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4e commission de l’ONU : «Le Sahara occidental est un cas de décolonisation»
Sahara Occidental, Maroc, ONU, 4ème Commission, décolonisation, #Sahara_Occidental #Maroc,Le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, ont plaidé les pétitionnaires, défenseurs du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui à la Quatrième Commission de l’ONU, déplorant l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis, en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs à accéder aux territoires occupés.Au cours de son intervention à la Commission chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, la représentante de l’Association américaine de juristes et du Groupe de soutien de New York pour l’indépendance du Sahara occidental, Vanessa Ramos, a affirmé que «le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, et que le peuple sahraoui jouit du droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance».«L’arrêt du Tribunal de l’Union européenne du 29 septembre 2021 confirme la jurisprudence établie dans les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 et du 27 février 2018», a-t-elle argué, rappelant qu’il stipule qu’aucun accord ne peut être appliqué au Sahara occidental sans le consentement libre et préalable du peuple sahraoui.Réaffirmant que les violations des droits humains et l’exploitation des ressources naturelles du territoire à travers différents accords sont illégales, Mme Ramos a exhorté le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’Homme à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.Elle a demandé à la Commission de dépêcher une mission d’observation dans le «territoire occupé du Sahara occidental» avec des experts du Bureau des Nations unies pour les droits de l’Homme.Déplorant l’arrestation de centaines de Sahraouis et de Marocains à la suite de la publication d’une vidéo sur la situation, Mohamed Hicham Radoui, d’American Peace Supporters Association, a dénoncé le blocus et l’oppression exercés par le régime marocain dans le territoire sahraoui. «Il faut agir et éviter qu’une catastrophe ne se produise», a exhorté l’intervenant, déplorant «l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs. Ce conflit doit être réglé conformément au droit international», a-t-il ajouté.Pour le président de l’organisation «WE International», David Lippiatt, «l’oppression du Maroc au cours des 40 dernières années justifierait un renvoi à la Cour pénale internationale, en vertu de l’article 13 (b) du Statut de Rome, pour «les crimes contre l’humanité commis sur le territoire du Sahara occidental», soulignant le réel besoin pour la Minurso de disposer d’un volet «droits de l’Homme» dans son mandat, comme d’autres missions.Par ailleurs, le représentant Mohamed Ali Arkoukou, de Sahrawi Association in USA, s’est attardé sur la question des élections au Sahara occidental, les considérant comme illégales. soutenant que «les élus étaient souvent des collaborateurs du régime marocain». Il a, en outre, précisé que «ceux qui ont participé aux élections sont des colons marocains qui sont présents depuis 1975, attirés par l’argent».Au total, 66 pétitionnaires se sont déplacés à New York pour participer au débat général sur les points relatifs à la décolonisation et s’exprimer au sujet de la question du Sahara occidental. (APS)——————————————L’APLS mène de nouvelles attaques contre les forces d’occupationLes unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené mardi de nouvelles attaques contre des positions des forces d’occupation marocaines dans les secteurs d’Aousserd, Farsia et Mahbès, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. «Les unités de l’Armée sahraouie ont bombardé intensivement des positions et retranchements des forces d’occupation marocaines dans les zones de Kalb Enos (secteur d’Aousserd) et de Benamira (secteur de Farsia)».Les bombardements menés par les unités de l’APLS ont également «ciblé la zone d’Akouira Ould Blal, dans le secteur de Mahbès». Les attaques de l’APLS se poursuivent contre les forces d’occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, et ce, depuis la violation par le Maroc, le 13 novembre 2020, de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 entre les deux parties (Maroc et Front Polisario). -
Point de presse quotidien de l’ONU
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Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.
Commençons par ce qui se passe sur le terrain, par opposition à ce qui se passe ici. D’accord. Un certain nombre de mises à jour humanitaires pour vous.
** Yémen
D’abord du Yémen, où de violents combats se poursuivent, notamment dans les gouvernorats de Marib, Shabwah et Al Bayda, où les affrontements se sont intensifiés ces dernières semaines, selon nos collègues humanitaires. Cette escalade a un impact de plus en plus dévastateur sur les civils. Près de 10 000 personnes ont été déplacées à Marib en septembre – le taux le plus élevé enregistré dans le gouvernorat en un seul mois jusqu’à présent cette année. Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation dans le district d’Al Abdiyah, au sud-ouest de Marib. Le district abrite environ 35 000 personnes, dont beaucoup y avaient trouvé refuge après avoir fui les conflits dans les régions voisines. La zone est encerclée par les forces houthies depuis fin septembre. Nous exhortons toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et d’autres lois, y compris assurer la protection des civils et fournir un passage sûr à ceux qui fuient les zones de conflit. Nous appelons également toutes les parties à faciliter un accès humanitaire sûr, rapide et durable dans toutes les zones touchées du Yémen.
** Éthiopie
Depuis l’Éthiopie, nos collègues humanitaires nous ont dit que la situation dans le nord du pays continue d’être très imprévisible et volatile. La livraison de fournitures humanitaires dans le Tigré reste fortement limitée par la seule route d’accès routier depuis Afar. Entre le 6 et le 12 octobre, 211 camions transportant des fournitures humanitaires sont arrivés au Tigré, contre 80 camions une semaine plus tôt. Si l’augmentation du nombre de camions est une évolution positive, elle reste insuffisante, étant donné que, comme nous le savons, nous avons besoin de 100 camions par jour qui arrivent au Tigré pour répondre aux besoins. Depuis le 12 juillet, près de 900 camions sont entrés dans le Tigré, ce qui ne représente que 14 % de ce qui est nécessaire pour entrer dans la région. Nous n’avons pas pu acheminer de carburant dans le Tigré depuis fin juillet. Dix pétroliers sont actuellement stationnés à Semera, dans la province d’Afar.
Cependant, nous n’avons toujours pas pu faire entrer de médicaments dans le Tigré. Plusieurs de nos partenaires ont considérablement réduit ou fermé des programmes parce que le carburant, l’argent et les fournitures sont épuisés ou font face à de graves pénuries. Malgré cela, nos partenaires ont continué de répondre à certains des besoins les plus urgents de la province. Alors que plus de 146 000 personnes ont reçu de la nourriture la semaine dernière, il faut toucher au moins 870 000 personnes en moyenne par semaine. Dans les régions voisines d’Afar et d’Amhara, nos partenaires intensifient la réponse, ayant atteint quelque 639 000 personnes avec de la nourriture à Amhara depuis début août et quelque 72 000 personnes déplacées à l’intérieur de l’Afar. Nous appelons instamment toutes les parties à permettre un accès sans entrave et durable à tous les habitants du Tigré, de l’Amhara et de l’Afar.
** Afghanistan
Et en Afghanistan, notre équipe des Nations Unies continue de soutenir la population du pays pour lutter contre la pandémie. Nos collègues là-bas nous disent qu’à ce jour, il y a eu plus de 150 000 cas confirmés de COVID-19, ainsi que plus de 7 200 décès. Avec le soutien de l’ONU, quelque 760 000 tests COVID-19 ont été effectués. Près de 80 % des 5,2 millions de doses de vaccin arrivées en Afghanistan provenaient de COVAX. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a contribué à la livraison et à la distribution des vaccins, ainsi qu’à la chaîne du froid. Au début du mois, près de 2,4 millions de personnes avaient été vaccinées, dont plus de 1,5 million étaient complètement vaccinées. L’équipe de l’ONU a organisé des séances de sensibilisation sur la prévention du COVID-19 et la façon de le traiter. Nous avons fourni des équipements de protection individuelle, des équipements médicaux et une formation médicale.
** Cinquième Commission
Ce matin, de retour ici, le Secrétaire général s’est adressé à la Cinquième Commission de l’ Assemblée généralesur le projet de budget programme pour 2022. Comme vous le savez, nous continuons d’être dans une phase expérimentale de fourniture de budgets annuels. Il a noté que, partout dans le monde, grâce au soutien et à l’engagement des États membres, les Nations Unies sont restées et ont réussi dans un monde bouleversé par la pandémie. M. [António] Guterres a déclaré que, tout au long de la pandémie, les réformes sont restées en cours. Contrairement aux situations d’urgence passées, le Secrétariat n’a pas eu besoin de créer de nouvelles structures pour gérer la réponse. Au lieu de cela, les nouvelles structures de réforme en matière de développement, de paix et de sécurité et de gestion déjà en place ont facilité une réponse unifiée et agile à la pandémie, économisant du temps et de l’argent. Le Secrétaire général a déclaré aux États Membres que nous avions besoin d’un total de 3,119 milliards de dollars avant de recalculer les coûts du budget-programme pour 2022. Nous avons partagé l’intégralité de ses remarques avec vous.
** Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe
Aujourd’hui, c’est la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe. Maintenant, vous connaissez ma sonnerie pour le DSG. Un jour, vous entendrez ma sonnerie pour le SG. Donc, je sais prendre le téléphone, et ça marche. D’accord. J’aurais peut-être dû répondre pour éviter une catastrophe. De toute façon. Dans un message pour la Journée de la réduction des risques de catastrophe, le Secrétaire général souligne que pour relever les défis en cascade du XXIe siècle et protéger la vie, la santé et les moyens de subsistance de tous, nous devons réduire les risques systématiques. Le Secrétaire général note que la faiblesse de la gouvernance, la pauvreté croissante, la perte de biodiversité, l’effondrement des écosystèmes et l’urbanisation rapide non planifiée sont tous des facteurs interconnectés de risque de catastrophe. Si elles ne sont pas traitées, elles aggravent l’intensité et la fréquence des catastrophes et augmentent le besoin d’aide humanitaire.
** Questions et réponses
Question : Premièrement, un suivi sur le Yémen. Pouvez-vous nous tenir au courant de ce qui se passe avec l’Envoyé spécial des Nations Unies et des efforts politiques ? Et deuxièmement, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Corée du Nord a publié aujourd’hui un rapport disant essentiellement que la nourriture n’entre pas ; il y a un risque de famine. Le Secrétaire général a-t-il l’intention de faire quoi que ce soit pour essayer de se débarrasser essentiellement des barrages routiers qui, selon lui, incluent des sanctions et d’autres obstacles ?
porte-parole: D’accord. Laissez-moi… me rappeler la première question. C’était… oh, le Yémen. Oui désolé. Hans Grundberg, notre envoyé, comme vous le savez, vient de terminer une tournée régionale. Il était à Aden, à Oman, en Arabie saoudite, pour s’entretenir avec des interlocuteurs là-bas. Le Secrétaire général, je le sais, s’est entretenu hier avec le Ministre des affaires étrangères du Yémen. Nous continuons à nous engager politiquement afin d’aider les Yéménites à parvenir à un accord politique qui conduirait à un cessez-le-feu national soutenu, entre autres, ce qui aurait évidemment un impact extrêmement positif sur notre capacité à fournir une aide humanitaire, qui est… comme je l’ai noté, est désespérément nécessaire. Sur la RPDC [République populaire démocratique de Corée], nous avons… évidemment… nous avons vu le rapport du rapporteur indépendant. Nous’ Nous avons déjà exprimé notre inquiétude au sujet de la situation humanitaire en RPDC. Autant que je sache, nous n’avons pas, pour le moment, de personnel international là-bas, en raison des restrictions liées au COVID. Nous gérons certains programmes. De toute évidence, c’est un environnement difficile dans lequel travailler. Le Secrétaire général est pour… a appelé à plusieurs reprises les États membres à éviter toute sanction qui blesserait les gens et a appelé à des sanctions ciblées. James?
Question : Oui. Votre déclaration sur l’Éthiopie, imprévisible et volatile, la situation, puis vous avez parlé de la situation humanitaire. Vous avez des gens sur le terrain. Qu’en est-il de la situation militaire ? L’ONU peut-elle confirmer qu’il y a maintenant une nouvelle offensive menée par l’armée éthiopienne ? Et à quel point êtes-vous préoccupé par une telle offensive ?
Porte – parole : Je ne suis pas en mesure de confirmer des mouvements militaires. Quoi… nous entendons évidemment des rapports, et cela… la situation sur le terrain ne facilite pas notre capacité à fournir de l’aide. Je peux vous dire que le Secrétaire général s’est entretenu hier avec le Premier ministre éthiopien, réitérant essentiellement beaucoup de choses que nous avons dites publiquement et… pour voir ce que… un engagement pour aider à éviter la guerre, dans un sens.
Question : Puis-je vous poser une question… également vous poser des questions sur quelqu’un que je connais à qui le Secrétaire général a parlé hier, qui est le Président [Uhuru] Kenyatta ? Il… ils ont parlé, clairement, parce qu’ils étaient tous les deux au Conseil de sécurité hier. Mais, à peu près au même moment, ils étaient là, il y avait la décision de la CIJ [Cour internationale de justice] sur le différend frontalier maritime entre le Kenya et la Somalie. C’est une décision finale de la plus haute juridiction du système des Nations Unies, et pourtant le Kenya rejette maintenant cette décision, affirmant qu’elle est totalement erronée. Quelle est la réaction de l’ONU au rejet du Kenya ? Que dit le Secrétaire général au Président kenyan à ce sujet ?
Porte – parole : Écoutez, nous… ce n’est pas à nous de commenter les décisions de la CIJ. Par principe, nous pensons que la CIJ et ses décisions sont extrêmement importantes pour le système international auquel nous croyons tous.
Question : De quoi… a-t-il discuté… ?
Porte – parole : Je ne suis pas au courant qu’il en ait discuté. Désolé. J’ignorais ta question, pas exprès. Señora ?
Correspondant : Merci. Stéphane, hier, il a été annoncé par la DA du Venezuela, l’ancien ministère vénézuélien de la Défense… Le ministre Raul Baduel, est décédé en détention à cause du COVID. Les membres de la famille ont remis en question cette théorie selon laquelle il est décédé à cause de COVID. Et aujourd’hui, le Haut-Commissariat [des Nations Unies] aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé son inquiétude à cause de sa mort, mais aussi alors qu’il était en détention.
Porte – parole : Nous n’avons vraiment rien à ajouter à ce que la Haut-Commissaire aux droits de l’homme a dit et à soutenir ce qu’elle a dit, mais je n’ai rien à ajouter. Soit je ne te connais pas, soit je ne te reconnais pas.
Correspondant : [Inaudible].
Porte – parole : Oui. Oui. Oui. Salut. Salut. Oui.
Question : Alors, le Sahara Occidental, le nouvel Envoyé Personnel, avons-nous une date pour sa visite… ?
Porte – parole : 1er novembre. Eh bien, il… laisse-moi… je n’aurais pas dû t’interrompre. Il commence son mandat le 1er novembre. Et puis il commencera à planifier ce qu’il fera ensuite, mais il commencera à travailler le 1er novembre.
Question : Nous ne pouvons pas donner de date pour le premier voyage dans la région… ?
Porte – parole : C’est exact, ouais.
Question : Et il indique, dans ce voyage, va-t-il se rendre sur les territoires du… ?
Porte – parole : Nous sautons un certain nombre de bermes, si vous me le permettez. Laissez-le commencer, et ensuite il décidera où il doit aller. Oui. S’il vous plaît, allez-y. Vas-y. Oui s’il vous plaît?
Question : C’est peut-être prématuré, mais le Secrétaire général a-t-il été en contact avec les autorités taïwanaises au sujet de… ce qui semble être une escalade de la situation dans les détroits transfrontaliers et également en contact avec la Chine ?
Porte – parole : Je n’ai rien là-dessus. Michelle Nichols ? Et puis Joe Klein.
Correspondant : Merci. Merci, Steph. En fait, va d’abord voir Joe si ça te va, et je reviendrai vers toi.
Porte – parole : D’accord. Joe, j’espère que tu es prêt.
Question : Oui, je le suis. Pouvez-vous m’entendre?
Porte – parole : Oui, monsieur.
Question: D’accord. En fait, je veux faire suite à la question de Carla, je suppose une question connexe. Plus tôt dans le mois, on vous a demandé si le Secrétaire général avait des commentaires sur les tensions croissantes dans les environs de Taïwan avec les vols de la Chine et [inaudible] et ainsi de suite et a donné le même genre de réponse que vous venez de faire ici, essentiellement sans commentaire. Je me demande si… numéro un, si vous avez quelque chose de plus à dire sur ce niveau de tension accrue que nous avons vu plus tôt dans le mois. Et je vais vous poser une question connexe, car Taïwan est considérée comme presque la seule source de puces Takeda fabriquées par l’un de ses principaux fabricants, et cela pourrait être considéré comme faisant partie des goulots d’étranglement plus larges de la chaîne d’approvisionnement que nous constatons. de [inaudible]. Donc, se demandant si le Secrétaire général avait des commentaires ou des préoccupations concernant les goulots d’étranglement généralisés de la chaîne d’approvisionnement en général et, en particulier, s’il voit un lien entre les tensions croissantes impliquant Taiwan et son approvisionnement stratégique en puces sophistiquées. Merci.
Porte – parole : Sur votre première partie de la question, je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai dit précédemment à ce sujet. Sur le goulot d’étranglement du commerce mondial, personnellement, je n’ai pas, en ce moment, la bande passante intellectuelle pour faire un commentaire. Désolé. Michèle ?
Question : Merci, Steph. Désolé pour ça. Juste un suivi sur l’Éthiopie. Vous avez dit que le SG s’est entretenu avec le Premier ministre hier. Le premier ministre ou le gouvernement éthiopien ont-ils fourni des preuves pour étayer les accusations qu’ils ont formulées la semaine dernière lors de la réunion du Conseil de sécurité?
Porte – parole : Non, je ne suis pas au courant qu’aucune information n’ait été soulevée.
Question : D’accord. Et puis juste un autre suivi, toujours sur l’Éthiopie. Il semble qu’il y ait eu des responsables de l’UNFPA [Fonds des Nations Unies pour la population] et de l’OIM [Organisation internationale pour les migrations] rappelés après la sortie de certains enregistrements audio qui critiquaient ou affirmaient… accusaient certains hauts responsables de l’ONU dans le monde de sympathiser avec les forces de la région du Tigré. Quelle est votre réponse à ces accusations ?
Porte – parole : Écoutez, sur votre… sur cette question particulière, nous avons vu que les agences ont rappelé du personnel ; à eux de commenter. Ce que je peux vous dire, c’est que le travail de l’ONU, en particulier le travail humanitaire de l’ONU, se poursuit sans relâche en Éthiopie sur la base des principes de l’aide humanitaire fondée sur les besoins et, surtout, de l’impartialité — l’impartialité dans tout notre travail. Le Secrétaire général est depuis longtemps très préoccupé par la situation en Éthiopie. Je veux dire, son message aux parties est de prendre du recul par rapport à l’action militaire, de cesser les hostilités et de laisser un espace pour une aide humanitaire sans entrave, et que l’aide humanitaire est fournie par les Nations Unies de manière totalement impartiale. James?
Question : Et l’appel téléphonique d’hier a été initié… l’appel téléphonique d’hier a été initié par le Secrétaire général ou le Premier ministre ?
Porte – parole : Permettez-moi de vérifier cela. Je crois que c’était par le Secrétaire général, mais je… laissez-moi… donnez-moi quelques minutes et je vous le confirmerai. James?
Question : Une question sur le capitaine Kirk ?
Porte – parole : Ah, oui.
Question : Le Secrétaire général félicite-t-il l’acteur William Shatner d’être devenu la personne la plus âgée dans l’espace, ou pense-t-il, pour citer en partie le Secrétaire général le mois dernier, qu’il se rendait dans l’espace avec joie grâce à un ami milliardaire alors que des millions avoir faim sur terre ?
Porte – parole : Vous me mettez dans une situation délicate ici. Le Secrétaire général croit clairement et continue de croire ce qu’il a dit dans son discours. Et je pense que, pour la première fois dans ma carrière de porte-parole, je dirai, sur une note très personnelle, qu’en tant que fan du vrai Star Trek , ce fut un beau moment pour William Shatner. Mais, très sérieusement, je pense que le Secrétaire général continue de croire ce qu’il a dit à l’Assemblée générale. Célia ?
Correspondant : Merci, Steph. Juste une petite question sur la possibilité que l’ONU vérifie ou envoie une mission aux élections du 21 novembre. Nous savons que…
Porte – parole : Désolé. Désolé. Je suis toujours avec James T. Kirk en route vers un nouveau monde audacieux… alors laissez-moi… revenons sur terre. Oui?
Question : Désolé. Ainsi, le 21 novembre seront des élections au Venezuela, parlementaires, maires. Nous avons entendu différents partis, l’opposition, ainsi que le gouvernement officiel du Venezuela, ils ont demandé aux organisations internationales, l’UE [Union européenne] vient d’annoncer il y a quelques semaines qu’elle allait envoyer une mission. C’est devenu un peu controversé maintenant, mais l’ONU est-elle prête à envoyer une mission ? Le Secrétaire général a-t-il… ?
Porte – parole : Je ne me souviens d’aucune lettre très récente à cet effet. Comme vous le savez, pour apporter une assistance, une assistance électorale, nous avons généralement… nous avons besoin d’une sorte de mandat législatif. Mais je ne suis au courant d’aucune demande récente. Il y avait eu une demande pour d’autres élections dans le passé, mais je ne suis pas au courant d’une demande pour celle-ci.
Question : Et juste un suivi. Serait-ce l’occasion peut-être d’avancer dans un appel pour tenter de demander au gouvernement de [Nicolas] Maduro de libérer les prisonniers politiques à la lumière de la mort du ministre des Affaires étrangères, de la Défense…
Porte – parole : Nous avons toujours appelé à la libération des prisonniers politiques partout. D’accord. À moins qu’il n’y ait quelque chose sur le chat, je le remettrai au capitaine Monica.
UN Press, 13/10/2021
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Parlement suédois : la cause sahraouie avance à grands pas
Sahara Occidental, Maroc, Suède, #Sahara_Occidental, #Maroc,Sur sa lancée vers l’autodétermination, la cause sahraouie que soutiennent plusieurs pays des différents continents, s’est fait des défenseurs au sein du Parlement de Suède.En effet , selon des sources sûres, « trois motions proposant au gouvernement suédois de reconnaître le Sahara occidental comme Etat indépendant, ont été introduites par huit députés, membres du parti social-démocrate au pouvoir en Suède, pour être examinées et votées par le Parlement lors de sa prochaine session 2021/2022», indiquent ces mêmes sources qui soulignent la grande importance de ces trois motions qui s’articulent autour le voies et moyens d’apporter son soutien indéfectible à la dernière colonie d’Afrique.Plus concrètement, celles-ci appellent à « renforcer le rôle de la Suède à cause de l’évolution inquiétante de la situation qui prévaut dans les territoires sahraouis occupés », et proposent au gouvernement de Stockholm de « reconnaître le Sahara occidental comme Etat indépendant ».Voilà qui viendra apporter une bouffée d’oxygène à la cause sahraouie qui se fait désormais des alliés dans ce pays nordique.Pour s’adjuger davantage de crédibilité à leurs motions du soutien, ces parlementaires ont tenu à rappeler que « les conditions juridiques étaient similaires lorsque la Suède a reconnu la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et récemment la Palestine ».Conscients que les conditions dans lesquelles vivent les Sahraouis sous l’occupant marocain, ces huit députés suédois n’ont pas manqué d’évoquer la situation humanitaire et les conditions drastiques des Sahraouis depuis plus de 40 ans, non sans porter la responsabilité de ces faits à l’ONU et la communauté internationale.D’autres arguments comme les violations des droits de l’Homme et les dépassements flagrants constatés par ceux qui s’y sont rendus sur les lieux ont également été soulevés dans les motions de soutien qui viendront peser sur la balance.A l’instar de tous les pays qui ont affiché leur soutien inconditionnel à cette juste cause, les parlementaires suédois ont considéré le Sahara occidental comme « la dernière colonie en Afrique et l’un des rares pays au monde à vivre sous une puissance coloniale oppressive ».Pour cela ils ont appelé au « retrait des entreprises suédoises du Maroc dans le but de ne pas légitimer les violations des droits de l’Homme », précise la même sourceFerhat ZafaneLa Patrie News, 14/10/2021 -
Sahara occidental : l’échec du Makhzen
Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, ONU, Algérie, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Algérie,Pendant un temps, le dossier sahraoui n’était pas une priorité de la communauté internationale. De 1991, date de l’arrêt des opérations armées entre le Maroc et la RASD, jusqu’à l’incident d’El Gargaret qui a rallumé le feu du conflit, au point de constituer un point d’instabilité dans la région, le Maroc a toujours usé de faux fuyant pour retarder l’inévitable, à savoir l’autodétermination du peuple sahraoui.Les stratagèmes du Makhzen n’échappaient à personne, mais Rabat payait ses sbires dans les médias occidentaux et promettaient des strapontins géostratégiques à quelques alliés sûrs. Cette double action a masqué la réalité durant des années. D’ailleurs, le Maroc et ses alliés se frottaient les mains, de constater que la décennie rouge en Algérie d’abord et le «printemps arabe» ensuite éloignaient la question de la décolonisation du peuple du Sahara occidental du devant de la scène.Durant toutes ces années, la répression des militants sahraouis faisait rage. Des milliers de Sahraouis croupissaient dans les prisons marocaines sans jugement. Et lorsqu’ils étaient jugés, c’était à chaque fois, en totale contradiction avec les principes primaires des droits de l’Homme. C’est cela la vérité des rapports qu’entretient le Makhzen avec sa colonie illégitime.Mais depuis ces derniers mois et grâce aux efforts de la diplomatie algérienne, le dossier sahraoui remonte et ne tardera pas à être au-dessus de la pile. L’Onu s’en occupe désormais avec le sérieux qu’il faut, les USA font pression.Face à cela le royaume n’a trouvé d’autre stratégie que de profiter de réunions censées contribuer à débloquer la question et avancer sur la voie des résolution onusienne, pour lancer des insinuations stupides et sans fondements.La vieille rengaine du soutien apportée par Alger au Front Polisario a encore été chantée par la diplomatie marocaine. La réaction franche et directe de Amar Belani montre que les temps ont changé et que le Maroc se trompe d’époque.La stratégie des années 90 et 2000 n’a aucune prise sur la réalité du moment. L’Onu, les principaux partenaires connaissent parfaitement l’issue du dossier : un référendum d’autodétermination.La problématique est on ne peut plus simple. Il s’agit d’un peuple dont on a ravi la liberté et l’indépendance et qui tente pacifiquement de reprendre ce qui lui appartient de droit, ignoré par les grands de ce monde.Le retour aux hostilités fait courir le risque que les jeunes Sahraouis haussent le ton et intensifient les actes de guerre…Par Nabil G.Ouest Tribune, 14/10/2021 -
Financial Times: relations tendues entre Maroc et l’UE
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Au centre d’une installation de la station solaire géante Noor, à Ouarzazate, se dresse une tour de 243 mètres. Elle abrite un récepteur qui produit de l’électricité à partir des rayons du soleil, qui sont réfléchis sur elle par 178 m² de panneaux.
« Il y a encore un an et demi, nous aurions été en présence du plus haut édifice d’Afrique – jusqu’à la construction de la Grande Mosquée d’Alger [265 m] », note lors d’une visite Mustapha Sellam, directeur de chantier chez Masen, l’entreprise publique qui gère le complexe.
Mais la motivation première de la poussée du pays vers les énergies renouvelables, qui a débuté en 2009, n’était pas tant de construire des structures record que de réduire la dépendance du royaume vis-à-vis des importations de pétrole et de gaz. Son voisin riche en pétrole, l’Algérie, a rompu ses relations diplomatiques le 24 août, invoquant des « actions hostiles ».
Alors que les rivaux nord-africains n’ont que très peu de liens économiques, ce différend pourrait entraîner la rupture d’un gazoduc qui achemine du gaz naturel vers l’Espagne et le Portugal via 500 km de terres marocaines, et donne au Maroc 7 % du gaz comme frais de transit. Le contrat doit expirer le 31 octobre.
Ce dernier accrochage diplomatique marque une détérioration des relations déjà glaciales entre les deux pays : les tensions sur le Sahara occidental ont été ravivées en décembre lorsque l’ancien président américain Donald Trump a reconnu les revendications du Maroc sur le territoire contesté. L’Algérie, quant à elle, soutient et accueille le Polisario, le mouvement qui réclame l’indépendance du territoire.
La décision de Washington est un triomphe pour le Maroc et fait partie d’un accord de contrepartie qui exige la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Cela a également suscité l’espoir – surtout du côté marocain – d’un éventuel échange économique avec Israël, explique Riccardo Fabiani, directeur de projet pour l’Afrique du Nord à International Crisis Group.
Toutefois, à la suite de la décision américaine, qui constitue une violation du droit international, le Maroc s’attendait à ce que d’autres pays lui emboîtent le pas. Cela « a conduit à un sentiment d’enhardissement » et à ce qu’Irene Fernández-Molina, maître de conférences en relations internationales à l’Université d’Exeter, décrit comme des « erreurs de calcul » de la part du Maroc.
Alors que 23 pays, pour la plupart africains, ont ouvert des consulats au Sahara occidental depuis 2019, selon le ministère marocain des Affaires étrangères, les pays européens – en particulier l’Espagne et l’Allemagne – ne se sont pas montrés prêts à suivre le mouvement.
Dans le sillage de la décision de Trump, la ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha González Laya a réaffirmé la position de l’Espagne en faveur d’une solution négociée par l’ONU et impliquant les deux parties. Puis les relations se sont encore dégradées lorsque l’Espagne a autorisé le chef du Polisario, Brahim Ghali, à entrer dans le pays pour y recevoir un traitement médical.
De même, l’Allemagne a adopté une position critique à l’égard de la décision des États-Unis et a convoqué une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour discuter de la question. En mars, le Maroc a coupé le contact avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat et a rappelé son propre ambassadeur de Berlin en mai pour « activisme antagoniste » sur la question du Sahara occidental.
Pour l’instant, tous les partenariats allemands sont en pause, y compris les 300 millions d’euros promis par Masen pour un projet d’hydrogène vert. Une autre des stations de Masen est située dans la région du Sahara Occidental de Laayoune.
Les analystes suggèrent que toutes les parties tentent d’améliorer leurs relations. « Globalement, les intérêts économiques du Maroc et les intérêts européens dans la stabilité du Maroc l’emportent sur tout le reste », déclare Fabiani.
Les pays européens ont récemment reçu un rappel de leur dépendance à l’égard du Maroc pour assurer la stabilité et le contrôle de la migration lorsqu’un nombre record de 6 000 migrants – dont 1 500 mineurs – ont pu franchir sa frontière vers l’enclave espagnole de Ceuta en une seule journée en mai.
Les relations avec les pays européens restent toutefois positives. Les représentants marocains et européens ont opté pour une réponse mesurée à la décision d’un tribunal de l’UE en septembre, qui s’est prononcé contre la légalité du commerce et de l’activité de pêche au Sahara occidental en vertu des accords UE-Maroc. Cette décision conteste la validité du précédent contournement juridique de l’UE dans lequel elle prétendait avoir le « consentement » de la population sahraouie.
« Nous restons pleinement mobilisés pour poursuivre la pleine coopération entre l’UE et le Maroc », a déclaré Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, dans une déclaration conjointe avec Nasser Bourita, ministre marocain des affaires étrangères.Un délai de deux mois est prévu pour faire appel de cette décision. « Ils [le Maroc et l’UE] évitent une crise diplomatique de haut niveau comme celle déclarée par le Maroc en 2016 », déclare Fernández-Molina. « Mais il s’agit d’une situation précaire et il doit y avoir un changement dans l’approche [de l’UE], car ils ne peuvent pas utiliser la même solution créative que la dernière fois. »
Financial Times, 12/10/2021
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Bourita maintenu: Un gage de bonne volonté pour Israël
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Tout laisse penser qu’Israël a pesé de tout son poids pour obtenir la reconduction de Nasser Bourita aux commandes du portefeuille des Affaires étrangères marocaines. Cet artisan de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, qui s’est distingué par des prises de position et des déclarations inamicales voire hostiles à l’Algérie et d’autres pays, devait en principe rentrer chez-lui après la défaite du parti islamiste le PJD.
Aziz Ghali, le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a affirmé sans ambages que le maintien de Nasser Bourita au poste de ministre des Affaires étrangères est un message clair à Israël, sur la volonté du Makhzen et du palais de garder le cap sur la normalisation des relations avec Tel Aviv. « Il a été à l’origine de plusieurs crises avec des pays dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Algérie et il a récidivé en s’en prenant à la Russie. Et malgré cela, il est reconduit comme chef de la diplomatie marocaine. Je pense que c’est un message clair adressé à Israël. Je ne peux pas interpréter cette nomination autrement », a-t-il estimé dans une déclaration à la presse.
Depuis les élections qui avaient chassé les islamistes du PJD du gouvernement et la désignation de Aziz Akhanouch pour former un nouvel exécutif, de larges couches de la société marocaine avaient espéré un retour du Maroc dans le cercle des pays qui soutiennent la cause palestinienne et qui se refusent toute relation avec l’entité sioniste.
Cet infime espoir s’était déjà dissipé avec la nomination du milliardaire Aziz Akhanouch qui est connu pour être en affaire avec plusieurs investisseurs israéliens. D’ailleurs certains cercles israéliens avaient applaudi sa nomination tout en précisant que lors de la visite d’une délégation d’investisseurs israéliens à Rabat, le futur chef du gouvernement marocain figurait, parmi le comité d’accueil.Le Maroc semble persister dans la voie de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Acculé dans le dossier de son occupation des territoires du Sahara occidental et lâché par les USA depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, il estime que son salut passe par le soutien que pourrait lui apporter l’entité sioniste.
La visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz prévue dans quelques jours et les contrats signés avec des firmes israéliennes de fabrication de matériel militaire prouvent que le palais est bien mouillé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Il y a quelques jours, des médias avaient fait état d’un accord signé entre Rabat et Tel Aviv pour la fabrication de drones à usage militaire pour l’armée marocaine.
La reconduction de Bourita est une garantie qu’offrent le Makhzen et le palais royal à l’Etat hébreu et un signe fort qu’Israël est devenu le maître à jouer qui modèlera, à l’avenir, la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de Rabat en désignant ses hommes et en susurrant, à l’oreille du « Commandeur des croyants » des décisions qu’il fera endosser à ses futurs chefs de gouvernements.
Slimane B.
Le Courrier d’Algérie, 13/10/2021
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Sahara occidental : Le peuple sahraoui célèbre le 46e anniversaire de l’Unité nationale
Sahara Occidental, Maroc, Unité Nationale, #Sahara_Occidental, #Maroc,Les festivités de célébration par le peuple sahraoui du 46e anniversaire de l’Unité nationale ont débuté ce mardi au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, en présence de plusieurs délégations étrangères solidaires.Cette commémoration chère aux sahraouis intervient cette année dans un contexte de reprise de la lutte armée après la violation marocaine du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. De nombreuses délégations étrangères, comprenant notamment des journalistes, des cinéastes et des photographes de différents pays, à l’instar de l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique, prennent part à cette célébration en signe de solidarité avec la cause sahraouie.La célébration intervient aussi quelques jours après la désignation par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies (ONU) de l’Italo-suédois Stafan Di Mistura, comme envoyé personnel au Sahara Occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Kohler, qui a démissionné le 22 mai 2019. La célébration du 46e anniversaire de l’Unité nationale sahraouie est marquée par la commémoration également du 11ème anniversaire de l’installation de la première Kheima du camp de Gdim Izik, à l’est de la ville de Layoune occupée, comme nouveau mode de résistance et de protestation pacifique face à l’occupation marocaine. La population sahraouie à Dakhla, dans les camps de fierté et de la dignité, ont ravivé, lundi dans la soirée, le souvenir de l’agression par les forces marocaines contre le camp de Gdim Izik, en présence du Président Sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, de responsables sahraouis et de délégations étrangères solidaires avec le peuple sahraoui, venues partager avec ce dernier la célébration du 46e anniversaire de son Unité nationale.Un film documentaire et des vidéos sur l’agression du camp de Gdim Izik ont été projetés à cette occasion, en plus de l’organisation d’une reconstitution de cette agression devant les politiques, les journalistes et les délégations solidaires présentes à cette commémoration.Conseil de sécurité de l’ONU : Réunion ce mercredi sur le devenir de la MinursoLe Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, ce mercredi à New York, une réunion sur le devenir de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), dont le mandat expire le 31 octobre prochain.Le nouveau représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko, nommé fin août à ce poste, tiendra ainsi son premier briefing lors des consultations sur la Minurso au cours desquelles les membres du Conseil de sécurité devraient voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la Mission onusienne, a-t-on indiqué.Toutefois, des divergences au sein du Conseil persistent autour du mandat de la Minurso. Les adoptions ne sont pas unanimes depuis 2017, la Russie citant l’absence de référence au droit à l’autodétermination dans les mandats récents. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar, avait réaffirmé récemment que la politique d’obstruction prônée par le Maroc et l’inaction du Conseil de sécurité ont empêché la Minurso d’accomplir son mandat qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. -
Propriétaires d’affaires dans les territoires occupés sahraouis : Aziz Ahanouch est un voleur et un hors-la-loi !
Sahara Occidental, Maroc, Aziz Akhannouch, #Sahara_Occidental, #Maroc,Le site payant « Africa Intelligence » a publié une information particulièrement gênante pour le tout nouveau gouvernement marocain. Le Premier ministre, Aziz Akhanouch n’est pas seulement un oligarque proche de Mohamed VI et première fortune du royaume chérifien. Il est en effet propriétaire d’une société génératrice d’énergie électrique grâce à des turbines éolienne, basée dans la région occupée de Dakhla. C’est-à-dire dans les territoires occupés sahraouis.Très évocateur, et dénonciateur surtout, le titre de l’article ne laisse guère de place aux spéculations et au doute. « Les si discrètes éoliennes d’Akhannouch, Benjelloun et Windvision. Et d’enchainer pour écrire que « peu avant de devenir chef de l’exécutif, Aziz Akhannouch s’est lancé dans un grand projet éolien à Dakhla, au Sahara occidental. Pour réaliser ce parc de 200 MW, sa société Green of Africa, codétenue avec le banquier Othman Benjelloun, s’est livrée à un audacieux montage avec le belgo-néerlandais Windvision ». pas la peine d’en rajouter.Le chef de l’exécutif marocain est dirigé par un hors-la-loi, un outlaw, un vulgaire flibustier, comme il en a toujours existé dans les hautes sphères du Makhzen. Est-il besoin, en effet, de rappeler ici la très pertinente et très percutante décision rendue par la Cour de Justice Européenne annulant les accords maroco-européens sur la pêche et les ressources naturelles, quand ceux-ci incluent les territoires sahraouis.Outre le fait qu’Akhanouch est carrément pris la main dans le sac, et qu’il a embarqué dans ses délictueuses « combines » de respectables sociétés européennes auxquelles il devra très certainement rendre des comptes, la double importance et nouveauté dans cette décision de justice, rendue en date du 29 septembre passé, réside dans le fait que l’UE reconnait enfin que le Front Polisario est le représentant unique et légitime du peuple sahraoui.Dakhla est une magnifique ville côtière à très fort potentiel touristique à cause des fortes rafales de vent qui y soufflent tout le temps, et qui font le bonheur des surfeurs venus du monde entier. Une fois libérée, cette région deviendra un grand pôle commercial, touristique et industriel. En attendant, Akhanouch est fermement « invité » à saborder ses juteuses affaires, et à payer de conséquentes indemnités à associés. Pour rappel, l’arrêt de la Cour européenne de Justice, a annulé les accords conclus par l’Union européenne (UE) avec le Royaume du Maroc, et a pressé tous les gouvernements, institutions et entreprises concernés de « se conformer pleinement » aux dispositions de cet arrêt.« La République sahraouie et le Front Polisario enregistrent avec satisfaction l’arrêt de la Cour Européenne de Justice, qui a annulé les accords conclus par l’Union Européenne avec le Royaume du Maroc, du fait qu’ils incluaient illégalement le territoire de la République sahraouie, ses eaux territoriales et ses richesses », avait également souligné un communiqué publié la semaine passée par la RASD (république arabe sahraouie et démocratique).« La République sahraouie et le Front Polisario lancent un appel pressant à tous les gouvernements, institutions et entreprises concernés à se conformer pleinement aux dispositions de cet arrêt de la Cour Européenne de Justice », avait précisé le document. « Ils renouvellent leur disposition à conclure des accords de partenariats avec les Etats et entreprises publiques et privées dans le cadre d’investissement et d’exploitation des richesses sur la base du respect de la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur son pays et ses richesses, qui ne peuvent être exploitées qu’avec son consentement dûment exprimé à travers ses autorités et institutions nationales », précise la même source.La Cour a confirmé le contenu de ses précédents arrêts concernant l’absence de tout lien de souveraineté entre le Maroc et le Sahara occidental car ce sont deux pays séparés et distincts. Elle a également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et la représentativité du Front Polisario conformément aux dispositions du droit international, rappelle le ministère de l’Information dans son communiqué. Le nouveau gouvernement marocain, issu d’une fraude électorale massive, est constitué d’un ramassis d’oligarques et d’affairistes enrichis sur le dos des peuples marocain sahraoui.Mohamed AbdounLa Patrie News, 12/10/2021 -
Sahara occidental: Le Conseil de sécurité se penche, aujourd'hui, sur la MINURSO
Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, #Sahara_Occidental, #Maroc, #MINURSO,Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, aujourd’hui, à New York, une réunion sur le devenir de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) dont le mandat expire le 31 octobre. Le nouveau Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, le Russe Alexander Ivanko, nommé fin août à ce poste, tiendra ainsi son premier briefing lors des consultations sur la MINURSO au cours desquelles les membres du Conseil de sécurité devraient voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la Mission onusienne, a-t-on indiqué.Toutefois, des divergences au sein du Conseil persistent autour du mandat de la MINURSO. Les adoptions ne sont pas unanimes depuis 2017, la Russie citant l’absence de référence au droit à l’autodétermination dans les mandats récents. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar avait réaffirmé récemment que la politique d’obstruction prônée par le Maroc et l’inaction du Conseil de sécurité ont empêché la MINURSO d’accomplir son mandat qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.»Il est indéniable que l’obstructionnisme, la procrastination et le manque évident de volonté politique de l’Etat occupant marocain ont pratiquement empêché la MINURSO de mettre pleinement en oeuvre le mandat pour lequel elle a été créée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 690 (1991) du 29 avril 1991», avait-il relevé dans un communiqué, à l’occasion du 30e anniversaire du cessez-le-feu au Sahara occidental. Selon le diplomate sahraoui, les restrictions imposées par le Maroc à la MINURSO «ont gravement compromis la crédibilité, l’impartialité et l’indépendance déjà érodées de la mission».Il avait appelé à cet effet le Conseil de sécurité à se rendre compte que le «statu quo» prôné depuis 30 ans a conduit à l’effondrement du cessez-le-feu et au retour à la guerre au Sahara occidental. Sidi Omar avait aussi noté l’incapacité totale de la MINURSO de protéger les civils et militants sahraouis dans les territoires occupés, soumis quotidiennement à des pratiques barbares et inhumaines, au moment où le Conseil de sécurité a doté les missions de maintien de paix de l’ONU de mandats pour la surveillance des droits de l’Homme.Pour rappel, l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 6 septembre 1991, a duré 29 ans avant d’être rompue le 13 novembre 2020 par l’occupant marocain. Des forces marocaines ont agressé des civils sahraouis venant réclamer pacifiquement la fermeture d’une brèche illégale érigée dans la zone tampon d’El-Guergarat en violation de l’accord de cessez-le-feu. L’attaque avait soulevé un tollé international et suscité un élan de solidarité mondiale en faveur du peuple sahraoui, dénudant le régime de Rabat, et faisant davantage écho à la juste cause sahraouie.Dans son dernier rapport sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a souligné que la reprise des hostilités et la pandémie de COVID-19 en cours «ont considérablement modifié l’environnement opérationnel de la MINURSO, limitant la capacité de la Mission à mettre en oeuvre son mandat». Se disant préoccupé par la forte dégradation de la situation dans les territoires occupés et par l’escalade de la répression marocaine, le patron de l’ONU a estimé que la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario «constitue un revers majeur» pour les efforts en cours visant la réalisation d’une solution politique à ce différend de longue date.Les festivités de célébration par le peuple sahraoui du 46ème anniversaire de l’Unité nationale ont débuté hier au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, en présence de plusieurs délégations étrangères solidaires. Cette commémoration chère aux sahraouis intervient cette année dans un contexte de reprise de la lutte armée après la violation marocaine du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.De nombreuses délégations étrangères, comprenant notamment des journalistes, des cinéastes et des photographes de différents pays, à l’instar de l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique, prennent part à cette célébration en signe de solidarité avec la cause sahraouie.La population sahraouie à Dakhla, dans les camps de fierté et de la dignité, a ravivé, le souvenir de l’agression par les forces marocaines contre le camp de Gdim Izik, en présence du Président sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, de responsables sahraouis et de délégations étrangères solidaires.L’Expression, 13/10/2021 -
Le tweet de Trump aux oubliettes
Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden, Staffan de Mistura, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Staffan_de_Mistura, #Donald_TrumpLa nomination de Stefan de Mistura pour le Sahara occidental relance le processus de décolonisation entamé par l’ONU et contredit le tweet de l’ex-président américain. Joe Biden, certes, n’a pas annulé le tweet de l’ex-président américain mais n’a pas cautionné non plus la décision de Trump. Washington qui a applaudi la nomination de Stefan de Mistura approuve, donc, le dialogue pour l’indépendance du Sahara occidental.Le Maroc et Israël ont accepté de normaliser leurs relations. Un accord négocié avec l’aide des États-Unis, qui, en contrepartie, offrent un soutien à Rabat sur le Sahara occidental. Cet accord a été condamné par le Polisario, et de nombreux pays, dont de l’Europe. La Cour de Justice de l’Europe a méme qualifié d’illégale la coopération engageant le Maroc et les pays de l’Europe concernant les richesses naturelles du Sahara occidental.Le tweet de l’ex-président américain qui ne respecte pas la légalité mondiale est aux oubliettes. La Russie, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré que la décision «unilatérale» de Trump sort complètement du cadre du droit international.«La décision ne respecte pas non plus les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord», a ajouté le responsable russe.De son côté, le sénateur, Patrick Leahy, a affirmé que Donald Trump «ne pouvait ignorer le droit international et celui des Sahraouis à l’autodétermination».Pour l’ancien président du sénat, les Sahraouis «ont droit à ce qu’on leur a promis depuis longtemps, un vote libre et juste sur l’autodétermination». Toujours aux Etats-Unis, l’élue démocrate du Minnesota, Betty McCollum, pense que les actions de Trump, qui a quitté la Maison Blanche le 20 janvier, rendent «dangereusement légitime l’annexion illégale du territoire sahraoui».«Je condamne la reconnaissance unilatérale par Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange de la reconnaissance diplomatique d’Israël par le Maroc», a déclaré Mme Mc Collum dans un tweet.Le tweet de l’ex-président américain dénoncé par la communauté mondiale, est, aujourd’hui, «illégalisé» par la nomination de l’envoyé de l’ONU pour le Sahara occidental occupé par le Maroc.