Étiquette : Sahara Occidental

  • Israël : On ne sait pas quand le Maroc va nommer un envoyé

    Israël : On ne sait pas quand le Maroc va nommer un envoyé. Govrin nie avoir connaissance de l’utilisation par le Maroc de drones contre le Front Polisario au Sahara Occidental.

    Israël soutient les négociations directes entre les parties impliquées dans le conflit du Sahara Occidental, a déclaré le nouvel ambassadeur au Maroc, David Govrin.

    Il a poursuivi en niant avoir connaissance de l’utilisation par le Maroc de drones contre le Front Polisario au Sahara.

    Govrin a refusé de répondre aux questions des journalistes sur l’achat présumé par Rabat du logiciel d’espionnage israélien Pegasus, en disant : « Je préfère ne pas répondre à cette question ».

    Le Maroc et Israël ont rétabli leurs liens en décembre de l’année dernière après que les États-Unis aient accepté de reconnaître la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental. A ce jour, cependant, le Maroc n’a pas nommé son envoyé à Tel Aviv.

    Interrogé sur la date à laquelle cela se produirait, Govrin a déclaré : « Il n’y a pas de date précise, mais comme on le sait, j’ai été nommé il y a deux semaines comme ambassadeur d’Israël au Maroc, et nous espérons que le Maroc nommera bientôt son ambassadeur. »

    Le Maroc est en conflit avec le groupe indépendantiste Polisario soutenu par l’Algérie au sujet du Sahara occidental depuis 1975, après la fin de l’occupation espagnole. Il s’est transformé en une confrontation armée qui a duré jusqu’en 1991 et s’est terminée par la signature d’un accord de cessez-le-feu.

    Rabat insiste sur son droit de gouverner la région, mais a proposé un régime autonome au Sahara occidental sous sa souveraineté, mais le Front Polisario veut un référendum pour laisser le peuple déterminer l’avenir de la région. L’Algérie a soutenu la proposition du Front et accueille des réfugiés de la région.

    Le cessez-le-feu de 1991 prend fin

    En lançant l’opération (l’opération de Guerguerat, ndlr), le Maroc « a gravement compromis non seulement le cessez-le-feu et les accords militaires connexes, mais aussi toute chance de parvenir à une solution pacifique et durable à la question de la décolonisation du Sahara occidental », a déclaré Brahim Ghali, chef du Front Polisario, dans une lettre adressée à l’ONU.

    MEMO, 26/10/2021

  • Nouvelles attaques contre des positions des forces d'occupation marocaines

    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario,


     BIR LAHLOU (territoires sahraouis libérés)- Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions des forces d’occupation marocaines déployées dans les secteurs de Fersia, Mahbes et Guelta, indique le ministère sahraoui de la Défense dans son communiqué militaire n 347.
    « Des détachements de l’APLS ont bombardé, lundi, des points de retranchement de l’armée marocaine dans les régions de Rouss Benamira et Oudiat El-Chadida au secteur de Farsia, et les régions de Amitir Lemkhizna et Aguouiret Ould Billel au secteur de Mehbes et la région de Arkiz au secteur de Guelta, précise le communiqué cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    Des unités avancées L’Armée sahraouie ont bombardé dimanche des points de retranchement de l’armée marocaine dans les régions de Akrara Lahdid, Doumes, Oudi Dhamrane, Kelb Enos, Atouajil dans les secteurs de Mehbes, Bekkari, Aousserd et Oum Adika.
    Les attaques de l’APLS « se poursuivent contre les forces d’occupation marocaines qui subissent des pertes humaines et matérielles considérables le long du mur de la honte », conclut le communiqué.
  • Sahara occidental: l'Algérie réaffirme son soutien aux efforts de Staffan de Mistura

    Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Front Polisario, ONU? Staffan de Mistura,


    NEW YORK (Nations unies) – L’Algérie, en tant que pays voisin et observateur du processus de règlement du conflit au Sahara occidental, a réaffirmé son soutien aux efforts du nouvel Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le territoire occupé, Staffan de Mistura, visant à mettre fin à ce conflit, a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sofiane Mimouni.
    « L’Algérie continuera, comme elle l’a toujours fait dans le passé, à contribuer à un règlement juste et durable du conflit du Sahara occidental », a affirmé à New York M. Mimouni, au cours du débat général de la quatrième commission de l’ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
    « L’Algérie n’épargnera donc aucun effort pour accompagner les efforts du nouvel Envoyé personnel afin de mettre fin à ce conflit prolongé qui ne peut être réalisé qu’à travers la réalisation des espoirs du peuple du Sahara occidental d’exercer librement son droit à l’autodétermination », a ajouté le diplomate.
    « Mon pays se joint à l’appel du secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, exhortant les membres du Conseil de sécurité, les amis du Sahara occidental et d’autres parties prenantes à encourager le Maroc et le Front Polisario à saisir l’occasion et à continuer de participer de bonne foi et sans conditions préalables au processus politique », a encore affirmé M. Mimouni.
    Et d’ajouter dans le même contexte que l’Algérie « espère sincèrement que l’appel du secrétaire général des Nations unies sera entendu, et que les deux parties au conflit fassent preuve de sagesse politique et de responsabilité et s’engageront dans des négociations sur une base solide », afin de parvenir à un règlement politique juste et durable à la question sahraouie.
    Par ailleurs, l’Algérie « exhorte la communauté internationale à mettre fin aux pratiques coloniales illégales (dans les territoires sahraouis) et à assurer protection et soutien au peuple sahraoui », a encore dit le représentant permanent auprès de l’ONU.
    Sur le plan humanitaire, l’Algérie a salué le travail des agences humanitaires et leur soutien aux réfugiés sahraouis, et affiché sa disposition à « poursuivre sa coopération avec tous les partenaires humanitaires présents sur le terrain pour soutenir les réfugiés et contribuer à leur bien-être jusqu’au jour où ils pourront rentrer dans leur patrie dans la dignité », a souligné M. Mimouni.
    « L’Algérie est fermement convaincue que la meilleure solution pour remédier à la situation des réfugiés sahraouis est de s’attaquer aux causes profondes du conflit au Sahara occidental », a-t-il poursuivi.
    APS
  • L’Algérie plaide pour un dialogue direct entre le Front Polisario et le Maroc

    Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Algérie, 

    L’Algérie plaide pour un dialogue direct entre le Front Polisario et le Maroc, comme seule voie à même de parvenir à un règlement juste et durable du conflit au Sahara occidental, a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Sofiane Mimouni.
    “Seul un dialogue direct entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc, dans un esprit de respect et d’engagement authentique, pourrait ouvrir la voie à un véritable espoir de construire une paix durable dans la région”, a affirmé M. Mimouni au cours du débat général de la quatrième commission de l’ONU en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
    L’Algérie, souligne encore le diplomate Mimouni, espère que les efforts du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres et de son Envoyé personnel Staffan de Mistura “conduisent à une reprise effective du processus de règlement de ce conflit” au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.
    Et d’ajouter dans ce contexte que la nomination récente de Staffan de Mistura comme Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental “est une étape positive vers cet objectif”.
    La délégation algérienne à New York avait déjà affirmé jeudi dernier que le format dit de “tables rondes” pour la reprise des négociations sur le Sahara occidental, auquel fait référence le projet de résolution sur la prorogation de la Minurso, est “inefficace et contre-productif”, “du fait de leur instrumentalisation par les autorités marocaines pour se détourner de leurs responsabilités et déformer la réalité du conflit au Sahara occidental comme question de décolonisation”.
    Dans une missive envoyée au président du Conseil de sécurité, Martin Kimani, et dont le chef de l’ONU a été rendu destinataire, la mission d’Algérie à New York a réagi vivement au format de négociations dit de “tables rondes” suggéré dans ledit projet.
    “Sur instruction de notre gouvernement, je vous écris pour réitérer la position de mon pays concernant la référence dans le projet de résolution sur le renouvellement de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minusro) aux soi-disant tables rondes “, a écrit la mission dans cette lettre.
    “L’Algérie n’a jamais considéré ces “tables rondes” comme le format ultime pour la conduite du processus politique au Sahara occidental mais plutôt comme une étape de transition vers des négociations entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario”, expliquait la délégation algérienne.
    APS
  • Sahara occidental: un collectif algérien établi en France réaffirme son attachement à la légalité internationale

    Sahara Occidental, Algérie, Maroc, Front Polisario, 

    ALGER – Une délégation du collectif citoyen représentant la communauté algérienne établie en France a réaffirmé mardi à Alger son attachement à la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Une délégation du collectif citoyen représentant la communauté algérienne établie en France, en visite à Alger avec à sa tête son coordinateur, Nacer Khabat, a été reçue mardi au siège de l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le chargé d’affaires, Mohamed Cheikh.
    Rappelant qu’elle est partie à maintes reprises en voyage de solidarité dans les camps de réfugiés sahraouis, la délégation a réaffirmé son « attachement à la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Soutenant ouvertement le combat du peuple sahraoui à l’indépendance, elle a condamné les violations systématiques massives des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara occidental et le pillage des richesses naturelles.
    En outre, elle a appelé l’ONU à agir pour appliquer les résolutions pertinentes des Nations unies, notamment la 1514, « afin de mettre fin à l’entêtement du Maroc qui se complaît dans le statu quo colonial et qui s’emploie à le perpétuer ».
  • Algérie. Une voix d’outre-tombe

    Algérie. Une voix d’outre-tombe. Les «enturbannés» du Golfe pensaient certainement qu’ils avaient toujours affaire à cette Algérie passive qui se taisait devant les menaces du petit Qatar, au sein de l’assemblée des «toutous» nommée Ligue arabe

    Les «enturbannés» du Golfe pensaient certainement qu’ils avaient toujours affaire à cette Algérie passive qui se taisait devant les menaces du petit Qatar, au sein de l’assemblée des «toutous» nommée Ligue arabe. Leur soutien à l’expansionnisme marocain est pitoyable. Il exprime la solidarité entre familles réactionnaires imposées à la tête des monarchies arabes et nullement représentatives de leurs peuples. Le moment est venu de rappeler au Qatar et à l’Arabie Saoudite leurs crimes en Irak, Syrie, Libye et Soudan. De montrer les tueries d’écoliers et de malades bombardés au Yémen.

    Le moment est venu de dénoncer tous les crimes de ces Arabes de service ! Le moment est venu où la voix de Boumediène doit ressurgir d’outre-tombe pour faire trembler les traîtres. Comme jadis !

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 26/10/2021

  • Sahara occidental: Le Royaume-Uni bat en brèche les thèses marocaines

    Sahara Occidental, Maroc, Royaume Uni, Grande-Bretagne, Front Polisario, #SaharaOccidental, #Maroc,

    Le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme «indéterminé», a indiqué le ministre d’État britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, James Cleverly, réitérant le soutien de son pays aux résolutions de l’ONU concernant le statut de ce territoire non autonome.
    «Comme l’a déclaré le secrétaire aux affaires étrangères le 11 décembre 2020 (et comme mentionné dans les réponses précédentes), le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé», a déclaré James Cleverly, en réponse à une question de la députée du parti travailliste pour Liverpool Riverside, Kim Johnson. «Nous prenons note de la position de l’ONU sur le statut du Sahara occidental qui est disponible sur son site web», a-t-il ajouté. La députée travailliste a interpellé James Cleverly pour savoir si le gouvernement britannique soutenait la position de l’ONU qui considère le Sahara occidental comme territoire non autonome.
    En mai dernier, James Cleverly avait réitéré le soutien du Royaume-Uni aux efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique juste et durable qui prévoit l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Soutien aux efforts de l’ONU
    «Le Royaume-Uni soutient pleinement les efforts menés par l’ONU, comme indiqué clairement dans la résolution 2548 du Conseil de sécurité de l’ONU, pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable (…) qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux principes et objectifs de la Charte des Nations-unies», avait-il déclaré en réponse à une question de la députée travailliste, Rachel Hopkins.
    Mercredi, la porte-parole du gouvernement britannique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, Rosie Dyas, a réaffirmé l’appui de Londres au processus politique au Sahara Occidental, lors d’un entretien accordé à Radio Algérie internationale (RAI).
    Invitée à réagir sur les derniers développements au Sahara occidental, la responsable britannique a affirmé que «la Grande-Bretagne poursuivait son soutien aux efforts menés par l’ONU en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptable qui aboutit à l’autodétermination du peuple sahraoui».
    R. I./APS

  • Sahara Occidental : Comment le Maroc a torpillé la tenue du référendum d’autodétermination …

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Front Polisario,

    Deux envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU, tous deux de nationalité américaine, en sont arrivés à la même conclusion, à peu de détails près. James Baker et Christopher Ross, pleinement imprégnés du dossier sahraoui, en sont arrivés à la même conclusion. A savoir, que c’est le Maroc, force occupante de ce territoire non-autonome qui a toujours œuvré et manœuvre pour empêcher tout règlement légal et/ou mutuellement acceptable de règlement de ce conflit qui perdure depuis la marche verte de Hassan II en 1975. 
    Au reste, ce n’est pas un hasard si ces deux diplomates « poids lourds » US en sont arrivés au même regrettable constat. C’est que Washington, au regard de son histoire particulière, a toujours sympathisé avec les droits des peuples à décider librement et souverainement de leur propre destin c’est, du reste, la principale raison pour laquelle les représentants américains au sein du conseil de sécurité de sont adroitement acquittés du rôle primordial de « pen holder », avant que les choses ne changent quelque peu sous le règne chaotique de Donald Trump. 
    Fort heureusement, ce cap est désormais dépassé, et bien dépassé. Cela, même si la prochaine session du conseil de sécurité relative au Sahara Occidental, prévue pour la fin de ce mois, s’annonce problématique au regard du contenu « fourre-tout » du projet de résolution, dont nous avons obtenu copie il y a de cela plusieurs jours. Mais, là n’est pas le propos. 
    Il est avant tout question des manœuvres dilatoires et illégales exercées depuis toujours, non sans la complicité de la France, pour empêcher la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. 
    La pierre d’achoppement avait toujours été le recensement des citoyens sahraouis jouissant de ce statut et, partant, du droit de voter. Il s’agit des réfugiés vivant dans les camps de Tindouf et des Sahraouis se trouvant dans les territoires occupés. Leur recensement s’est révélé problématique, à cause du Maroc et de lui seul. Celui-ci, à l’aide de mesures incitatives nombreuses et alléchantes, à l’image de ce que propose l’entité sioniste aux juifs vivant partout dans le monde s’ils ne sont pas noirs venus d’Ethiopie, a procédé à une vaste opération de colonisation de peuplement. 
    Cette opération, assimilable en elle-même à un véritable crime contre l’humanité, ne visait rien moins qu’à inverser les équilibres démographiques en cas de tenue de ce référendum. Mais, après coup, e Makhzen, à cause de son régime corrompu et antisociale, même les sujets marocain, illégalement « naturalisés sahraouis » finiraient par voter en faveur de l’indépendance pour se débarrasser du joug et de la prédation incommensurable de Mohamed VI. 
    C’est ce que nous avait déjà déclaré Abdelkader Taleb Omar, ambassadeur de la RASD (république arabe sahraouie et démocratique) en Algérie, dans un entretien accordé à La Patrie News. Et c’est la principale maos tacite raison pour laquelle ce projet de référendum a fini par être « occulté » par le Maroc au profit de son inacceptable « large autonome ». 
    L’idée originelle, au reste, avait été reprise au vol, t pervertie (comme toujours) par Rabat. Il s’agit du plan d’autonomie de cinq ans suivi par un référendum, de James Baker. A présent, ce sont les armes qui s’expriment, et non pas les urnes. 
     La patience du peuple sahraoui, grignotée par la passivité de l’ONU et les dépassements, toujours recommencés a fini par atteindre ses limites. Tout éventuel cessez-le-feu à négocier fermement et pied à pied, doit faire l’objet de préalables absolument incontournables. 
    Il s’agit de définir un agenda très précis pour le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Stefan de Mistura. Il s’agit aussi d’accorder des prérogatives plus larges à la MINURSO, tout en élargissant son pouvoir à la question du respect des droits de l’Homme au niveau des territoires occupés sahraouis. 
    La finalité est la tenue de ce référendum avec un agenda et des échéanciers précis. Faute de quoi, les armes ne se tairont jamais jusqu’à la libération totale de la plus infime parcelle du Sahara Occidental…
    Mohamed Abdoun
    La patrie news, 25/10/2021
  • Les germes de la propre destruction de la monarchie alaouite

    Les germes de la propre destruction de la monarchie alaouite. Le Maroc s’imagine  » invulnérable  » dans son escalade contre l’Algérie

    Le Maroc n’est jamais satisfait de l’indépendance de l’Algérie, de son épanouissement et de sa position géostratégique enviable. La maturité de l’Etat algérien est là, reconnue par tout le monde, c’est ce qui fait paniquer le palais royal. Le roi Mohamed VI virtuellement embarrassé par les positions immuables de l’Algérie, son refus de normaliser ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste erre à gauche et à droite pour trouver des soutiens et pour renforcer encore davantage l’occupation du Sahara occidental avec l’aide militaire du Mossad et de certains pétrodollars. C’est pourquoi, le Makhzen persiste dans l’une des monstrueuses conspirations de l’histoire de l’Afrique du Nord à cibler l’Algérie pour sa Grandeur, l’unité de son peuple et la solidité de ses institutions. L’inverse de ce qui se passe au Maroc.

    Ce pays inféodé à l’entité sioniste, à l’impérialisme et à certaines capitales étrangères hostiles à l’Algérie, s’inscrit désormais dans une conspiration longuement étudiée, soigneusement exécutée pour affaiblir la Nation algérienne en propageant l’instabilité avec le concours de traîtres à la nation, notamment  » le MAK  » et « Rachad  » en tête de liste et qui sèment depuis longtemps les germes de la division et attisent la fitna au sein de la société algérienne. Toutes les considérations du duo Rabat-Tel Aviv ourdies contre l’Algérie ont échoué.

    Les complots intérieur et extérieur tramés par ces deux grands  » amis  » ont enregistré le même sort, en dépit de l’activisme sur le terrain des terroristes du  » MAK  » et de « Rachad  » dont les  » chefs  » sont des corbeaux qui croissent lorsque le compte devise est vide. Au bord du précipice, le roi Mohamed VI s’entête à s’attaquer à l’Algérie afin de poursuivre l’occupation du Sahara occidental. Il le fait désespérément pour prolonger l’agonie de son régime, d’une monarchie que l’histoire a depuis très longtemps condamnée. En ciblant la déstabilisation de l’Algérie, même les plus fidèles partisans du monarque de Rabat, ceux de Paris, commencent à l’abandonner, ses alliés occidentaux et africains sont en pleine panique.

    Bastion du sionisme et de l’impérialisme, le Maroc s’imagine  » invulnérable  » dans son escalade contre l’Algérie, téléguidé de l’extérieur, le monarque de Rabat, sous le fallacieux couvert de considérations géostratégiques régionales, continue à perpétrer le malheur et la souffrance du peuple sahraoui ! Le Makhzen qui s’enfonce chaque jour au Sahara occidental mène inéluctablement le royaume alaouite à un désastre économique et social de grande sévérité pour les sujets de sa Majesté. Bon nombre d’observateurs neutres laissent entendre que le Maroc à travers la guerre qu’il mène contre les Sahraouis finira par s’étrangler au plan intérieur.  » L’effondrement de la monarchie, sa fin, sont inéluctables.

    Non seulement la lutte armée que mène le Front Polisario prendra une autre tournure, un autre parcours et sera un feu dévorant dans une forêt sèche, mais une fois le feu déclenché, rien ne pourra l’éteindre avant cette fois-ci la concrétisation, voire la réalisation totale des aspirations nationales des Sahraouis. Dans le même cadre, Amar Belani, envoyé spécial, chargé des questions du Sahara occidental et des pays du Maghreb dans une déclaration exclusive à l’APS déclare :  » En raison d’une situation considérablement détériorée, il est attendu du Conseil de sécurité, une approche équilibrée, transparente et impartiale, qui prenne en charge les nouvelles réalités sur le terrain et les attentes légitimes du peuple sahraoui, conformément aux paramètres du plan de règlement « . Selon le diplomate algérien, les risques d’escalade dans le conflit opposant le régime marocain et le Front Polisario sont sérieux et, plus que jamais, le Conseil de sécurité doit traiter les questions sahraouies avec lucidité et responsabilité, car il y va de la paix et de la stabilité de la sous-région, affirme encore M. Belani.

    A l’instar de l’entité sioniste qui perpétue l’extermination du peuple palestinien, le Maroc avec son statut de colonisateur affiché depuis plus de quatre décennies est un affront à chaque Arabe, à chaque Africain et à chaque citoyen épris de paix et de liberté conscient du Grand Maghreb Arabe et du continent africain en général. Sous la dictée et les ordres du Mossad, le Makhzen, sème les graines dont va germer la propre destruction de la monarchie alaouite.
    B. C.

  • Diplomatie algérienne : Lamamra à cartes sur table !

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    Dans un entretien télévisé accordé à la chaîne russe en langue arabe «RT Arabic», le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, est revenu, samedi, sur près d’un mois d’une actualité diplomatique particulièrement chargée pour l’Algérie.
    Par Nadir Kadi
    Le ministre a en ce sens abordé le «fond» de la crise diplomatique et politique entre Alger et Paris, le dossier de la rupture des relations avec le royaume du Maroc ou encore les questions malienne et libyenne. Le sentiment général qui transparaît des déclarations de Ramtane Lamamra est un message laissant apparaître le souhait d’un certain apaisement, ou du moins d’un refus de toute nouvelle escalade. Le ministre se montre par ailleurs intransigeant sur le respect «total» de la souveraineté du pays.
    En effet, questionné durant près de 40 minutes, le ministre explique à propos de la relation entre Alger et Paris, capitale d’un pays «anciennement colonisateur», rappelle R. Lamamra à plusieurs reprises, que la «crise» actuelle a «suscité beaucoup de commentaires, une couverture médiatique qui a parfois dépassé les pratiques habituelles et certains sont allés de leurs commentaires sur ce qu’ils appellent les ‘causes’ de la crise». Un moyen, comprend-on, de dénoncer les exagérations, d’autant qu’elles ne viendraient pas du côté algérien, et que l’Algérie maintiendra le dialogue : «Pour revenir à la question, la plupart des déclarations sont venues du côté français, l’Algérie ne pratique pas la diplomatie des haut-parleurs. La diplomatie algérienne travaille en silence à travers des canaux diplomatiques ouverts et inscrit ses positions en toute transparence et clarté quand il s’agit des intérêts nationaux et de sa souveraineté».
    Quant aux raisons premières de cette crise, qui dure depuis un mois, liées à la fois au dossier des clandestins algériens en France, mais surtout à la question sensible de la mémoire, M. Lamamra précise que «les choses ont commencé quand des paroles ont été dites au plus haut niveau en France». Références aux déclarations du président français Emmanuel Macron, qualifiées «d’incompréhensibles, d’inacceptables» et qui n’ont eu aucun «contexte ou cadre rationnel». Ainsi les paroles «qui ont été dites sur l’histoire de l’Algérie, sur son système de gouvernance» ont touché à la souveraineté de l’Algérie : «Nous n’acceptons aucune intervention dans nos affaires intérieures, quelle que soit son origine et, en particulier, venant des autorités d’un pays anciennement colonisateur.» Et dans cette logique, sans donner son sentiment sur la tournure que pourrait prendre cette crise, le chef de la diplomatie ajoute plus loin : «L’Algérie a mis les choses au clair, a pris des mesures concrètes (…) Nous avons rappelé notre ambassadeur pour consultation et il est toujours en Algérie. Nous avons également pris la décision souveraine de stopper l’autorisation de survol pour les avions militaires français (…) Un moyen de manifester notre refus et notre colère suite à des agressions verbales à l’encontre de la souveraineté algérienne.»
    «Nous ne souhaitons aucune présence militaire étrangère»
    Le ministre a, également, répondu aux questions concernant le dossier malien, et plus précisément sur le possible recours de Bamako à une entreprise privée de «sécurité», liée à la Russie, ou, en tout cas, essentiellement composée d’anciens militaires russes. M. Lamamra, qui a parlé plus précisément de «coopération militaire» entre le Mali et la Russie, a fait savoir : «Nous n’avons pas d’information précise, ni du côté russe ni du côté malien, sur cette question de la coloration militaire entre ces deux pays.» Toutefois, Lamamra a rappelé en substance l’hostilité de principe de l’Algérie quant au recours aux «mercenaires» et forces étrangères : «La base de notre politique axée sur les principes du non-alignement fait que nous ne souhaitons aucune présence militaire étrangère dans aucun pays africain indépendant.» Mais la question est toutefois complexe, souligne M. Lamamra, ajoutant plus loin à propos des préoccupations des autorités maliennes : «En même temps, nous reconnaissons le droit souverain de chaque pays à prendre les mesures qu’il estime nécessaires et à sa portée pour défendre sa souveraineté et garantir sa sécurité.»
    Quant au rôle de l’Algérie au Mali, le ministre des Affaires étrangères répond en prenant à témoin l’histoire des relations entre les deux pays dès avant l’Indépendance algérienne. Un passé qui «nous conduit à dire que ce qui touche à la sécurité, la stabilité et les intérêts du Mali touche également la sécurité, la stabilité et les intérêts de l’Algérie». Ainsi l’Algérie reste un soutien et un «médiateur» entre les forces en présence au Mali, explique-t-il en substance : «Il était naturel, quand les relations se sont dégradées entre le Mali et la France, que notre devoir nous pousse à écouter les revendications du Mali à l’encontre de la France (…) Il y a aussi des déclarations françaises à l’égard du Mali que nous considérons, en Algérie, comme une ingérence dans les affaires intérieures du Mali (…) Nous n’apprécions pas ces paroles et ces pratiques, nous avons réaffirmé notre solidarité avec le peuple et l’Etat maliens.»
    Abordant par ailleurs la question libyenne, M. Lamamra se veut positif pour l’avenir du pays. Ainsi au lendemain de la Conférence internationale pour la stabilité de la Libye, qui s’est clôturée sur un appel au respect du calendrier de l’élection du 24 décembre prochain, le diplomate déclare : «Il y a des nouvelles encourageantes (…) Pour la première fois depuis 11 ans, 15 ministres de pays amis de la Libye se sont réunis à Tripoli (…) Cela prouve que le niveau de stabilité et de non-violence en Libye est arrivé à un degré qui permet la tenue d’une réunion qui souligne la solidarité avec la Libye.» Et plus que cela, M. Lamamra estime que «les fils et filles de Libye ont pris l’initiative de la situation dans leur pays (…) Il n’y a pas si longtemps, les réunions sur la Libye étaient organisées ailleurs qu’en Libye. Ainsi la possibilité d’organiser des élections est «forte», et ne relèverait, selon le diplomate, «que de questions organisationnelles, plus que sécuritaires». Quant à la délicate question de l’avenir des «forces étrangères» présentes sur le sol libyen, le ministre estime : «Selon moi, il y a ici deux questions. La première est la souveraineté de la Libye en prenant des mesures à l’encontre des milices internes (…) La seconde concerne la communauté étrangère et l’application de l’accord de Berlin en retirant les forces armées étrangères, qu’elles soient régulières, mercenaires ou peut-être terroristes…»
    «Rabat est allé très loin dans ses attaques contre l’Algérie»
    Revenant également sur les relations entre l’Algérie et le royaume du Maroc, une crise, qui a atteint son plus haut niveau, fin août dernier, avec la rupture officielle des relations diplomatiques, le ministre des Affaires étrangères explique : «… Rabat est allé loin, très loin dans ses attaques contre l’Algérie, dans son complot contre l’Algérie. Que ce soit au travers d’individus ou de groupes qualifiés avec justesse en Algérie de terroristes.» En ce sens, la réaction algérienne est intervenue pour R. Lamamra dans un contexte d’accumulation et d’approfondissement des différends, avec pour responsable Rabat : «Le Maroc a usé de moyens issus des guerres dites de quatrième génération dans le but de frapper la stabilité de l’Algérie de l’intérieur (…) Par ailleurs, le Maroc est arrivé à faire appel à l’Etat d’Israël, alors que, comme vous l’avez remarqué, nous ne parlons pas des pays qui usent de leur souveraineté, mais quand il a été commis des actes dirigés contre la stabilité de l’Algérie, nous avons alerté l’attention de tous sur les actes dangereux et inacceptables que prépare Rabat».
    Reporters, 25/10/2021