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  • Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

    Algérie-ONU: Ramtane Lamamra remet les pendules à l’heure

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    Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, s’est exprimé hier, lundi 27 septembre, devant l’assemblée générale de l’ONU où il a évoqué le conflit au Sahara occidental et a dénoncé l’ « intransigeance » du Maroc.

    Dans son discours, le ministre algérien des Affaires étrangères a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance Concernant le conflit du Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son desti et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-til dit. Le Chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappellé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel. « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, oeuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arab sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra. L’Algérie a rompu ses relations avec le Maroc le 24 août dernier, en réaction à une série d’ « actes hostiles » de la part du royaume. Mercredi, elle a décidé aussi de fermer son espace aérien aux avions militaires et civils marocains.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 28/09/2021

  • Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie

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    Le SG de l’ONU, Antonio Guterres, encense l’Algérie : Il a mis en relief son rôle central et positif en Afrique du Nord et au Sahel et salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel.

    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué le rôle central et positif de l’Algérie en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives, a indiqué dimanche un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Lors de l’audience accordée, samedi à New York, par le secrétaire général des Nations Unies au ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU, « les deux parties ont passé en revue les développements de la situation dans la région, notamment les efforts de l’Algérie pour promouvoir des solutions pacifiques aux crises en Libye, au Mali et dans la région sahélo-saharienne », a précisé la même source.

    La rencontre a également porté sur « les défis qui se posent au processus de décolonisation au Sahara occidental et les voies et moyens de relancer les efforts de l’ONU pour la reprise des négociations entre les deux parties au conflit, Royaume du Maroc et Front Polisario, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance conformément aux résolutions onusiennes pertinentes », a ajouté le communiqué.

    Dans ce cadre, « le secrétaire général des Nations Unies a salué les efforts continus de l’Algérie en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique du Nord et dans la région du Sahel, soulignant son soutien total à ses efforts et initiatives », a conclu la même source.

  • Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

    Lamamra: L’Algérie est une source de paix et de stabilité

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra s’est exprimé ce lundi devant l’assemblée générale de l’ONU où il a réitéré les positions de principe de l’Algérie et son soutien aux causes justes, notamment celles de la Palestine et du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance.

    Concernant le conflit au Sahara occidental, Ramtane Lamamra a réaffirmé le soutien de l’Algérie « au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », dénonçant l’« intransigeance » du Maroc. Dans la foulée, il a appelé l’ONU à « assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables ».

    « L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l’otage de l’intransigeance d’un État occupant », a-t-il dit.

    Le chef de la diplomatie algérienne a accusé le Maroc d’avoir « failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations-Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».

    Ramtane Lamamra a rappelé aussi qu’il s’agit d’une question de décolonisation, comme l’ont reconnu le droit et la légalité internationale « à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l’avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de justice il y a quatre décennies ».

    Le conflit au Sahara occidental ne peut donc trouver de solution qu’à travers « l’application du principe de l’autodétermination », a-t-il insisté, en rappelant le rôle de l’Algérie pour maintenir dans la région du Maghreb, dans un contexte de tensions régionales marquées par la crise en Libye et au Sahel.

    « L’Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible », a rappelé M. Lamamra.

    « Dans ce contexte, l’Algérie appuie la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine », a conclu Lamamra.

    Par ailleurs, le MAE algérien a exprimé sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamné la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.

    «L’Algérie exprime sa profonde préoccupation face à l’absence de perspectives d’une solution juste et définitive de la question palestinienne et condamne la persistance des pratiques répressives de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien et son déni total du processus de paix et des résolutions pertinentes des Nations Unies et de la légalité internationale», a déclaré Ramtane Lamamra.

    Le ministre a réitéré l’engagement de l’Algérie en faveur de l’initiative arabe de paix visant à consacrer la solution à deux Etats et à libérer tous les territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien, soulignant que l’Algérie continuera à défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux, y compris leur droit inaliénable à l’autodétermination, notamment en Palestine et au Sahara occidental.

    Le ministre a renouvelé l’appel de l’Algérie à la Communauté internationale et plus particulièrement au Conseil de sécurité afin d’assumer ses responsabilités historiques et légales et contraindre la puissance occupante à mettre fin à son occupation des territoires palestiniens et permettre au peuple palestinien d’établir un Etat indépendant avec Al Qods Echarif comme capitale.

    Nassim Mecheri

    Le Jeune Indépendant, 28/09/2021

  • Sahara occidental : A l’ONU, l’Algérie réclame un référendum et dénonce «l’intransigeance» du Maroc

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    Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a réclamé, hier (lundi), à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU d’accorder au peuple sahraoui son «droit à l’autodétermination», en dénonçant «l’intransigeance» du Maroc, pour régler le conflit au Sahara occidental.
    Synthèse rédaction nationale
    «L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce peuple vaillant de déterminer son destin et de décider de son avenir politique ne peut rester à jamais l’otage de l’intransigeance d’un Etat occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales», a-t-il dit. 
    Citant les résolutions de l’ONU et la participation de l’Union africaine à un plan de règlement, il a estimé que cette «question de décolonisation (…) ne peut trouver de solution qu’à travers l’application du principe d’autodétermination». 
    «Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable et imprescriptible», a insisté le chef de la diplomatie, en assurant que l’Algérie, «pays pivot», ne cherchait qu’à œuvrer «pour la paix et la coopération» dans la région. 
    Fin août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en raison «d’actions hostiles» du royaume, une décision «complètement injustifiée» et regrettée par Rabat. 
    Le 22 septembre, l’Algérie a enfoncé le clou en décrétant la fermeture «immédiate» de son espace aérien à tous les avions marocains. Les négociations sous l’égide de l’ONU entre le Maroc et le Polisario, auxquelles participent l’Algérie et la Mauritanie, sont interrompues depuis le printemps 2019 et la démission de l’émissaire de l’ONU chargé du dossier, l’ex-président allemand Horst Kohler. 
    Après une douzaine de personnalités approchées pour prendre le relais, le Maroc a fini par accepter à la mi-septembre, sous pression américaine, selon plusieurs diplomates, la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel émissaire de l’ONU. Sa désignation n’est cependant toujours pas intervenue officiellement.
    Reporters, 28/09/2021
  • Le Maroc rejoint l’UA : motivations et significations

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    Le Maroc a quitté l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1984 lorsque la République arabe sahraouie démocratique (RASD, également connue sous le nom de Sahara occidental), que la monarchie marocaine considérait comme faisant partie de son territoire, a été admise à l’organisation. Cette décision équivalait à la reconnaissance de la souveraineté, de l’indépendance et du droit de la RASD à un État séparé.

    Trente-quatre ans plus tard, la RASD est toujours membre de la nouvelle incarnation de l’OUA, l’UA. Après avoir fait campagne avec succès pour réintégrer l’UA, le Maroc a été réélu à une écrasante majorité le 30 janvier 2017. Cela soulève la question : pourquoi le Maroc a-t-il cherché à réintégrer l’UA, et quelles sont les implications pour la candidature de la RASD à la reconnaissance en tant qu’État indépendant ?

    Ce document montre que le Maroc a rejoint l’UA dans le cadre d’une stratégie à plus long terme visant à consolider ses perspectives de leadership en Afrique et à sécuriser son contrôle sur le Sahara occidental.

    Cette décision soulève également des défis importants pour l’UA dans la gestion des objectifs nationaux des États membres dominants et puissants.

    UNITÉ, EN THÉORIE

    Le 25 mai 1963, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) a été créée à Addis-Abeba, en Éthiopie. Les 32 États membres signataires initiaux de l’organisation sont finalement passés à 53, dont presque tous les États africains parmi ses membres. Cependant, l’admission en 1982 de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à l’OUA a conduit au retrait du Maroc en 1984 – une position qu’il a maintenue jusqu’à la fermeture de l’organisation.

    Le Maroc considère le Sahara occidental comme faisant partie de son territoire historique et contrôle la plupart des terres. Alors que la RASD prétend que les habitants de la région pensent habiter un État indépendant, il est difficile d’évaluer la véritable opinion publique en raison du manque de données de recensement précises, en particulier pour les Sahraouis résidant sur le territoire algérien. Dans des décisions historiques de 1972 et 1975 respectivement, l’ONU et la Cour internationale de justice ont reconnu que le territoire du Sahara occidental avait besoin d’être décolonisé, sous réserve du résultat d’un référendum mandaté par l’ONU pour générer des données de recensement indispensables sur la région et connaître les sentiments du peuple sahraoui.

    Cependant, le même tribunal a également noté que le Maroc pouvait revendiquer la zone en ce qui concerne les frontières précoloniales.

    Selon un plan présenté par le secrétaire général de l’ONU en 1990, une période de transition devait avoir lieu pendant laquelle son représentant spécial serait seul responsable de l’organisation d’un référendum, mais le Maroc et le Front populaire de libération de la Saguia el-Hamra et Río de Oro (Polisario) s’en tient à leurs points de vue divergents sur le contenu de ce plan.

    Par conséquent, la période de transition n’a jamais commencé et le référendum n’a pas encore eu lieu.

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  • Marocleaks/ Maroc-USA : Les enjeux d’un lobbying fallacieux

     



    Les révélations de Chris Coleman ne semblent laisser échapper aucun détail. Le marocain Snowden a dévoilé les zones d’ombre qui recouvrent le lobbying se déroulant au pays de l’oncle Sam, les États-Unis d’Amérique. 
    Suite à la publication d’un de ses documents confidentiels, la malédiction est tombée cette fois sur la tête du Centre marocain américain (MAC). 
    L’indiscrétion a été commise par Chris Coleman sur le site DROPOX puis relayée via son compte twitter. Pris à son propre piège, le centre a envoyé un e-mail mouvementé pour revendiquer des droits de propriété, obligeant le site DROPOX à supprimer le document.
    Histoire d’un lobbying déguisé
    Le Maroc s’est plongé dans le monde du lobbying par le biais d’organisations aux noms anodins, comme le ‘Moroccan American Cultural Center’, ‘Moroccan American Trade and Investment Council’, et le ‘Moroccan American Center for Policy’ mais en réalité, ils ne sont plus que ramifications du Centre Marocain Américain (MAC). 
    Tout en prétendant afficher l’image d’organisations culturelles ou d’ONG indépendantes, elles sont en réalité un véhicule pour embellir l’image du régime marocain médiéval et obtenir un soutien pour son occupation du Sahara occidental. La société « The Gabriel Company » avait le gouvernement marocain comme client depuis 2002 avec un chiffre d’affaires de 3,7 millions de dollars.
    Cependant, le MAC n’a été enregistré dans le Foreign Agents Registration Act (FARA) qu’en 2004, et depuis lors, il a commencé à utiliser tous les moyens pour obtenir un soutien à la question la plus délicate pour le royaume marocain, le Sahara Occidental occupé. Après s’être enregistré, le Maroc a immédiatement commencé un financement somptueux des lobbyistes afin de rester dans les bonnes grâces de l’administration américaine. 
    Selon les archives du FARA, le Maroc a employé neuf cabinets de lobbying depuis 2007 et a dépensé environ 20 millions de dollars sans compter les enveloppes rembourrées remises sous les tables comme dans le cas d’Ahmed Charai. La somme que le régime de Rabat verse aux bureaux de lobbying le classe en tête des pays sollicitant un tel service dépassant respectivement les pays du pétrodollar.
    Le MAC : défendre l’occupation à tout prix
    Dans le document classé confidentiel, on comprend bien pourquoi le Maroc fait appel à neuf cabinets de lobbying différents. C’est en effet pour viser un certain objectif qu’une certaine entreprise est considérée comme son point fort. 
    Cette tactique telle qu’elle apparaît dans le document est une recommandation d’une certaine agence de lobbying ayant une expertise sur les enjeux du lobbyisme qui se déroule à Washington DC.
    Le Sahara Occidental était au cœur de la stratégie du MAC en 2012 qui devait ensuite être mise en œuvre à travers quatre campagnes. La première campagne était « la campagne des faits sur le terrain » qui visait à mettre en œuvre l’aide financière que l’USAID a fournie au gouvernement marocain, y compris le territoire occupé du Sahara Occidental. Cependant, cette campagne était prématurée car le département d’État américain a été chargé de valider cette décision après 90 jours.
    La deuxième campagne a pris le nom de « Campagne de fermeture des camps » comme résultats attendus pour générer un élan à Washington pour fermer les camps de réfugiés sahraouis pour des raisons de sécurité et pour conditionner les fonds américains au HCR et au PAM. 
    Le lobbying devrait être appliqué dans une propagande à grande échelle pour calomnier le Front Polisario dans la presse, à travers certains membres du Congrès américain collant l’étiquette de liens terroristes mortels entre le Polisario et le terrorisme djihadiste. Néanmoins, Daniel Benjamin, le coordinateur du Département d’État américain pour la lutte contre le terrorisme a démenti ces allégations et a qualifié les rapports faisant état de liens du Polisario avec AQMI de « faux ».
    La troisième campagne était de continuer à positionner le Maroc comme un modèle dans la région dans tous les domaines allant des droits de l’homme à la coopération en matière de sécurité et de réforme démocratique pacifique. En d’autres termes, transmuter le visage dégoûtant d’un régime dictatorial en un havre de démocratie pour cacher ses crimes odieux commis au Maroc et au Sahara occidental. 
    Pendant ce temps, la quatrième campagne « le déploiement des ambassadeurs » devait ouvrir la voie au nouvel ambassadeur du Maroc pour s’adresser à des publics importants et, ainsi, promouvoir les campagnes pertinentes pour les différents groupes afin qu’ils puissent soutenir la thèse expansionniste du Maroc.
    Au vu de ces campagnes, on peut conclure que la stratégie marocaine de lobbyisme aux USA vise principalement à défendre son occupation du Sahara Occidental ; un emmerdeur du régime de Rabat. 
    La stratégie du MAC en 2012 a mis en évidence l’obsession centralisée et pathologique de la politique étrangère du Maroc qui cherche à maintenir à tout prix une occupation qui s’est avérée coûteuse et contre-productive. En attendant, les millions de dollars que gaspille le régime marocain font encore douter de leurs sources suspectes.
    Khalil Asmar
    Source: Marocleaks, 05/03/2017
  • Marocleaks: Scandale au Conseil des droits de l’homme

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    Les machinations menées par la diplomatie marocaine continuent d’être dévoilées par le Hacker marocain, qui utilise le pseudonyme « Chris Coleman24 » sur son compte Twitter. A travers ce récit, en effet, des détails sur les stratégies et les complots des diplomates marocains à New York et à Genève ont été révélés. Mais ces informations dévoilées par le mystérieux hacker sur les actions marocaines au sein du bureau de Navanethem Pillay, l’ancien haut-commissaire aux droits de l’homme, ont révélé un scandale sans précédent.
    Des documents récemment mis en ligne sur le compte Twitter du hacker, montrent que la Mission marocaine à Genève, dirigée par son ambassadeur, M. Omar Hilale, en dit long sur les méthodes déshonorantes adoptées par le Maroc pour influencer certains hauts responsables du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. 
    On apprend ainsi, que l’ambassadrice du Maroc s’était infiltrée dans l’entourage de l’ancienne Haut-Commissaire, Navi Pillay, et pouvait manipuler toutes ses actions et positions concernant l’affaire des violations des droits humains au Sahara Occidental.
    Soutien financier
    L’ambassadrice du Maroc n’a pas hésité à soutenir financièrement Navanethem Pillay et les membres de son bureau, pour la dissuader d’adopter toute action pouvant aller à l’encontre de la volonté du Maroc. Dès lors, Mme Pillay semblait être « très sensible » aux souhaits ou ordres, de ses généreux amis marocains.
    « Je voudrais rappeler la nécessité impérative de virer la somme de 250.000$, au titre de la contribution du Maroc au budget du HCDH, pour 2011, que le Haut Commissaire avait exprimé à deux reprises le souhait de recevoir (mes fax). 
    Ce transfert contribuera à rendre Pillay plus attentive à nos inquiétudes quant au contenu de la contribution de son bureau dans le prochain rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara », écrit Omar Hilale dans l’un des câbles diplomatiques adressés à son ministre en janvier 2012 .
    L’ambassadeur du Maroc n’a pas hésité à utiliser des moyens financiers comme un moyen d’arrêter Navi Pillay de payer trop d’ attention aux demandes répétées de son représentant à New York, Evan Simonovic, et même par Christopher Ross. Les deux diplomates ayant tenté en vain de la convaincre de se rendre au Sahara occidental.
    Les Pions : Kompass et Ndiaye
    La mission marocaine n’a pas seulement utilisé de l’argent, versé sous forme de dons au Conseil. L’ambassadeur du Maroc révèle dans ses messages à ses supérieurs qu’il a réussi à recruter de « très bons amis » au sein du personnel de Mme Pillay. Les deux principaux « amis » du Maroc ne sont que le suédois Anders Kompass, directeur des opérations sur le terrain, et le sénégalais Bacre Waly Ndiaye, directeur des procédures spéciales. 
    Selon Omar Hilale, les deux hommes sont plus que de simples amis. Ils ont fait preuve d’un zèle sans limite pour servir les plans marocains et les manipulations au sein du Conseil des droits de l’homme contre toute tentative ou opportunité d’améliorer les droits de l’homme au Sahara occidental.
    « Grâce à la stratégie suivie par cette Mission (la Marocaine) pour enfermer l’entourage de Pillay, tous les hauts fonctionnaires du Haut-Commissariat à Genève se plient aux préoccupations marocaines. Cependant, la faiblesse de Mme Pillay face à Simonovic est la talon d’Achille de notre stratégie. »
    Pire, dans d’autres câbles de l’ambassadeur du Maroc, on découvre comment il a réussi à obtenir des informations cruciales de ses informateurs, Kompass et Ndiaye, deux pions qui n’hésitent pas à apporter à leur ami marocain des informations secrètes à sa propre ambassade. Par exemple, ils lui ont fourni des informations cruciales sur une rencontre entre Christophe Ross et Navanethem Pillay, l’Envoyé personnel du Secrétaire général au Sahara occidental ayant apparemment tenté de convaincre le Haut-Commissaire de visiter le territoire occupé. 
    Autre exemple, révélé par les câbles, celui de la réunion des conspirateurs consacrée à discuter de la visite que le président sahraoui Mohamed Abdelaziz s’apprêtait à effectuer au Conseil des droits de l’homme, en mai 2013, pour rencontrer Navanethem Pillay. Dans les deux cas, l’Ambassadeur et ses deux amis ont manœuvré ensemble pour limiter l’impact de ces deux visites et ont influencé Pillay pour qu’elle ne réagisse pas positivement aux demandes de ses deux invités. Les deux Pions suggéraient même à leur ami marocain des idées et des arguments à utiliser pour convaincre Pillay.
    Neutraliser et discréditer
    Les documents révèlent aussi comment les « amis » du Maroc au Conseil des droits de l’homme ont réussi à neutraliser tous les fonctionnaires honnêtes, qui tentent de faire honorablement leur devoir, comme le Tunisien Frej Fennish, chef du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Section au HCDH. Ce dernier était considéré par Omar Hilale comme un ennemi des intérêts du Maroc. Le Tunisien a apparemment souffert d’une campagne secrète menée par l’ambassade du Maroc et ses « amis » pour le discréditer devant Pillay et donc le neutraliser.
    Kompass et Ndiaye, ont également usé de leur autorité pour conseiller et agir au sein du Conseil pour discréditer le Polisario et entraver toute possibilité de soutien à l’élargissement du mandat de la MINURSO pour contenir la protection des droits humains.
    Par conséquent, les deux pions – et d’autres fonctionnaires qui n’ont pas été cités par Hilale dans ses messages – ont influencé Navanethem Pillay dans toutes ses décisions suivant les instructions directes de l’ambassade du Maroc.
    Ils ont agi par exemple pour dissuader Pillay d’entreprendre une visite au Sahara occidental en 2014. Ils ont assuré que la contribution du HCDH au rapport du Secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental, est pleinement en faveur du Maroc. Ils ont fait pression pour empêcher Pillay de faire des « concessions » au président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, lors de leur rencontre à Genève le 23 mai 2013. 
    Kompass a en outre insisté pour que Pillay envoie une mission technique au Sahara occidental en mai 2014, sous sa conduite afin de ne pas permettre au Représentant du Bureau de New York, Evan Simonovic, de mener cette mission qu’il a maintes fois convoquée, simplement parce qu’il est considéré par le Maroc comme antipathique.
    Méthodes criminelles
    Ces informations divulguées dangereuses et compromettantes qui portent atteinte à la réputation de l’ancien Haut Commissaire et des deux responsables mentionnés dans cet article, corroborent, une fois de plus, les méthodes déshonorantes et mafieuses utilisées par les représentants de « sa majesté » dans le monde entier. Méthodes établies sur la corruption de certains fonctionnaires des organismes internationaux.
    Le cas du Sénégalais Bacre Waly Ndiaye, directeur des procédures spéciales au HCDH, est révélateur. Il avoua à son ami Hilale son allégeance résolue au Maroc se considérant comme un fervent « croyant et adepte de la confrérie soufie Tijania ». En effet, il avoua à Hilale son « rêve » d’aller à Fès car : « il ne pouvait pas faire le pèlerinage depuis 20 ans. » Une simple formalité pour l’ambassadeur du Maroc, qui a aussitôt demandé à son ministère des Affaires étrangères d’adresser une invitation formelle à M. Bacre Waly Ndiaye, pour réaliser le rêve du fervent croyant.
    Malgré les scandales financiers et la corruption qui ont été révélés grâce à ces fuites de documents (le Maroc n’a pas nié leur authenticité) ; le peuple sahraoui continue de subir des violations systématiques de ses droits fondamentaux. Combien de victimes sahraouies continueront à subir les pires violations commises par le Maroc à cause de la corruption et du manque d’intégrité au sein des organes de l’ONU, censés assurer le respect des droits humains dans le monde ? Le pire est que les responsables de ces complots honteux resteront impunis comme d’habitude. Le Makhzen leur a certainement réservé de confortables années de retraite dans l’une de ses oasis réservés à cela.
    Par : Malainin Lakhal
  • Iles Canaries: 300 migrants arrivent en une seule journée

    Espagne, Iles Canaries, migration, pateras, Maroc, Sahara occidental, #Migration, #Maroc, #Sahara_Occidental,

    CRISE MIGRATOIRE AUX ÎLES CANARIES
    Plus de 300 migrants arrivent aux Iles Canaries en une seule journée
    L’instabilité dans les pays d’origine augmente et la période de meilleures conditions météorologiques commence sur la route

    Quelque 340 migrants sont arrivés ce dimanche aux îles Canaries à bord de huit bateaux dans une journées qui a enregistré la plus grand nombre d’arrivées de l’année. Sept des bateaux sont arrivés au nord de Lanzarote, tandis que le huitième est arrivé au sud de l’île de Gran Canaria, selon les services d’urgence.

    L’arrivée de migrants dans les îles, où plus de 11000 personnes ont débarqué depuis janvier dernier et il y a des mois qu’elles ont plusqaue doublé les chiffres de l’année dernière, mais l’activité s’est intensifiée ces dernières semaines.

    Il y a plusieurs facteurs qui l’expliquent. D’une part, l’instabilité dans les principaux pays d’origine, comme le Mali ou la Guinée, s’accentue, et les lieux de départ des bateaux (comme le Maroc, la Mauritanie ou le Sahara occidental) continuent d’accueillir des milliers de personnes en attente de leur opportunité pour traverser l’atlantique.

    D’autre part, la saison où la route canarienne est plus active vient de commencer en raison des conditions météorologiques plus favorables. Il est prévisible que les arrivées culmineront en octobre et novembre, comme l’année dernière.

    Le premier débarquement de la journée a eu lieu à l’aube. C’est un bateau pneumatique avec 44 migrants d’origine subsaharienne (24 hommes, 14 femmes, trois mineurs et trois bébés) qui est arrivé sur l’île de La Graciosa. Bien que l’une des femmes soit enceinte et ait été transportée à l’hôpital pour examen, les occupants étaient en bonne santé, selon le 112.

    Des ressources à la limite

    Une deuxième patera avec 45 mâles d’origine maghrébine a ensuite été localisée à terre dans la région de Punta Mujeres, au nord de Lanzarote. Un autre bateau avec 33 Maghrébins a également atteint la côte nord de Lanzarote et trois d’entre eux ont nécessité une assistance médicale, selon 112. Plus tard, le Salvamar Al Nair et l’avion de sauvetage maritime Sasemar 103 ont localisé quatre autres bateaux avec un total de 148 immigrés marocains près d’Órzola, sur la côte nord de Lanzarote. Les dernières et constantes arrivées sur l’île ont mis les moyens d’accueil à la limite.

    Le huitième navire, trouvé à neuf milles des côtes, au sud de Gran Canaria, était un cayuco dans lequel, selon 112, quelque 70 personnes voyageaient. Les survivants ont été transférés au port d’Arguineguín, où plusieurs ont dû recevoir une assistance médicale.

    El Pais, 26/09/2021

  • Mise à jour de l'espace aérien du Sahara occidental

    Sahara Occidental, Maroc, espace aérien, FIR GCCC/Canarias, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    Par Chris Shieff*
    Le 4 mai, la FIR GCCC/Canarias a mis à jour son avertissement d’espace aérien pour le Sahara occidental, en raison du conflit en cours dans ce pays.
    Auparavant, ils disaient que les survols d’avions devraient être complètement évités dans la partie orientale du pays (c’est-à-dire les voies aériennes UY601 et UN728), et ne devraient pas être en dessous du FL245 dans la partie ouest. Voici à quoi cela ressemblait:

    Cependant, l’avertissement mis à jour publié le 4 mai conseille simplement aux opérateurs d’éviter d’utiliser les voies aériennes au-dessus du Sahara occidental en dessous du FL200 :

    Voici le Notam :
    GCCC B3323/21 – LES OPÉRATEURS SONT DEMANDÉS D’EXERCER UNE PRUDENCE PARTICULIÈRE
    PENDANT LES OPÉRATIONS DE VOL AU SAHARA OCCIDENTAL DANS LE CADRE DE LA FIR CANARIAS.
    IL EST RECOMMANDÉ D’ÉVITER LE SURVOL À DES NIVEAUX DE VOL INFÉRIEURS AU FL200
    SUR LES ITINÉRAIRES SUIVANTS : UY601, UN728 ET UT975.
    04 MAI 08:53 2021 JUSQU’AU 04 JUIN 23:59 2021 ESTIMÉ.
    CRÉÉ: 04 MAI 08:54 2021
    Pourtant, pas vraiment d’avertissement. Ce qui est vraiment important, c’est exactement ce qui manque : pourquoi.
    La réponse : Parce que les voies aériennes sont au-dessus d’une zone de conflit actif, avec une menace connue de tir antiaérien.
    Le Sahara occidental est effectivement divisé en son milieu, littéralement par un mur. Le Maroc contrôle un côté, tandis que le mouvement indépendantiste de la région (le Polisario) contrôle l’autre. En novembre 2020, le Polisario déclare la guerre au Maroc.
    Pourquoi veulent-ils se battre ?
    Les deux ne se sont jamais entendus. Le Polisario veut l’indépendance et a été très longtemps en guerre avec le gouvernement marocain, jusqu’à un accord de cessez-le-feu fragile en 1991. Depuis, il y a toujours eu des tensions.
    Début novembre 2020, une manifestation du Polisario a bloqué tout un groupe de chauffeurs routiers marocains à la frontière avec la Mauritanie, fermant une route essentielle qui relie le Maroc au reste de l’Afrique subsaharienne. Le Maroc n’était pas content et a violé l’accord de cessez-le-feu en envoyant des forces dans la zone démilitarisée pour les éliminer.
    Le Polisario a immédiatement déclaré la guerre au Maroc, et les affrontements ont immédiatement commencé.
    Pourquoi est-ce important?
    La FAA était sur le coup lorsqu’elle a immédiatement effectué une évaluation des risques et publié un avis. Le gros problème est que le Polisario est susceptible d’avoir accès aux armes anti-aériennes restantes de la guerre précédente. Cela comprend les systèmes de défense aérienne portables (MANPADS) et les missiles sol-air. La FAA pense que ces armes présentent un risque pour les avions jusqu’à 12 000 pieds.
    Pour aggraver les choses, ils soupçonnent le Maroc de faire voler des drones sur leur territoire – ce qui a été nié par le Maroc. Ce ne serait pas non plus la première fois qu’un avion y serait abattu – le Polisario a abattu deux avions de ligne DC-7 avec des missiles en 1988.
    Et l’espace aérien ?
    Le ciel au-dessus de l’espace aérien du Sahara occidental est divisé entre deux FIR – GCCC/Canarias et GOOO/Dakar. Si le conflit s’intensifie davantage, cela risque de compliquer les choses.
    Jusqu’à présent, il n’y a eu qu’un seul avertissement du côté des Canaries – le NOTAM ci-dessus. Rien de Dakar pour le moment.
    Il y a actuellement trois voies respiratoires principales affectées. Deux d’entre eux (UY601 et UT975) parcourent la région dans une direction sud-ouest – susceptibles d’être utilisés par des avions transitant sur certaines routes entre l’Europe et l’Amérique du Sud. L’autre voie aérienne, UN728 est une voie directe de la côte au GCTS/Tenerife qui peut être utilisée par des avions plus petits ou ceux qui font des escales techniques dans les îles Canaries.
    Donc, si vous prévoyez des vols vers les Canaries, ou survolez l’Afrique centrale, faites très attention aux risques encourus. Continuez à surveiller Safeairspace.net au fur et à mesure que la situation évolue.
    *Membre de l’équipe OPSGROUP et pilote A320. Basé sous le soleil d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. Question pour nous ? Écrivez à blog.team@ops.group.
    OPS Group, 04/05/2021
  • Sahara Occidental: Mahfouda El FAKIR violemment agressée la police marocaine

     Sahara Occidental, Maroc, Mahfouda El Fakir, #SaharaOccidental, #Maroc,

    Une défenseuse des droits humains sahraouie violemment agressée par les forces d’occupation marocaines.

    Le 25 septembre 2021, 3 défenseurs des droits humains sahraouis avaient été insultés, menacés, battus et maltraités par les forces d’occupation marocaines à El Aaiun.

    La police marocaine a bloqué les routes menant à la maison de l’activiste sahraoui Mahfouda El FAKIR pour empêcher la tenue d’une réunion de solidarité avec Sultana Khaya et exprimer son soutien au Polisario.

    « Je suis sorti pour saluer les visiteurs, du coup j’ai été pressé et agressé par la police. Ils m’ont traîné dans les rues », a déclaré El Fakir lors d’un entretien téléphonique avec Equipe Media.

    Elle a ajouté : « 20 policiers ont fait une descente chez nous, ont enfoncé la porte, ils ont volé le téléphone de ma fille, coupé l’électricité et vandalisé le compteur électrique.

    2 Des militants sahraouis des droits humains ont également été insultés et soumis à des actes d’intimidation et de harcèlement. Akhiarhoum Alia et Hadhoum Farik sont tous deux membres de « Gdeim Izik pacifique –Harak ».

    Mahfouda El FAKIR a été fréquemment harcelée par les autorités marocaines d’occupation. Elle a passé 6 mois en détention, en raison de ses activités politiques et de son travail en faveur des droits humains.

    Équipe média

    El Aaiun – Sahara occidental occupé, 25 septembre 2021