Étiquette : Sahara Occidental

  • Sahara Occidental: L'Algérie répond aux «corbeaux de la propagande»

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    L’ambassadeur Soualem répond aux allégations d’une ONG : «Les corbeaux de la propagande»
    Le représentant permanent d’Algérie à Genève, l’ambassadeur Lazhar Soualem a usé mercredi, de son droit de réponse en réaction aux allégations mensongères d’une ONG italienne sur de prétendues « exactions » commises par le Front Polisario à l’encontre d’opposants dans les camps de Tindouf. 
    « Dans leur inqualifiable propos ou l’approximation le dispute à l’invective et qui rappelle point par point et à la virgule près, l’esprit de celles des sessions précédentes et encore plus les diatribes des années d’avant, ces représentants se sont présentés comme les chargés de mission besogneux d’une entreprise dont la déconstruction, chaque jour met à nu, le caractère éhonté et attentatoire à la dignité des hommes et à la liberté des peuples », a assuré M. Soualem.
    Les propos du représentant permanent d’Algérie à Genève ont fait suite aux déclarations faites par l’ONG « Il Cenacolo » au cours du dialogue interactif du Groupe de travail sur la détention arbitraire et celui du Groupe de travail sur les disparitions forcées à l’occasion de la 48e session du Conseil des droits de l’Homme. 
    Le diplomate a qualifié « Il Cenacolo » d’ »organisation non gouvernementale aux origines douteuses » et « dont les représentants du jour ont renié les ancestrales origines de leurs identités et la charge immatérielle de leur mémoire ». 
    « Je me demande quel crédit faut-il accorder à des personnes qui ont déserté la tribu, la famille et la communauté pour être les corbeaux attitrés d’une affligeante propagande et les paroliers de circonstance, d’une indéfendable cause dont ils sont eux-mêmes des primo-victimes », s’est-t-il exclamé. 
    L’ambassadeur d’Algérie à Genève a assuré que, « le travail des Organisations non gouvernementales est honorable surtout lorsqu’il est porté par d’authentiques militants dont la conviction, la passion et l’engagement sont les incontournables repères et la sincère motivation ». 
    C’est pourquoi, a-t-il estimé, « il est regrettable que cette noble mission de défense des droits de l’homme soit détournée de sa vocation originelle pour être au service d’un agenda politique, orienté vers la négation des faits historiques et la remise en cause de la règle de droits sans lesquels les sociétés ne pourraient coexister, s’épanouir et vivre ensemble ». 
    « Au sein de cette enceinte, ma délégation est soucieuse d’un débat serein et contradictoire avec les organisations non gouvernementales qui neutralise les extrémismes, éloigne les raccourcis et favorise la collective et partagée la prise de conscience », a souligné le diplomate qui a renvoyé « ces présumés droits-de-l’hommiste d’occasion à leurs détestables conditions de supplétifs ».
  • « Sahara occidental : protéger les défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques »

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    avec M. Gianfranco Fattorini
    Co-coordinateur – Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidental
    Mme Tone S. Moe
    Juriste
    Avec le témoignage de plusieurs victimes
    Trente ans après le déploiement de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO) le peuple sahraoui attend toujours de pouvoir exercer librement son droit à l’autodétermination et à l’Independence, en conformité avec la résolution 1514 (XV) par laquelle l’Assemblée générale de l’ONU avait adopté la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.
    L’occupation prolongée et l’annexion illégale de la plus grande partie du Territoire Non Autonome du Sahara occidental par le Royaume du Maroc sont la cause de violations systématiques graves des droits humains du peuple sahraoui et des normes du droit international humanitaire, souvent documentées par les mécanismes onusiens des droits humains.
    Avec la rupture du cessez-le-feu et la reprise du conflit armé le 13 novembre 2020, la répression exercée par les forces d’occupation marocaines sur les défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques sahraouis s’est aggravée.
    Les défenseurs des droits humains et les journalistes doivent faire face aux menaces répétées, mauvais traitements, torture, viols, arrestations et détentions arbitraires, arrêts domiciliaires arbitraires, alors que les prisonniers politiques sont éloignés à des centaines de kilomètres de leurs familles, privés de visites, d’assistance médicale, mis à l’isolement ou mélangés à des prisonniers de droit commun porteurs du Covid-19.
    Les 300 organisations membres du Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidental veulent attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation du peuple sahraoui qui attend depuis 1966 l’organisation du référendum d’autodétermination et lancent un appel pour une réelle protection des défenseurs des droits humains, les journalistes et les prisonniers politiques.
    Plus d’informations sur: http://www.genevaforwesternsahara.org
  • Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

    Israël et le Maroc, seuls pays à avoir plusieurs mapes

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    Professeur M’hand Berkouk : « A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique »

    A côté de l’entité sioniste, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir une seule carte géographique , a déclaré le Pr en politologie M’hand Berkouk, qui était mardi matin l’invité de l’émission « Politis ».

    « La grande carte de Hizb El Istiklal, de Allal El Fassi définit ces frontières de la mer Méditerranée jusqu’au Fleuve Sénégal. Elle englobe à la fois quelques parties de son territoire national, mais aussi le Sahara occidental et la Mauritanie », a expliqué M’hand Berkouk, démontrant la tendance expansionniste du Maroc.

    Rappelant que le Maroc a refusé l’indépendance de la Mauritanie en 1960, Pr Berkouk a souligné que le Royaume chérifien « n’a jamais cessé de défendre une thèse qui n’est fondée ni par l’histoire ni par la loi internationale, ni par la reconnaissance socio-anthropologique ».

    Revenant sur le Sahara occidental, le politologue a rappelé que ce pays a été colonisé par l’Espagne après la Conférence de Berlin de 1884, avant que la question sahraouie ne soit inscrite en 1963 comme étant une question de décolonisation.

    A. S.

  • ISACOM dénonce les activités de Lafarge au Sahara occidental

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    L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a dénoncé l’implication de Lafarge Ciments Sahara, filiale du groupe LafargeHolcim, dans le soutien à l’occupation marocaine du Sahara occidental. 
    Dans un communiqué cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), l’instance sahraouie a estimé qu’en investissant dans un projet en partenariat avec la holding royale marocaine « Al Mada » à Layoune occupée, la compagnie internationale s’implique dans un crime contre l’humanité au Sahara occidental. 
    « Plusieurs multinationales continuent de se soustraire à leurs obligations juridiques et morales et aux exigences du droit international au Sahara occidental en lien avec la question de l’exploitation des ressources naturelles des territoires dont les peuples n’ont pas encore exercé leur droit à l’autodétermination, et ce, en violation de la Charte des Nations Unies, en particulier l’article 73 », a affirmé l’ISACOM. 
    Et d’expliquer que ces sociétés font des investissements et concluent des contrats commerciaux avec les autorités d’occupation mar ocaines contre la volonté et les intérêts du peuple sahraoui. 
    Faisant l’objet d’une information judiciaire, le cimentier français Lafarge est soupçonné d’avoir versé des fonds à des groupes terroristes en Syrie, a souligné le communiqué, rappelant la décision de la cour de cassation française, en date du 7 septembre 2021, invalidant l’annulation des poursuites pour complicité de crime contre l’humanité. 
    Selon l’instance sahraouie, LafargeHolcim a fait des investissements dans les territoires occupés du Sahara occidental, au mépris du droit international et des droits inaliénables du peuple sahraoui, notamment à l’autodétermination et à l’indépendance. 
    L’ISACOM a demandé au groupe franco-suisse LafargeHolcim de cesser de soutenir l’occupation du Sahara occidental en mettant fin à la présence illégale de sa filiale dans les territoires sahraouis occupés.
  • Maroc-Algérie: Belani recadre Omar Zniber

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    En réponse aux mensonges recyclés du Makhzen : Belani recadre le Marocain
    Pour le représentant de la diplomatie algérienne, le Maroc est acculé car la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer les violations délibérées au Sahara occidental.
    Hasna YACOUB
    Les diplomates portant le prénom «Omar», portent-ils aussi un gène d’antialgérianité? On est presque tenté de le croire puisque après Omar Hilale, c’est au tour de Omar Zniber de verser son fiel sur l’Algérie. Sujet obéissant du roi, Zniber, représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations unies à Genève, se devait d’honorer la réputation du royaume, celle d’être un pays hostile, provocateur et belliqueux envers son voisin de l’Est.
    Le «pétard» qu’a voulu lancer Zniber à la «figure» de l’Algérie en évoquant une prétendue «présence d’instructeurs du Hezbollah dans les camps de réfugiés à Tindouf», a très vite été «mouillé» par la forte diplomatie algérienne. Et c’est l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, qui s’en est chargé. 
    Il n’a pas fallu beaucoup à Amar Belani pour démolir le tas de mensonges tissés par le diplomate marocain. Belani a commencé par pointer les «mensonges» et la «manipulation grossière» contenus dans la lettre adressée, le 14 septembre dernier, par l’ambassadeur du Maroc à la 48e session du Conseil des droits de l’homme à Genève. 
    «L’étoffe de certains diplomates marocains est un tissu de mensonges qu’ils tricotent inlassablement, notamment lorsqu’ils sont acculés par les appels pressants émanant des groupes de soutien à la cause juste du peuple du Sahara occidental», a indiqué le représentant de la diplomatie algérienne avant d’ajouter que «l’ambassadeur marocain (Omar Zniber, Ndlr), tout comme son prédécesseur, sont des stakhanovistes de la manipulation grossière. 
    Ils sont passés maîtres dans l’art de recycler les mensonges éhontés de leur ministre qui avait inventé de toutes pièces, en mai 2018, la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah, celle-ci avait été déconstruite et démentie dans les faits». 
    Belani a estimé, par la suite, qu’il était nécessaire de faire un rappel: «L’on se souvient que le royaume du Maroc était à la recherche d’un prétexte, pour annoncer la rupture des relations diplomatiques avec un pays du Moyen-Orient et engranger ainsi des dividendes auprès de certains partenaires régionaux et extrarégionaux», signale-t-il.
    En mai 2018, le Maroc avait rompu ses relations avec l’Iran, arguant d’un prétendu soutien du Hezbollah libanais, allié de Téhéran, au Front Polisario. 
    «Tout ceci pour dire que la corde du mensonge est courte, que les propos de l’ambassadeur marocain sont sans intérêt et que la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer la répression, les violations méthodiques et délibérées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», a conclu Amar Belani. 
    Il faut rappeler que si le Maroc reprend de plus belle ses attaques, c’est parce qu’il a perdu tout espoir d’une médiation après la déclaration limpide du MAE, Ramtane Lamamra. 
    Ce dernier avait clairement signifié que la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc était «définitive et irréversible». 
    C’est pourquoi, le Maroc, qui a commencé par servir de «franchise diplomatique» à Israël pour proférer des menaces à peines voilées à l’égard de l’Algérie au sujet de «son rapprochement avec l’Iran», s’affiche maintenant publiquement aux côtés de son allié sioniste en lui servant de porte-voix, pour recycler la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah.
    L’Expression, 22/09/2021

  • ONU : Intense activité diplomatique de Lamamra

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    Lamamra tient une série de rencontres avec ses homologues et de hauts responsables de l’Administration américaine
    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a tenu une série de rencontres avec ses homologues prenant part aux travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU et de hauts responsables de l’Administration américaine, lors de sa participation à la réunion de haut niveau de la 76e session qui se tient du 20 au 28 septembre 2021 à New York, a indiqué, mardi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
    «Dès son arrivée à New York pour prendre part aux travaux de l’AG de l’ONU, M. Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a tenu une série de rencontres avec ses homologues participant aux travaux de l’AG et de hauts responsables de l’Administration américaine», lit-on dans le communiqué.
    Lamamra a reçu au siège de la mission de l’Algérie auprès de l’ONU, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux affaires politiques, Mme Victoria Nuland avec laquelle il a convenu de «l’impératif de renforcer et de relancer le dialogue stratégique» et passé en revue «les moyens de renforcer les relations bilatérales et les investissements américains, notamment dans le secteur des énergies renouvelables», ajoute le document.
    L’entretien a également porté sur «plusieurs questions régionales et internationales d’actualité, notamment la question sahraouie et les perspectives de relancer le processus politique et les négociations directes entre les parties au conflit, en l’occurrence la République sahraouie et le Royaume du Maroc», selon la même source.
    La situation prévalant en Libye à la lumière de la dernière réunion des pays du voisinage tenue à Alger et les derniers développements enregistrés au Moyen Orient et dans la région du Sahel (Afrique)» ont également été au menu de cette rencontre.
    A cet effet, Mme Nuland a exprimé «le soutien des Etats unis d’Amérique aux efforts de l’Algérie visant à renforcer la paix et la sécurité aux niveaux, régional et international».
    Selon la même source, «M. Lamamra s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Koweït, président en exercice du Conseil des ministres arabes des affaires étrangères, Cheikh Ahmed Nasser Al Mohammed sur nombre de questions relatives à la situation prévalant dans le monde arabe et les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la 76e session de l’AG de l’ONU».
    Lamamra a reçu au siège de la mission algérienne auprès de l’ONU, le président du CICR, M. Peter Maurer.
    L’entretien a porté sur les crises humanitaires à travers le monde ainsi que les domaines de coopération entre l’Algérie et le CICR et les voies de les renforcer.
    D’après le communiqué, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a participé, en outre, à la réunion de concertation des ministres arabes des Affaires étrangères, en marge des travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.
    La réunion a porté sur «la concertation et la coordination des positions sur l’ordre du jour de l’AG, outre la mobilisation du soutien en faveur des décisions relatives à la cause palestinienne au sein de l’AG et le suivi des efforts au sein du Conseil de sécurité appelé à assumer sa responsabilité dans l’arrêt de toutes les pratiques israéliennes hostiles au peuple palestinien frère».
    «M. Lamamra a également accordé un entretien à la chaine CNN international, dans lequel il s’est penché sur les relation algéro-américaines ainsi que sur le rôle axial de l’Algérie dans la région et au niveau continental à travers ses initiatives et démarches visant à encourager les solutions pacifiques pour les crises», conclut le communiqué.
  • Sidi Mohamed Omar : «Le Front Polisario n’acceptera pas le fait accompli du Maroc dans les territoires occupés»

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    Le diplomate sahraoui M.Ammar auprès de l’ONU avertit Rabat : «Le Front Polisario n’acceptera pas le fait accompli du Maroc dans les territoires occupés»
    Dans une lettre envoyée au secrétaire général des Nations unies (ONU) Antonio Guteress, le représentant du Front Polisario auprès de l’institution onusienne, Mohamed Ammar a rapporté un démenti cinglant aux contenus du message du délégué du royaume chérifien auprès de l’ONU, qui a évoqué les élections générales du Maroc, en incluant les territoires sahraouis, sous occupation, en violation du Droit international.
    Le responsable sahraoui affirme dans sa lettre que Rabat «vise «à imposer la politique du fait accompli» au Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique inscrite à l’ONU et l’Union africaine(UA).
    Le représentant du Front Polisario à l’ONU, responsable de la coordination avec la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Mohammed Ammar, affirme, que «comme à l’accoutumée, l’État d’occupation marocaine a employé en vue de mettre en œuvre sa mascarade électorale dans les territoires occupées du Sahara occidental de grands nombres de colons marocains» qui se sont déplacés, poursuit-il « illégalement dans le territoire sahraoui depuis le début de l’occupation le 31 octobre 1975 », ce qui est une violation flagrante, rappelle le SG de l’ONU «des règles élémentaires du Droit humanitaire international et des décisions y afférentes des Nations unies» précise le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso. 
    Estimant que « le taux de participation élevé mentionné dans ladite lettre du representant de l’occupant marocain à l’ONU, « sont de pures affabulations et un écran de fumée» dans l’intention, poursuit le responsable sahraoui «de dissimuler la forte abstention du peuple sahraoui dans les villes occupées du Sahara occidental ». 
    Soulignant dans sa lettre que « les autorités d’occupation marocaines ont annoncé plus de 9000 bulletins nuls dans la ville de Laâyoune », il informe le SG de l’Onu, que ces bulletins nuls « portent les mentions Oui pour l’Indépendance. Vive la République sahraouie». 
    Il faut dire que c’est une des nouvelles manières à laquelle ont recouru les Sahraouis des territoires occupés, dans le sillage de leur lutte et mobilisation contre l’occupant marocain, en qui son armée est stationnée tout au long du mur de la honte séparant le territoire du Sahara occidental peine à être à l’abri des frappes de l’armée de libération du peuple sahraoui. 
    Le diplomate sahraoui s’est dit « vivement étonné » de voir que le Maroc avance, que les Sahraouis dans les villes occupées du Sahara occidental « soutiennent les politiques d’un système expansionniste ». 
    Pour le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Rabat devrait alors s’interroger sur les raisons et les causes à l’origine de son refus de se plier au Droit international au Sahara occidental, lequel droit stipule la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui sous la supervision des Nations unies, que « l’occupant marocain a approuvé officiellement et s’est engagé même à en respecter l’issue » en 1991, et qu’il a par la suite renié. 
    Pour le diplomate, « l’Etat d’occupation marocaine est non seulement connu pour sa nature non-démocratique et despotique », mais aussi, affirme le responsable sahraoui « pour son refus continu d’assumer ses engagements et devoirs internationaux ». 
    Le représentant du Front Polisario à l’ONU a affirmé que le peuple sahraoui « demeure encore privé de ses droits fondamentaux », notamment, précise-t-il « son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance » rappelle le diplomate Mohamed Ammar, la communauté internationale. 
    Avertissant dans sa lettre que l’immobilisme des Nations unies et la communauté internationale , à faire valoir la force du Droit international, au Sahara occidental, dernière question de décolonisation en Afrique, « n’encourage pas seulement l’État colonial marocain à poursuivre impunément ses tentatives d’imposer son occupation illégale par la force de parties du Sahara occidental » mais expose, affirme-t-il « au danger la paix et la stabilité dans toute la région » a averti le diplomate sahraoui. 
    Il a appelé, dans sa lettre à l’adresse du SG de l’ONU « les Nations unies et la communauté internationale à mettre en œuvre leur engagement annoncé à maintes reprises, quant à une solution pacifique, juste et durable au Sahara occidental », et à prendre, a-t-il ajouté « des mesures concrètes en vue de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance, en toute liberté et démocratie ». 
    Au final et après avoir réitéré l’engagement du Front Polisario quant à une solution pacifique, à même de mettre fin à la colonisation au Sahara occidental, le diplomate a affirmé que « le Front Polisario n’acceptera jamais le fait accompli que l’Etat d’occupation tente d’imposer par la force dans les villes occupées du Sahara occidental » et qu’il poursuivra, sa lutte « par tous les moyens légitimes, en vue de défendre les droits sacrés du peuple sahraoui et ses aspirations nationales à la liberté et à l’indépendance ».
    Karima Bennour
  • Rupture des relations avec le Maroc : L’Algérie a adressé un «message approprié»

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    Lamamra à la chaîne CNN , Libye : «Nous ne soutenons aucune partie, à l’exception du peuple»
    «L’Algérie est à équidistance des belligérants en Libye et ne soutient aucune partie, à l’exception du peuple libyen», a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.
    «C’est faux, l’Algérie ne soutient aucune partie en Libye, à l’exception du peuple libyen lui-même», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, dans une interview accordée à CNN International, en marge de sa participation à la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
    «S’il y a un pays dans la région qui est à équidistance de tous (les protagonistes) en Libye, c’est précisément l’Algérie, donc j’estime que cela doit être corrigé», a-t-il affirmé, en réponse à une question sur des allégations contre l’Algérie, selon lesquelles Alger ne serait pas un «intermédiaire honnête» dans le processus de règlement de la crise en Libye, car soutenant une partie opposée à l’autorité actuelle.
    Rupture des relations avec le Maroc : L’Algérie a adressé un «message approprié»
    La rupture des relations avec le Maroc était une décision que l’Algérie devait prendre, afin d’envoyer le «message approprié» au gouvernement du pays voisin, après «des actes hostiles à la souveraineté et à l’unité de l’Algérie», a, par ailleurs, déclaré le chef de la diplomatie algérienne, lors de cette interview diffusée hier.
    «L’Algérie a été extraordinairement patiente face à tous les actes que le Maroc a commis contre sa souveraineté et son unité. C’est pour cela que nous pensons qu’une telle décision (la rupture des relations) a envoyé le message approprié au gouvernement du Maroc, pour lui signifier que nous ne pouvions nous permettre d’accepter davantage le comportement de ce pays voisin», a-t-il affirmé. 
    Il a expliqué, en outre, que la décision de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc était «une manière civilisée de mettre un terme à une situation qui ne pouvait durer davantage sans causer de dommages et qui risquait de mener les deux pays vers une voie non souhaitable». 
    M. Lamamra, qui faisait allusion au soutien affiché par l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en juillet dernier, à une prétendue volonté d’indépendance de la Kabylie, a rappelé que l’Algérie avait demandé des explications aux autorités marocaines à ce sujet, mais aucune explication n’avait été fournie.
    «Le gouvernement algérien devait prendre une décision souveraine», a-t-il ajouté, estimant que «dans une situation de ce genre, deux États ne pouvaient continuer à entretenir des relations diplomatiques».
    Il s’agissait, dit-il, d’une situation «anormale qui devait cesser de toute façon».
    Barrage de la Renaissance : L’Algérie contribue à régler le différend
    L’Algérie contribue à l’effort collectif visant à régler le différend opposant l’Égypte et le Soudan à l’Éthiopie, en raison du barrage monumental construit par ce pays sur le Nil bleu, a, par ailleurs, indiqué Lamamra.
    «Beaucoup de parties contribuent à régler ce problème incluant les parties concernées elles-mêmes. L’Algérie apporte sa contribution à cet effort, en faisant en sorte d’instaurer la confiance entre les pays concernés et en les aidant à surmonter un certain nombre de blocages psychologiques», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne.
    «Nous sommes optimistes (car) toutes les parties sont engagées à régler ce problème. L’UA est en train d’aider à sa résolution, ainsi que la communauté internationale, qui espère, je le pense, que les trois pays concernés surmontent les derniers obstacles», a-t-il signalé.
    APS
  • Omar Zniber est un "Stakhanoviste de la manipulation grossière" (Belani)

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Hezbollah, Iran, #Maroc, #Sahara,

    Aux délires de l’ambassadeur du Maroc à Genève Amar Belani rétorque : «Stakhanoviste de la manipulation grossière»
    L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a pointé les «mensonges» et la «manipulation grossière» de l’ambassadeur du Maroc à Genève, après ses propos au sujet d’une prétendue «présence d’instructeurs du Hezbollah dans les camps de réfugiés à Tindouf». 
    «L’étoffe de certains diplomates marocains est un tissu de mensonges qu’ils tricotent inlassablement, notamment lorsqu’ils sont acculés par les appels pressants émanant des groupes de soutien à la cause juste du peuple du Sahara occidental», a déclaré Amar Belani à l’APS, en réaction à une lettre adressée, le 14 septembre courant, par l’ambassadeur du Maroc à la 48e session du Conseil des droits de l’homme à Genève.
    «L’ambassadeur marocain (Omar Zniber, NDLR), tout comme son prédécesseur, sont des stakhanovistes de la manipulation grossière. Ils sont passés maîtres dans l’art de recycler les mensonges éhontés de leur ministre qui avait inventé de toutes pièces, en mai 2018, la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah, celle-ci avait été déconstruite et démentie dans les faits», affirme le diplomate algérien.
    «On se souvient que le royaume du Maroc était à la recherche d’un prétexte, pour annoncer la rupture des relations diplomatiques avec un pays du Moyen-Orient et engranger ainsi des dividendes auprès de certains partenaires régionaux et extrarégionaux», signale-t-il.
    «Tout ceci pour dire que la corde du mensonge est courte, que les propos de l’ambassadeur marocain sont sans intérêt et que la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer la répression, les violations méthodiques et délibérées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», a conclu Amar Belani.
  • Justice pour le peuple sahraoui

    Sahara Occidental, Maroc, Cour de justice européenne, #Maroc, #Sahara

    Chaabane BENSACI
    Dans dix jours, exactement, la Cour de justice européenne (CJE) se prononcera par deux arrêts relatifs aux nouveaux accords UE-Royaume marocain incluant le Sahara occidental, au mépris des résolutions de l’ONU et du droit international.
    Déjà, en décembre 2016, la CJE avait rendu un arrêt d’une importance cruciale sur l’accord d’association entre les deux parties complices, estimant que cet accord ne peut s’appliquer au Sahara occidental dès lors que le territoire sahraoui dispose d’un statut séparé et distinct de celui du royaume du Maroc.
    Passant outre cette décision, l’UE et Rabat ont cherché constamment à louvoyer, inventant mille subterfuges pour poursuivre le pillage des ressources du peuple sahraoui dont les proportions ont atteint, ces dernières années, des niveaux alarmants. Sous la double influence de la France et de l’Espagne, la Commission européenne a ainsi conclu deux autres accords, l’un agricole et l’autre de pêche, par lesquels sont exploités, cyniquement, les territoires sahraouis occupés en toute illégalité par le Makhzen.
    Les artisans de cet accord ont cherché à noyer le poisson en annonçant de prétendues consultations avec l’occupant marocain et les colons qu’il a établis.
    Conclus en violation flagrante du droit du peuple sahraoui à son autodétermination, ces deux accords approuvés par le Conseil de l’UE ont fait l’objet de deux recours en annulation par le Front Polisario qui argue, à juste titre, du seul et incontournable consentement du peuple sahraoui à ce genre de programme.
    Les 2 et 3 mars dernier, la CJE a examiné les tenants et les aboutissants de cette nouvelle dérive et sa double sentence tombera donc le 29 du mois courant, tant en ce qui concerne l’accord agricole que l’accord de pêche.
    Comme les juges de cette noble institution ne sauraient se déjuger, eu égard à leur verdict précédent, et comme ils ont déjà démontré leur haute moralité par rapport aux coups tordus et aux manoeuvres sordides, il est probable, sinon certain, que la sentence dira clairement le droit, sans concession ni détour.
    A l’heure où un nouvel envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental va être investi, dans les jours prochains, les deux arrêts de la CJE seront examinés à la loupe et reflèteront, sans nul doute, les bases juridiques qui fondent la légitimité du Front Polisario, unique représentant du peuple sahraoui, à rejeter les prétentions du Makhzen qui impose l’injustice de sa présence dans la dernière colonie en Afrique.
    L’Expression, 21/09/2021