Étiquette : Sahara Occidental
-
Sahara Occidental: L’Algérie siffle la fin de la récré
Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Conseil de Sécurité, résolution, ONU, tables rondes,L’Algérie vient de secouer les délibérations qui se font dans les coulisses du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara Occidental où les Etats-Unis ont soumis aux autres membres du Conseil un projet de résolution proposant la poursuite des tables rondes sous les auspices du nouvel envoyé onusien, Staffan de Mistura. Alger a fait savoir officiellement son opposition à toute participation dans lesdites tables rondes qu’elle a qualifié de « inefficaces et contre-productives ».Voici les recommandations du projet de résolution présenté par la délégation américaine:1. – Il décide de proroger le mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental d’une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre 2022.2. – Souligne la nécessité de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et mutuellement acceptable de la question du Sahara occidental, fondée sur l’engagement et l’importance d’aligner l’approche stratégique de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental et de consacrer les ressources des Nations unies à cette fin.3. – Exprime son plein appui au Secrétaire général et à son Envoyé personnel pour faciliter le processus de négociations en vue de parvenir à une solution de la question du Sahara occidental, prend note de l’intention de l’ancien Envoyé personnel d’inviter le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à se réunir à nouveau dans le même format et se félicite de l’engagement du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie à rester engagés tout au long du processus dans un esprit de réalisme et d’engagement pour assurer une issue positive.4. – Demande aux deux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts déployés depuis 2006 et des développements ultérieurs en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre de résolutions conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, en soulignant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard.5. – Invite les États membres à fournir une assistance appropriée à ces pourparlers.6. – Réaffirme la nécessité de respecter pleinement les accords militaires conclus par la MINURSO concernant le cessez-le-feu, et demande aux parties de se conformer pleinement à ces accords, d’honorer leurs engagements envers l’ancien envoyé personnel et de s’abstenir de toute action visant à saper les négociations facilitées par l’ONU afin de déstabiliser la situation au Sahara occidental.7. – Réitère son appel à toutes les parties pour qu’elles coopèrent pleinement avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, y compris leur libre interaction avec tous les interlocuteurs, et pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que la mobilité et l’accès sans entrave à leur mandat, conformément aux arrangements existants.8. – Souligne l’importance d’un engagement renouvelé des parties pour faire avancer le processus politique en vue de la poursuite des négociations et indique qu’il soutient la recommandation contenue dans le rapport du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle le réalisme et l’esprit de compromis des parties sont nécessaires pour faire avancer les négociations, et encourage les pays voisins à apporter des contributions importantes et efficaces à ce processus.9. – Appelle les parties à faire preuve de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue pour faire avancer les négociations, en assurant la mise en œuvre des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009). 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018) , 2468 (2019) et 2494 (2019) et 2548 (2020) et des négociations réussies.10. – Prie le Secrétaire général de soumettre au Conseil de sécurité, périodiquement et à tout moment qu’il jugera opportun pendant le mandat, y compris dans les six mois suivant le renouvellement de ce mandat et de nouveau avant son expiration, des informations sur l’état et les progrès de ces négociations sous ses auspices, sur l’application de la présente résolution, les défis auxquels la Mission est confrontée et les mesures prises pour y faire face, exprime son intention de se réunir pour recevoir et examiner leurs exposés et, à cet égard, prie en outre le Secrétaire général de présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin de la période couverte par le mandat.11. – Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général pour normaliser une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et réaffirme son soutien à l’élaboration d’un cadre d’action global et intégré qui établisse des critères de performance clairs pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et militaire des Nations Unies servant dans des opérations de maintien de la paix, les soutienne et facilite la mise en œuvre de mandats efficaces et complets, y compris des méthodologies complètes et objectives fondées sur des critères clairs et bien définis pour assurer la responsabilisation en cas de mauvaises performances, des incitations et la reconnaissance des performances exceptionnelles, et exige sa mise en œuvre le cadre de mission de la MINURSO tel que défini dans la résolution 2436 (2018) du Secrétaire général, qui vise à augmenter le nombre de femmes dans la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, ainsi qu’à assurer la pleine participation effective et significative des femmes dans tous les aspects opérationnels.12. – demande instamment aux parties et aux États voisins de s’engager de manière productive avec la MINURSO, qui examine comment utiliser les nouvelles technologies pour réduire les risques, améliorer la protection de ses forces et mieux remplir son mandat.13. – Encourage les parties à coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’identifier et de mettre en œuvre des mesures de confiance, y compris la participation des femmes et des jeunes, et encourage les États voisins à soutenir ces efforts.14. – Demande instamment aux États membres de verser des contributions volontaires nouvelles et supplémentaires pour financer les programmes alimentaires afin de garantir que les besoins humanitaires des réfugiés soient correctement satisfaits et d’éviter les réductions de rations.15. – Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que tout le personnel de la Mission respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, et de le tenir pleinement informé, par ses rapports au Conseil, des progrès de la Mission à cet égard ; et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de forces de continuer à prendre les mesures préventives appropriées, y compris la sélection de l’ensemble du personnel, la formation préalable au déploiement et la sensibilisation au sein de la mission, ainsi que de veiller à ce que la responsabilité soit pleinement engagée en cas de comportement impliquant leur personnel, en faisant en sorte que les pays fournisseurs de contingents et de forces enquêtent rapidement sur les allégations auprès de la MINURSO, le cas échéant.16. – Décide de rester saisi de l’affaire. -
Le Maroc humilié par le Congrès américain, il annule la décision de Trump
Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, Front Polisario, consulat, Dakhla,Une lourde humiliation pour le Maroc : le Congrès américain annule la décision de TrumpLe Congrès américain a annulé la décision de l’ancien président Donald Trump d’ouvrir un consulat américain dans la ville occupée de Dakhla.La résolution du Congrès stipule l’interdiction d’allouer des ressources financières pour la construction ou l’équipement du consulat américain dans la ville occupée de Dakhla. -
Reportaje de Associated Press sobre la guerra en el Sahara Occidental
Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,Los jóvenes que anhelan la independencia animan los combates en el Sáhara OccidentalREGIÓN DE MAHBAS, Sáhara Occidental (AP) – Mientras un sol resplandeciente se ocultaba tras la barrera de arena que atraviesa el territorio en disputa del Sáhara Occidental, el batallón de Sidati Ahmed lanzó dos misiles que chisporrotearon en el aire y luego siguió con un ataque de artillería.A los pocos minutos, una andanada de proyectiles de mortero voló en dirección contraria, desde las posiciones marroquíes, aterrizando con una espesa columna de humo en el árido desierto de lo que se conoce como la última colonia de África.Las « hostilidades de baja intensidad », tal y como las describe un reciente informe de las Naciones Unidas, han hecho estragos durante el último año a lo largo de la berma de 2.700 kilómetros, una barrera sólo superada por la Gran Muralla China que separa la parte del Sáhara Occidental que gobierna Marruecos de la franja en manos del Frente Polisario, que quiere que el territorio sea independiente. Ambas partes reclaman la zona en su totalidad.Durante casi 30 años, esta franja del desierto norteafricano del tamaño de Colorado -que se asienta sobre vastos yacimientos de fosfato, cuenta con ricos caladeros y se cree que tiene reservas de petróleo en alta mar- ha existido en el limbo, a la espera de un referéndum que debía permitir a los saharauis locales decidir su futuro. En lugar de ello, a medida que se prolongaban las negociaciones sobre quién podría votar, Marruecos reforzaba su control sobre el territorio, que fue una colonia española hasta 1975.El año pasado, el Frente Polisario anunció que dejaría de respetar el alto el fuego de 1991 que puso fin a su guerra de guerrillas de 16 años con Marruecos.La decisión se vio alimentada por la frustración de los jóvenes saharauis, muchos de los cuales nacieron en campamentos de refugiados en Argelia, nunca han vivido en su patria ancestral y están cansados de esperar el referéndum prometido por la ONU.« Todo el mundo está preparado para la guerra », dijo Ahmed, que pasó más de la mitad de sus 32 años en Cuba antes de volver a alistarse para la batalla cuando la tregua terminó el año pasado.« Estamos hartos. Lo único que nos va a devolver nuestra patria es esto », dijo Ahmed señalando su arma AK-47, mientras se encontraba en la línea del frente en Mahbas. La región, en la encrucijada de Marruecos, Mauritania y Argelia, es donde se producen la mayoría de los intercambios de disparos.Ahmed es típico de una generación de jóvenes saharauis, la mayoría de los cuales viajaron al extranjero para estudiar -desde España hasta Libia- pero regresaron a los campamentos para formar familias. Y han dicho a sus mayores que no quieren morir en el exilio, sin un futuro que ofrecer a sus propios hijos.« La vida en el extranjero puede ser tentadora », dijo Omar Deidih, un soldado con cara de niño y estudiante de ciberseguridad que en una reciente visita al frente organizada por el Polisario habló con periodistas extranjeros en un inglés fluido. « Pero lo más importante es que tengamos sangre fresca en esta nueva fase de la lucha ».La posibilidad, aunque remota, de que los enfrentamientos se conviertan en una guerra regional total puede ser la única esperanza del Polisario de llamar la atención sobre un conflicto con pocas bajas conocidas en un vasto pero olvidado rincón del desierto. Muchos en los campamentos consideran que los esfuerzos por resolver definitivamente el estatus del Sáhara Occidental han languidecido desde que Marruecos propuso una mayor autonomía para el territorio en 2004.Las esperanzas de independencia del frente sufrieron un duro golpe el año pasado cuando Estados Unidos, en los últimos días de la administración Trump, respaldó la reclamación de Marruecos sobre el territorio, como parte de los esfuerzos para que Marruecos reconozca a Israel. Otros países, incluido el principal aliado del Polisario, Argelia, reconocen la independencia del Sáhara Occidental, mientras que otros apoyan los esfuerzos de la ONU para una solución negociada.Las crecientes tensiones han llamado la atención de la ONU, cuya fuerza Minurso supervisó el alto el fuego y cuyo secretario general nombró recientemente a Staffan de Mistura, un experimentado diplomático italiano y antiguo enviado de la ONU para Siria, para que se encargue de las negociaciones.El líder del Polisario, Brahim Ghali, advirtió la semana pasada que de Mistura debe recibir un mandato claro del Consejo de Seguridad para llevar a cabo un referéndum. El Sáhara Occidental se presentará ante el Consejo el 28 de octubre, cuando los miembros voten sobre la prórroga de la misión de la Minurso.Lograr avances es también una cuestión de legitimidad para el Polisario. Tras años de división interna, las nuevas hostilidades han reunido a los independentistas en torno a su liderazgo, pero muchos temen que la falta de resultados pueda conducir a una mayor radicalización.En los campamentos, el fuego vivo del frente resuena con fuerza entre los refugiados, que se vieron obligados a enfrentarse a la precariedad de su existencia cuando la ayuda humanitaria de la que dependen se redujo a un goteo durante la pandemia.Las misiones médicas se detuvieron, las medicinas escaseaban y los precios de la carne de camello, cabra y pollo subieron, dijo Dahaba Chej Baha, de 29 años, refugiada en el campo de Bojador. Una mañana reciente, la madre de un niño de 3 años se refugiaba en la sombra mientras esperaba por tercera vez a que un camión argelino le entregara bombonas de gas.« Todo es muy difícil aquí », dijo Chej Baha, añadiendo que aquellos que normalmente encontrarían formas de trabajar en el extranjero y enviar dinero de vuelta se han quedado atrapados debido a las restricciones de viaje relacionadas con la pandemia. « No me gusta la guerra, pero siento que nada va a cambiar sin ella ».Meima Ali, otra madre con tres hijos, dijo que estaba en contra de la guerra, pero que su voz no era escuchada en una comunidad dominada por los hombres.« Mi marido tiene que decidir entre encontrar trabajo o quedar como un traidor por no ir al frente », dijo. « ¿Cómo voy a sobrevivir sin él? Aquí vivimos como si estuviéramos muertos ».Marruecos niega que exista un conflicto armado en lo que denomina sus « provincias del sur », donde se calcula que viven unos 90.000 saharauis junto a 350.000 marroquíes. Marruecos ha dicho a la misión de la ONU que sus tropas sólo devuelven el fuego « en casos de amenaza directa » y « siempre en proporción a las acciones » del Polisario.En una respuesta a las preguntas de The Associated Press, el gobierno marroquí dijo que ha habido « ataques unilaterales » por parte del Polisario, pero que no ha habido víctimas en el lado marroquí.Calificó de « elementos de propaganda destinados a los medios de comunicación » y de « gesticulaciones desesperadas para atraer la atención » cualquier esfuerzo por presentar el conflicto como algo mayor.Intissar Fakir, experto en la región del Instituto de Oriente Medio, con sede en Washington, dijo que un conflicto en toda regla -que podría enfrentar a Marruecos y Argelia- no beneficiaba a nadie. Pero dijo que negociar una solución duradera tampoco sería fácil.« Quizá en términos de derecho internacional, el Polisario tenga su posición, pero creo que Marruecos es aquí el más fuerte que ha tenido nunca con el reconocimiento de Estados Unidos y el control de facto sobre la mayor parte del territorio », dijo. Pero el Polisario, añadió, « está más afianzado en su propia posición porque realmente no tiene nada que perder en este momento ».Aunque muchos de los entrevistados por la AP en los campamentos o en el frente expresaron su frustración por los años de negociaciones que el Polisario defendió hasta el año pasado, las críticas abiertas son difíciles de hacer en una comunidad tan cerrada.Baali Hamudi Nayim, un veterano de la guerra de los años 70 y 80 contra Mauritania y Marruecos, dijo que había estado en contra del alto el fuego de 1991.« Si de mí dependiera, el tiempo de una solución política sin garantías, a través de la ONU u otros, se ha acabado », dijo Hamudi, que ha vuelto a ponerse el traje de guerrillero para supervisar batallones en el conflictivo Mahbas. « Para mí, la solución es militar ».Los periodistas de Associated Press Bernat Armangué en los campamentos de refugiados saharauis y Tarik El Barakah y Mosa’ab Elshamy en Rabat, Marruecos, contribuyeron a este informe.Associate Press, 21/10/2021 -
L’armée marocaine use des drones contre les civils sahraouis
Sahara Occidental, Maroc, drones armés, #Sahara_Occidental, #Maroc, #drones_armés,Deux civils sahraouis ont été blessés et leur voiture détruite suite à une attaque, mardi, de drone de l’occupant marocain dans la localité de Mhiriz dans les territoires libérés du Sahara occidental. Les Attaques marocaines via des drones contre les civils sahraouis et leurs biens dans les territoires libérés se multiplient depuis la cadence accélérée de la coopération militaire entre Rabat et Tel-Aviv, dès la reprise officielle de leurs relations bilatérales longtemps entretenues officieusement.La reprise de la guerre, novembre 2020 entre le Front Polisario et l’occupant marocain, suite à la violation par Rabat du cessez-le-feu, conclu entre ces deux parties, en 1991 sous l’égide de l’ONU, pour la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, la communauté internationale a failli à faire valoir la primauté et la force du droit international sur la persistance de Rabat a maintenir son système politique coloniale au Sahara occidental. Une politique marocaine porteuse de menaces sur la paix et la sécurité, sur les plans régional, continental et mondial, que nul membre permanent au Conseil de sécurité, ignore, à leur tête la France, qui persiste à user de son véto contre toute perspective d’aller sur l’application effective de la légalité internationale au Sahara occidental.Si par le passé les ex-envoyés personnels du SG de l’ONU n’ont pas réussi dans le cadre de leur mission, notamment à travers les négociations entre le Front Polisario et le Maroc, après le cessez-le- feu de 1991, à traduire les résolutions de l’Onu en matière de question de décolonisation inscrite sur l’agenda de l’ONU, le nouvel envoyé personnel Staffan de Mistura réussira-t-il là où ses prédécesseurs ont échoué ? Il est chargé du dossier, après près d’une année de la reprise de la guerre entre l’armée de libération du peuple sahraoui et le Maroc, après la violation, par Rabat, du cessez-le-feu, lors de son agression militaire, à la Zone tampon, d’El-Guerguerat.Pour bon nombre d’observateurs et d’experts, des relations internationales, à l’exemple de Carlos Ruiz Miguel, directeur du Centre d’études sur le Sahara occidental en Espagne, affirment qu’en « raison d’absence de volonté politique au Conseil de sécurité pour venir à bout de la dernière question de décolonisation en Afrique, par le respect et l’application du droit à l’autodétermination », le peuple sahraoui « continue de souffrir des affres de l’occupation marocaine et des violations de ses droits légitimes » et de ce fait il est dans son droit « de se défendre et défendre ses droits légitimes » qui lui sont reconnus par la légalité internationale.ONU : le Sahara occidental sera traité comme une question de décolonisationDans son rapport, remis aux membres du Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a souligné que “pour venir à bout du conflit » opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, « il faudra que les parties et la communauté internationale fassent preuve d’une volonté politique résolue », pour parvenir, a-t-il écrit « à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions » de l’institution onusienne.Le SG, Antonio Guterres, en rappelant , dans son document, les caractéristiques juridiques et politiques fondamentaux de la question sahraouie inscrite à l’ONU, a souligné que le traitement et l’examen de la question du Sahara occidental se font « au titre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation ».Précisant dans ce cadre que « la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) de l’Assemblée générale et le Comité spécial sont chargés d’étudier la situation au Sahara occidental» concernant «l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux».« La passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El-Guerguerat a abouti, entre autres, à la guerre en cours entre le Front Polisario et le Maroc ».Dans son récent rapport sur le Sahara occidental, Antonio Gueterres semble manquer de volonté politique, pour mentionner la responsabilité de quel des deux partis, entre le Front Polisario et le Maroc, dans la reprise de la guerre , alors qu’il invite, par son rapport, les membres du Conseil de sécurité à faire preuve de « volonté politique », pour en finir avec la dernière question de décolonisation en Afrique, en l’occurrence le Sahara occidental.Se contentant de déplorer la présence marocaine « de la construction d’un nouveau mur de sable d’une vingtaine de kilomètres de long à El-Guerguerat » le SG de l’ONU relève que « l’Armée royale marocaine a consolidé sa présence sur une quarantaine de kilomètres carrés de terre dans la zone tampon » ce qui place Rabat au rang de responsable de l’effondrement des accords de cessez-le-feu conclu sous l’égide de l’ONU entre le Front Polisario et le Maroc, après avoir franchi, en novembre 2020, les lignes délimitant la zone tampon en question, inscrites dans les accords précités. Se disant dans son rapport « profondément préoccupé » par l’évolution de la situation au Sahara occidental au cours de la période considérée, le patron de l’ONU considère que «le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clef de voûte de toute solution pacifique dans la région.»Pour le SG du Front Polisario, président de la République sahraouie, Brahim Ghali, dans sa lettre adressée, hier au SG de l’ONU, il rappelle Antonio Guterres que « l’agression violente, consignée comme il se doit, perpétrée par les forces marocaines le 13 novembre 2020» a été, affirme-t-il «contre un groupe de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l’occupation illégale, et est connue de tous » a martelé le SG du Front Polisario. Poursuivant, il précise au SG de l’ONU que « face à l’acte hostile marocain, les forces armées du Front Polisario ont été contraintes de s’accrocher militairement avec les forces marocaines » un acte de légitime défense, mais aussi, poursuit Brahim Ghali, « pour sauver les citoyens qui ont été transférés vers des lieux plus sécurisés ».Soulignant dans sa lettre que « l’épicentre de la zone tampon, désarmée, constitue toujours la pierre angulaire des efforts visant à parvenir à une solution pacifique pour le Sahara occidental ». Le SG du Front Polisario, Brahim Ghali indique à Antonio Guterres que « les infiltrations quotidiennes dans cette région et les hostilités entre les deux parties ont endigué les mesures et démarches qui formaient, depuis 30 ans, le fondement du cessez-le-feu ».Poursuivant il écrit qu’ « il est clair que la reconnaissance par le secrétariat général des Nations unies de « la reprise des hostilités » au Sahara occidental, après près de 30 ans de cessez-le-feu, bat en brèche fortement la position de l’État marocain d’occupation affichée à maintes reprises et son affirmation continue qu’il n’y avait pas de conflit armé » au Sahara occidental. Un constat du SG de l’ONU, sur la situation de guerre entre le Front Polisario et le Maroc, qui « porte un grand coup à la propagande mensongère marocaine qui vise à désinformer son opinion publique concernant la réalité de la guerre qui a éclaté de nouveau dans le territoire » du Sahara occidental.Concluant sa lettre au SG de l’ONU, le président sahraoui a tenu à rappeler que « le Front Polisario n’a eu de cesse de réaffirmer que la raison principale de la poursuite des tensions dans la zone d’El-Guerguerat est l’existence d’une brèche illégale dans le mur militaire marocain pour lequel les Nations unies n’ont rien fait malheureusement » et de préciser que « la passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El- Guerguerat a abouti, entre autres, à la guerre en cours ».Karima BennourLe Courrier d’Algérie, 21/10/2021 -
Sahara Occidental : Amnesty interpelle l’administration Biden
Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Joe Biden, Amnesty International,L’ONG Amnesty International a appelé l’administration Biden à « garantir l’inclusion d’un mécanisme de surveillance des droits humains au Sahara Occidental lors de la rédaction de la résolution pour le renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) », soulignant que cette dernière « est l’une des seules missions modernes de l’ONU sans mandat en matière de droits humains ».« Amnesty International exhorte vivement l’administration Biden, représentant les Etats-Unis en tant que porte-plume du mandat et membre permanent du Conseil de sécurité, à garantir l’inclusion d’un mécanisme de surveillance des droits humains lors de la rédaction et de la proposition de la résolution pour le renouvellement de la MINURSO qui devrait être mis aux voix lors du débat prévu le 27 octobre », écrit l’ONG dans un communiqué, précisant qu »‘une lettre similaire a été envoyée à tous les ambassadeurs représentant les autres Etats membres au Conseil de sécurité ».L’ONG relève qu’il est « essentiel » que l’administration Biden compte un mécanisme de surveillance au sein de la MINURSO, « qui reste l’une des seules missions modernes de l’ONU sans mandat en matière de droits humains », notant que « le Département d’Etat, et l’administration au sens large, ont une responsabilité unique dans ce mandat, qu’ils doivent utiliser pour faire respecter les droits de l’homme ». Selon l’ONG, l’inclusion d’un mécanisme de surveillance des droits humains est d’autant plus urgent car « le gouvernement marocain interdit l’entrée d’observateurs indépendants au Sahara Occidental – au moins neuf en 2020 et deux seulement ce mois-ci – affirmant que « la protection des droits de l’homme sur le territoire est couverte par son Conseil national des droits de l’homme ». « Or, cet organe est fortement influencé par le Roi, sapant toute prétendue indépendance et impartialité », a-t-elle déploré, notant que le mécanisme de surveillance des droits humains « surveillerait de manière cruciale les violations qui, autrement, ne seraient pas signalées ».Pour Amnesty International (AI), cet état de fait « est reconnu par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dont le rapport annuel au Conseil ce mois-ci a réitéré son appel à « une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l’homme » auSahara occidental comme étant « nécessaire pour assurer la protection de toutes les personnes ».« Le rapport a également souligné les lacunes substantielles dans la surveillance des droits de l’homme en raison du manque d’accès du HCDH (Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme) au Sahara occidental », malgré « la résolution du CSNU (Conseil de sécurité) 2548 (2020) exhortant les parties à renforcer leur coopération avec le HCDH, notamment en facilitant les visites », rappelle en outre l’ONG.« Ciblage répressif » des militants sahraouisRappelant, par ailleurs, son travail documenté sur les violations des droits de l’Homme par le Maroc au Sahara Occidental, AI a souligné qu’ »elle a documenté le ciblage répressif par les forces de sécurité marocaines d’au moins 22 militants, journalistes, défenseurs des droits humains et mineurs sahraouis exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d’expression depuis le seul mois de novembre 2020″.Elle souligne que « la campagne d’abus ciblés des autorités contre la militante sahraouie Sultana Khaya et sa famille, détenue en résidence surveillée violemment et illégalement depuis novembre 2020 sans motif, est particulièrement inquiétante ».L’ONG rapporte que « le 12 mai, des policiers marocains masqués sont entrés dans la maison de Khaya et l’ont battue et tenté de la violer, tout en attaquant et en violant sa sœur ». Dans le même sillage, Amnesty International cite le sort inhumain infligé par les forces de sécurité marocaines à l’enfant sahraoui, Mustapha Razouk.« Mustapha Razouk, un enfant, a été arrêté par la police pour avoir manifesté pacifiquement en faveur de Khaya, les autorités l’ont torturé pendant trois jours, en le frappant, versant du plastique fondu bouillant sur lui et suspendant au plafond ».Amnesty International fait observer que les violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental par le Maroc ont été confirmées par la rapporteuse spéciale de l’ONU, Mary Lawlor qui, dans une déclaration au mois de juillet approuvée par d’autres rapporteurs, a alerté sur la « répression » des autorités marocaines sur les défenseurs des droits humains sahraouis, condamnant des abus « abominables » qui bafouent « l’engagement du gouvernement marocain envers le système des Nations Unies ».SPS -
Une délégation de la RASD en Russie : entretiens sur les perspectives de règlement du conflit
Sahara Occidental, Russie, Maroc, Front Polisario, ONU,Le représentant spécial du Président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaël Bogdanov, également vice-ministre russe des Affaires étrangères, a reçu, hier à Moscou, une délégation du Secrétariat général (SG) du Front Polisario, en vue d’examiner les perspectives de règlement du conflit au Sahara occidental.La délégation sahraouie a transmis au responsable russe, les salutations du Président Ghali et la disposition constante de la formation politique à mener des pourparlers et à parvenir à une solution pacifique au conflit.Un échange de vues sur les perspectives du règlement au Sahara occidental a eu lieu durant cette rencontre, tenue la veille des délibérations du Conseil de sécurité après réception du rapport soumis par le SG de l’ONU, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara occidental et à l’ombre des préparatifs entamés par le Conseil en vue d’adopter une nouvelle résolution sur le mandat de la Minurso.La délégation a fait part de la situation «inadmissible» qui prévaut dans les territoires occupés et qui, a-t-il expliqué, exige une intervention rapide du Conseil de sécurité, censé déterminer la partie responsable dans la violation du cessez-le-feu et la condamner.Le responsable russe a exprimé le soutien de son pays aux efforts onusiens pour résoudre le conflit entre les deux parties conformément à la légalité et au droit internationaux.APS -
Sahara Occidental : Brahim Ghali fustige Guterres
Sahara Occidental, Maroc, ONU, Antonio Guterres, Front Polisario,Le Président sahraoui, Secrétaire général (SG) du Front Polisario, Brahim Ghali, a affirmé que le règlement pacifique, équitable et durable du conflit du Sahara occidental permettrait au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux Chartes onusiennes et aux principes de la légalité internationale y afférents.Le président Ghali a appelé, dans un message diffusé par l’agence de presse sahraouie, le SG de l’ONU à parvenir à un règlement de la question sahraouie par les négociations, expliquant qu’il ne sera absolument pas possible de réaliser la paix si l’Etat d’occupation marocaine poursuit, en toute impunité, ses exactions et ses tentatives d’imposer par la force le fait accompli dans les régions occupées.«L’épicentre de la zone tampon, désarmée, constitue toujours la pierre angulaire des efforts visant à parvenir à une solution pacifique pour le Sahara occidental», a-t-il souligné, indiquant que «les infiltrations quotidiennes dans cette région et les hostilités entre les deux parties ont endigué les mesures et démarches qui formaient, depuis 30 ans, le fondement du cessez-le-feu».En réaction au rapport soumis par le SG onusien au Conseil de sécurité, le président Ghali a précisé que «le Front Polisario fustige le mutisme du Secrétariat général de l’ONU qui ne veut pas appeler les choses par leurs noms et pointer du doigt l’Etat d’occupation marocaine, considéré comme responsable direct et unique de la violation du cessez-le-feu qui a duré près de 30 ans».L’agression violente «perpétrée par les forces marocaines le 13 novembre 2020 contre un groupe de civils sahraouis qui manifestaient pacifiquement contre l’occupation illégale, est connue de tous», a martelé le SG du Polisario, expliquant que «face à l’acte hostile marocain, les forces armées du Front Polisario ont été contraintes de s’accrocher militairement avec les forces marocaines, pour légitime défense, mais aussi pour sauver les citoyens qui ont été transférés vers des lieux plus sécurisés». Ghali a déploré le fait que le rapport n’ait pas mentionné clairement que «l’Etat d’occupation marocaine est le responsable direct et unique de la violation, le 13 novembre 2020, du cessez-le-feu de 1991 et des accords militaires y afférents».«Il est clair que la reconnaissance par le Secrétariat général des Nations unies de «la reprise des hostilités» au Sahara occidental, bat en brèche fortement la position de l’Etat marocain d’occupation affichée à maintes reprises et son affirmation continue qu’il n’y avait pas de conflit armé» et «porte un grand coup à sa propagande mensongère qui vise à désinformer son opinion publique concernant la réalité de la guerre qui a éclaté de nouveau dans le territoire».S’agissant des droits de l’homme, M. Ghali a ajouté que le rapport a relevé que le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a été empêché, pour la 6e année consécutive, de visiter le Sahara occidental, ce qui a entraîné l’existence de «grands vides au niveau du contrôle du respect des droits de l’homme dans le territoire».«Encore une fois, l’Etat d’occupation marocaine n’est pas tenu pour responsable des entraves de l’action des instances des Nations unies et de la poursuite des restrictions imposées «sur le droit à la liberté d’expression, au rassemblement pacifique, à la constitution des associations au Sahara occidental, notamment dans le sillage des développements survenus en novembre 2020», a poursuivi M. Ghali.Le rapport relève aussi l’usage de la force par les forces marocaines» en vue de disperser les protestataires, faire des descentes dans les maisons sans mandats de justice, arrêter et détenir arbitrairement, surveiller illégalement et arbitrairement, harceler, terroriser et détruire les biens», outre «la torture et le mauvais traitement auxquels sont exposés les manifestants, les journalistes, les bloggeurs, les avocats et les défenseurs des droits de l’homme» au Sahara occidental occupé.Compte tenu de la poursuite des violations systématiques des droits de l’homme, Ghali a insisté sur l’impérative prorogation du mandat de la Minurso pour englober les droits de l’homme à même de permettre «le suivi de la situation des droits de l’homme de manière indépendante, intègre, globale et régulière» au niveau du territoire de compétence de la Minurso. Le Polisario n’a eu de cesse de réaffirmer que «la raison principale de la poursuite des tensions dans la zone d’El Guerguerate est l’existence d’une brèche illégale dans le mur militaire marocain pour lequel les Nations unies n’ont rien fait malheureusement», a précisé l’intervenant, soulignant que «la passivité des Nations unies à régler la question de la brèche illégale dans la zone d’El Guerguerate a abouti, entre autres, à la guerre en cours».Deux civils sahraouis blessés dans une attaque de drone marocainDeux civils sahraouis ont été blessés mardi et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental, a indiqué hier une source sahraouie.«Hier, deux civils sahraouis ont été blessés et leur voiture détruite suite à une attaque de drone marocain dans la localité de Mhiriz dans les zones libérées du Sahara occidental», a écrit cette source sur le réseau social «Twitter».«C’est la quatrième fois que l’armée marocaine attaque des civils depuis la reprise de la guerre en novembre 2020», a-t-il rappelé. -
Sahara occidental: Le sénat US bloque le financement de l’ouverture d’un consulat à Dakhla
Sahara Occidental, Etats-Unis, Maroc, consulat, Dakhla, #Sahara_Occidental, #Maroc,La Commission du Sénat américain en charge des dotations budgétaires vient d’approuver un projet de loi interdisant l’utilisation des fonds alloués au Sahara occidental, au titre de l’aideaméricaine, dans l’ouverture d’un consulat dans la ville sahraouie de Dakhla occupée, bloquant ainsi une des promesses de l’ancien président américain Donald Trump au Maroc.« Aucun des fonds mis à disposition du Département d’Etat -par la présent loi ou des lois antérieures-, ne peut être utilisé pour la construction ou le fonctionnement d’un consulat des Etats-Unis au Sahara occidental », stipule ce projet du budget fédéral américain pour l’année 2022 dans le chapitre consacré aux opérations financières du Département d’Etat à l’international.Le texte précise, en outre, que l’affectation de ces fonds alloués, en vertu de cette loi, seront mis à disposition dans le cadre de l’assistance et de l’aide au Sahara occidental, ainsi qu’au soutien aux effortsdiplomatiques en vue de faciliter un règlement politique au conflit dans ce territoire.Cette disposition budgétaire s’inscrit à l’opposé de la décision de Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et réaffirme également la position du Congrès américain, notamment du Sénat, à l’égard de ce conflit. L’ancien locataire de la Maison Blanche avait dans la foulée de l’accord de normalisation entre le Maroc et Israël promis l’ouverture d’un consulataméricain dans la ville de Dakhla occupée.L’administration Biden a promis de « soutenir activement » les efforts du nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour promouvoir un avenir pacifique et prospère pour le peuple du Sahara occidental et de la région.SPS -
Algérie: Lamari dénonce la politique de confrontation du Maroc
Mahrez Lamari, a dénoncé la politique de confrontation adoptée par le Maroc au Sahara occidental et les violations des droits de l’homme par Israël en Palestine
Le militant des droits de l’Homme et des peuples, Mahrez Lamari, a dénoncé la politique de « confrontation » et de « fuite en avant » adoptée par le Maroc au Sahara occidental occupé, appelant l’ONU à assumer sa responsabilité politique et légale dans ce territoire non autonome.
« Il est malheureux de constater qu’au jour d’aujourd’hui (…) le royaume du Maroc continue d’adopter une attitude négative, une stratégie de confrontation et une fuite en avant comme style de politique permanente qui, à chaque progrès enregistré par la communauté internationale, érige de nouveaux obstacles sur le chemin du processus du règlement », au Sahara occidental, a écrit Mahrez Lamari dans une tribune, à l’occasion de la Journée africaine des droits de l’homme, prévue jeudi.
Le militant des droits de l’Homme déplore le fait que « la population civile sahraouie vivant dans les territoires occupés continue d’être l’objet d’une répression féroce de la part des forces coloniales d’occupation marocaines ».
Une répression qui a causé, poursuit M. Lamari, « des victimes parmi les femmes, les enfants et les vieillards sahraouis qui sont torturés, humiliés, arbitrairement détenus et incarcérés dans l’horreur ainsi que la découverte de fosses communes renfermant les sépultures des Sahraouis exécutés sommairement par l’armée marocaine pour avoir clamé pacifiquement haut et fort l’aspiration du peuple sahraoui à exercer son droit légitime à l’autodétermination ».
« Les violations systématiques, massives et répétées des droits de l’Homme au Sahara Occidental par l’administration coloniale marocaine, sont des violations vérifiées et établies par de nombreuses ONGs internationales », note l’ex-président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps).
Il cite, entre autres, les ONGs Amnesty International, Frontline, la Fondation Robert-Kennedy ainsi que le rapporteur spécial de l’ONU, la commission africaine des droits de l’Homme et des peuples et le département d’Etat américain. Face à ce déni de droits dont est victime le peuple sahraoui, le militant des droits de l’Homme a appelé l’ONU à réagir, relevant que « les Nations Unies ont une responsabilité politique et légale à assumer à l’égard des populations non autonomes comme c’est le cas au Sahara Occidental ».
M.Lamari rappelle, en outre, que « l’Union africaine, la commission africaine des droits de l’homme et des peuples et les peuples d’Afrique soutiennent totalement le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et son représentant unique et légitime, le Front Polisario, reconnu par la communauté internationale en tant que tel et à travers (lui) la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre fondateur de l’Union africaine (UA) ».
Par ailleurs, le militant des droits de l’Homme indique « qu’en ce quarantième anniversaire de l’adoption de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples et en cette journée africaine des droits de l’homme, les peuples d’Afrique et les militants des droits de l’homme et des peuples dénoncent et condamnent la politique criminelle de l’entité sioniste en Palestine ».
Tout comme le Maroc, « Israël défie la communauté internationale et viole ouvertement les droits de l’homme élémentaires en Palestine, massacrant femmes, enfants, vieillards (et) défiant toute la communauté internationale », a-t-il déploré.
Dans ce contexte, il a appelé l’ONU à stopper « la poursuite de la rébellion d’Israël contre le droit international et son intensification des violations des droits de l’homme en Palestine occupée ».
Enfin, l’ex-SG du Mouvement panafricain de la jeunesse a lancé un « appel pressant aux citoyens du monde épris de paix, de liberté, de justice et de droit, aux militants des droits de l’homme et des peuples, de se mobiliser et agir en toute responsabilité pour l’arrêt des violations des droits de l’homme et des peuples ».
Il appelle également à « l’application stricte de la déclaration universelle des droits de l’homme et à exprimer davantage les profonds sentiments de justice et de l’humanité basés sur la défense du principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (…) et renforcer le Front citoyen africain contre le retour du colonialisme en Afrique ».
APS
-
Sáhara Occidental: El Senado de EEUU bloquea la financiación de la apertura del consulado en Dajla
Sahara Occidental, Marruecos, Estados Unidos, EEUU, consulado de Dajla,El Comité de Asignaciones del Senado de Estados Unidos acaba de aprobar un proyecto de ley que prohíbe el uso de los fondos de ayuda estadounidenses asignados al Sáhara Occidental para la apertura de un consulado en la ciudad saharaui ocupada de Dajla, bloqueando así una de las promesas del ex presidente estadounidense Donald Trump a Marruecos.« Ninguno de los fondos puestos a disposición del Departamento de Estado -por esta ley o por leyes anteriores-, puede ser utilizado para la construcción o el funcionamiento de un consulado de los Estados Unidos en el Sáhara Occidental », afirma este proyecto de presupuesto federal de los Estados Unidos para el año 2022 en el capítulo dedicado a las operaciones financieras del Departamento de Estado en el extranjero.El texto también especifica que la asignación de estos fondos en virtud de esta ley se destinará a la asistencia y ayuda al Sáhara Occidental, así como a apoyar los esfuerzos diplomáticos para facilitar una solución política al conflicto en este territorio.Esta disposición presupuestaria contrasta con la decisión de Donald Trump de reconocer la supuesta soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental, y también reafirma la posición del Congreso de Estados Unidos, sobre todo del Senado, ante este conflicto. El antiguo inquilino de la Casa Blanca había prometido, tras el acuerdo de normalización entre Marruecos e Israel, la apertura de un consulado estadounidense en la ciudad ocupada de Dajla.La administración Biden prometió « apoyar activamente » los esfuerzos del nuevo enviado personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, para promover un futuro pacífico y próspero para el pueblo del Sáhara Occidental y la región.APS