Étiquette : Sahara Occidental
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Sahara occidental: Selon Belani, le format dit de "tables rondes" n'est plus à l'ordre du jour
Sahara Occidental, Maroc, El Guerguerat, zone tampon, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Guerguerat,L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié mardi que d’ »insensées » et d’ »irresponsables » les déclarations des autorités de l’occupation marocaine à propos de l’agression lancée en novembre dernier sur le territoire sahraoui d’El-Guerguerat, exhortant le Conseil de sécurité de l’ONU à ‘ »assumer ses responsabilités politiques et morales » en vue de garantir le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination.« Il s’agit de propos délirants de la part d’un radoteur invétéré dont les jérémiades méprisables ne sont pas dignes d’intérêt. Loin de ces élucubrations grotesques et pour revenir à l’essentiel, nous sommes en face d’un processus de décolonisation contrarié et dévoyé à force de complaisance de la part de la communauté internationale, dont au premier chef, le Conseil de sécurité, qui doit impérativement assumer ses responsabilités politiques et morales en vue de garantir le droit inaliénable et imprescriptible du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination », a déclaré M. Belani à l’APS.« Les déclarations insensées des autorités marocaines sur l’irréversibilité des actions menées par les forces d’occupation marocaines à El-Guerguerat, sont irresponsables et constituent une entrave de taille à une éventuelle reprise du processus politique », a-t-il dénoncé réagissant ainsi à la déclaration faite par le représentant du royaume du Maroc, lors de la cérémonie commémorative du 60ème anniversaire de la tenue de la première conférence du Mouvement des non-alignés (MNA) à Belgrade (Serbie).M. Belani a jugé aussi « impératif de revenir aux paramètres originaux du règlement politique, si la communauté internationale souhaite réellement une relance effective et sérieuse des négociations directes, de bonne foi, et sans conditions préalables, entre les deux parties au conflit ».Et de poursuivre: « Dans l’élaboration de sa prochaine résolution sur la question, que nous espérons plus équilibrée, et afin de ne pas donner un mauvais signal aux deux parties au conflit, en l’occurrence le Front Polisario et le Royaume du Maroc, le Conseil de sécurité est appelé à tenir compte de la nouvelle réalité sur le terrain en raison, notamment de la reprise des hostilités suite à la violation flagrante par les forces d’occupation marocaines des accords militaires signés par les deux parties et endossés par ce même Conseil de sécurité ».Pour le diplomate, « les risques d’escalade menaçant la sécurité et la stabilité de toute la région, ne sont malheureusement pas à exclure et le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d’occupation de la zone tampon d’El-Guerguerat et du retour obligé aux négociations directes entre les deux parties comme voie unique et incontournable pour parvenir à un règlement juste et pacifique du conflit du Sahara occidental conformément à la légalité internationale ».Le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jourM. Belani, a en outre précisé que « le format dit de « tables rondes » n’est plus à l’ordre du jour ». « Cette option est désormais obsolète compte tenu de l’instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l’Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit « régional », alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit. L’Algérie tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations Unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit », a-t-il rappelé.Et afin de permettre le lancement d’un processus politique sérieux et crédible, sous les auspices des Nations Unies et avec les bons offices du nouvel envoyé personnel, M. Staffan de Mistura, M. Belani a jugé « primordial, au préalable, de ménager les conditions sérieuses et nécessaires à l’arrêt des hostilités, en commençant par forcer la puissance occupante à revenir au statu quo ante le 13 novembre 2020, date de la rupture brutale du cessez-le-feu par l’armée d’occupation marocaine et l’occupation illégale de la zone tampon d’El-Guerguerat en violation flagrante des accords contraignants souscrits par les deux parties ».D’ailleurs, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné, avec force, dans son dernier rapport que « le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu’il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante », a rappelé l’envoyé spécial.M. Belani a en outre tenu à préciser que « la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l’autonomie est vouée à l’échec et le Maroc portera l’entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région, car il n’honore pas sa signature lui, dont le défunt roi s’était engagé à soutenir une solution juste et définitive du conflit du Sahara occidental à travers un referendum d’autodétermination régulier et libre se déroulant dans la sincérité la plus totale et sans aucune contrainte ».Par ailleurs, le fait que la RASD et le royaume du Maroc sont tous deux membres de l’Union africaine, est un paramètre substantiel que le nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pourrait mettre à profit pour permettre à l’organisation panafricaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable, entre ses deux Etats membres sur la base des principes consacrés par l’Acte constitutif africain et ratifiés par le royaume du Maroc (intangibilité des frontières, règlement pacifique des différends..) », a estimé M. Belani.D’autant plus que le Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA avait incité, en mars 2021, les deux Etats membres, le Royaume du Maroc et la RASD à « engager des négociations directes et franches et sans aucune condition préalable », a encore rappelé le diplomate.APS -
Soutien à la Kabylie : Le Maroc fait marche arrière
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Lors de la réunion ministérielle du Mouvement des non-alignés (MNA), qui s’est tenue par visioconférence les 13 et 14 juillet, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a évoqué le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Exerçant son droit de réponse, le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a exprimé le soutien de son pays au « peuple kabyle » et son « droit à l’autodétermination ». Ensuite, le diplomate marocain a distribué aux pays membres de l’organisation une note adressée à la présidence du MNA en évoquant la Kabylie.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Alger a rappelé son ambassadeur au Maroc. Faute de réaction de Rabat, l’Algérie a décidé le 24 août de couper ses relations avec son voisin de l’Ouest.
La capitale serbe, Belgrade, a accueilli hier les travaux du Sommet des Pays non Alignés qui marquent cette année le 60e anniversaire de la tenue de la première conférence de cette organisation.
Intervenant lors de ce sommet, le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane a salué hier, la position «constante et de principe» du Mouvement des non-alignés en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant les Nations unies et le Conseil de sécurité à relancer le processus onusien de règlement du conflit au Sahara occidental.
La réponse du Maroc a été prononcée par Omar Hilale, quii conduit la délégation marocaine à ce sommet, a invité l’Algérie à participer « au processus politique en tant que véritable partie responsable de la création et du maintien de ce différend régional ». Fait marquant, à cette occasion, le diplomate marocain n’a pas mentionné la question de la Kabylie.
Le silence de Hilale sur cette question indique que le Maroc a pris au sérieux les menaces algériennes à ce sujet. Afin d’éviter davantage d’escalade, le royaume a choisi d’éviter cette question considérée par Alger comme une ligne rouge à ne pas dépasser.
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Tenez-vous bien! Le Maroc élu au Comité de l'ONU contre la Torture
Sahara Occidental, Maroc, ONU, torture, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Torture, droits de l’homme,Le candidat du Royaume du Maroc, Abderrazak Rouwane, a été élu à l’un des cinq sièges vacants du Comité des Nations Unies contre la torture (CAT), pour la période 2022-2025, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.Une élection qui risque d’étonner l’opinion publique marocaine qui a subi en plien fouet les méthodes violentes du régime puisque les autorités marocaines ont encore largement recours à des méthodes d’interrogatoire violentes pour briser les dissidents et arracher des aveux aux détenus. Les forces de police et de sécurité infligent régulièrement des passages à tabac, des asphyxies, des positions de stress, des simulations de noyade et des violences psychologiques et sexuelles. Les personnes placées en garde à vue se voyaient aussi régulièrement refuser l’accès à un avocat.Le royaume d’Afrique du Nord a une longue histoire avec la torture, qui remonte au roi Hassan II. Lorsque le roi Mohammed VI, son fils, est monté sur le trône après la mort du roi Hassan en 1999, l’une de ses principales réalisations a été la création d’une Commission d’équité et de réconciliation qui a dénoncé les horreurs commises sous le règne de son père, bien que personne n’ait été poursuivi.Selon plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, le gouvernement a commencé à recourir à la torture après une série d’attentats meurtriers à Casablanca en 2003. Le Maroc a également servi de site noir à la Central Intelligence Agency, où les suspects de terrorisme étaient brutalement interrogés.Le Maroc est un pays dont les pratiques sont régulièrement pointées du doigt par la plus hautes instances internationales. La torture est au Maroc ce que la corrida est à l’Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique qu’apprécient particulièrement les pays occidentaux qui n’osent plus trop la pratiquer chez eux. Tous ceux qui osent la dénoncer finissent en prison.Le Comite des Nations Unies contre la Torture, qu’est-ce qu’il a à dire sur les horreurs pratiquées par le Maroc au Sahara Occidental où tout un peuple est livré à la barbarie et aux pires atrocités au vu et au su de la communauté internationale qui utilise le silence pour récompenser la prétendue efficacité d’une monarchie médiévale ?Qu’est-ce qu’il a à dire au sujet d’une pratique inventée et utilisée par les seuls bourreaux marocains : la bouteille enfoncée dans le derrière des sahraouis qui osent lever la voix contre l’occupation d’un pays classé « territoire non autonome » par les Nations Unies ? -
Président Tebboune: "L'ONU, appelée à s'acquitter de son rôle dans la décolonisation du Sahara occidental"
Sahara Occidental, Algérie, Maroc, ONU, Front Polisario, #SaharaOccidental, #Maroc, #Algérie, #ONU,Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche, que l’ONU était appelée à s’acquitter de son rôle dans la décolonisation du Sahara occidental.« L’Algérie a été le premier pays à avoir salué la proposition de désignation de Monsieur De Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG des Nations-Unies au Sahara occidental », a fait savoir le Président Tebboune lors de sa rencontre périodique avec des représentants de médias nationaux, exprimant à M. De Mistura ses vœux de succès.Après avoir précisé que « les Nations-Unies sont appelées à s’acquitter de leur rôle dans la décolonisation du Sahara occidental, étant une question inscrite dans l’agenda de la 4e Commission de l’ONU en charge de la décolonisation », le Président Tebboune a rappelé que la Minurso avait été dépêchée au Sahara occidental, à cet effet.« Les Etats-Unis ont salué la désignation de De Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental », a indiqué le Chef de l’Etat précisant que « le Maroc se cache derrière un autre pays avec lequel l’Algérie a des comptes à solder, c’est un pays connu de tous ».« La majorité des pays africains sont pour la décolonisation du Sahara occidental, mais il est des enjeux et des défis », a poursuivi le Président Tebboune. -
Anniversaire de l'Unité nationale sahraouie : Entre guerre et victoires diplomatiques
Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, #Sahara_Occidental, #Maroc, #Front_Polisario,Le peuple sahraoui célèbre, aujourd’hui, le 46e anniversaire de la proclamation de l’Unité nationale, sur fond de reprise de la lutte armée après la violation, par le Maroc, du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.Le 12 octobre 1975, alors que l’Espagne, ancienne puissance coloniale, s’apprêtait à quitter le Sahara occidental, les représentants du peuple sahraoui, toutes tendances confondues, tenaient une réunion pour décider de la poursuite de la lutte pour la libération nationale contre un nouvel occupant, à savoir le Maroc. Ce jour-là, tous les participants, y compris les notables sahraouis qui formaient l’Assemblée générale créée par l’Espagne, ont proclamé leur adhésion au Front Polisario désormais seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui.Selon des médias sahraouis, une cinquantaine de journalistes étrangers, de cinéastes et de photographes de pays tels que l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis sont attendus dans les camps de réfugiés sahraouis pour assister à différentes activités liées à la commémoration de l’Unité nationale et qui s’étaleront jusqu’au 17 octobre.La commémoration de la proclamation de l’Unité nationale sahraouie intervient, cette année, dans un contexte marqué par la reprise des hostilités suite à la rupture brutale du cessez-le-feu par les forces d’occupation marocaines dans la zone démilitarisée de Guerguerat, le 13 novembre 2020, en violation des accords militaires signés par les deux parties (Front Polisario et Maroc). Il fait suite, à quelques jours d’intervalle, à la nomination par le SG de l’ONU, de l’Italo-suédois Staffan de Mistura en qualité d’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Köhler, qui a démissionné le 22 mai 2019.Pour le Front Polisario, la nomination d’un nouvel envoyé personnel n’est pas «une fin en soi», signalant que le rôle de cet émissaire est de «faciliter un processus de paix vigoureux et limité dans le temps qui conduit à l’exercice libre et démocratique par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance».Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a déclaré que tout processus politique devrait garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément au plan de règlement adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU et accepté par les deux parties du conflit.D’autre part, le Front Polisario a récemment remporté une victoire éclatante sur le plan diplomatique après l’annulation par le Tribunal de l’Union européenne de deux accords sur la pêche et l’agriculture liant le Maroc à l’UE et étendus aux territoires sahraouis. Le verdict du Tribunal de l’UE confirme que le Front Polisario est le seul représentant légal du peuple du Sahara occidental et est susceptible d’agir devant la justice européenne au nom du peuple sahraoui.L’Algérie qui a toujours soutenu la juste cause du peuple sahraoui, à travers sa politique étrangère fondée sur le droit des peuples à l’autodétermination, n’a pas manqué de réagir au verdict du Tribunal de l’UE.Qualifiant cette décision de «victoire éclatante pour la cause légitime du peuple sahraoui», le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a assuré que «cette double avancée majeure consacrée par la jurisprudence européenne constitue un acquis historique qui s’imposera désormais à l’ensemble des pays de l’Union européenne et à ses institutions dans leurs relations avec le Maroc, en tant qu’Etat occupant». -
Luis Planas, une résonance des Accords de Madrid et de l’occupation marocaine
Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Luis Planas, #Sahara_Occidental, #Maroc, #PP,IL APPELLE À NE PAS EXÉCUTER UNE DÉCISION DE JUSTICE EN FAVEUR DU PEUPLE SAHRAOUI : Luis Planas, une résonance des Accords de Madrid et de l’occupation marocaineDes pays de l’Union européenne (UE) semblent s’acheminer sur une voie glissante, pour le moins que l’on puisse dire, celle du refus de se soumettre aux décisions de la Cour de justice de l’UE, qui ne cesse de prononcer des verdicts sur l’illégalité des accords UE-MAROC car incluant le Sahara occidental, territoire non-autonome et sous occupation marocaine.Les responsables européens et à leur tête le ministre espagnol de la pêche, Luis Planas n’ignorent pas que les décisions de justice, dont celle prononcée par le Tribunal de l’EU, sont dotées de la force exécutoire.Pour le ministre espagnol de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, Luis Planas, défendre l’accord de pêche entre Rabat et Madrid, et partant avec l’UE, est « une priorité » pour Madrid, car « il y va de l’intérêt de son pays » selon lui, allant jusqu’à appeler ses homologues européens au non-respect des lois en vigueur, dans l’UE et de ne pas exécuter la décision de justice prononcée, par le Tribunal de l’UE, en faveur du peuple sahraoui et rendant caducs les Accords en question.Le ministre espagnol qui met au-dessus des lois de l’UE, la primauté des intérêts de son pays invite l’Union européenne, notamment son Conseil à continuer à violer leur propre législation européenne , dans le maintien en l’état des Accords UE-Maroc, et de faire fi, en vain, des décisions de justice de l’UE, qui les a rappelés à l’ordre et prononcé sa décision sur l’illégalité de ces Accords, avec le Maroc, car incluant un territoire soumis au processus de décolonisation, le Sahara occidental.Alors qu’on assiste depuis des années à l’arrêt d’activité d’entreprises étrangères en raison de l’illégalité de leur présence et activités, au Sahara occidental, le ministre espagnol invite ses homologues européens à ramer à contre sens du cours de la justice européenne et de ses décisions, ce qui ne sera pas sans conséquences notamment sur le gouvernement espagnol.Déclarant que «l’accord de pêche est une priorité pour l’Espagne, en raison de son importance pour les pêcheurs de notre pays » , le gouvernement de Madrid et son ministre, Luis Planas outre qu’ils s’attirent ainsi les foudres de l’opinion du pays, dont la majorité du peuple espagnol est attaché au respect des droits légitimes du peuple sahraoui, dont son droit à l’autodétermination et l’indépendance, vont être confronter à de rudes épreuves, qu’ils ont perdues d’avance, en raison de la primauté des lois sur toute autre considération, sur le plan local ou au niveau européen.Pour celui qui a été choisi, en 2004, comme ambassadeur d’Espagne, au Maroc, bien qu’il ne soit pas diplomate de carrière, il rejoint au bout de six ans Bruxelles, en tant que représentant permanent auprès de l’UE, avant que le gouvernement Rajoy le relève de ce poste en 2011.En tenant les propos précités, Luis Planas semble par la même occasion exprimer les inquiétudes grandissantes du Maroc, qui depuis ces dernières années est rappelé à l’ordre par des décisions de la Justice européenne, laquelle somme les États de l’UE de respecter la législation de l’UE en matière d’accords avec Rabat, qui n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental.« La décision de la justice européenne applicable dans les 27 États de l’UE et des procédures nationales vont sans doute suivre rapidement»Il est utile de rappeler au ministre espagnol en particulier et à l’UE, notamment son Conseil de sécurité que la seule victime des Accords UE-Maroc, n’est autre que le peuple sahraoui, que les responsables espagnols, dont Lui Palanas, n’ignorent pas, en raison de la responsabilité de Madrid, dans le non parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental.Les responsables espagnols ont connu et fait face au combat du peuple sahraoui, sous la conduite du Front Polisario pour se libérer du joug colonial espagnol, bien avant l’occupation marocaine, en 1975, rendu possible par l’Accord de Madrid, lequel a été en violation du Droit international, comme c’est le cas des accords UE-Maroc, incluant le Sahara occidental.La résonance de cette « trahison historique de l’Espagne » pour reprendre les termes de la société espagnole soutenant la lutte du peuple sahraoui, se fait entendre dans les propos de responsables espagnols, dont le ministre Luis Planas. Celui-ci arguant que la décision du Tribunal de l’UE porte atteinte aux intérêts de Madrid, -gains financiers et pécunes-, il s’aligne ainsi avec la démarche de l’occupant marocain, qui se plaint des conséquences de l’annulation de ses accords avec l’UE, en occultant leur caractère illégal, car incluant le Sahara occidental.En concluant des accords commerciaux avec le Maroc, et en ignorant cette donnée, l’UE est ainsi prise en défaut à double titre. Il s’agit en premier lieu de l’acceptation de licences de pêche octroyées par le Maroc aux bateaux européens leur permettant de pêcher exclusivement dans les eaux territoriales du Sahara occidental, soit une activité commerciale illégale, au regard du droit européen et international. Aussi la question des droits de douane préférentiels attribués aux produits agricoles marocains, y compris lorsqu’il s’agit de produits qui proviennent, eux aussi, du Sahara occidental.La justice européenne a donné raison au plaignant, le Front Polisario, en raison de la légitimité de son opposition à l’exploitation illégale de ses richesses par le Maroc et tout partenaire qui s’aventure, comme l’UE et ses États membres, à faire fi du droit international, en matière de question de décolonisation inscrite sur à l’agenda des Nations unies.Aussi le tribunal européen par la décision à laquelle le ministre Luis Planas invite ses partenaires européens à fermer les yeux comme le souhaite le Maroc est une option politique sans lendemains. Même avec un probable recours, la procédure ne fera que retarder de pas moins de trois mois, son entrée en vigueur, la décision de la justice européenne «sera applicable dans les 27 États de l’Union européenne, et des procédures nationales vont sans doute suivre rapidement» se réjouit, Gianfranco Fattorini, co-coordinateur du Groupe de Genève pour la protection et la promotion des droits de l’Homme au Sahara occidental.L’arrêt rendu fin septembre par le Tribunal de l’UE, au terme d’une très longue saga politico-judiciaire, menée par le Front Polisario et ses avocats reste en travers de la gorge de Madrid et des autorités européennes, dont le Conseil de l’UE. «Nous allons faire tout ce que nous pourrons pour que nos navires continuent de pêcher dans les eaux marocaines», s’exclamait mardi dernier devant le sénat Luis Planas, alors que la décision de justice interdit la pêche dans les eaux maritimes du Sahara occidental.Insistant dans sa valse devant les sénateurs que «Les accords avec le Maroc ont pour nous une valeur stratégique. », il a déclaré que ces accords « répondent aux intérêts mutuels de l’Union européenne et de l’Espagne », des accords qui ne sont qu’un document autorisant, le vol et la dilapidation des richesses naturelles du peuple sahraoui, qui lui lutte pour son droit à l’autodétermination, depuis la colonisation espagnole et ensuite l’occupation marocaine, dès 1975.Karima BennourLe Courrier d’Algérie, 11/10/2021 -
L’ONU demande au Maroc de se retirer du Guerguerat
Sahara Occidental, Maroc, Guerguerat, ONU, #Sahara_Occidental, #Maroc, #ONU, #Guerguerat,Dans un message subliminal, le Secrétaire Général des Nations Unies a demandé au Maroc de se retirer de la zone du Guerguerat. « Le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée demeure la clé de voûte de toute solution pacifique dans la région », a-t-il dans un rapport adressé au Conseil de Sécurité.Exprimant sa préoccupation par « l’évolution de la situation au Sahara occidental » depuis le reprise de la guerre entre le Front Polisario et le Maroc, Antonio Guterres a indiqué que « la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front POLISARIO représente un recul considérable pour la recherche d’une solution politique à ce différend de longue date ».« Depuis lors, les incursions quotidiennes dans cette zone et les hostilités entre les parties ont gravement compromis les arrangements qui garantissaient le cessez -le-feu depuis trois décennies. Le risque d’escalade reste évident tant que persistent les hostilités. J’appelle donc les parties à désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités », a-t-il ajouté.L’armée marocaine a envahi la zone tampon du Guerguerat le 13 novembre 2020 en vue de mettre fin à un sit-in pacifique de la société civile sahraouie en vue de fermer cette brèche considérée par le Front Polisario comme une violation de l’Accord Militaire nº1.Dans un communiqué publié par le Ministère des affaires étrangères, l’Algérie a indiqué que « la démilitarisation de cette zone, consacrée par les accords en question, est la pierre angulaire de tout processus politique crédible visant à trouver une solution pacifique au conflit ». -
La RASD demande à De Mistura de fixer une date pour le référendum
Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Staffan de Mistura, référendum, #Sahara_Occidental, #ONULes autorités sahraouies ont demandé à Staffal De Mistura, fraîchement nommé émissaire onusien pour le Sahara occidental, d’arrêter une date pour la tenue du référendum d’autodétermination.Dans un communiqué diffusé ce samedi, le ministère sahraoui des affaires étrangères a demandé à De Mistura de fixer la date du référendum d’autodétermination ou un plan effectif à même de mettre fin aux manœuvres et aux lenteurs ayant sabordé les efforts des Nations unies en faveur de la décolonisation du Sahara occidental, et ce en garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.Le communiqué affirme également que l’histoire retiendra que De Mistura et le secrétaire général de l’ONU ont mis le train de la légalité internationale au Sahara occidental sur les rails.Il faut dire que ce référendum, prévu dans les accords de cessez-le-feu entre les Sahraouis et le Makhzen, tarde à être concrétisé depuis déjà trente ans. La création de la Minurso, la mise en place de son dispositif et de ses effectifs pour le recensement de la population élective ainsi que le vote d’un budget pour cet organe sont étroitement liés à l’organisation de ce référendum d’autodétermination. Même sur les questions des droits de l’homme, la Minurso a été empêchée d’intervenir pour protéger les populations sahraouies de la répression marocaine.Ce sont les louvoiements et les mensonges ainsi que les manœuvres dilatoires et les complots diplomatiques du Makhzen qui ont paralysé ce processus et ont fait échouer toute tentative de réaliser la paix dans la région et garantir la liberté du peuple sahraoui et son droit à l’indépendance. Le retard dans le règlement de la question sahraouie, selon les propres résolutions onusiennes, risquent encore de provoquer de nouvelles tensions et d’exacerber le conflit.Si De Mistura avait des difficultés à fixer un calendrier clair et ordonné dans son plan qu’il va adopter, en raison des pressions françaises, certains diplomates africains penchent pour que l’Assemblée générale de l’ONU fixe une date pour la tenue de ce référendum, conformément à la Charte des Nations unies relative à la décolonisation.Depuis son invasion du Sahara occidental en 1975, le Maroc y agit au mépris de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’UA et des principes fondamentaux du droit international, mais aussi de l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ), qui avait statué, la même année, que Rabat n’avait pas de titre souverain sur le territoire du Sahara occidental.Aujourd’hui, le Maroc, puissance occupante, s’est ouvertement engagé dans une série d’actions déstabilisatrices et provocatrices, dont l’ouverture illégale de prétendus consulats dans les zones occupées du Sahara occidental ainsi que l’exploitation illégale des ressources et des richesses du territoire, notamment halieutiques et de phosphate. De plus, chaque jour, il est fait état de violations massives des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Les civils sahraouis sont constamment soumis à des arrestations arbitraires, des tortures, des détentions illégales, des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées.Persuadé et encouragé par son allié français et par la paralysie de l’ONU, le régime marocain persiste dans son déni total des aspirations du peuple sahraoui. C’est encore en raison de cette situation de blocage, qui dure depuis trois décennies alors qu’il y avait des approches positives vers le règlement total, que De Mistura est interpellé pour éviter les échecs et inscrire ainsi son nom dans l’histoire diplomatique internationale. Il suffit juste de fixer une date pour le référendum et d’engager ainsi le processus tant refusé et interdit par la monarchie marocaine.Le Jeune Indépendant, 09/10/2021 -
Tebboune au Maroc: « Qui nous cherche, nous trouve »
Algérie, Maroc, MAK, Rachad, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #Sahara_Occidental, #MAK, #Rachad,
Le président Tebboune a été d’une totale fermeté en évoquant le sujet marocain. « Sujet tout aussi neuf que vieux ». Manière de dire que les agressions et les menaces marocaines ne sont pas du tout nouvelles, depuis l’indépendance de l’Algérie, et jusqu’à ce jour.
Cela pour dire que nous avons été agressés dès notre indépendance, et que le Maroc est allé jusqu’à héberger des terroristes, et même leur accorder des passeports diplomatiques durant notre décennie noire.
« Certes, s’exclame Tebboune, il n’est pas facile d’aller vers un affrontement direct, mais l’Algérie ira vers cette éventualité en cas d’extrême nécessité ». Qui nous cherche nous trouve, dira d’un ton menaçant le président algérien.
Manière de dire que l’Algérie, pays pivot et puissance régionale incontournable, a les moyens de se défendre, et même de faire très mal en cas d’agression. Une fois lancé, point d’arrêt possible.
Et d’enchainer pour dire que la complicité du Maroc est totalement prouvée dans les actes terroristes et achats d’armements du MAK de Ferhat Mhenni, dont l’Algérie continue de demander l’extradition.
S’agissant de la désignation de Stefan de Mistura en tant qu’envoyé spécial d SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, le président affirme que contrairement aux louvoiements marocains, l’Algérie a salué cette désignation, en espérant que l’ONU joue pleinement son rôle dans la décolonisation du Sahara Occidental. Car, il s’agit bel et bien d’une affaire de décolonisation et rien d’autre, contrairement aux multiples assertions de Rabat…
Mohamed Abdoun
La Patrie News, 10/10/2021
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Cette semaine au Conseil de Sécurité
Conseil de Sécurité, MINURSO, Sahara Occidental, MINUK, Kosovo, UNPOL, #Conseil_de_sécurité, #ONU, #Sagara_Occidental, #MINURSO #MINUK, #Kosovo,
Cette semaine, toutes les réunions officielles du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient se dérouler en personne.
Lundi 11 octobre, le Conseil de sécurité tiendra une réunion avec les pays contributeurs de troupes de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Le représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, devrait faire un exposé.
Mardi (12 octobre), le Kenya organisera un débat ouvert de haut niveau intitulé « Diversité, consolidation de l’État et recherche de la paix », sous le point de l’ordre du jour « Consolidation et maintien de la paix ». Le président kenyan Uhuru Kenyatta présidera la réunion. Le Secrétaire général António Guterres devrait faire un exposé. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.
Les membres du Conseil recevront un briefing lors des consultations sur la MINURSO mercredi (13 octobre). Le Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, et la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee, sont les intervenants prévus.
Jeudi (14 octobre), les membres du Conseil devraient voter sur un projet de résolution renouvelant le mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH).
Jeudi également, le Conseil se réunira pour son briefing mensuel, suivi de consultations, sur le Yémen. L’envoyé spécial pour le Yémen, Hans Grundberg, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, devraient faire un exposé. Un représentant de la société civile pourrait également informer le Conseil.
La réunion trimestrielle du Conseil sur la Colombie aura lieu jeudi. Le représentant spécial et chef de la mission de vérification des Nations unies en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, fera un exposé sur les développements récents et le dernier rapport de 90 jours du Secrétaire général sur la mission, qui a été publié le 24 septembre. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.
Le vendredi (15 octobre), il y aura un briefing sur la situation au Kosovo. Le Représentant spécial et chef de la Mission d’administration intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK), Zahir Tanin, présentera les développements récents et le dernier rapport du Secrétaire général.
Cette semaine, les membres du Conseil devraient poursuivre la négociation d’un projet de résolution sur la protection de l’éducation dans les conflits, qui a été initié par le Niger et la Norvège.
Au niveau des organes subsidiaires, le groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira pour une réunion informelle le lundi 11 octobre afin d’entendre un exposé de l’équipe spéciale des Nations unies pour la République démocratique du Congo (RDC) chargée de surveiller et de signaler les violations graves contre les enfants (CTFMR).
Le mardi 12 octobre, le groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix se réunira pour une réunion consacrée au travail de la police des Nations unies (UNPOL). Le conseiller de la police des Nations unies, Luís Carrilho, devrait faire un exposé.
Le Comité des sanctions 1267/1989/2253 contre l’État islamique en Irak et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida se réunira pour des consultations informelles le mercredi (13 octobre) pour recevoir un briefing trimestriel de son équipe de surveillance.
Le vendredi (15 octobre), il y aura une réunion formelle du Comité d’état-major.
Vendredi également, le Comité des sanctions contre le Sud-Soudan (2206) tiendra ses consultations informelles annuelles avec la représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba.
Vendredi (15 octobre), il y aura une réunion virtuelle Arria-formule sur Haïti à l’initiative des « A3 plus un » (Kenya, Niger, Tunisie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines).
Security Council Report, 10/10/2021