Étiquette : Sahara Occidental
-
Sahara Occidental: Les révélations de Christopher Ross sur les manœuvres marocaines
Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, ONU, Christopher Ross,L’ancien médiateur de l’ONU pour le Sahara occidental de 2009 à 2017, l’américain Christopher Ross, a publié dans un long tweet son témoignage sur sa mission comme envoyé spécial onusien.Le diplomate américain a surtout imputé l’impasse actuelle dans l’ancienne colonie espagnole aux atermoiements et autres manœuvres du royaume marocain, préconisant notamment une nouvelle approche pour le nouveau envoyé spécial, qui vient d’être nommé récemment.Il a expliqué également qu’il faudra revoir la mission et le rôle de la Minurso, qui ne devrait pas se limiter à des tâches de déminage ou de surveillance du cessez le feu, mais à élargir son travail à l’observation des atteintes aux droits de l’homme, notamment chez les populations civiles sahraouies.Ross a évoqué dans son témoignage son rôle à l’époque, qui était de faciliter les négociations entre le Polisario et Rabat, dont les positions étaient opposées. Il a expliqué comment le Maroc refuse l’organisation d’un référendum d’autodétermination, en maintenant seulement son plan de l’autonomie, car il sait que le résultat serait pour l’indépendance du territoire.Selon Ross, la proposition d’inclure une mission de protection des droits de l’homme à la Minurso, faite en 2000, a été rejetée sans aucune raison. Il indiqua que Rabat sait que cette proposition serait fatale également pour son régime, car elle va permettre de découvrir sa répression, ses violations et ses dépassements.Après avoir noté les entraves contre le travail des anciens émissaires de l’ONU, le diplomate américain a dénoncé la politique marocaine, aidé par son allié la France, qui craint que le Maroc ne soit déstabilisé par un règlement onusien de la question sahraouie.Il estime qu’il faudra aux Nations unies de revoir les missions de la Minurso, d’inclure la protection des droits de l’homme dans le territoire, de donner de larges prérogatives au nouveau envoyé spécial.Pour rappel, Christopher Ross a déclaré le mois dernier que c’est l’attitude marocaine qui a poussé les émissaires de l’ONU à jeter l’éponge, dont James Baker, qui a démissionné en 2004 lorsque le palais royal avait annoncé son plan d’occupation de facto, alors qu’il avait accepté la solution de cessez le feu et un référendum en 1991.Le Jeune Indépendant, 25/10/2021 -
Le Maroc tombe de haut
Le Maroc tombe de haut. Le dernier cadeau de Trump au roi du Maroc (en contrepartie d’une normalisation avec l’entité sioniste) n’aura servi à rien. La Commission des Finances du Sénat américain désapprouve la construction d’un consulat à Dakhla.
Le dernier cadeau de Trump au roi du Maroc (en contrepartie d’une normalisation avec l’entité sioniste) n’aura servi à rien. La Commission des Finances du Sénat américain désapprouve la construction d’un consulat à Dakhla. De ce fait, même si la reconnaissance de la marocanité des territoires sahraouis occupés illégalement depuis 1975 n’est pas mentionnée, c’est du surplace que le dossier fait. C’est presque un revirement de la position américaine vis-à-vis de la décision irréfléchie du Trump. Le Maroc peut déjà compter les mauvaises notes cumulées et à venir.
Le blocage avant le refus
Il y a quelques jours, selon le quotidien espagnol Lavanguardia, le Congrès américain avait déjà bloqué l’ouverture d’un consulat des Etats-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc, deux promesses clés faites au Royaume par l’ex-président, Donald Trump. Le journal révèle que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque depuis plusieurs mois deux promesses clés contenues dans l’accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.Il s’agit de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et la vente de drones armés MQ-9B au royaume, selon des sources au Congrès citées par Lavanguardia.
La nature « transactionnelle » de nombre des accords d’Abraham, promus par Trump entre Israéliens et différents pays arabes et souvent accompagnés de ventes d’armes, a suscité dès le début les inquiétudes des élus américains, souligne l’article, jugeant que « le soutien de Washington à Rabat est beaucoup plus fissuré qu’il n’y paraît ».
Mais avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, ce malaise s’est traduit par des actions concrètes dans le cas du Maroc pour tenter d’en atténuer les conséquences, ajoute la même source.
Lavanguardia rappelle que vers fin décembre, l’ambassadeur américain à Rabat, David Fisher, s’est rendu dans la ville de Dakhla occupée pour inaugurer un bureau diplomatique virtuel et annoncer le début des procédures pour construire les locaux de la représentation consulaire.
Remise en cause
Cependant, la commission des Affaires étrangères du Congrès remet en cause la nécessité d’un tel consulat, d’après la même source, et son blocage, signifie que, légalement, « le Département d’Etat ne peut pas prendre de décisions financières ou opérationnelles pour aller de l’avant avec le plan », explique-t-on.Il en va de même avec la promesse de Trump au Royaume de lui vendre des drones MQ-9B, une technologie très avancée qui, selon les membres de la commission, « ne devrait pas être mise à la disposition du Maroc ».
Le blocage de ces promesses au Congrès n’a pas été révélé jusqu’à présent, mais la vérité, telle qu’elle est établie par l’Avanguardia, est qu’ »elles sont gelées depuis près de cinq mois sans que le Département d’Etat n’ait pris des mesures pour tenter de le contourner ou de négocier un compromis avec les membres du Congrès ».
Certains démocrates exigent du Département d’Etat) de se distancier totalement de ces pactes. En février, rappelle-t-on, 27 sénateurs ont écrit une lettre au président Biden dans laquelle ils lui ont explicitement demandé de révoquer la décision de Trump sur le Sahara occidental. Parmi les signataires, figuraient des démocrates mais aussi des républicains.
Lavanguardia est de l’avis que l’insistance sur une solution négociée entre les parties implique, en pratique, « une prise de distance par rapport à la proclamation de Trump », ce qui représente un tournant historique dans la position américaine qu’aucun autre pays au monde n’a suivi.
La commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès a demandé au Département d’Etat de l’informer avant juillet de l’état d’avancement des contacts dans le cadre des Nations unies pour réactiver les négociations, selon le journal.
« L’impact des politiques de Donald Trump suscite des inquiétudes et nous sommes activement impliqués avec le président Joe Biden face aux prochaines étapes », déclarent des sources au Congrès cité par Lavanguardia.
Le Département d’Etat américain a évoqué un changement d’approche de la part de l’administration Biden concernant la question sahraouie.
A une question de savoir comment l’administration Biden compte concilier le message sur le retour du multilatéralisme et la décision de s’en tenir jusqu’à présent à la décision de Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, le porte-parole du Département d’Etat, Ned Price a répondu que son département « consulte en privé les parties sur la meilleure façon de mettre fin à la violence et de parvenir à un règlement durable ».
« Je n’ai rien de plus à annoncer pour le moment, mais je contesterai certainement la caractérisation selon laquelle il y aurait une continuité, y compris en ce qui concerne notre approche envers la région, depuis la dernière administration ».
Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat américain, que certaines des incitations incluses dans les accords dits « d’Abraham » méritaient de faire l’objet d’un « examen attentif », en référence implicite à certains avantages accordés par Donald Trump, dont la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
L’ONU face à l’ouverture illégale de consulats au Sahara occidental
L’ancien commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a estimé impératif que le Conseiller juridique des Nations Unies se prononce sur l’ouverture, par certains Etats, de consulats dans des villes occupées du Sahara occidental à l’instigation de l’occupation marocaine.Dans un entretien accordé au quotidien « El-Khabar », Chergui a affirmé que « le retard immoral pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance reste un affront pour la communauté internationale », ajoutant que « les Sahraouis ont été contraints de reprendre la lutte armée pour que le Conseil de sécurité puisse se rendre compte des fourberies et mensonges du Maroc qui tente d’imposer le fait accompli au mépris du droit international en poursuivant ses pratiques arbitraires en violation de l’accord de paix qu’il a signé et en incitant certains Etats, en contrepartie de pots-de-vin, à la transgression de l’intégrité de la République sahraouie ».
Nous attendons toujours l’avis juridique du Conseiller des Nations Unies et mettre à nu les agissements de l’Etat d’occupation, d’autant que la responsabilité de l’ONU reste engagée au Sahara occidental jusqu’à l’organisation du référendum, a ajouté le diplomate.
Evoquant la sortie mesquine de la mission du Maroc à New York visant à porter atteinte à la sacralité de l’unité nationale de l’Algérie et le financement de deux organisations terroriste à cette fin, M. Chergui a rappelé la condamnation par l’ensemble du peuple algérien à travers les quatre coins du pays de cette provocation « qualifiée d’acte grave et ignoble requérant rigueur et vigilance ».
« C’est à partir de là que la Communauté internationale s’est réveillée et a pris la mesure de la gravité des agissements du Maroc pour la paix et la sécurité dans la région », a-t-il fait observer ajoutant que « c’est ainsi que le Maroc s’est vu contraint d’accepter un Envoyé onusien en remplacement de l’ancien président allemand ».
A une question sur un éventuel retour des deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, à la table des négociations sans conditions préalables, M. Chergui a déclaré que « cette revendication est réalisable si le Conseil de sécurité venait à réagir avec des injonctions claires quant au calendrier de ces négociations et définir de cette manière les responsabilités à l’origine de leur entrave.
De même que l’Union africaine (UA) est appelée à mettre en œuvre les résolutions du Conseil de paix et de sécurité y afférentes, pour accompagner cette démarche et veiller à parvenir à un cessez-le-feu entre ses deux pays membres, a-t-il ajouté.
Les monarchies du Golfe au secours du Maroc
Pour voler au secours du Maroc plus que pour un quelconque plan de paix, les pays du Golfe ont appellé l’Algérie et le Maroc à la sagesse et au dialogue; et certains d’entre eux se sont proposés comme éventuels intermédiaires pour aboutir à faire tourner la page de la crise entre les deux pays du Maghreb.Pourtant, durant de longs mois, caractérisés par l’attaque d’El Guerguaret, la normalization avec Israël, alors que les Palestiuniens subissaient un calvaire au quotidien ( et le subissent encore); pis encore, les Emirats arabes avaient réagi face à la normalization marocaine avec Israel en ouvrant “imédiatement” et à grands cris médiatiques, un consulat à Dakhla, au mépris de la logique de paix, au mépris des lois et decisions de l’ONU et au risque de froisser le ressenti de l’État algérien.
Pourquoi le Maroc s’est engagé à greffer Israël au cœur de la région
La rupture des relations algéro-marocaines continue à alimenter le débat dans le monde, mais de manière de plus en plus biaisée. Les médias internationaux, tant français, hégémoniques dans les pays de l’Union européenne concernant les questions maghrébines, qu’anglo-saxons, sont majoritairement entre les mains des banquiers et de la « communauté des usuriers ». Ceci expliquant cela, il devient facile donc d’entendre des échos contraires à ce qui se dit à la source.Le Maroc, qui ignore s’il agi avec hostilité, peut compter au moins le nombre de journalistes, eurodéputés et personnalités publiques qu’il invite chez lui, ou qu’il soudoie, pour évaluer, le niveau de la guerre « à basse intensité » qui est la sienne contre son voisin de l’est. Dans le groupe des pays constituant la grande famille maghrébine, saharienne et sahélienne, dont l’Algérie fait partie, il est utile de faire observer que seul le Maroc se distingue par une politique absolument, résolument et ostensiblement agressive et pernicieuse vis-à-vis de l’Algérie.
Toute la batterie politique, diplomatique, économique et de lobbying a été mise à contribution pour mettre en minorité l’Algérie et les positions algériennes. Le Maroc s’est aussi distingué par des visites d’État dans toutes les capitales africaines, des politiques bancaires favorables au profit des Africains, des aides substantielles au bénéfice des sub-sahariens, une machine de propagande bien huilée, appuyée par celle, extrêmement puissante, des médias pro-israéliens, et un rémunération pour des armés de journalistes véreux payés à 5 et 6 000 l’article ( exemple, les journalistes de « Le Point » gravement mis en cause par les Wikileaks papers), une diplomatie de sous-sol qui sait corrompre les diplomates et les eurodéputés, appuyée efficacement en cela par le couple triangulaire franco-israélo-américain; à cela s’ajoute une utilisation outrancière et mensongère de l’histoire du Sahara pour en détourner le sens, travestir le cours et s’en approprier les bénéfices.
Rabat, un comportement aux conséquences politiques couteuses
Cependant, face à son puissant voisin de l’est, l’aventure politico-diplomatique marocaine menée depuis un certain temps dans le voisinage (Mali, Mauritanie, Sénégal, Tunisie et Libye) n’aura servi à rien sans l’implication, devenue aujourd’hui directe, de Tel Aviv et Washington. Un million de Marocains sépharades ont rejoint, à diverses étapes, la Palestine après la proclamation de l’Etat juif en 1948. 50 000 sont restés au Maroc, dont certains ont occupés des postes de conseillers au Palais royal. D’où l’interconnexion puissante entre les deux pays.En réalité, le Maroc obéï à une certaine logique. Obsédé depuis bientôt un demi-siècle par le Sahara occidental, il s’allie aux trois puissances du moment, les Etats Unis, Israël et la France, en leur faisant concession sur concession, lesquelles au final, seront sans contredit, préjudiciables pour les Marocains d’abord.
L’affaire Pégasus, qui a granvement incriminé le Maroc, a été en réalité une affaire de sous-traitance. Israël avait été le premier bénéficiaire des écoutes et des données récoltées. Mais c’est le Maroc qui a porté le chapeau, seul. Et si l’Elysée, dont le président Macron avait été une cible privilégiée de l’espionnage marocain, continue de garder un silence « assourdissant », c’est parce que les lobbys sionistes ont tout fait pour bloquer tout processus de condamnation du Maroc et de son allié stratégique Israël, suite à l’affaire d’espionnage via le logiciel Pegasus.
La normalisation, un processus aux objectifs secret
Le Maroc s’est engagé, au nom de l’entité sioniste, dans une sous-traitance d’espionnage coûteuse. La monarchie n’espionne pas uniquement l’Algérie, mais tous les acteurs politiques décisifs qui se greffent autour du dossier Sahara. C’est un processus d’espionnage plus grand que les seuls besoins marocains qui a été mis en place et dont le premier bénéficiaire n’a pas été le Maroc, mais Israël, qui a tenu à garder ses distances avec ce qui s’est passé quand l’affaire s’est ébruitée.Faut-il encore rappeler que le processus de normalisation entre l’entité sioniste et le Maroc est un processus secret, développé dans la clandestinité ( ce qui est déjà contraire aux principes et textes des relations internationales), et dont les bribes mises à la connaissance du public ne correspondent pas exactement aux objectifs tenus secrets et soigneusement mis sous le boisseau. De toute évidence, le grand public demeurera longtemps tenu à l’écart ce qui a été décidé et ne sera informé que de la « partie conventionnelle » de cette pièce du puzzle du Pacte d’Abraham.
Pour préserver les intérêts d’Israël et sauvegarder ses intérêts coloniaux, le Maroc continuera d’entraver les efforts de règlement pacifique en cours des crises dans la région, à l’instar du Mali et de la Libye.
Membre de la triple entente maroco-israélo-américaine, née du Pacte d’Abraham, le Maroc emprunte depuis lors un parcours fléché et il lui sera difficile d’en remettre en cause l’itinéraire. Israël n’a jamais fait une guerre de longue durée ou de haute intensité, parce qu’il n’en a pas la capacitité; aussi, fait-il faire à sa place d’autres, comme il le fait déjà depuis deux mille ans. Tout le monde sait que le roi du Maroc délègue ses pouvoirs à ses principaux collaborateurs, dont certains sont imposés par des lobbys franco-sionistes, qu’il lit et écoute les rapports qui lui parviennent et prend les décisions déjà esquissées dans ces mêmes rapports, qui corroborent les intérêts du jeu des stratégies de puissance. Historiquement, ce furent des causes pareilles, des compromissions outrancières avec des juifs, qui menèrent à l’extinction de la brillante dynastie mérinide au Maroc.
Une présence désirée aux portes sud de l’Algérie
Depuis 2007, lorsque les faucons ont chuchoté dans l’oreille du président Bush la nécessité de mettre sur pied un commandement militaire pour l’Afrique, ultérieurement dénommé « Africom », Israël était associât au projet et méditait à la manière la plus efficace de prendre racine au Sahel. Unanimement rejeté alors, par la communauté africaine, Israël adoptait la politique des doses homéopathiques pour réussir son pari. Une stratégie qui s’avérera payante. Jour après jour, pays par pays, le Mossad s’infiltrait, manipulait, corrompait, calculait, payait et aidait gratuitement pour parvenir à ses fins. Proposant son aide au Sahel pour venir à bout du terrorisme, tout l’arsenal était mis à contribution. On sait comment le Soudan avait été disloqué et placé sur la trajectoire d’Israël. Aujourd’hui, cet ancien grand pays d’Afrique, a été réduit à quémander auprès des instances financières internationales pour éponger ses dettes et acheter à son peuple de quoi manger. En 2020, Khartoum normalise avec Israël. En 2021, elle commence à bénéficier des premières aides financières de la part des banques internationales. Le parcours fléché ne sert pas uniquement au Maroc.La présence d’Israël au Maghreb avait été une obsession de longue date. Pour certains rabbins, il s’agissait d’un retour aux sources : les royaumes de Touât n’avaient-ils pas été prospères lorsque les juifs étaient maîtres du commerce de la poudre d’or et des esclaves sur les routes caravanières Tamentit-Tidikelt-Abalessa-Tombouctou-Jennée ?
Le deal contracté permettait aussi d’étendre les activités marocaines de lobbying vers les pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et là encore, c’est aussi au bénéfice d’Israël, qui avait besoin de l’appui de tous pour intégrer l’Union Africaine et s’imposer au cœur de la région maghrébo-sahélienne. L’Algérie étant, de toute évidence, de l’aveu même des hauts responsables du Mossad, le dernier objectif.
Avant d’intégrer l’UA, Israël avait tenté de contourner le problème et d’espionner l’Algérie par la Méditerranée. Pour ce faire, il a demandé (et obtenu, dès 2005) une participation au sein des forces de l’Otan stationnées en Méditerranée, sous le motif fallacieux de pouvoir ainsi surveiller les navires pouvant transporter secrètement des armes au profit du Hamas et les intercepter dès qu’ils pénètrent l’embouchure du détroit de Gibraltar, avant de pousser plus vers l’est. Cette information est confirmée par diverses sources occidentales.
Aujourd’hui encore, le Mossad continue à jouer les éclaireurs et déblayer le terrain politique au bénéfice d’Israël. Interdit de mettre pied dans le Sahel, il emprunte des chemins détournés, par le biais, par exemple, des entreprises israéliennes spécialisées dans la High Tech et les équipements militaires de pointe, au point de prendre le marché de la Minurso au Nord-Mali, et dans d’autres pays de la région sous le sigle de NSO Group, Aéronautique Israël Industries, Elbit Systems, entre autres sociétés de l’industrie guerrière d’Israël. En quelques petites années, il a pu convaincre, par divers stratagèmes, plus de quarante États africains pour arriver à faire imposer la présence d’Israél en tant que membre observateur à l’Union africaine.
Voici, en mots succins et abrégés, les objectifs, les outils et les itinéraires qu’emprunte le Maroc, en faisant en même temps le jeu de la sous-traitance. Ce qui se passe en Palestine ne restera pas en Palestine, note le groupe de recherche Who Profits : « Une raison essentielle pour laquelle Israël cherche perpétuellement à diversifier son arsenal est qu’il peut ensuite le transformer en profit économique et en gains politiques. »
L’Express, 24/10/2021
-
Sahara Occidental: Droit sur la vérité
Sahara Occidental: Droit sur la vérité. En refusant à la participation aux tables rondes l’Algérie revient à ses principes sur une question de décolonisation.
En affichant ouvertement son refus de se rassembler à la table ronde pour la reprise des négociations sur le Sahara occidental, comme le propose le projet de résolution sur la prorogation de la Minurso, l’Algérie revient à ses principes cartésiens sur cette vieille question de décolonisation.
Il n’échappe à personne que la diplomatie algérienne est revenue à l’offensive sur toutes les questions qui engagent ses avis et ses positions et le dossier du Sahara occidental ne peut faire exception. Déjà, on imagine mal l’Algérie s’asseoir autour d’une même table avec le Maroc alors que les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues. On ne chercherait donc pas mieux à bloquer encore une solution politique au Sahara occidental en soumettant, voire en liant, le projet de résolution de la prorogation de la Minurso à un retour au format des négociations en ‘table ronde’ entre le Maroc et le Front Polisario, avec la participation en tant que pays observateurs de l’Algérie et la Mauritanie qui devrait également exprimer sa position sur la question.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ces trois dernières années et la situation n’est vraiment plus la même que celle qui a vu les quatre parties s’asseoir, à la fin de l’année 2018, autour d’une table à New York pour débattre autour des voies et moyens à mettre en pratique pour trouver une issue politique à ce conflit qui date de près d’un demi-siècle. Les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, doivent reprendre des négociations directes sous l’égide des Nations unies pour ne pas laisser croire que le Maroc négocie avec trois parties.
Pour le moment, on n’a entendu que l’avis de l’Algérie sur ce format des tables rondes, jugé inefficace et contre-productif, servant plus le Maroc qui fait obstacle à toutes les tentatives de l’ONU pour organiser un référendum d’autodétermination depuis que le Sahara était sous occupation espagnole. Un droit inaliénable auquel n’ont jamais cessé d’appeler clairement, pourtant, toutes les résolutions de l’ONU. Le Maroc qui cherche toujours à dévier le débat de cet objectif, et qui a réussi jusque-là à faire perdurer le statu quo avec l’aide de puissances étrangères, ne peut plus continuer à cacher le soleil avec un tamis. Maintenant, c’est de deux choses l’une, soit la reprise des négociations entre les deux principales parties engagées dans le conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, telles qu’identifiées explicitement par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, soit le retour au langage des armes, qui a en fait déjà commencé depuis l’intervention militaire marocaine à Guerguerate au mois de novembre dernier.
Droit sur la vérité
-
Maroc : Échecs recommencés du Makhzen.
Maroc : Échecs recommencés du Makhzen. Le royaume de Mohamed VI continue de collectionner les échecs sur la scène diplomatique malgré sa lune de miel avec l’entité sioniste.
Le royaume de Mohamed VI continue de collectionner les échecs sur la scène diplomatique malgré sa lune de miel avec l’entité sioniste. Hier une délégation informelle du Maroc emmenée par l’ambassadeur de ce pays en Afrique du Sud, qui s’était introduite insidieusement sans être invitée à la réunion du traité « Pelindaba » visant à faire de l’Afrique un continent sans armes nucléaires (AFCON), a été renvoyée par les organisateurs. Et ce fut une double peine pour sa Majesté puisque la délégation de la République sahraouie quant à elle a participé aux travaux en tant que membre à part entière.
Il y a une semaine, le Maroc avait essuyé indirectement une autre gifle quand l’écrasante majorité des ministres des Affaires étrangères de l’Union Africaine avait accablé le président de la commission africaine Mohamed Moussa Faki qui a décidé de manière unilatérale d’accréditer l’ambassadeur de l’entité sioniste en qualité de membre observateur de l’UA lors de la réunion du conseil exécutif les 14 et 15 de ce mois à Addis-Abeba. Faki a ainsi entendu des vertes et des pas mûres notamment de par les poids lourds de l’Union Africaine à l’instar des MAE du Nigéria, d’Égypte et d’Afrique du Sud.
Et comme il fallait s’y attendre, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra qui a fait un grand lobbying pour faire avorter cette accréditation, a porté l’estocade dans son intervention en soulignant que l’UA qui a quasiment épousé la cause palestinienne, n’a pas vocation à accueillir en son sein une force d’occupation. Le Maroc qui a usé de proxénétisme diplomatique pour introduire son parrain, Israël, au sein de l’Union Africaine, s’est curieusement tu lors de ce débat.
Une attitude somme toute compréhensible de la part d’un pays pris en flagrant délit de manœuvres malsaines visant à faire voler en éclat l’organisation continentale dont il ne contrôle rien et où siège la République sahraouie en tant que membre fondateur. Signe que le royaume perd sur tous les tableaux, le Congrès américain a bloqué jeudi le budget devant servir à financer la construction du fameux consulat des États Unis à Dakhla occupée offert par Donald Trump à M6 comme cadeau en contrepartie de la reconnaissance par le Maroc de « l’État d’Israël » et l’établissement des relations diplomatiques avec lui.
Le Makhzen apprend à ses dépens que la promesse de Trump n’engage pas forcément Biden. Le roi et sa cour se sont en quelque sorte « trumpé »! Et c’est tant mieux pour la cause sahraouie qui reprend ses droits et sa légitimité auprès de la première puissance mondiale.
De fait, le Maroc est désormais dans une très mauvaise posture. Il ressemble à cette femme qui est séduite puis abandonnée sans trop savoir pourquoi, pour reprendre une formule bien inspirée de l’ancien ambassadeur de France aux Nations unis. Et comme pour ne rien arranger, le royaume de l’intrigue risque de ne plus recevoir le gaz algérien si notre pays décidait d’ici à la fin du mois de ne pas reconduire l’accord de dix ans qui permet au pays de M6 de faire fonctionner une bonne partie de son industrie. Ce n’est donc pas uniquement un échec au roi mais un échec intégral aux conséquences imprévisibles pour une monarchie de plus en plus contestée au niveau interne.
Imane B.
L’Est Républicain, 23/10/2021
-
L’Algérie ne participera pas à la future table ronde sur le Sahara occidental et quelles en sont les raisons ?
L’Algérie ne participera pas à la future table ronde sur le Sahara occidental et quelles en sont les raisons ?- Alger a mis en garde contre un risque « sérieux » d’escalade entre le Maroc et le Polisario.
Dans une missive envoyée au président du Conseil de sécurité Martin Kimani, et dont le chef de l’ONU a été rendu destinataire, la mission d’Algérie à New York a réagi vivement au format de négociations dits de +tables rondes+ suggéré dans ledit projet.
Sur instruction de notre gouvernement, je vous écris pour réitérer la position de mon pays concernant la référence dans le projet de résolution sur le renouvellement de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minusro) aux soi-disant +tables rondes + », écrit la mission dans cette lettre consultée par l’APS.
L’Algérie a mis en garde, par la voix de son envoyé spécial pour le Maghreb et le Sahara occidental, Amar Belani, contre un risque « sérieux » d’escalade entre le Maroc et le Polisario.Dans une déclaration faite, ce vendredi 22 octobre à l’agence officielle de presse, l’APS, ce responsable évoque la situation dans la zone de Guerguerat, théâtre d’escarmouches entre l’armée marocaine et des combattants Sahraouis.
« Avec la rupture brutale du cessez-le-feu par les forces d’occupations marocaines et l’annexion illégale de la zone tampon à Guerguerat en violation flagrante des accords militaires, nous sommes face à une situation de guerre et il faut reconnaître que les risques d’escalade sont sérieux », estime Amar Belani, au lendemain de l’ouverture d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la question Sahraouie. Dit-il dans une déclaration exclusive à l’APS.
Il interpelle ainsi l’Instance onusienne. « C’est pourquoi, plus que jamais, le Conseil de Sécurité doit traiter la question du Sahara Occidental avec lucidité et responsabilité car il y va de la paix et de la stabilité dans la sous-région », ajoute Amar Belani.
Selon lui, « il serait tout à fait légitime de s’interroger sur la pertinence, voire l’utilité, de la relance d’un processus politique désincarné qui ne serait pas en phase avec les nouvelles réalités sur le terrain et qui légitimerait le fait accompli colonial, y compris dans une zone tampon censée être démilitarisée conformément aux accords contraignants signés par les deux parties et endossés par le Conseil de sécurité ».Pour ce responsable algérien, même la mission de la Minurso (mission des Nations Unis pour le référendum au Sahara occidental) devient compliquée dans ces conditions.
« Il est légitime de s’interroger désormais sur l’exécution du mandat de la Minurso dans ce nouveau contexte, puisqu’il n’y a plus de cessez-le-feu à observer depuis le 13 novembre 2020, compte tenu du refus obstiné du Maroc de revenir au statu quo ante malgré les exhortations du Secrétaire général des Nations Unies, et que la tenue du referendum d’autodétermination, qui est la raison d’être de la Mission, est en attente depuis une trentaine d’années », indique-t-il.Et d’ajouter: « Pour toutes ces raisons objectives liées à une situation considérablement détériorée, il est attendu du Conseil de sécurité une approche équilibrée, transparente, et impartiale qui prenne en charge les nouvelles réalités sur le terrain et les attentes légitimes du peuple sahraoui conformément aux paramètres du plan de règlement ».
Amar Belani émet aussi des critiques concernant la nouvelle résolution du conseil de Sécurité de l’ONU. « La nouvelle résolution dont la première mouture, soit dit au passage, est profondément déséquilibrée, ne fera que consacrer une impasse programmée du processus politique et l’échec anticipé des efforts du nouvel envoyé personnel avant même que ce dernier n’ait pris son service à compter du 1er novembre », ajoute-t-il.Le diplomate algérien affirme également que « le format dit des tables rondes proposé n’est pas la solution idéale ». « L’Algérie ne s’est jamais engagée à en faire partie à l’avenir car nous estimons que ce format est loin de constituer la solution idéale et que, bien au contraire, il est devenu contreproductif depuis que le Maroc a décidé, de manière irresponsable et malhonnête, de l’instrumentaliser pour tenter misérablement d’escamoter le caractère de décolonisation de la question du Sahara Occidental au profit d’un prétendu conflit régional et artificiel dont l’Algérie serait une partie prenante « , dit-il.
Amar Belani explique également que l’Algérie a instruit son représentant à New York » à l’effet de notifier cette position du gouvernement algérien concernant le rejet de ce format au président du conseil de Sécurité, en lui demandant de faire circuler la note verbale en question à tous les membres du Conseil de sécurité ».
Tarek Benaldjia
-
Nouvelles attaques à Mahbès, Farsia et El Guelta
Sahara Occidental, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc,Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené de nouvelles attaques contre des positions des forces d’occupation marocaines, dans les secteurs de Mahbès, Farsia et El Guelta, indique son communiqué militaire n°344.«Des unités de l’APLS ont mené des bombardements ciblant les points de retranchement de l’armée marocaine dans les régions Oudi Dhamrane et Akrara Farsik dans le secteur de Mahbès», est-il précisé.Les unités avancées de l’armée sahraouie «ont également ciblé des positions des forces d’occupation dans la région Ankab Alabd (Secteur de Farsia), tandis que d’autres détachements ont pris pour cible les soldats marocains dans la région El Aidiyate (Secteur d’El Guelta)».Les attaques de l’APLS «se poursuivent contre les forces d’occupation marocaines qui subissent des pertes humaines et matérielles considérables le long du mur de la honte», conclut le communiqué. -
La crédibilité de l’Onu en question
Sahara Occidental, Maroc, Nations Unies, ONU, Crédibilité, MINURSO, #SaharaOccidental, #Maroc,Chaabane BENSACIAvec la nomination imposée de Staffan de Mistura, comme nouvel envoyé spécial au Sahara occidental, et celle d’Alexander Ivanko, comme émissaire et chef de la Minurso, on pensait que le processus politique au Sahara occidental allait être, enfin, remis sur rail. Or, voilà que «des tentatives injustes visant à confisquer le droit du peuple sahraoui», comme l’a déclaré le MAE Mohamed Salem Ould Salek, se dévoilent, en violation de la légalité internationale, au point que la crédibilité de l’ONU est gravement mise en péril.Présentée de manière hypocrite, la dernière tentative trahit l’esprit et la lettre de l’accord de 1991 entre les deux parties au conflit que sont le Royaume marocain et le Front Polisario, sous l’égide des Nations-unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), accord adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité.Pour ceux qui feignent de l’avoir oublié, rappelons que la disposition principale dudit «accord de cessez-le-feu», concerne la «création des conditions propices et nécessaires» pour l’organisation du référendum d’autodétermination, auquel a droit le peuple sahraoui.Mettant à profit la nouvelle conjoncture et profitant du soutien de certaines puissances, parfaitement identifiées, à sa politique expansionniste et colonisatrice, le Royaume marocain s’est fourvoyé jusqu’à agresser militairement des manifestants sahraouis à El Guerguerat, en novembre 2020, rompant par-là même le statu quo en vigueur.Depuis cette agression, la reprise de la guerre est intervenue et le Front Polisario affiche, en toute légitimité, sa détermination à mettre fin à l’occupation illégale du pays, «imposer le respect de ses frontières et les droits sacrés de son peuple».Il n’ y a pas d’autre voie, puisque celle de la justice et du droit, en de telles circonstances, se heurte, sans cesse, à l’aventurisme du Makhzen et au soutien manifeste de certains pays, membres et non membres du Conseil de sécurité, qui perpétuent l’occupation illégale du Sahara occidental et font peser un réel danger sur l’ensemble de la région, maghrébine et méditerranéenne.Les mentors de la fuite en avant du Royaume marocain devront assumer toutes les conséquences du dangereux dérapage et de leur soutien insensé à une politique injuste et contraire au droit international, tel que formulé par la Charte des Nations unies et l’Acte fondateur de l’Union africaine.L’Expression 24/10/2021 -
Sahara Occidental: Nouvelle agression contre Sultana Khaya
Sahara Occidental, Maroc, Boujdour, Sultana Khaya, Famille Khaya, #Sahara_Occidental, #Maroc,Pour la famille Khaya, dans la ville occupée de Boujdour, les jours se succèdent et se ressemblent. Chacun avec son lot d’agressions, de violations et de dépassements contre la dignité humaine.
Ainsi, le domicile de cette honorable famille continue sous le siège des bourreaux des forces de sécurité marocaines en vue d’empêcher toute visite des membres de la famille et des citoyens qui souhaitent exprimer leur soutien et solidarité avec Sultana Khaya, sa soeur Louaara et leur vieille mère.Selon le comité des médias de la ville occupée de Boujdour, ce samedi, l’activiste sahraouie des droits de l’homme a de nouveau été victime d’une agression. Des coups, des violences, des insultes. Parce qu’elle voulait protester contre l’interdiction d’un groupe de femmes sahraouies venues lui rendre visite. -
Lamamra : le Maroc est allé loin dans son hostilité à l’Algérie
Algérie, Maroc, Israël, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #Israël, #SaharaOccidental,Dans un entretien accordé au média russe Russia Today RT, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra a fait savoir que le Maroc est allé plus loin dans son hostilité à l’Algérie, en utilisant des éléments de groupes terroristes, pour porter atteinte à la stabilité de l’Algérie. Pour Ramtane Lamamra, le Maroc a commis un acte inadmissible en sollicitant Israël dans sa conspiration contre notre pays.Il soulignera encore que le Makhzen fabriquait des mensonges à propos de la politique étrangère de l’Algérie, la qualifiant de source d’inquiétude pour la région, alors qu’elle demeure un élément de stabilité, faisant savoir que le premier responsable à faire de cette région ouverte à l’inconnu est la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.S’agissant des relations avec la France, Ramtane Lamamra, indique que l’Algérie refuse toute ingérence dans ses affaires, notamment lorsqu’elle vient de l’ancien colon, soulignant au passage que l’ambassadeur d’Algérie en France est encore à Alger pour consultation.A propos de la décision de la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions militaires français en activité dans le cadre de l’opération Barkhane, le chef de la diplomatie algérienne estime que c’est une décision souveraine et une réponse à la violence verbale.Pour ce qui est des relations algéro-russes, le diplomate algérien estime indispensable la prise de positions communes imposées par les développements géopolitiques que connaît le monde.Interrogé sur l’éventuelle participation de la Syrie au prochain sommet arabe prévu à Alger, le ministre algérien des affaires étrangères estime que l’Algérie souhaite le retour de Damas, au sein de la Ligue arabe, mais cela dépendra des concertations.Concernant la Libye, Ramtane Lamamra insiste sur le retrait des milices étrangères, et qu’il ne soit pas au détriment de la sécurité des pays riverains de la Libye.Pour ce qui est du Mali, le chef de la diplomatie algérienne estime que la sécurité et la stabilité de ce pays, sont celles de l’Algérie.[youtube https://www.youtube.com/watch?v=WZRe65RBfxc&w=560&h=315]
-
Lamamra: « Le Maroc est allé trop loin » (vidéo)
Lamamra: « Le Maroc est allé trop loin » dans son action contre l’Algérie (vidéo)- Le Maroc est responsable de la descente de la région dans l’inconnu à cause de son occupation du Sahara Occidental.
Lamamra : « Le Maroc est allé trop loin dans la conspiration contre l’Algérie en utilisant des groupes terroristes et en frappant sa stabilité de l’intérieur »
Dans une déclaration faite samedi au média russe RT, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a estimé que le Maroc était allé trop loin dans ses conspirations contre l’Algérie, en utilisant des membres de groupes terroristes et en frappant sa stabilité de l’intérieur.
Lamamra a indiqué que le Maroc, dans ce but, a atteint le point de demander l’aide d’Israël soulignant que ce que Rabat a fait est dangereux et inacceptable.
Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté qu’il existe des diffamations marocaines sur la politique étrangère algérienne selon laquelle l’Algérie est une source de préoccupation pour la région à un moment où elle est un élément de stabilité.
Lamamra algérien a souligné que le responsable de la descente de la région dans l’inconnu est l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.