Étiquette : Sahara Occidental

  • L’UE soutient le Maroc dans la polémique de l’étiquetage

    L’UE soutient le Maroc dans la polémique de l’étiquetage

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    Les allégations de « fraude à l’étiquetage » contre les tomates marocaines ont été réfutées par le commissaire à l’agriculture de la Commission européenne

    Janusz Wojciechowski, le commissaire européen à l’agriculture de la Commission européenne, a réfuté ce mois-ci les accusations de fraude à l’étiquetage portées par l’eurodéputé espagnol Jordi Cañas contre le Maroc concernant les tomates produites au Sahara occidental, selon un rapport de New In 24 .

    En juin, Cañas avait fait référence à un rapport de l’ONG Mundubat et de l’organisation agraire Coag alléguant que les tomates produites au Sahara étaient étiquetées et vendues comme un produit marocain.

    « Un rapport récent a révélé que 7 à 14 % des tomates que le Maroc exporte vers l’Europe sont en fait produites à Dakhla, au Sahara occidental qui est illégalement occupé par le Maroc, d’où elles sont transportées par voie terrestre jusqu’à Agadir (Maroc) », a déclaré Cañas. déclaré au Parlement. « Là-bas, elles sont mélangées avec des tomates du Souss-Masa et sont conditionnées et étiquetées pour l’exportation en tant que produit fabriqué au Maroc. »

    Il s’agit, selon lui, d’une « violation de nombreuses lois européennes et de l’accord d’association UE-Maroc ».

    « Cela rend impossible pour les consommateurs européens de connaître la véritable origine des produits, en violation flagrante des règles d’étiquetage de l’UE et des accords signés, et crée également une concurrence déloyale pour les producteurs européens, entraînant un effondrement de la production de tomates dans les pays producteurs comme l’Espagne », a-t-il déclaré.

    Cependant, dans une réponse parlementaire le 13 septembre, Wojciechowski a confirmé qu’il était peu probable que les allégations de fraude à l’étiquetage conduisent à une inspection par l’UE.

    Le commissaire a déclaré que pour les fruits et légumes originaires de l’extérieur de l’UE, les pays tiers étaient en mesure d’effectuer leurs propres contrôles pour garantir la conformité aux normes de l’UE.

    « Le Maroc est l’un des neuf pays tiers où l’organisme de contrôle a fourni des garanties satisfaisantes quant au personnel, aux équipements et aux installations nécessaires pour effectuer des contrôles selon des méthodes équivalentes dans les États membres », a déclaré Wojciechowski.

    Il a ajouté que les préférences commerciales pour les produits agricoles originaires du Maroc avaient été étendues à ceux originaires du Sahara.

    « Les produits originaires du Sahara occidental bénéficient du même traitement tarifaire préférentiel que ceux de l’accord d’association UE-Maroc », a-t-il déclaré. « La Commission n’a connaissance d’aucune preuve que l’Accord peut être mis en œuvre d’une manière incompatible avec ses dispositions. »

    Au cours des cinq dernières années, les exportations marocaines de tomates vers l’UE ont augmenté de 15,8%, a rapporté North Africa Post , tandis que les ventes de tomates espagnoles et néerlandaises ont chuté de 27,5% et 21% respectivement.

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  • Sahara Occidental: Après l’euphorie, le Maroc plonge dans le doute

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    Le Maroc aurait souhaité voir les pays européens suivre l’exemple de l’administration Trump qui avait illégalement reconnu la souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis. Il n’est pas étonnant de voir le royaume profiter de la détresse de sa population qui fuit le pays sur des embarcations de fortune. Il ferme les yeux, ainsi, et ouvre la voie à cette immigration irrégulière et indénombrable vers les îles Canaries espagnoles.
    Une action qui peut aussi être interprétée comme un signe de vengeance vis-à-vis d’une partie de l’opinion publique espagnole qui demeure solidaire avec le Front Polisario. Une réalité qui a été évoquée à demi-mot dans une des déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères qui avait estimé qu’ «une partie de l’Europe doit être plus audacieuse car elle est proche de ce conflit».
    Autant d’éléments qui ont fait que les tensions entre le Front Polisario et le Makhzen ont repris de plus belle après que les forces marocaines ont lancé une opération militaire dans la région de Guerguerat au sud du Sahara occidental.
    Conforté par le soutien du président américain sortant et sa prétendue victoire politique, Rabat a depuis multiplié ses transgressions au droit international.
    Des agissements qui ont le mérite d’avoir mis à nu les enjeux d’une reconnaissance délictueuse, sur le plan politique et historique, négociée en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.
    Ce qui ne change pourtant en rien dans la nature et le statut des territoires occupés et ne peut encore moins régler cette crise considérée comme l’un des conflits politiques et humanitaires les plus anciens au monde.
    Cette reconnaissance a, toutefois, le mérite de rendre ce conflit plus visible sur le plan international et à créer une nouvelle dynamique dans l’Union européenne notamment après l’arrêt du tribunal européen qui a donné au Front Polisario «le droit de représenter le peuple sahraoui devant les tribunaux internationaux et dans les affaires commerciales».
    Ce qui compromet le projet du colonialisme marocain et vient compliquer les fins et les objectifs du Royaume. Il y a aussi cette volonté des Nations unies de reprendre ses responsabilités après la désignation d’un envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental.
    L’euphorie liée à la marocanité du Sahara occidental n’a finalement pas trop duré.
    Le Makhzen plonge, désormais, dans le doute après notamment la confirmation de reconnaissance de certains pays sud-américains de la République arabe sahraoui démocratique (RASD) et la réappropriation de ce dossier par l’Union africaine.
    Ce qui pourrait avoir poussé deux pays africains à savoir le Burundi et la Zambie à retirer leurs représentants de consul dans les territoires sahraouis. Mais aussi plusieurs pays européens à défendre cette notion du droit international et du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    Assia Boucetta
    Horizons, 06/10/2021
  • Drogue, espionnage, propagande, déclarations tendancieuses : La rage impuissante du Makhzen envers l’Algérie

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    Les agissements «enragés» du makhzen, qui tente de porter atteinte à l’Algérie, à travers la drogue, l’espionnage, la propagande, les déclarations tendancieuses émanant des officiels marocains ou encore la tribune offerte aux sionistes pour lancer des menaces contre le pays, sont l’expression du «cuisant échec» essuyé par toutes ses menées hostiles contre notre Patrie, souligne la revue El-Djeich, dans l’éditorial de son dernier numéro.
    «En fait, ces hostilités et d’autres, telles que la tentative d’inonder notre pays de drogue, l’espionnage, la propagande destructrice, les déclarations tendancieuses et accusations émanant d’officiels marocains ou encore la tribune offerte aux sionistes pour lancer des menaces contre notre pays depuis le sol marocain, sont intervenues en réaction à la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie, solution qui passe par la possibilité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination, à s’affranchir de l’occupation et à permettre ainsi à la dernière colonie d’Afrique de se libérer», relève la revue.
    La revue affirme que ces agissements «enragés» du makhzen sont l’expression du «cuisant échec essuyé par toutes ses menées hostiles contre notre Patrie», soulignant que «l’Algérie, qui tire de son passé révolutionnaire un référent fondamental et un patrimoine qui éclaire son parcours, ne saurait, en aucune circonstance, renier ses principes qui ont fait sa gloire et lui ont valu le respect des nations du monde».
    La publication de l’Armée affirme que la multiplication par le makhzen des actes d’hostilité contre notre pays, ces derniers temps, ne va pas amener l’Algérie à «abandonner un des principes fondamentaux de sa politique étrangère, qui est le soutien indéfectible au droit des peuples sous occupation à l’autodétermination, comme c’est le cas des peuples palestinien et sahraoui». 
    Elle souligne, également, que «le makhzen s’est lourdement trompé en croyant que sa normalisation avec l’entité sioniste et son alliance avec elle renverseraient totalement l’équilibre en sa faveur», indiquant qu’outre ses «multiples» et «intempestives» menées hostiles à l’Algérie, le makhzen s’est «emmuré dans la fuite en avant dans une vaine tentative d’imposer la politique du fait accompli».
    La publication souligne, en outre, que «l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force».
    Elle relève, dans le même contexte, que l’attachement de l’Algérie à ses principes «dérange le régime du makhzen et entrave la concrétisation de ses plans douteux dans la région». Elle a évoqué, également, la déclaration du Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de Corps d’Armée, Saïd Chanegriha, lors de sa récente visite à la 2e Région militaire, qui a affirmé que l’Algérie «est une force de frappe» qui «ne constitue pas simplement des paroles destinées à la consommation médiatique ou de la poudre aux yeux, comme certaines parties hostiles à notre pays tentent de le vendre à l’opinion publique, mais une réalité palpable».
    La revue souligne, dans le même sillage, que l’exercice tactique combiné «Radaâ2021», supervisé dernièrement par le chef d’état-major de l’ANP, en 2eRM, «reflète la perspicacité de cette démarche qui traduit la ferme volonté de développer le corps de bataille et d’assurer la cohésion opérationnelle entre les différentes forces et donc leur entière disponibilité à parer à toute urgence ou menace».
    El Moudjahid, 06/10/2021
  • Accords UE/Maroc : le Polisario pourrait demander jusqu’a 4 mds de dollars d’indemnisations

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    Le Front Polisario pourrait demander jusqu’a 4 milliards de dollars d’indemnisations à la Commission européenne, après l’annulation par le tribunal de l’Union européenne (UE) des deux accords de pêche et d’agriculture liant le Maroc à l’UE, élargis au Sahara occidental, a affirmé l’avocat du Front, Gilles Devers, à « EUobserver ».
    « Je pense que si je calcule le montant total, ce serait peut-être jusqu’à trois ou quatre (milliards d’euros) », a déclaré M. Devers.
    La Commission européenne pourrait être forcée à payer des milliards de dommages et intérêts pour avoir aidé le Maroc à exploiter le Sahara occidental occupé, après que l’UE a perdu une autre bataille judiciaire à Luxembourg. M. Devers a noté que toute décision de réclamer des dommages-intérêts à la Commission européenne devrait d’abord être prise par la direction du Front Polisario.
    « C’est à eux (membres de la direction du Front Polisario) de décider, mais techniquement en tant qu’avocat, je peux porter (une affaire) contre la Commission pour les dommages causés », a-t-il déclaré, ajoutant « nous pourrions réclamer des dommages ».
    Devers a déclaré que le coup porté à l’UE était également une défaite majeure pour la France, qui a été un ardent défenseur du Maroc. « La France voulait ces accords, alors maintenant qu’est-ce que la France va expliquer à ses homologues européens ? », s’est-il interrogé.
    Par ailleurs, Hugh Lovatt, chercheur principal en politique au programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du Conseil européen des relations étrangères, a déclaré qu’il était « peu probable que le tribunal prenne une autre décision si l’affaire était portée en appel ».
  • Affaire Brahim Ghali : La justice espagnole prononce, de nouveau, un non-lieu

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    La justice espagnole a annoncé encore une fois, lundi, le classement de l’affaire de la plainte portée en 2008 par une association affiliée au makhzen contre le Président sahraoui Brahim Ghali, en raison de la «prescription» des faits dénoncés et de l’existence de «contradictions dans le récit de la plainte et les déclarations des témoins», ont rapporté des médias espagnols. 
    Le juge de l’Audience nationale espagnole, Santiago Pedraz, a expliqué, dans son ordonnance, que les événements dénoncés se sont produits entre 1974 et 1990, raison pour laquelle ils seraient déjà prescrits, conformément au Code pénal de 1973, toujours en vigueur. 
    De plus, le magistrat relève des «contradictions dans le récit de la plainte elle-même et dans les déclarations des témoins» qu’il a interrogés. 
    Le juge pointe également une «insuffisance manifeste de détails pertinents sur les circonstances du lieu et de l’heure des événements, et des détails précis de la participation de l’accusé». 
    Le tribunal espagnol avait décidé, la semaine dernière, de rouvrir ce dossier, datant de 2008, en raison d’un vice de procédure, alors que la plainte avait déjà été classée sans suite par le même juge, le 29 juillet dernier.
    Ce nouveau verdict, qui constitue un énième camouflet pour le Maroc, intervient également après celui de la Haute Cour d’Espagne, prononcé début juin et qui a jugé qu’il n’y avait pas lieu de prononcer la détention provisoire, ni tout autre type de mesures préventives contre le Président sahraoui Brahim Ghali, hospitalisé, alors, en Espagne.
    Agences
  • Guterres préoccupé par la "détérioration" de la situation au Sahara occidental

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    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément préoccupé » par la forte « détérioration » de la situation au Sahara occidental occupé, qualifiant la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario, de « revers majeur » pour les efforts visant à trouver une solution « pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit » sahraoui. 
    « La situation au Sahara occidental s’est considérablement détériorée depuis mon dernier rapport », déplore M. Guterres dans la mouture préliminaire du rapport sur la situation au Sahara occidental, consulté par l’APS. « Je suis profondément préoccupé par les événements survenus au Sahara occidental », notamment après la rupture du cessez-le-feu de 1991 et la reprise des hostilités entre le Maroc et Front Polisario en novembre 2020. 
    Selon le chef de l’ONU, la reprise des hostilités et la pandémie de COVID-19 en cours « ont considérablement modifié l’environnement opérationnel de la MINURSO, limitant la capacité de la Mission à mettre en oeuvre son mandat ». Pour Guterres, la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario constitue « un revers majeur » pour les efforts en cours visant « la réalisation d’une solution politique à ce différend de longue date ». Il a en outre mis en garde contre « un risque évident d’escalade tant que les hostilités persistent ». 
    A cet effet, le chef de l’ONU appelle les parties au conflit à « désamorcer la situation et à cesser immédiatement les hostilités », avant d’ajouter: « la reprise du processus politique est on ne peut plus urgente. Il demeure absolument essentiel que les parties s’entendent sur la nomination d’un envoyé personnel (du SG de l’ONU) pour relancer le dialogue politique sur le Sahara occidental ». 
    Il se dit toutefois convaincu qu’ »une solution est possible malgré le récent revers important ». Et de poursuivre: « Maintenant plus que jamais, trouver une solution politique, durable et mutuellement acceptable qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019) et 2548 (2020) requiert une forte volonté politique de la part des parties, ainsi que de la communauté internationale ». 
    « Donc, je réïtère mon appel aux membres du Conseil de sécurité, aux amis du Sahara occidental et aux autres acteurs concernés à encourager le Maroc et le Front Polisario à s’engager de bonne foi et sans conditions préalables dans le processus politique dès la nomination de mon nouvel envoyé personnel », préconise M. Guterres.
  • Sahara Occidental : De Mistura peut faciliter la tenue du référendum d'autodétermination

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    Le diplomate italo-suédois, Staffan de Mistura, proposé par le chef de l’ONU pour ‘tre son nouvel émissaire pour le Sahara occidental peut faciliter la tenue du référendum d’autodétermination dans ce territoire non autonome, « comme cela s’est passé au Timor oriental », a indiqué le représentant adjoint du Front Polisario en Europe et auprès de l’Union européenne, Omar Mih.
    « La désignation de Staffan de Mistura, peut faciliter la tenue du référendum d’autodétermination, par lequel le peuple sahraoui pourra décider de son propre destin, tel que cela s’est passé au Timor- oriental », a déclaré Omar Mih, dans un entretien au site portugais « Sete Margens ». « La question du Sahara occidental est la conséquence d’un processus de décolonisation inachevé. Elle est inscrite à l’agenda des Nations unies en tant que territoire non autonome, son peuple doit exercer son droit à l’autodétermination », insiste le diplomate sahraoui qui a récemment effectué une visite au Portugal pour transmettre aux autorités et à la classe politique portugaises, un mémorandum sur les récents développements au Sahara occidental.
    Omar Mih, rappelle que depuis les années 1990, l’ONU a déployé une mission au Sahara occidental, la Minurso, fruit d’un accord entre le Maroc et le Front Polisario signé en 1991, sous l’égide de l’ONU et qui a pour but d’organiser le référendum d’autodétermination. « Il est de la responsabilité du secrétaire général et surtout du Conseil de sécurité, de s’assurer que le référendum attendu, objet d’un accord entre les deux parties soit programmé lors de sa prochaine réunion, en octobre », ajoute le représentant adjoint.
    Dans son entretien au site portugais, le représentant du Front Polisario relève avoir trouvé lors de sa visite au Portugal de « la compréhension et de la solidarité », précisant que « la similitude, politique et juridique de la question sahraouie avec celle du Timor oriental, facilite la compréhension » du conflit au Sahara occidental. « La proximité géographique en augmente l’intérêt », dira-t-il à ce propos.
    Omar Mih rappelle, à ce titre, les propos du président de la commission des affaires européennes de l’Assemblée de la République portugaise, Luis Capoulas Santos, qui avait déclaré : « Ce conflit traÓne depuis longtemps. Il existe un large consensus national (au Portugal) sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Le diplomate sahraoui souligne que le Front Polisario est « ouvert au dialogue avec tous les partis politiques, le gouvernement et les organisations de la société civile » au Portugal, mettant en exergue le « large consensus » dans ce pays européen sur « le respect du droit international et le droit des peuples à l’autodétermination, tel qu’inscrit dans la Constitution de la République portugaise et tel qu’appliqué dans le cas du Timor-Oriental ».
  • La campagne du Makhzen prend la forme d’une une guerre déclarée »

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    L’Éditorial de la revue militaire El Djeich n° 699 d’Octobre 2021, qui s’est étalé sur deux pages, a traité des sujets brûlants de l’actualité politique et militaire. Il a commencé par expliquer pourquoi le besoin pour le pays de disposer d’une armée forte et d’une puissance de feu dissuasive dans un contexte géopolitique hostile. Aussi, et à plusieurs reprises, l’édito insiste sur le fait que l’Algérie est une « force de frappe », pour ceux qui en doutent, mettant en avant ses principes immuables et ses décisions souveraines. Les menées souterraines du Makhzen ont été mises à nu et explicitées, de même que les raisons profondes et les menées visibles et souterraines qui ont sous-tendu toutes ses actions les derniers mois.
    Au vu de l’importance des énoncés et du contexte géopolitique actuel, nous reproduisons l’éditorial d’El Djeich in extenso pour son intérêt.
    « Dans le prolongement de l’année d’instruction et de préparation au combat, l’Armée nationale populaire continue d’œuvrer, avec sérieux, détermination et acharnement à élever le niveau de préparation au combat de toutes ses composantes et unités déployées à travers le territoire national, y compris celles positionnées le long de nos frontières, conformément aux orientations de
    Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, dans le but de renforcer les facteurs de force qui lui permettront de défendre l’intérêt suprême de la Nation, protéger sa souveraineté nationale et réunir les conditions de sa sécurité.
    Garantir la disponibilité permanente de nos forces armées est le résultat de l’approche globale et intégrée adoptée par le Haut commandement de l’Armée nationale populaire, visant particulièrement à atteindre les objectifs tracés. Et, du fait qu’elle constitue un des facteurs essentiels en vue d’atteindre le niveau de disponibilité requis, il est naturel que l’effort de base soit axé sur la préparation au combat avec tous ses facteurs et ses exigences.
    Parer à toute urgence ou menace de quelque qualité ou nature qu’elle fut
    L’exercice tactique combiné “Radaâ 2021”, supervisé dernièrement par Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, en territoire de la 2e Région militaire, reflète la perspicacité de cette démarche qui traduit la ferme volonté de développer le corps de bataille et d’assurer la cohésion opérationnelle entre les différentes forces et donc leur entière disponibilité à parer à toute urgence ou menace de quelque qualité ou nature qu’elle fut.
    Au moment où notre armée poursuit ses efforts pour renforcer ses facteurs de force et atteindre le niveau de préparation requis, conjointement avec l’ouverture de la nouvelle année d’instruction et de préparation au combat, les graves actes d’hostilité et la campagne de propagande tendancieuse menée par le Makhzen contre l’Algérie, en général, et l’Armée nationale populaire, en particulier, se poursuivent, prenant même la forme d’une guerre déclarée sur les plateformes des médias sociaux, les chaînes de télévision et les pages de journaux.
    Une propagande qui tente en vain d’ébranler notre pays, d’attenter à sa souveraineté, de saper l’unité du peuple ainsi que son intégrité territoriale afin de créer un climat susceptible d’entraîner la déstabilisation de toute la région du Maghreb. Ceci à travers de nombreuses et récurrentes actions hostiles, qu’elles soient au grand jour ou en coulisses, auxquelles notre pays a patiemment fait face et avec la plus grande retenue, conformément au principe de bon voisinage qu’il observe vis-à-vis de son environnement immédiat.
    Le Makhzen en fait trop…
    En fait, ces hostilités et d’autres, telles que la tentative d’inonder notre pays de drogue, l’espionnage, la propagande destructrice, les déclarations tendancieuses et accusations émanant d’officiels marocains ou encore la tribune offerte aux sionistes pour lancer des menaces contre notre pays depuis le sol marocain, sont intervenues en réaction à la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie, solution qui passe par la possibilité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination, à s’affranchir de l’occupation et à permettre ainsi à la dernière colonie d’Afrique de se libérer. Il apparaît clairement désormais que les agissements enragés du Makhzen sont l’expression du cuisant échec essuyé par toutes ses menées hostiles contre notre Patrie, et après s’être rendu à l’évidence que l’Algérie, qui tire de son passé révolutionnaire un référent fondamental et un patrimoine qui éclaire son parcours, ne saurait, en aucune circonstance, renier ses principes qui ont fait sa gloire et lui ont valu le respect des nations du monde.
    Le Makhzen marocain a naïvement cru qu’en multipliant les actes d’hostilité contre notre pays ces derniers temps, cela finirait par l’amener à abandonner un des principes fondamentaux de sa politique étrangère, qui est le soutien indéfectible au droit des peuples sous occupation à l’autodétermination, comme c’est le cas des peuples palestinien et sahraoui. Ce dernier qui combat depuis plus de quarante ans pour libérer son territoire spolié par l’occupation marocaine, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, lors de sa récente visite à la 2e Région militaire. «Parce que l’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination à ne guère en dévier dérangent le régime du Makhzen et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région, ce régime expansionniste est allé trop loin dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives, visant à minimiser le rôle de l’Algérie dans la région, épuiser ses capacités, entraver son processus de développement et tenter de porter atteinte à l’unité de son peuple» et d’ajouter que dans leurs tentatives de «semer la discorde et la division en son sein, les ennemis ont ainsi trouvé en certains faibles d’esprit et traîtres à la Nation, instrumentalisés et recrutés comme agents, le moyen de parvenir à leurs fins, à savoir affaiblir l’Algérie de l’intérieur et faire pression sur elle pour l’amener à renoncer à ses principes immuables, à ses nobles valeurs et à renier les justes causes de la Nation».
    Les fondamentaux qui font la force de l’Algérie
    Tout le monde sait maintenant que le Makhzen s’est lourdement trompé en croyant que sa normalisation avec l’entité sioniste et son alliance avec elle renverseraient totalement l’équilibre en sa faveur. Partant, outre ses multiples et intempestives menées précédemment citées, il s’est emmuré dans la fuite en avant dans une vaine tentative d’imposer la politique du fait accompli, oubliant que l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés.
    L’Algérie, une force de frappe », et ceux qui en doutent ont le mur des lamentations pour pleurer…
    Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force.
    Aussi, affirmer que l’Algérie est une force de frappe ne constitue pas simplement des paroles destinées à la consommation médiatique ou de la poudre aux yeux, comme certaines parties hostiles à notre pays tentent de le vendre à l’opinion publique, mais une réalité palpable, tant à l’intérieur, à travers la mise en œuvre des premiers jalons de la nouvelle Algérie à tous les niveaux dans un climat de sécurité, que sur le plan extérieur, en ce sens que le retour en force de notre diplomatie sur la scène internationale et régionale a montré que notre pays fait face aux menaces contre lesquelles elle n’a eu de cesse de mettre en garde et d’alerter la communauté internationale.
    Oui, l’Algérie est une force de frappe de par ses principes immuables, ses positions fermes, ses décisions souveraines, son peuple héroïque et son armée valeureuse, ce qui indispose profondément le Makhzen et suscite la terreur et le désespoir dans l’esprit des traîtres. L’Algérie est une force de frappe, et ceux qui en doutent ou refusent de le croire n’ont qu’à aller verser des larmes devant le mur des lamentations de leurs amis. Des larmes de déception et de désespoir pour avoir caressé des rêves improbables et nourri des espoirs qui se sont envolés comme les feuilles d’automne de ce mois.
    L’Express, 04/10/2021
  • Une plainte pour “génocide” contre le président sahraoui de nouveau classée sans suite

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    La plainte pour “génocide” qui visait le président sahraoui, Brahim Ghali, a de nouveau été classée sans suite en raison de la prescription des faits dénoncés, a annoncé, lundi, un tribunal espagnol.
    Le chef du mouvement indépendantiste du Front Polisario, Brahim Ghali, ne sera pas poursuivi pour “génocide” selon une seconde décision de la justice espagnole, lundi 4 octobre. Le juge chargé du dossier au sein du tribunal, l’Audience nationale, “a décidé de classer (la plainte) sans poursuivre le leader du Polisario, Brahim Ghali, dans le dossier pour génocide découlant de la plainte déposée par l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEH)”, a déclaré cette haute juridiction dans un communiqué.
    “Les faits dénoncés dans la plainte vont de 1974 a 1990” et sont donc “prescrits”, a expliqué l’Audience nationale.
    Le juge a, par ailleurs, estimé que les faits dénoncés dans la plainte “ne rassemblaient pas tous les éléments caractérisant le crime de génocide” et qu’il manquait des “détails concrets de la participation de l’accusé Brahim Ghali”, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée.
    Ce même tribunal avait pourtant décidé, la semaine dernière, de rouvrir ce dossier, datant de 2008, en raison d’un vice de procédure alors que la plainte avait déjà été classée sans suite fin juillet.
    Les plaignants accusaient Brahim Ghali, de crimes commis, selon eux, contre des dissidents sahraouis réfugiés a Tindouf, dans l’ouest de l’Algérie.
    Brahim Ghali fait toujours l’objet d’une autre plainte en Espagne pour “tortures” déposée par Fadel Breika, un dissident du Front Polisario naturalisé espagnol.
    Brahim Ghali, alors soigné d’une forme grave du Covid-19 a Logroño (nord de l’Espagne), avait été entendu début juin par la justice espagnole dans le cadre de ces deux plaintes.
    Le juge n’avait pris aucune mesure coercitive a l’encontre du chef du Polisario, qui avait pu quitter le territoire espagnol le soir même pour rentrer en Algérie.
    L’accueil de Brahim Ghali en Espagne, mi-avril, pour y être soigné, avait provoqué la colère du Maroc, ennemi juré du Front Polisario, et déclenché une crise majeure entre Madrid et Rabat. Le point culminant de ces tensions a été l’arrivée, mi-mai, de plus de 10 000 migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta a la faveur d’un relâchement des contrôles par les autorités marocaines.
  • La corde du mensonge est courte

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    Omar Hilale et Omar Zeniber sont deux visages d’une seule et même diplomatie qui a versé dans la démence comme si elle est habitée par le démon. Si d’aucuns voient en la diplomatie comme «l’art de ce que vous ne devriez pas dire», le Makhzen la considère comme «l’art du mensonge et de la divagation». 
    Sinon, comment expliquer les déclarations des diplomates du Makhzen à la fois aux Nations unies, lors de la réunion des pays non alignés, en juillet 2021, puis lors de la 48e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, en septembre dernier. Le premier ambassadeur, Omar Hilal, a clairement affirmé son soutien à l’indépendance de la région de Kabylie à l’égard de la mère Patrie l’Algérie ! Et le deuxième, Omar Zeniber, a cru bon de «révéler» au monde une prétendue présence d’instructeurs du Hezbollah libanais dans la région de Tindouf !
    Lorsque vous êtes à court d’arguments et de preuves, et que la réalité devient amère et la vérité imprégnée de soupçons et de suspicion, c’est que vous êtes entrés dans la phase du délire diplomatique, puis du coma politique. Et si nous avons abordé dans de précédents numéros de la revue “El Djeich” les raisons qui ont conduit le Makhzen, dans une sorte de fuite en avant, à comparer la Kabylie avec le Sahara occidental, sous l’effet de son isolement croissant par la communauté internationale qui ne s’est pas laissée abuser par ses affabulations, ses accusations mensongères et ses arguments fallacieux ainsi que son rejet de tous les envoyés spéciaux de l’ONU au Sahara occidental, nous ferons la lumière sur la récente sortie du voisin excité qui, par la voix de son ambassadeur à Genève, a fait état d’une prétendue présence d’instructeurs du Hezbollah à Tindouf !
    Si le mensonge en lui-même ne prête pas à conséquence, c’est l’effronterie, l’aplomb et la fourberie de celui qui le profère qui étonne. Et c’est le cas de l’ambassadeur Omar Zeniber qui, devant les représentants de nombreux pays, a osé ouvertement et sans vergogne ni respect pour le royaume, servir de tels mensonges. 
    Ici plusieurs questions se posent, dont la première est : pourquoi Zeniber a-t-il choisi précisément les instructeurs du Hezbollah libanais et n’a pas accusé des instructeurs de grands pays dotés de puissantes armées et modernes ainsi que de soldats qui ont l’expérience et la compétence pour former les autres ? Deuxièmement, Zeniber veut dire aux sionistes que votre ennemi, le Hezbollah, est en Algérie et qu’il représente un danger pour votre ami le Maroc.
    Il envoie également ce message à nos frères du Golfe arabique que le Hezbollah, soutenu par (votre ennemi l’Iran), est un ami et un allié de l’Algérie. Enfin, il veut dire à l’Occident que le Hezbollah, qui est classé comme organisation terroriste, se trouve sur le sol algérien pour déstabiliser la région et agresser le Maroc.
    Ainsi donc, sans aucune honte ni un minimum de dignité, avec insistance et préméditation, la diplomatie du Makhzen verse dans la mauvaise foi, l’immoralité, les coups bas, l’affabulation et la confection de faits et d’histoires auxquelles personne ne croit, même les plus faibles d’esprit. 
    Les soldats du Hezbollah sont-ils plus qualifiés, formés et entraînés que les combattants du Sahara occidental qui font face à l’occupant depuis près d’un demi-siècle ? Les fils de Nasrallah ont-ils déjà combattu dans les déserts et les vastes contrées qui leur auraient conféré l’expérience les rendant aptes à former les autochtones du Sahara ? Les cadres du Sahara occidental sont-ils incapables d’entraîner leurs troupes ?
    Il est certain que Zeniber n’a pas de réponse à ces questions, mais il n’est pas à blâmer, tant il n’est qu’un exécutant qui ne fait qu’appliquer les ordres de l’émir des croyants, qui ne se prononce que sur instruction de ses cousins. Le Maroc et l’entité sioniste partagent les idées, les politiques et les ambitions. L’entité sioniste rêve d’Israël du Nil à l’Euphrate, et le Makhzen rêve d’un Maroc de la Méditerranée au fleuve Sénégal (carte du Parti l’Istiqlal et de son chef Allal El Fassi).
    Les deux pays usurpent les territoires des autres, asservissent leurs peuples et font fi de toutes les résolutions de l’ONU. Cette harmonie, cette concordance et cette conformité sont-elles purement fortuites ou consignées dans les Protocoles des sages de Sion de 1901 ? Questions auxquelles nous laissons aux chercheurs et spécialistes le soin d’y répondre objectivement. 
    Outre les attaques diligentées par le Makhzen, une bande de traîtres, malheureusement algériens, a fait le choix de se mettre à sa solde, en appliquant ses ordres et va même jusqu’à ajouter quantité d’épices au plat puant qu’il s’évertue à servir.
    Une poignée de traîtres s’autoproclamant analystes politiques, journalistes professionnels et experts en matière de sécurité, se prétendent maîtriser tous les sujets, détenir la science infuse et être au fait de tous les secrets, dès lors qu’ils disposeraient de sources fiables et vérifiées !
    Une bande de traîtres qui défend les thèses de mouvements terroristes et séparatistes, qui se réjouit et applaudit tout fait passager survenant dans notre pays, même s’il s’agit d’une simple bouche d’évacuation obstruée dans une rue donnée et qui, à l’opposé, observe un mutisme éloquent, exprime un certain malaise et ressent de la tristesse à propos des programmes d’avenir, des plans de développement adoptés et des projets réalisés dans notre pays.
    Nos ancêtres avaient raison, eux qui disaient : «Le blé est un bien, la poudre à canon est dissuasive, l’indignité une habitude et la trahison un héritage.» Enfin, nous disons que si le Makhzen et les mercenaires croient au dicton «Plus le mensonge est gros, plus il est répété, il finira par être cru», nous nous disons que «dans la mare aux mensonges, il n’y a que des poissons morts».
    El Djeïch nº 699, octobre 2021