Étiquette : Sahara Occidental
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Diplomate iranien: Le Maroc a rompu avec l'Iran pour une promesse d'argent
Maroc, Iran, Arabie Saoudite, Sahara Occidental, Donald Trump, #Maroc,Selon un diplomate iranienLes dessous d’un deal marocain: argent contre la rupture des relations avec l’IranUn diplomate iranien a dévoilé les dessous d’un deal signé, il y a trois ans, entre le Maroc et l’Arabie saoudite portant sur la rupture par le premier de ses relations diplomatiques avec Téhéran contre une somme d’argent.Le responsable iranien a fait également savoir que Rabat a demandé l’intervention du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman auprès de l’ancien président américain Donald Trump afin de reconnaître la souveraineté marocaine sur le territoire sahraoui.Dans une interview accordée a une chaîne locale, le diplomate a ajouté que le Maroc a obtenu cette reconnaissance du président américain , ce qui a suscité l’indignation des Sahraouis, de l’Algérie et de l’Union africaine qui considère le Sahara occidental un Etat a part entière au sein de l’organisation panafricaine.Il a souligné aussi que Rabat a également demandé a Mohamed Ben Salman un somme estimée a 600 millions d’euros pour soutenir son économie et payer les salaires des militaires et des services de sécurité en contre partie de la rupture de ses relations avec l’Iran.Selon lui, la première demande a été bel et bien exécutée mais le Maroc n’a jamais eu droit a l’argent qu’il réclamait, ce qui a donné lieu a une tension entre Riyadh et Rabat qui ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs.En mai 2018, Rabat a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Téhéran prétendant que le Hezbollah libanais serait impliqué dans l’envoi des armes au Front Polisario via une “personne” travaillant a l’ambassade d’Iran en Algérie.Echourouk online, 23/09/2021 -
Délégation sahraouie rencontre diverses forces politiques au Sénat espagnol
Sahara Occidental, Espagne, Sénat espagnol, Maroc, #Sahara, #Maroc,La délégation sahraouie, composée de Oubi Bachir, représentant pour l’Europe, Aliyen Kentawi, directeur général pour l’Afrique au ministère des Affaires étrangères de la RASD, et Abdulah Arabi, représentant pour l’Espagne, tient des réunions importantes avec les différentes forces politiques au Sénat espagnol pour discuter de la situation actuelle au Sahara occidental et de l’impact du conflit sur la stabilité et le développement de la région du Maghreb et des efforts de la République sahraouie pour promouvoir le processus politique interrompu par le Maroc avec la violation du cessez-le-feu le 13 novembre 2020.La rencontre avec les forces politiques présentes au Sénat intervient dans un contexte marqué par la reprise de la guerre au Sahara occidental et la détérioration sans précédent de la situation des droits de l’homme dans les zones occupées par le Maroc.Ont également été abordés les développements inquiétants dans la région du Maghreb et sur la côte méditerranéenne, marqués par la politique hostile de Rabat envers ses pays voisins.Ce dialogue présente également un intérêt particulier en raison de l’implication directe de l’Espagne dans le conflit et de sa responsabilité en tant que puissance administrante des parties occupées du Sahara occidental.Pour cette raison, toutes les forces politiques ont souligné la nécessité de respecter la légalité internationale et de soutenir un rôle actif de Madrid dans la recherche d’une solution juste, conformément aux engagements pris par les parties, afin que le peuple sahraoui puisse exercer librement son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.Le représentant du Front Polisario pour l’Europe, Oubi Bachir, a exprimé la satisfaction de la délégation sahraouie pour l’engagement et le soutien des différentes forces politiques pour la lutte sahraouie.M. Bachir a ajouté après la réunion que cet « échange a lieu dans un contexte de guerre au Sahara occidental, qui a mis en évidence l’échec des Nations unies dans le processus politique ».Le diplomate sahraoui et membre de la haute direction du Front Polisario a souligné que la prochaine réunion du Conseil de sécurité est appelée à « adopter une nouvelle feuille de route car les pratiques des trente dernières années ont conduit à l’échec ».« La nomination d’un nouvel envoyé du secrétaire général », en référence au diplomate Staffan de Mistura, « ne doit pas être un objectif, mais faire partie d’un mandat clair pour l’autodétermination et d’un nouveau calendrier avec des garanties afin de ne pas répéter l’expérience des trente dernières années ».En mars dernier, le Sénat espagnol a approuvé une motion appelant à l’application de la Charte des Nations Unies comme mesure pour parvenir à une solution politique juste au Sahara Occidental.A l’initiative d’EAJ-PNV, tous les partis politiques, à l’exception de Vox, ont approuvé un texte de compromis qui fait appel au cadre des principes et des objectifs de la Charte, tout en appelant à la responsabilité de toutes les parties pour rechercher une solution avec une approche multilatérale et constructive.Le texte consensuel en treize points appelle également à la reprise de pourparlers et de négociations permanents, crédibles et constructifs sous la direction des Nations unies et d’un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, avec une feuille de route efficace, des objectifs concrets et des échéances claires, avec la conviction que seuls le dialogue, la négociation et l’accord menés de bonne foi et de manière constructive, conformément au droit international et aux résolutions des Nations unies, sont le seul moyen de parvenir à la paix, à la coexistence, à la confiance, à la sécurité et au progrès économique et social dans la région.La Chambre haute reconnaît également les liens historiques et émotionnels de l’État espagnol dans ce conflit politique, et demande donc au gouvernement central de soutenir activement et de faciliter au sein de l’ONU, de l’UE et d’autres organisations internationales une solution politique conforme au droit international et aux résolutions de l’ONU.La délégation sahraouie a un agenda étendu de réunions et de dialogues avec des représentants politiques. L’agenda coïncide avec l’intervention du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à l’Assemblée générale des Nations unies. Sanchez, parmi les questions adressées aux dirigeants mondiaux, a souligné que la situation au Sahara Occidental ne peut être adoptée que dans les résolutions de l’ONU. -
Rencontre Lamamra-Nuland: Le Sahara Occidental au menu
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Sahara Occidental au menu de la rencontre entre Lamamra et la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiquesLe ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a reçu, lundi, à New York la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques, Mme Victoria Nuland avec laquelle il a évoqué le renforcement des relations bilatérales et la situation au Moyen-Orient, au Maghreb et en Afrique, rapporte l’APS.
«J’ai reçu aujourd’hui au siège de la mission algérienne à l’ONU Mme Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques», a tweeté Lamamra à l’issue de cette audience.
«Nous avons discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales et échangé nos vues sur la situation au Moyen-Orient ainsi qu’au niveau maghrébin et africain», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne qui participe à New York à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
De son côté, Mme Nuland a, dans un tweet, qualifié ces discussions de «constructives», ajoutant qu’elles ont porté sur «le Sahara Occidental, la Libye et le Mali».
Les deux responsables ont également évoqué les investissements américains dans le secteur des énergies renouvelables en Algérie, selon la sous-secrétaire d’Etat américaine, qui a déclaré que les Etats-Unis «appréciaient les efforts de l’Algérie en faveur de la paix et la sécurité régionales».
Algérie Patriotique, 21/09/2021 -
Maroc: Quand la MAP s’essaye à l’art difficile du fact checking et échoue lamentablement
Maroc, Sahara Occidental, Cour Européenne de Justice, #Maroc, #SaharaOccidental,
Le correspondant de la MAP à Bruxelles vient de grimper d’un palier dans la novlangue propagandiste qui est consubstantielle à cette agence de presse.Désormais, il ne s’agit plus seulement de convertir les échecs essuyés dans la capitale européenne en glorioles bien pitoyables, mais bien plus de s’attaquer aux médias qui rapportent des informations véridiques sur la position de l’UE, vis-à-vis de la question du Sahara Occidental.Un bref rappel des faits s’impose. L’agence de presse algérienne, APS, a publié, le 4 juillet 2020, une dépêche intitulée «L’UE ne reconnaît pas la marocanité du Sahara Occidental», en référence à une réponse écrite du Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell, à une question d’un député européen sur l’indication de l’origine des produits alimentaires importés dans l’UE, en provenance du Sahara Occidental.La limpidité de cette réponse semble avoir énormément irrité le Makhzen au point que le Diafoirus de la MAP à Bruxelles a été instruit de pondre à la hâte une dépêche, mal ficelée et infestée de contrevérités, pour s’attaquer à l’APS, en lui imputant à tort la commission d’une prétendue «fake news».Le syndrome des guillemetsPour déconstruire cette dépêche absconse, rien de tel que de citer, dans le texte, la déclaration du Haut Représentant de l’Union européenne telle qu’elle a été retranscrite, le 3 juillet 2020, sur le site officiel du Parlement européen.Il est ainsi écrit noir sur blanc que «la position de l’UE concernant le Sahara Occidental est guidée par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et demeure que le Sahara Occidental est un territoire non autonome, dont le statut final sera déterminé par les résultats des processus dirigé par l’ONU, que l’UE soutient pleinement».Vous avez bien lu : territoire non autonome dont le statut reste à déterminer. Cela ne souffre aucune ambigüité et veut bien dire que le Sahara Occidental n’est pas un territoire marocain. Toute personne, qui n’est pas frappée d’imbécilité chronique, le comprend ainsi. Sont exclus, bien entendu, ceux qui sont biberonnés à la fiction auto-suggestive du «Sahara marocain», thèse auto-entretenue par le Makhzen et ses relais médiatico-propagandistes dopés à la méthode Coué.En réalité, les agenciers de la MAP répugnent à reprendre, de manière sincère et fidèle les communications officielles de l’UE et leurs dépêches stéréotypées manquent cruellement de guillemets pour des «journalistes» voulant s’adonner à un travail sérieux de fact checking.Comble de malchance pour ces derniers, le même Haut Représentant de l’Union européenne, Josep Borrel, vient de faire publier, ce jour, une nouvelle réponse à une question écrite posée par l’eurodéputé allemand Guido Reil, qui ne laisse aucune marge aux interprétations délibérément tendancieuses de la part des représentants patentés de la puissance occupante du Sahara Occidental.En effet, la toute récente déclaration du chef de la diplomatie européenne réaffirme, une nouvelle fois, que «la position de l’UE concernant le Sahara Occidental demeure que le Sahara Occidental est un territoire non autonome, dont le statut final sera déterminé par les résultats du processus en cours dirigé par l’ONU».«L’UE rappelle son soutien aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations unies», a-t-il précisé.Une réponse, en termes identiques, avait été formulée par ce même responsable en date du 18 février 2020, sous la référence E-004218.De même, cet agencier de la MAP, qui hante les couloirs du PE, ne peut pas ignorer la résolution du Parlement européen du 16 janvier 2019 accompagnant l’accord agricole UE-Maroc qui transcrit explicitement dans son point «P» la phrase suivante : «Considérant que l’Union européenne et ses Etats membres ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara Occidental.»S’agissant des références tronquées et biaisées, au sujet de positions soi-disant favorables à la «marocanité» du Sahara Occidental, exprimées par le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, et à sa compatriote, l’ancienne Haute Représentante de l’UE, Federica Mogherini, il convient, une fois de plus, de convoquer les guillemets pour prendre cet agencier, incorrigiblement manipulateur, la main dans le sac.Le commissaire Gentiloni a pris grand soin de souligner clairement dans sa réponse (référencée E-004342/2019), en date du 26 mars 2020, que les accords conclus entre l’UE et le Maroc le sont «sans préjudice des positions respectives des parties sur le statut du Sahara Occidental».Tandis que l’ancienne cheffe de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, a dédié sa dernière réponse parlementaire à une question sur le Sahara Occidental, le 29 novembre 2019 (référence E-002937/2019), en affirmant que «la position de l’UE consiste à soutenir les efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux principes et objectifs de la Charte des Nations unies».Une phobie de la jurisprudence européenneCe goût immodéré pour la désinformation et la manipulation chez les agenciers de la MAP s’accompagne systématiquement d’un florilège vaniteux et imaginaire de soi-disant «cautions» attribuées à tort à des responsables européens pour «réécrire» à la sauce makhzenienne les éléments de droit consacrés par la jurisprudence européenne.En fait, les seules cautions que la chancellerie marocaine à Bruxelles a pu débaucher se résument à un quarteron d’eurodéputés racistes et xénophobes qui émargent au Rassemblement national (ex-Front national) et qui font l’objet d’enquête de la part de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLAF) comme la très «intéressée » Frédérique Bilde qui est citée dans l’affaire des assistants fictifs du FN – elle doit rembourser la somme conséquente de 40 000 euros – et son sinistre et haineux acolyte, Nicolas Bay, qui glorifie la colonisation française à longueur de tweets, car l’indépendance de l’Algérie lui est restée au travers de la gorge.Pris dans son élan de faussaire zélé, l’agencier de la MAP soutient crânement que «dans chaque affaire portée devant la Cour de justice de l’UE (CJUE), le recours du Polisario est rejeté systématiquement comme irrecevable» (sic).Bien entendu, il se garde bien d’expliquer que la CJUE considère dans ses arrêts que «le peuple du Sahara Occidental doit être regardé comme étant un tiers» (point 106 de l’arrêt C-104/16 P du 21 décembre 2016) et qu’en vertu du principe d’autodétermination, qui «fait partie des règles de droit international applicables dans les relations entre l’Union et le royaume du Maroc» (point 89 dudit arrêt), le Sahara Occidental dispose d’un «statut de territoire séparé et distinct» (point 92 dudit arrêt), le Front Polisario ne peut donc être regardé comme ayant la qualité pour agir en annulation d’un accord qui ne couvre pas son territoire. Voilà l’explication de l’irrecevabilité du Front Polisario, sur le plan purement formel, telle qu’explicitée par la CJUE. Cela n’a absolument rien à voir avec le fond.De plus, dans ce même arrêt du 21 décembre 2016, la Commission européenne reconnaît que «l’inclusion du Sahara Occidental, sans le consentement du peuple sahraoui, dans les accords d’association de libéralisation UE-Maroc serait contraire au droit à l’autodétermination». Sachant que l’Exécutif de l’UE a déclaré ne pas contester «la qualité de représentant du peuple sahraoui dont jouit le Front Polisario et qui lui a été reconnue par l’Assemblée générale de l’ONU» (point 44 de l’arrêt T512/12 du 10 décembre 2015).Ces positions de principe seront confortées par l’arrêt du 27 février 2018 (C-266/16) lequel affirme que «l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc est valide dès lors qu’il n’est pas applicable au Sahara Occidental et aux eaux adjacentes à celui-ci» (point 88). Avant de réitérer l’exigence du «consentement» du peuple sahraoui, préalablement à toute extension d’accord à ce «territoire distinct et séparé», indépendamment du caractère «bénéfique» dudit accord.Bien plus encore, la résolution du Parlement européen du 16 janvier 2019 accompagnant l’accord agricole UE-Maroc mentionne dans son point «P» : «Considérant que l’Union européenne et ses Etats membres ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara Occidental ; que les Nations unies et l’Union africaine reconnaissent le Front Polisario comme étant le représentant de la population du Sahara Occidental».Enfin, dans une ordonnance du 15 novembre 2019, en lien avec le recours en annulation de l’accord agricole UE-Maroc (affaire T-279/19), le tribunal de l’UE rappelle notamment que le Sahara Occidental «est un territoire non autonome, disposant en droit international d’un statut séparé et distinct du royaume du Maroc» (point 10) ; et que «la notion de territoire du Maroc, applicable dans le cadre de l’accord d’association, doit être comprise comme renvoyant à l’espace géographique sur lequel le royaume du Maroc exerce la plénitude des compétences reconnues aux entités souveraines par le droit international, à l’exclusion de tout autre territoire, tel que celui du Sahara Occidental» (point 33).Face à ces éclairages aveuglants sur la non-reconnaissance par l’UE de la marocanité du Sahara Occidental, comment alors expliquer l’égarement et le délire du correspondant de la MAP à Bruxelles autrement que par la grande frustration de Rabat qui vit très mal les avancées enregistrées par la cause sahraouie au sein des différentes sphères de l’Union européenne.Nul ne doute que ces avancées seront confirmées avec éclat en fin d’année lorsque la CJUE annulera les accords scélérats Maroc-UE – agriculture et pêche, obtenus au terme d’une véritable forfaiture – qui spolient le peuple du Sahara Occidental, en attentant à ses droits inaliénables et imprescriptibles et à sa souveraineté permanente sur ses ressources naturelles.S. H.(*) Politologue -
Décoder la charge d’Israël par Maroc interposé contre l’Algérie
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Mohammed Mezouar
Le monde est habitué à entendre à la radio ou lire dans les journaux que deux états n’ayant aucun type de relations se critiquent mutuellement au fil du temps. Entre la très atypique “démocratie juive” comme l’aime à le rappeler son Premier ministre Bennett lors de sa visite à la maison blanche et la république populaire “en voie de démocratie” algérienne : c’est une histoire de reconnaissance.
Pas de relation avec Israël dans l’état actuel des choses et sans solution à deux états. C’est la position algérienne sans ambage depuis des décennies. Dans sa forme actuelle, Israël, n’existe pas pour l’Algérie qui soutient le peuple palestinien. Une Palestine dont la lutte s’éternise en raison du soutien indéfectible des puissances occidentales au colon juif depuis sa création.
Le conflit en Palestine représente une des plus grandes aberrations de notre époque. Elle est permise en raison des politiques coordonnées des occidentaux qui s’arrogent en chantre de la liberté et de l’égalité des droits : sauf pour le cas d’Israël. Trump avant son départ et sous les auspices de son gendre Jared Kushner, compliqua la donne un peu plus pour les Palestiniens avec les accords de paix cyniques d’Abraham qui scellent le sort d’une extinction programmée se rapprochant honteusement.
Non-content de contribuer au nettoyage ethnique du peuple palestinien et à financer illégalement* l’armée coloniale israélienne au Moyen-Orient, les Américains enfoncent le clou désormais en y mêlant marchandage diplomatique et gages territoriaux tel fût le cas avec la reconnaissance de dernière minute du Sahara Occidental en échange d’un “traité de paix” entre la théocratie marocaine et l’état sioniste.
La sortie de débutant de Yair Lapid, nommé ministre des affaires étrangères du nouveau gouvernement Bennett en visite depuis la Maroc, avec sa charge calculée contre l’Algérie mérite plus d’attention que les médias main stream ne veulent lui donner. En toile de fond des accusations voilées d’un rapprochement secret et suspect entre l’Algérie et l’Iran. Mr Lapid semble vouloir envoyer des messages de Warning à l’allié occidental depuis un pays arabe fraîchement “ami” à travers une campagne agressive de désinformation contre l’Algérie pour la faire passer du côté des pays considérés comme l’axe du mal par Washington. Le but étant d’aliéner la perception de la nation algérienne par ses amis occidentaux en faveur du Maroc en enfonçant un peu plus l’Iran.
Un beau coup s’il avait résonné plus fort. Mais voilà, l’Algérie en tant qu’état pivot jouit d’un statut de pays ami avec l’ouest ET l’est. Même si l’ancrage est plutôt russo-chinois et clairement non-aligné, Alger est à l’écoute et est écouté depuis ses nombreuses médiations de Téhéran en 1979 à la crise Égypto-éthiopienne la semaine dernière.
Tout ne s’arrête pas à cette incartade mise en scène par la monarchie alaouite sur son territoire, lieu de tant de complots et de machinations de palais. Un dicton africain dit que la peur mène à la haine. Si la manœuvre était de décrédibiliser Alger, derrière se cache une peur viscérale de voir le brillant ministre des affaires étrangères algérien Ramtane Lamamra faciliter la finalisation d’un accord sur le nucléaire qui demeure dans une impasse à l’avantage de Téhéran. Paralyser toute tentative de la diplomatie algérienne de sauver le JCPO comme on l’appelle outre atlantique. La visite du Premier ministre algérien à Téhéran pour féliciter le nouveau président iranien avait mis la puce à l’oreille de Tel Aviv.
Tel Aviv qui saborde toute tentative d’accord entre les Américains et les Iraniens était en grâce avec Trump qui s’était retiré de l’accord. Il ne lui restait qu’à pousser un peu plus et des frappes américaines lui éviteraient une confrontation directe avec les Iraniens qui jurent pourtant de raser Dimona et Haifa avant même de viser les bases américaines dans la région. Une chose est certaine, Israël ne veut pas y aller seule, ou du moins c’est le dernier recours. Trop risqué et la dissuasion nucléaire n’est pas suffisante pour un petit territoire comme le sien. La taille compte quand l’adversaire réussit à attaquer les sites pétroliers saoudiens les mieux protégés du monde par proxy yéménites prenant par surprise les analystes militaires régionaux.
L’imprévisible pour l’État juif est un luxe qu’il ne peut se permettre en tant que pays perpétuellement en guerre ; la moindre brèche pourrait coûter la chute.
Donc on comprend facilement que tout sauf un accord avec l’Iran soit la position israélienne. Est-ce que Biden se laissera tenter par des frappes préventives et donc une guerre ouverte avec l’Iran ? Personne ne peut le prévoir aujourd’hui, par contre, l’Algérie semble vouloir jouer un rôle tout en son honneur. En sauvant d’une part des discussions historiques dont elle tirerait un prestige, mais aussi une revanche noble contre les attaques décomplexées fomentées par le retour d’alliance qui se forme au Maghreb.
* la loi américaine interdit toute aide à un état qui possède la bombe atomique clandestinement et qui n’a donc pas ratifié d’accords comme c’est le cas pour Israël – des voix s’élèvent de plus en plus outre-Atlantique pour dénoncer cet envoi d’argent public.
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Maroc : Silence face aux gestes de rupture de l’Algérie
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Rabat, 23 sept (EFE) – Le Maroc est resté jusqu’à présent silencieux face à la décision de l’Algérie de fermer son espace aérien aux avions du pays, dans un nouveau geste de rupture qui n’a rencontré aucune réponse de la part de son voisin occidental, qui garde un profil bas de confrontation et montre même quelques gestes de rapprochement.
Plusieurs sources officielles consultées par Efe ont préféré ne pas commenter la décision annoncée hier par l’Algérie, et l’agence de presse officielle marocaine MAP n’a pas publié l’information, comme ce fut le cas lorsque l’Algérie a annoncé le 26 août qu’elle couperait le gazoduc qui la relie à l’Espagne via le Maroc à partir du 31 octobre.
A l’époque, les autorités marocaines n’ont pas réagi, alors qu’en coupant le gazoduc, le Maroc ne recevra plus une redevance annuelle de 7% du gaz transporté.
Cette attitude est également partagée par certains médias marocains qui, selon Efe, ont décidé de ne pas rapporter la nouvelle de la fermeture de l’espace aérien car elle « favorise l’escalade de la tension diplomatique ».
Le Maroc maintient cette politique depuis la rupture unilatérale des relations diplomatiques par Alger le 24 août, date à laquelle le gouvernement marocain a publié sa dernière réponse, qualifiant la décision de son voisin d’ »injustifiée mais attendue » dans un communiqué du ministère des affaires étrangères.
Depuis lors, Rabat a choisi de rester silencieux face aux actes hostiles de son voisin, et a même fait un geste de reconnaissance lorsque, samedi dernier, le roi Mohammed VI a lui-même envoyé un message de condoléances au président algérien Abdelmajid Tebboun à l’occasion du décès de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
« Il y a une escalade politique de la part de l’Algérie par opposition à l’apaisement de la part du Maroc », souligne Nizar Derdabi, analyste marocain en défense et sécurité, qui considère que le message de condoléances du monarque a une « valeur symbolique ».
Derdabi estime que la dernière annonce algérienne sur la fermeture de l’espace aérien est « incompréhensible », et minimise l’impact possible sur les vols marocains.
Mais la décision, prise hier au Haut Conseil de sécurité algérien, risque d’affecter les vols de la compagnie publique marocaine Royal Air Maroc (RAM) vers la Tunisie, l’Égypte, la Turquie, et probablement le Mali et le Niger, puisque ces lignes passent par son ciel pour atteindre ces destinations.
Selon M. Derdabi, la RAM, qui n’a pas commenté les conséquences de la décision algérienne, devra probablement réacheminer ces routes, ce qui impliquera un temps de vol supplémentaire, ce que, selon l’analyste, la compagnie marocaine peut gérer.
Les désaccords entre Rabat et Alger remontent à plusieurs décennies (leurs frontières terrestres sont fermées depuis 1994) et ont pour toile de fond la cause nationale par excellence du Maroc, le Sahara occidental, puisque l’Algérie accueille le gouvernement sahraoui et des camps de réfugiés sur son territoire.
Avant la rupture avec l’Algérie, le Maroc avait fait des gestes de rapprochement envers son voisin de l’Est, qui se sont traduits par le discours du roi Mohammed VI le 31 juillet, tendant la main à son voisin de l’Est et l’offre par le monarque d’avions pour éteindre ses feux de forêt, pour lesquels le gouvernement algérien est allé jusqu’à blâmer le Maroc.
Peu après cette offre, ignorée par l’Algérie, cette dernière a décidé de rompre complètement ses relations diplomatiques, bien que l’escalade ait déjà commencé quelque temps auparavant. En juillet, l’Algérie a rappelé son ambassadeur après avoir accusé Rabat de soutenir un mouvement indépendantiste berbère dans la région de Kabylie. EFE
Swissinfo, 23/09/2021
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Sahara Occidental : Le Sénat espagnol reçoit une délégation sahraouie
Sahara Occidental, Espagne, Sénat, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc,Le Sénat, chambre haute du Parlement espagnol, a reçu ce mercredi une délégation diplomatique sahraouie conduite par Oubi Bouchraya El Bachir, membre du secrétariat national du Polisario, représentant de celui-ci auprès de l’Union Européenne ainsi que Abdullah El Arabi, représentant de la RASD au niveau du royaume ibérique.La délégation sahraouie, reçue par des parlementaires représentants les différents courants politiques en Espagne, s’est attelée à expliquer la nouvelle et inquiétante donne qui prévaut sur le terrain depuis le 13 novembre passé, date de reprise du conflit armé, à la suite de la rupture unilatérale par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 lorsqu’il a décidé d’attaquer la zone tampon d’El Guerguerat.La situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés a elle aussi fait l’objet d’un exposé déraillé, au regard des graves dépassement qui sont régulièrement commis par les soldats et les policiers marocains à l’égard des citoyens marocains. Un exposé des efforts nombreux du Polisario pour arriver à un règlement pacifique et conforme au droit international de cette affaire de colonisation par le Maroc des terres sahraouies, doublé par le pillage systématique de leurs immenses richesses.Les vins efforts du Polisario remontent à plus de 30 ans, a tenu à rappeler Bouchraya. Ces derniers ont cependant été vains face aux blocages et louvoiements marocains. Sa politique du fait accompli aussi. Or, aujourd’hui, le développement de la situation sur les plans diplomatique et militaire est des plus préoccupant, a tenu à mettre en garde la délégation sahraouie.Rafik BaktiniLa Patrie News, 23/09/2021 -
ONU: L’Algérie, locomotive des pays défendant le droit
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«A l’occasion de l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU, sur fond de défis croissants qui jettent de l’ombre sur différents niveaux de la vie de l’humanité, l’Algérie présentera sa vision et son approche afin de permettre à la communauté internationale de surmonter cette phase décisive de l’histoire de l’humanité», a indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger à la veille de sa participation à la 76è session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Placée sous le thème «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience face à la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’ONU», la session est une occasion pour Ramtane Lamamra de tenir une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaine.
Il a, ainsi, convenu avec la sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires politiques de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables.
Outre la possibilité de relancer les négociations directes entre la République sahraouie et le royaume du Maroc, Lamamra a évoqué avec la responsable américaine la situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue récemment à Alger.
Le ministre a également accordé un entretien à la chaîne «CNN International», où il est revenu sur les raisons ayant conduit à la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, les relations algéro-américaines et le rôle de l’Algérie dans la région et au niveau continental.
Vision stratégique
Pour Abdelkader Soufi, docteur et chercheur dans les questions stratégiques et sécuritaires, «cette intense activité entre dans le cadre de la participation régulière de l’Algérie à toutes les sessions des Nations unies». Le dynamisme que connaît sa diplomatie est construit, rappelle-t-il, «autour d’une vision stratégique préalable, car l’Algérie a décidé de jouer un rôle de premier rang dans la résolution des crises régionales». Et de poursuivre : «Notre diplomatie compte peser de tout son poids sur la scène internationale et influencer les décisions prises dans les questions, notamment régionales.»
Selon l’expert, «celle-ci participe de manière très efficace et attractive à toutes les actions ayant pour but l’établissement du droit international et l’extinction des foyers de tension dans les pays du Sahel et de l’Afrique». Il cite, également, «le rôle déterminant que l’Algérie est en train de jouer dans la résolution de la question sahraouie et de la crise libyenne. Cette dernière suscite deux approches, celle qui fait parler les armes et celle basée sur la solution pacifique défendue par l’Algérie». «l’Algérie, comme l’a si bien expliqué Lamamra, est à équidistance des belligérants et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen. Alger est un intermédiaire crédible et honnête dans le processus de règlement de la crise, et son approche fait l’unanimité au niveau interne et externe», précise-t-il. Et d’ajouter : «Au vu de tous ces éléments, il n’est pas étonnant d’assister, depuis quelques mois, à des visites de plusieurs responsables libyens à Alger.»
Pour lui, «notre diplomatie est devenue la locomotive des pays défendant le droit international, et nos frères libyens savent que l’Algérie n’est pas adepte du double discours». De l’avis de cet expert, «Lamamra aura l’occasion, en marge de la session, de discuter avec ses homologues de questions stratégiques, géopolitiques, de partenariat énergétique et d’environnement». Des rencontres avec des partenaires stratégiques, notamment les Russes et les Chinois, sont à prévoir pour coordonner les positions autour des questions internationales et régionales à l’heure où le retour en force de notre diplomatie inspire respect et confiance», souligne-t-il. t-il.
Assia Boucetta
Horizons, 23/09/2021
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Sahara Occidental : L'ISACOM dénonce l'arrestation de militants sahraouis à Goulimine
Sahara Occidental, Maroc, Goulimine, ISACOM, répression, #Sahara, #Maroc,L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (Isacom) a dénoncé «vigoureusement», hier, l’arrestation de militants sahraouis par les forces marocaines à Goulimine (sud du Maroc), exprimant sa complète solidarité avec ces derniers.«L’ISACOM dénonce vigoureusement l’arrestation par les forces de sécurité marocaines des militants sahraouis, Djalal Bouchaab, Djamal Harouche et Hamza Bouheriga, à la ville de Goulimine, après perquisition de leurs domiciles», lit-on dans un communiqué de l’Isacom qui a souligné que cette action s’inscrit dans la poursuite de la politique de répression systématique des forces de l’occupation marocaines qui ne ratent aucune occasion pour se venger des partisans du Front Polisario.Exprimant sa complète solidarité avec ces militants, l’Instance sahraouie a souligné que leur arrestation par les forces de sécurité marocaines à Goulimine intervient en réponse à leurs activités pacifiques contre les violations des forces de l’occupant marocain, et en raison de leurs convictions politique et leur lien avec le Front Polisario.«Il s’agit d’arrestations arbitraires s’inscrivant dans le cadre d’une politique systématique de harcèlement contre les Sahraouis», a assuré l’ISACOM.«Ces pratiques odieuses dévoilent le visage arrogant d’un régime qui ne respecte point le Droit international ni le système des droits de l’homme», a ajouté l’ISACOM.L’Instance sahraouie a appelé toutes les organisations et les instances internationales des droits de l’homme, ainsi que les puissances démocratiques à «agir rapidement» afin de mettre fin aux pratiques répressives contre les sahraouis. -
Algérie : Principes inaliénables
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Par Mohamed B.
Qu’il s’agisse des questions régionales et internationales, notamment la question sahraouie, de la situation prévalant en Libye ou des derniers développements au Moyen-Orient, en Afrique et dans la région du Sahel en particulier, la position de l’Algérie demeure constante et vise à renforcer la paix et la sécurité.
La diplomatie algérienne agit dans le respect de la souveraineté des pays, de leur indépendance et de leur intégrité territoriale, rejette l’ingérence dans les affaires internes, plaide pour les règles de bon voisinage, le règlement pacifique des conflits et le soutien aux causes justes.
L’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et poursuit ses efforts pour sensibiliser la communauté internationale, particulièrement le Conseil de sécurité de l’ONU, au sujet de l’importance à accorder au traitement de cette question avec le sérieux et la responsabilité nécessaires, conformément à la légalité internationale et à la doctrine de l’ONU en matière de décolonisation.
La position de l’Algérie se vérifie également à l’égard de la Libye. Notre diplomatie est restée en permanence à équidistance des parties en conflit, convaincue que le règlement de la crise qui affecte ce pays passe par une solution exclusivement politique inter-libyenne.
Alger déploie ses efforts en faveur de la consolidation de la coordination et la concertation entre les pays voisins de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la concrétisation du règlement politique de la crise.
Claire, constante et inébranlable, la position de l’Algérie à l’égard de la cause palestinienne n’a jamais dévié depuis des décennies. C’est une cause sacrée, selon l’affirmation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Position on ne peut plus honorable au moment où s’orchestrait un mouvement de normalisation, où un marchandage honteux et moyenâgeux se perpétrait sur le dos des peuples palestinien et sahraoui entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.
L’Algérie soutient les droits du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’institution de son Etat avec El Qods pour capitale à travers l’application des résolutions de la légalité internationale et le rejet de la politique du fait accompli.
L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, avait indiqué que l’Algérie, vu son poids arabe, islamique, africain et international, est la mieux habilitée pour réaliser l’unification arabe et diriger un axe diplomatique en vue de défendre le peuple palestinien.
S’il faut brièvement résumer cette action diplomatique, en saisir sa ligne de conduite, il convient de dire qu’elle s’oriente avec force et conviction vers la défense des intérêts de la nation, la contribution à la sécurité et la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde, vers une réorientation de sa stratégie économique comme l’indique le Plan d’action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président Tebboune.
M. B.
El Moudjahid, 23/09/2021