution armée qui a libéré tout le Maghreb, pour accabler de pauvres civils n’est pas fortuit.Le message est plus que significatif. Le crime est plus qu’odieux et terrible. Il s’apparente déjà à un terrorisme d’Etat, doctrine que le palais royal a décidé d’en faire désormais sa ligne de conduite depuis quelques mois. Comment peut-on tirer aussi froidement avec des obus ou des missiles sur des camionneurs ou des transporteurs de marchandises? Des camionneurs, de paisibles pères de famille, pacifiques et qui ne font que leur métier? Pourquoi cet acte ignoble, qui n’est ni une bataille tactique, ni un succès de guerre? Bien sûr que les agressions et les félonies marocaines ne datent pas d’aujourd’hui. Il serait fastidieux d’étaler encore les chroniques, les récits, les témoignages et l’histoire de ces trahisons, de ces mensonges, de ses manœuvres sournoises, de ses ruses malhonnêtes….

    La stratégie de tension permanente et de provocation que Rabat a choisi pour déstabiliser ses voisins, notamment l’Algérie, est un plan développé par des laboratoires sionistes, connus pour leur haine contre tous ceux qui s’identifient aux luttes anticoloniales, aux idéaux de justice et de liberté pour les peuples de la région.

    Pour de nombreux observateurs, le makhzen a opté pour une voie dangereuse, risquée et périlleuse pour sa propre survie, depuis qu’il s’est cru renforcé par ses alliances sionistes, se permettant tout, piétinant les lois et les règles internationales, écrasant toute morale de bon voisinage. L’option d’assassiner cyniquement des civils innocents algériens est symptomatique de la nouvelle mentalité du régime hideux de Rabat, celle qui commence par le mépris et la haine de tout ce qui algérien, pour s’achever par la violence et le terrorisme.

    Par le passé, les Algériens ont connu ce genre de pratiques inhumaines, ces sordides comportements de bas-étage et ils ont fini par réagir et riposter. Ce genre de crime mérite clairement de la fermeté. Tôt ou tard. Car il y va de la dignité du peuple algérien, touché dans son honneur et son intégrité.

    Assassinat de trois algériens par l’armée marocaine: “un acte ignoble “, affirme la présidence

    L’assassinat de trois camionneurs algériens dans un bombardement de l’armée marocaine le 1er novembre 2021 à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie a été qualifié, ce mercredi 3 novembre 2021, d’”acte ignoble” par la présidence algérienne qui a assuré que ce “lâche assassinat” ne restera pas impuni.

    Dans un communiqué rendu public, la Présidence de la République, fait état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme “ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat”.

    “Le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célèbre dans la joie et la sérénité le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, trois (03) ressortissants algériens ont été lâchement assassinés par un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région”, précise la même source.

    “Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré”, note le communiqué, ajoutant que “plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat à travers cette nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur”.

    “Les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’Etat rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni”, assure la présidence.

    Le Jeune Indépendant, 04/11/2021


  • Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid)

    Algérie-Maroc. Innommable lâcheté (Edito du Moudjahid) – Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques

    Embraser la région, entrainer l’Algérie dans la spirale infernale de violence et de guerre. Les desseins du makhzen font tomber leurs masques. L’agressivité, l’hostilité viscérale et le bellicisme criminel des forces d’occupation marocaines se confirment avec l’assassinat odieux de trois ressortissants algériens par le bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux.

    C’est ce qu’indique la présidence de la République, faisant état de plusieurs facteurs désignant les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme «ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».
    Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue de tirer cette affaire au clair.

    Ce crime, d’une extrême gravité, un véritable terrorisme d’Etat, constitue la preuve que l’escalade préméditée par la partie marocaine n’a d’autre objectif que de pousser au paroxysme la confrontation et à entrainer la région dans une spirale de guerre et de violence.

    Les faits le prouvent. Le royaume ne cesse de lancer des campagnes de propagande venimeuses contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants. Son expansionnisme, ses conspirations, subversives autant qu’haineuses, ne se comptent plus.
    Plus grave. La normalisation des relations marocaines avec l’État sioniste n’est rien d’autre que la matérialisation d’un complot contre la stabilité de l’Algérie.

    Pour preuve: le Maroc a fait de son territoire une plateforme permettant à des puissances étrangères de tenir des propos hostiles à l’Algérie.
    Les révélations de l’affaire Pegasus, logiciel développé par la société israélienne NSO, utilisé par les services secrets marocains pour espionner 6.000 téléphones de personnalités et de citoyens algériens, ont mis à nu la vénalité et la concupiscence des autorités marocaines.

    Ce scandale a suscité l’indignation générale

    L’Algérie a condamné vigoureusement cette inadmissible atteinte aux libertés fondamentales qui est également une violation flagrante des principes régissant les relations internationales et une pratique dangereuse.
    Une ligne rouge a été franchie, avec la diffusion par l’ambassadeur marocain à l’ONU d’une note rappelant le soutien du royaume chérifien au prétendu «droit à l’autodétermination du peuple kabyle».

    Des organisations non gouvernementales, à la recherche de publicité et de … fonds, ont évoqué, avec une odieuse légèreté, la question des réfugiés dans les camps de Tindouf, occultant volontairement et avec cynisme les raisons ayant conduit les Sahraouis à fuir leur territoire pour trouver refuge en Algérie.

    La détermination de l’Algérie à jouer pleinement un rôle pivot dans son espace régional irrite le makhzen et le pousse jusqu’à ses derniers retranchements. Cette succession d’actes hostiles, qui a atteint son paroxysme avec l’attaque meurtrière contre des citoyens algériens ne sera pas sans suite. L’Algérie a prévenu: «le crime ne restera pas impuni».

    EL MOUDJAHID, 04/11/2021

    Nouvelle agression du makhzen : L’acte abject est signé

    Le Maroc cherche-t-il à entraîner la région dans un nouveau conflit armé ? Des va-t-en guerre au Maroc ou ailleurs veulent-ils entraîner l’Algérie dans un conflit régional aux conséquences imprévisibles pour la région ? La question se pose et s’impose, après le lâche assassinat de trois ressortissants algériens, lors d’un «bombardement barbare  de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région». Un crime signé, puisque, selon le communiqué de la présidence de la République, plusieurs facteurs désignent «les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat».

    Le jour choisi — il serait naïf de croire que c’est un simple hasard du calendrier, pour perpétrer ce crime odieux — relève assurément de la provocation à laquelle ne cesse de s’adonner le Maroc, et ce depuis des années. C’est, en effet, le 1er novembre 2021, alors que le peuple algérien célébrait, dans la joie, la sérénité et le recueillement, le 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale, que les assassins sont passés à l’acte. Et si le Maroc est désigné une nouvelle fois comme le coupable, c’est aussi parce que les conclusions de l’enquête menée par les autorités algériennes conduisent vers le makhzen.

    En effet, l’Algérie, comme à son habitude, ne s’est pas précipitée à condamner le Maroc, avant d’avoir la certitude de l’identité des criminels. Le communiqué de la présidence a rappelé que dès qu’elles ont eu connaissance de la survenance de cet acte ignoble, les autorités algériennes ont pris les dispositions nécessaires pour «enquêter, en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré». Aussi, c’est sur la base de cette enquête qu’il est permis de dire que ce lâche assassinat est une «nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur».

    Dès lors, il faut se demander à quel jeu malsain et dangereux le Maroc est-il en train de jouer ? Est-il en train de pousser l’Algérie à franchir ce pas qu’elle se refuse de faire, en dépit de la répétition d’actes agressifs et hostiles à son égard ? Car la mort de ces trois Algériens dans le bombardement de leurs camions est la énième provocation d’une longue liste qui compte, déjà, le soutien à des organisations classées terroristes et qui agissent contre l’Algérie, l’espionnage de personnalités nationales et de militaires algériens via le programme Pegasus, des dérives particulièrement dangereuses et irresponsables, comme celle invoquant un prétendu «droit à l’autodétermination du vaillant peuple kabyle». Ce sont-là les plus récentes marques d’hostilité. Car, faut-il le rappeler, «il est historiquement et objectivement établi que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays, et ce depuis l’indépendance de l’Algérie».

    Et c’est ce que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, n’a pas manqué de faire dans la déclaration dans laquelle il a annoncé, en août dernier, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Il reviendra à la charge en déclarant à un média étranger que  «Rabat est allé très loin dans son attaque contre l’Algérie». Mais il est clair, après cette nouvelle agression contre de simples civils algériens, que le Maroc ne s’est fixé aucune limite et que surtout il n’entend pas revenir à la raison, en dépit des nombreux avertissements qui lui ont été adressés. Le communiqué de la présidence a indiqué que «les trois victimes innocentes de cet acte de terrorisme d’État rejoignent, en ce glorieux jour du 1er Novembre, les Martyrs de la Libération nationale qui font de l’Algérie Nouvelle la citadelle des valeurs et des principes de son Histoire éternelle. Leur assassinat ne restera pas impuni».

    Reste à se demander si le Maroc est prêt à assumer les conséquences de ses actes hostiles et incessants ?

    Nadia Kerraz

    El Moudjahid, 04/11/2021

  • Seule la légalité internationale

    Seule la légalité internationale – L’objectif du Maroc et ses alliés est de faire pencher la balance du coté du plan marocain consistant à mettre en oeuvre une large autonomie du Sahara occidental.

    Le diplomate italo-suédois Staffan de Mistura a pris ce lundi ses fonctions de nouvel émissaire des Nations unies pour le Sahara occidental. Une prise de fonction déjà torpillée par le conseil de sécurité qui a prorogé pour un an, le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Une prorogation qui interroge quant à son parti pris et dans les missions mêmes de la Minurso. Un fait clairement refusé par l’Algérie qui a annoncé qu’elle ne soutiendra pas cette résolution, affirmant dans un communiqué du ministère des affaires étrangères que « suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2602 (2021) portant renouvellement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), l’Algérie exprime son profond regret quant à l’approche fondamentalement déséquilibrée consacrée par ce texte qui manque cruellement de responsabilité et de lucidité du fait du forcing malencontreux de certains des membres influents dudit Conseil.

    L’Algérie, qui exprime sa pleine compréhension des constats et conclusions de la partie sahraouie, ne soutiendra pas cette résolution partiale qui a pour effet de conforter les prétentions exorbitantes de l’Etat occupant (Maroc) dont elle encourage l’intransigeance et les manoeuvres visant à entraver et à pervertir le processus de décolonisation du Sahara occidental».

    Le Maroc et ses alliés, en premier desquels vient la France, refusent en réalité de se soumettre à la légalité internationale et tentent, depuis plusieurs années déjà, de pervertir les efforts qui sont engagés par l’instance onusienne pour régler le conflit selon la Résolution 690 (1991) portant le Plan de Règlement accepté par les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de sécurité. Leur objectif est de faire pencher la balance du coté du plan marocain consistant à mettre en oeuvre une large autonomie du Sahara occidental, dans une basse manœuvre occultant le droit des Sahraouis en tant que peuple à disposer de son droit légitime à l’auto détermination et à l’indépendance, dans un conflit qui est avant tout, et comme le stipule toutes les résolutions de l’Onu, une question de décolonisation. Une colonisation qui dure depuis plus de 45 ans et qui met en danger la stabilité de toute la région.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 03/11/2021

  • La Résolution 2602 invite à la violation du Droit International

    La Résolution 2602 invite à la violation du Droit International au Sahara Occidental et encourage le Maroc à poursuivre sa rébellion contre la légalité

    Au moment où la dimension citoyenne populaire attachée aux valeurs nobles de l’humanité, épris de paix, de justice et de liberté, s’attendait que l’organisation des Nations unies (ONU) qui a une responsabilité légale à assumer à l’égard des populations des territoires non autonomes comme c’est le cas au Sahara occidental, il est regrettable de constater que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 30 octobre dernier, la résolution 2602 portant renouvellement d’un an, du mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), résolution nourrissant l’injustice et l’impunité, encourageant le royaume du Maroc à poursuivre sa rébellion contre le droit international et à intensifier les violations des droits de l’Homme des Sahraouis, dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Par Mahrez Lamari *

    Ce vote, il faut le souligner n’a été possible que grâce et sur pression et forcing de certains membres influents du Conseil de sécurité dont la France qui se réclame pays des droits de l’Homme, alors qu’elle persiste à continuer de soutenir une politique coloniale du royaume du Maroc au Sahara occidental, en pesant de tout son poids pour couvrir le Maroc et encourager son entêtement à ne pas se plier à la légalité internationale. La France officielle et son gouvernement doivent reconsidérer leur position et abandonner leur alignement sur les thèses expansionnistes coloniales marocaines qu’il maintient au détriment de la légalité internationale. De même, le Conseil de sécurité de l’onu ne doit pas compromettre sa crédibilité et altérer son image en encourageant les thèses expansionnistes marocaines.

    L’ONU doit relever les défis et faire preuve de détermination et de fermeté pour qu’elle oblige le Maroc à stopper sa politique d’arrogance qui ne cesse de défier la communauté internationale et montre aujourd’hui plus que jamais que la monarchie coloniale marocaine se complaît dans le statu quo au Sahara occidental, qu’elle perpétue et s’emploie à maintenir la charte et doctrine des Nations unies en matière de décolonisation. La Résolution 1514 adoptée par L’AG de l’ONU décembre 1960, plusieurs fois réaffirmé par les instances onusiennes qualifiant et inscrivant et reconnaissant le cas du Sahara occidental comme question de décolonisation, doivent trouver de toute urgence leur concrétisation par l’application du plan de règlement signé par les deux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, et adopté unanimement par le Conseil de sécurité qui doit aussi prendre ses responsabilités en tant qu’organe chargé de la préservation et du maintien de la paix et de la sécurité pour assurer paix, stabilité et développement de tous les pays de la région, dont la République arabe sahraouie démocratique (RASD), pays fondateur et membre de l’Union africaine.

    En ce moment où le peuple algérien célèbre et commémore le 67ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954, nous saluons les capacités d’endurance et de résistance du peuple sahraoui qui ont forcé le respect de ceux qui ont su apprécier la justesse de sa résistance et reconnaître ses sacrifices dans l’épreuve qui lui est imposée.

    La dimension citoyenne populaire algérienne qui se reconnaît et appuie totalement la réaction officielle du gouvernement algérien exprimée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, fidèle aux principes inaliénables du peuple algérien et à son État, hérités de ce qui a animé la glorieuse révolution algérienne contre le colonisateur français, et le lourd tribut consenti, pour épouser l’indépendance et la liberté, continuera à soutenir et défendre ouvertement le droit légitime à l’autodétermination du peuple sahraoui et à soutenir son combat et son droit légitime à la résistance, sa volonté indomptable réaffirmée dans l’unité de sa lutte à divers niveaux pour l’indépendance totale du Sahara occidental. Aussi sacrée que fut la révolution de Novembre 1954 pour le peuple algérien, notre soutien est et sera toujours ferme en faveur du droit à l’autodétermination des peuples colonisés et sous occupations, comme c’est le cas pour le peuple sahraoui.

    L’Algérie continuera à assumer ses responsabilités afin que prévale le règlement dudit conflit entre Le Maroc et le Front Polisario, sur la base de la Légalité internationale, consacrant le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, lequel droit constitue la base fondamentale et incontrôlable pour une solution juste et durable, pour une question de décolonisation, la dernière en Afrique, inscrite sur l’agenda de l’Onu et de l’Union africaine (UA).

    Citoyen, algérien et africain, héritiers des longues marches des peuples africains, pour leur liberté et Indépendance, dont, celle qu’a entrepris mon peuple, contre le système colonial français, je m’oppose et j’avertis sur les manœuvres visant à dévier le processus de règlement de la dernière question de décolonisation sur mon continent, le Sahara occidental, de sa base légale dictée, par les textes et les principes de la Charte de l’ONU, à laquelle recourt , la communauté internationale pour l’achèvement du processus de décolonisation, à savoir l’organisation du referendum d’autodétermination, seule voie de solution qu’impose la légalité internationale, à ce genre de question.

    TÔT OU TARD LE DROIT IMPRESCRIPTIBLE À L’AUTODÉTERMINATION TRIOMPHERA AU SAHARA OCCIDENTAL ET L’HISTOIRE EST LÀ POUR EN TÉMOIGNER.
    M. L.

    (*) Militant des droits de l’Homme et des peuples et ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui.

    Le Courrier d’Algérie, 03/11/2021

  • Trois camionneurs algériens tués dans une attaque marocaine

    Trois camionneurs algériens tués dans une attaque marocaine – Les camions de fret faisaient régulièrement la liaison Nouakchott-Ouargla

    Trois chauffeurs de camions algériens ont été tués dans un bombardement mené dans l’après-midi du 1er novembre 2021 par l’armée marocaine contre leur convoi dans la route entre la ville frontalière algérienne Tindouf et Zouiret en Mauritanie. C’est ce qu’ont fait savoir, ce mardi, plusieurs sources dont des proches des victimes et une conseillère du président sahraoui Ibrahim Ghali.

    Les camions de fret faisaient régulièrement la liaison Nouakchott-Ouargla, selon un des proches des victimes dont deux roulaient à bord de leur camion de la marque allemande MAN. Le troisième chauffeur tué était originaire de Ouargla et était aussi un habitué du trajet.

    L’agression marocaine s’est déroulée entre les localités d’Aïn Bentili et Bir Lahlou en territoire libéré, le tronçon qui conduit à la route entre l’Algérie et la Mauritanie.

    Les deux camions étaient à l’arrêt lorsqu’ils ont été la cible de bombardements par l’artillerie marocaine provenant de derrière le mur de séparation se trouvant à plus de 25 km du lieu du drame.

    L’une des victimes de l’agression marocaine est Hmida Boumediene, originaire de Laghouat, dont l’annonce de sa mort a été faite sur Facebook par son neveu Djallal Eddine Boumedienne habitant Ain Madi à Laghouat.

    Selon des témoignages de voyageurs sahraouis qui se trouvaient sur la même route, les deux camions ont été visés par deux obus tombés par intervalles.

    Les corps des victimes ont été déchiquetés par les déflagrations, a indiqué une survivante de l’agression sur Facebook.
    De son côté, Al Nana Lebat-Rachid conseillère auprès de la présidence de la République arabe sahraouie a confirmé l’agression marocaine et le nombre des morts, précisant qu’elle s’est déroulée à la lisière des frontières entre le Sahara Occidental et la Mauritanie.

    Aucune réaction officielle n’est venue confirmer cette agression qui n’est pas la première du genre ciblant des camionneurs algériens.

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 03/11/2021