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  • Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

    Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois

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    SUR RADIO J. La normalisation des relations entre le Maroc et Israël se concrétise au fil des mois.

    1. Des accords multiples,

    2. Des vols commerciaux directs entre les deux pays et

    3. L’ouverture réciproque d’ambassades dans « quelques mois », selon le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid qui a effectué, le 11 août 2021, sa première visite officielle à Rabat.

    A savoir : Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Source : francetvinfo.fr

    LE PLUS. Coopération politique et cybersécurité.

    A. Coopération politique, aviation, culture, sport … Plusieurs accords ont été signés lors de la première visite officielle au Maroc du ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid qui a salué « la restauration de la paix et l’amitié ».

    B. L’une des premières concrétisations est sans doute le lancement des lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays. Avant la pandémie, des dizaines de milliers d’Israéliens, pour la plupart d’origine marocaine, visitaient chaque année le royaume, mais devaient transiter par d’autres pays.

    C. Le Maroc et Israël avaient par ailleurs signé en juillet dernier à Rabat un accord de coopération en matière de cyberdéfense, portant sur « la coopération opérationnelle, la recherche, le développement et le partage d’informations« , comme l’avait indiqué la direction nationale israélienne de la cybersécurité.

    Récemment, le royaume a été accusé d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO. Rabat a catégoriquement démenti « ces allégations mensongères et infondées » et enclenché des procédures judiciaires.

    Source :

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    LE PLUS. Que sait-on sur la normalisation entre les deux pays et que change-t-elle vraiment ?

    Normalisation contre Sahara occidental.

    La question de la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv a été relancée en février 2020 à l’occasion d’une visite officielle au Maroc de l’ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le Maroc s’était montré prêt à faire un geste en contrepartie d’un soutien américain à la question du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole revendiquée à la fois par les Marocains et les indépendantistes du Polisario soutenus par l’Algérie.

    En décembre, Washington reconnaît officiellement et pour la première fois de son histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental. Le Maroc s’engage sur la voie de la normalisation.

    Nouveau pays arabe sur la liste.

    Le Maroc est le quatrième pays arabe après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à avoir normalisé ses relations avec Israël en 2020 sous l’impulsion des États-Unis. Avant eux, il y a eu l’Égypte en 1979, puis la Jordanie en 1994 dans le cadre d’accords de paix.

    Ce n’est pas la première fois que le Maroc se rapproche d’Israël. Les deux pays ont entretenu des relations officielles de 1993 à 2000. Il n’y avait pas d’ambassades, mais des « bureaux de liaison » qui ont fermé suite à la seconde intifada (soulèvement) des Palestiniens. Ces derniers voient d’un mauvais œil le rapprochement avec Israël et le qualifie de « trahison ». Au Maroc, une partie de la population reste opposée à toute normalisation avec l’Etat hébreu. Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.

    Une importante communauté juive

    La communauté juive du Maroc, présente depuis l’Antiquité, est la plus importante d’Afrique du Nord avec près de 3 000 personnes. Un nombre qui semble dérisoire en 2021 quand on sait que le royaume compte plus de 30 millions d’habitants. Pourtant dans les années 1940, ils étaient près de 250 000, soit 10% de la population.

    Mais beaucoup sont partis après la fondation d’Israël, en 1948. Aujourd’hui, plus de 700 000 Israéliens sont d’ascendance marocaine et ont souvent gardé des liens forts avec leur pays d’origine.

    Avant même de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a lancé une réforme scolaire qui intègre l’enseignement de l’histoire et de la culture de la communauté juive. Une première dans le monde arabe.

    francetvinfo.fr

    Israel Valley, 20/09/2021

  • Sahara occidental: le Groupe de Genève appelle à "agir" face à la répression marocaine

                           Sahara Occidental, Maroc, droits de l’homme, #Sahara, #Maroc,

    Sahara occidental/droits humains: le Groupe de Genève appelle à « agir » face à la répression marocaine
    GENEVE – Le Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidental a pressé lundi la communauté internationale d’ »agir » pour aider à mettre fin à la crise humanitaire et des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé « en envoyant un message clair au Maroc qu’il ne peut pas agir en toute impunité ».
    Le Groupe de soutien de Genève, composé de 300 organisations membres du monde entier, « lance un appel urgent à la communauté internationale pour protéger les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes et les prisonniers politiques sahraouis dont la vie est en danger en raison de la brutale campagne de répression lancée par le Maroc après la reprise du conflit armé au Sahara occidental en novembre dernier ».
    Le Groupe de Genève appelle ainsi à « une action urgente de la communauté internationale pour aider à mettre fin à la crise humanitaire et des droits de l’homme au Sahara occidental occupé en envoyant un message clair au Maroc qu’il ne peut pas agir en toute impunité ».
    Alors que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’homme, ainsi que des organisations internationales, ont récemment fait état de nombreux cas d’abus, l’interdiction quasi-totale par le Maroc des observateurs internationaux des droits humains et des médias, ainsi que l’absence de mandat relatif aux droits humains de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO), ont enhardi les autorités marocaines à perpétrer des violations systématiques et flagrantes des droits humains sans crainte apparente des conséquences, déplore le Groupe.
    L’incapacité à tenir le Maroc responsable de cette répression et ses agressions « conduira à des abus plus graves », averti-il.
    Le Groupe de Genève compte ainsi organiser le 22 septembre courant une conférence de presse réunissant des défenseurs internationaux et des victimes sahraouies, au cours de laquelle il va lancer une campagne mondiale intitulée « Aucun Sahraoui sera oublié », appelant à la protection des Sahraouis ciblés dans le Sahara occidental occupé par le Royaume du Maroc.
    Les Sahraouis « ont été abandonnés par la communauté internationale », selon les organisateurs de la campagne dont l’objectif est de briser le silence autour du Sahara occidental. « Les Sahraouis sous occupation ont besoin de notre aide maintenant. Le Maroc doit savoir qu’il ne peut pas continuer à violer les lois internationales humanitaires et des droits de l’homme en toute impunité », soulignent-ils encore.
    La campagne prévoit des manifestations dans le monde entier devant des institutions clés, une campagne d’écriture de lettres destinées aux principaux décideurs, des exposés sur les médias sociaux et de nombreuses autres actions, a-t-on indiqué.
  • Élections dans les territoires occupés : Les contre-vérités du makhzen

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    Le représentant du Front polisario aux Nations unies, responsable de la coordination avec la Minurso, Sidi Mohammed Ammar, a démenti les contre-vérités du Maroc concernant les élections sommaires tenues récemment dans les régions sahraouies occupées, a indiqué l’Agence de presse sahraouie (SPS).
    Dans une lettre envoyée au Secrétaire général de l’ONU Antonio Gutéress, M. Mohamed Ammar a relevé les contre-vérités contenues dans le message du délégué du Maroc auprès des Nations unies concernant les élections tenues par son pays dans les territoires sahraouis soumis à son occupation illégale, affirmant qu’elles visaient à imposer la politique du fait accompli. 
    «Comme à l’accoutumée, l’Etat d’occupation marocaine a employé, en vue de mettre en oeuvre sa mascarade électorale dans les territoires occupés du Sahara occidental, de grands nombres de colons marocains qui se sont déplacés illégalement dans le territoire depuis le début de l’occupation le 31 octobre 1975, ce qui est une violation flagrante des règles élémentaires du Droit humanitaire international et des décisions y afférentes des Nations unies.»
    Il a estimé que «les taux de participation élevés» mentionnés dans ladite lettre sont de pures affabulations et un écran de fumée dans l’intention de dissimuler la forte abstention du peuple sahraoui dans les régions occupées du Sahara occidental.
    Il a souligné que les autorités d’occupation marocaines ont annoncé plus de 9.000 bulletins nuls dans la ville de Laayoune car ces bulletins de vote portent les mentions «Oui pour l’Indépendance. Vive la République sahraouie».
    Le diplomate sahraoui s’est dit vivement étonné comment les Sahraouis dans les régions occupées soutiennent-ils ses politiques expansionnistes, comme le prétend le Maroc, s’interrogeant sur le pourquoi du rejet par l’occupant du référendum d’autodétermination sous la supervision des Nations unies et qui l’a approuvé officiellement et s’est engagé même à en respecter l’issue.
    Pour le diplomate : «La réponse est simple, à savoir que l’Etat d’occupation marocaine est non seulement connu pour sa nature non-démocratique et despotique, mais pour son recul continu face à ses engagements et devoirs internationaux.»
    Le diplomate a averti que le silence des Nations unies et de la société civile, ainsi que leur passivité «n’encouragent pas seulement l’Etat d’occupation marocaine à poursuivre impunément des tentatives d’imposer son occupation illégale par la force de parties du Sahara occidental, mais expose au danger la paix et la stabilité dans toute la région».
  • Maroc: Le PJD analyse sa déroute électorale

    Maroc, Sahara Occidental, Lafarge, élections législatives, #Maroc,

    Le groupe Lafarge impliqué dans l’occupation marocaine du Sahara occidental

    Le PJD a décidé de convoquer un congrès extraordinaire «fin octobre» qui choisira une nouvelle direction après la démission collective de son secrétariat général au lendemain de la débâcle électorale, après dix ans de «pouvoir».

    Le parti islamiste marocain PJD s’est réuni, samedi, à huis clos pour tirer les enseignements de sa débâche historique lors des élections générales du 8 septembre au Maroc, après une décennie au pouvoir. Le Parti de la justice et du développement (PJD) «est à un tournant important où nous pouvons questionner nos choix (…) sans succomber à la psychologie de la défaite», a reconnu son secrétaire général démissionnaire, Saad Eddine El Othmani, lors d’une session extraordinaire du conseil national du parti, cité par le site pjd.ma. «Nous sommes confrontés à une phase de remous mais pas à la fin de l’Histoire», a toutefois assuré le chef du gouvernement sortant au cours de cette réunion organisée par visioconférence.

    Le PJD a décidé de convoquer un congrès extraordinaire «fin octobre» qui choisira une nouvelle direction après la démission collective de son secrétariat général au lendemain de la débâcle électorale. Au pouvoir depuis dix ans, ce parti islamiste modéré s’est effondré à l’issue du scrutin législatif, passant de 125 sièges dans l’assemblée sortante à 13 sur un total de 395. L’ampleur inattendue de la défaite s’est confirmée avec les élections locales, tenues le même jour que les législatives: le parti a dégringolé de 5.021 élus à 777 aux communales et de 174 sièges à 18 aux régionales contre 174. «Nous sommes encore sous le choc. La situation du parti est difficile. C’est comme s’il était en réanimation, mais nous ambitionnons de le ressusciter», a promis samedi une responsable du PJD, Amina Maelainine.

    C’est le parti libéral du Rassemblement national des indépendants (RNI), considéré comme proche du palais royal, qui a «triomphé», lors des dernières élections, raflant 102 sièges à la Chambre des représentants. Son patron, le milliardaire Aziz Akhannouch – désigné dès le lendemain de ll’officialisation des résultats du scrutin, chef du gouvernement par le roi Mohammed VI dont il est proche -, a lancé cette semaine des tractations avec les partis politiques représentés au Parlement en vue de former une coalition gouvernementale. Mais le PJD n’a pas pris part à ces discussions, ayant décidé de retourner dans l’opposition.

    Par ailleurs, l’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a dénoncé l’implication de Lafarge Ciments Sahara, filiale du groupe LafargeHolcim, dans le soutien à l’occupation marocaine du Sahara occidental. Dans un communiqué cité par l’Agence de presse sahraouie (SPS), l’instance sahraouie a estimé qu’en investissant dans un projet en partenariat avec la holding royale «Al Mada» à Layoune occupée, la compagnie internationale s’implique dans un crime contre l’humanité au Sahara occidental.

    «Plusieurs multinationales continuent de se soustraire à leurs obligations juridiques et morales et aux exigences du droit international au Sahara occidental en lien avec la question de l’exploitation des ressources naturelles des territoires dont les peuples n’ont pas encore exercé leur droit à l’autodétermination, et ce, en violation de la Charte des Nations Unies, en particulier l’article 73», a affirmé l’ISACOM.

    Et d’expliquer que ces sociétés font des investissements et concluent des contrats commerciaux avec les autorités d’occupation marocaines contre la volonté et les intérêts du peuple sahraoui. Faisant l’objet d’une information judiciaire, le cimentier français Lafarge est soupçonné d’avoir versé des fonds à des groupes terroristes en Syrie, a souligné le communiqué, rappelant la décision de la cour de cassation française, en date du 7 septembre 2021, invalidant l’annulation des poursuites pour complicité de crime contre l’humanité.

    Selon l’instance sahraouie, LafargeHolcim a fait des investissements dans les territoires occupés du Sahara occidental, au mépris du droit international et des droits inaliénables du peuple sahraoui, notamment à l’autodétermination et à l’indépendance. L’ISACOM a demandé au groupe franco-suisse LafargeHolcim de cesser de soutenir l’occupation du Sahara occidental en mettant fin à la présence illégale de sa filiale dans les territoires sahraouis occupés.

    L’Expression, 20/09/2021

  • Les forces d'occupation marocaines démolissent 100 maisons sahraouies, près d'El Aaiun

                           Sahara Occidental, Maroc, crimes de guerre, #Maroc, #Sahara,


    El AAIUN – Sahara Occidental Occupé

    Samedi 18 2021, 100 familles sahraouies se sont retrouvées sans abri lorsque leurs habitations ont été démolies par les forces d’occupation marocaines afin de les contraindre à fuir leur vie nomade bédouine
    Les cas similaires se sont multipliés depuis 2010, indiquant une politique marocaine coordonnée.
    Mohamed Laarousi, analyste politique sahraoui, a déclaré : « Il s’agissait d’un processus d’assimilation culturelle qui constitue une grave violation du droit international des droits de l’homme et en particulier du droit à la culture des peuples autochtones et des individus. Cette politique illégale a affecté la situation socio-économique dans les territoires occupés.
    Il a ajouté : « De telles actions ne peuvent être tolérées et constituent clairement un crime de guerre. »
    Equie Media, 18/09/2021
  • Bouteflika: Francia intenta saldar cuentas con Argelia respaldando a Marruecos (Wikileaks)

                                  Sahara Occidental, Marruecos, Argelia, Marruecos, Wikileaks


    Abdelaziz Bouteflika & Frances Townsend


    Francia jamás aceptó la independencia argelina e intenta saldar cuentas con Argelia respaldando a Marruecos, estimó en 2007 el presidente argelino Abdelaziz Buteflika, según un cable diplomático estadunidense revelado por Wikileaks.

    Los franceses, por el peso de su historia colonial en el Magreb, son incapaces de tener un rol constructivo en el conflicto del Sáhara Occidental, estimó Buteflika en un encuentro con Frances Fragos Townsend, consejera del presidente estadunidense George W. Bush para temas de seguridad.
    Sobre el Sáhara Occidental, si pudiese resolver el problema lo haría, aseguró. Pero no puedo hablar en nombre de los saharauis, añadió. Lo que hace falta es que Marruecos y el Polisario encuentren una solución y pueden hacerlo con la ayuda de los estadunidenses, habría dicho el presidente argelino.
    Según otro documento fechado en 2008, tras un encuentro con un diplomático estadunidense, Buteflika juzgó que en vez de tratar el tema de manera elegante aceptando una independencia del Sáhara Occidental que habrían podido controlar o supervisar, los marroquíes deseaban en realidad un Anschluss (cierre final a la situación), como Sadam Husein con Kuwait. En noviembre de 2009 el presidente argelino criticó al rey de Marruecos, Mohamed VI. No es abierto y le falta experiencia, habría dicho, aunque parece que aprecia a su hermano, Mulay Rachid, con quien afirma haber platicado agradablemente en un encuentro en Sevilla, España, según otro cable estadunidense.
    En cuanto a los marroquíes, de acuerdo con los documentos difundidos, las críticas contra Argelia son legión. En Argel, explican responsables marroquíes en junio de 2009 al enviado especial del secretario general de la ONU, Christopher Ross, el poder está aún en las manos de generales dogmáticos, petrificados con la idea de un plan de autonomía para el Sáhara presentado por Rabat. Las relaciones entre Argel y Rabat son tensas, en particular por el conflicto del Sáhara Occidental, antigua colonia española que fue anexada por Marruecos en 1975.
    Marruecos propone a los saharauis un plan de autonomía bajo su soberanía, pero niega toda posibilidad de independencia.
  • WikiLeaks: lo que Bouteflika piensa de Mohammed VI

                         Sahara Occidental, Bouteflika, Marruecos, Mohamed VI, Wikileaks,

    Un abismo de malentendidos y prejuicios separa a los líderes argelino y marroquí. Los telegramas revelados por el sitio WikiLeaks muestran cuán profundas son las diferencias. 
    Además del conflicto sobre el Sáhara Occidental que azota las relaciones entre Argel y Rabat, los dos líderes no se caen bien.
    El presidente argelino ve en Mohammed VI a un hombre sin abrir y sin experiencia. La aversión de Abdelaziz Bouteflika hacia el rey marroquí es tal como promete, en una confianza a la asistente del presidente estadounidense George Bush para la seguridad interna y antiterrorista, Frances Fragos Townsend , no para « darle la mano ».
    El presidente argelino dice que prefiere al hermano del rey, Moulay Rachid, con quien dice que « bromeó y tuvo una buena charla » durante una reunión en Sevilla, España, según otro memorando de Estados Unidos. 
    « Charlamos y bromeamos alegremente, pero no puedo hacer lo mismo con el rey porque no tenemos el mismo sentido del humor », lamentó. Respecto al Sahara, el jefe de Estado argelino asegura que si pudiera resolver el problema, lo haría. 
    “Pero no puedo hablar por los saharauis”, dijo. « Lo que se necesita es que Marruecos y el Polisario encuentren una solución y puedan hacerlo con la ayuda de los estadounidenses », agregó el presidente argelino.
    En febrero de 2008, según otro telegrama emitido después de una entrevista con un diplomático estadounidense, Abdelaziz Bouteflika dictaminó que en lugar de mostrar un enfoque « elegante » al aceptar una independencia del Sáhara Occidental que podrían haber « controlado » o « supervisado », los marroquíes en realidad quiero « un » anschluss « (una conexión) como Saddam Hussein con Kuwait ». 
    El « plan de autonomía » deseado por Rabat en lugar del referéndum de autodeterminación ofrece, según Bouteflika, sólo una apariencia de autonomía. Las provincias argelinas tienen más con respecto a Argel, argumenta.
    Las vistas malsanas de París
    Según los memorandos difundidos por WikiLeaks, el presidente argelino está rumiando su resentimiento con Francia que, en sus palabras repetidas por Le Monde, « nunca aceptó realmente la independencia de Argelia » y está tratando de ajustar cuentas con Francia. 
    Argelia « apoyando Marruecos. « Los franceses », por el peso de su historia colonial en el Magreb, son incapaces de desempeñar un papel constructivo en el conflicto « del Sahara, dijo también durante un encuentro con Frances Fragos Townsend, asesor del presidente George W. Bush por asuntos de seguridad, según estos memorandos hechos públicos por Le Monde. 
    Parece que el presidente francés ha sido bastante torpe en su diplomacia hacia los países del Magreb. Si bien el presidente argelino le atribuye objetivos malsanos, Marruecos se ha sentido « traicionado » por haber reservado su primer viaje fuera de Europa para Argelia.
    Si el presidente critica sin rodeos al reino de Shereef, los familiares del rey le devuelven el favor. Explicaron, en junio de 2009, al representante personal del secretario general de la ONU, Christopher Ross, que « el poder sigue en manos de generales dogmáticos », « petrificados » ante la idea del plan de autonomía para el Sahara presentado por Rabat. 
    Argelia es descrita como una « amenaza », un país que bloquearía a Marruecos para luchar eficazmente contra el terrorismo y que buscaría adquirir armas nucleares.
    En la nota de 31 de julio de 2007, Fouad Ali Himma, viceministro del Interior, subraya, tras un viaje a Argel, que « los reiterados esfuerzos marroquíes para reducir la brecha diplomática han sido rechazados ». 
    « Les dijimos a los argelinos que Marruecos estaba listo para reabrir su frontera y tomar otras medidas para restablecer la confianza, pero los argelinos nunca nos dijeron lo que querían », afirma. Los estadounidenses también juzgan severamente a Marruecos.
    Un cable diplomático fechado el 4 de agosto de 2008 y procedente de la embajada de Estados Unidos en Rabat, transmitido por El País, Thomas Riley, embajador de Estados Unidos en Marruecos de 2003 a 2009, retorna extensamente a la « cooperación ejemplar » entre los ejércitos de ambos países. 
    Pero también insiste en la corrupción dentro del ejército marroquí, citando a un general por su nombre. Otros memorandos mencionan prácticas fraudulentas en el sector inmobiliario en Marruecos.
    El Watan, 05/12/2010
  • WikiLeaks : Ce que pense Bouteflika de Mohammed VI

    Maroc, Algérie, Bouteflika, Mohammed VI, Wikileaks, Sahara Occidental,

    Les télégrammes divulgués par WikiLeaks sont révélateurs du fossé existant entre l’Algérie et le Maroc. Pour le président algérien, le roi du Maroc est un «homme non ouvert, qui manque d’expérience et n’a même pas le sens de l’humour». Pour le problème du Sahara occidental, il pense que le souverain alaouite fait fausse route avec son histoire d’autonomie.
    Un fossé d’incompréhension et de préjugés sépare les dirigeants algérien et marocain. Les télégrammes révélés par le site WikiLeaks montrent à quel point les divergences sont profondes. En plus du conflit sur le Sahara occidental qui empoisonne les relations entre Alger et Rabat, les deux dirigeants ne s’apprécient guère. 
    Le président algérien voit en Mohammed VI un homme non ouvert et qui manque d’expérience.
    L’aversion de Abdelaziz Bouteflika pour le roi marocain est telle qu’il promet, dans une confidence à l’assistante du président américain George Bush pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend, de ne pas «lui serrer la main».
    Le président algérien dit avoir une préférence pour le frère du roi, Moulay Rachid, avec lequel il affirme avoir «plaisanté et discuté agréablement» lors d’une rencontre à Séville, en Espagne, selon un autre mémo américain. 
    «Nous avons bavardé et plaisanté avec bonheur, mais je ne peux pas faire la même chose avec le roi, car nous n’avons pas le même sens de l’humour», a-t-il déploré. Concernant le Sahara, le chef de l’Etat algérien assure que s’il pouvait résoudre le problème, il le ferait. 
    «Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis», dit-il. «Ce qu’il faut c’est que le Maroc et le Polisario trouvent une solution et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains», aurait ajouté le président algérien.
    En février 2008, selon un autre télégramme émis après un entretien avec un diplomate américain, Abdelaziz Bouteflika a jugé qu’au lieu de faire preuve d’une approche «élégante» en acceptant une indépendance du Sahara occidental qu’ils auraient pu «contrôler» ou «superviser», les Marocains souhaitent en réalité « un «anschluss» (un rattachement) comme Saddam Hussein avec le Koweït». 
    Le «plan d’autonomie» voulu par Rabat à la place du référendum d’autodétermination n’offre, d’après Bouteflika, qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes en ont davantage vis-à-vis d’Alger, soutient-il.
    Les visées malsaines de Paris
    A en croire les mémos diffusés par WikiLeaks, le président algérien rumine sa rancune auprès de la France qui n’aurait, selon ses mots repris par Le Monde, «jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne» et tente de régler ses comptes avec l’Algérie «en appuyant le Maroc».
    Les Français, «du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit» du Sahara, a-t-il aussi estimé lors d’une rencontre avec Frances Fragos Townsend, conseillère du président George W. Bush pour les affaires de sécurité, selon ces mémos rendus publics par Le Monde. 
    Il semble que le président français a été assez maladroit dans sa diplomatie envers les pays du Maghreb. Alors que le président algérien lui attribue des visées malsaines, le Maroc s’est senti «trahi» par le fait qu’il ait réservé son premier déplacement hors d’Europe à l’Algérie.
    Si le président critique sans ménagement le royaume chérifien, les proches du roi lui rendent la pareille. Ils expliquent, en juin 2009, au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, que «le pouvoir est toujours entre les mains de généraux dogmatiques», «pétrifiés» à l’idée du plan d’autonomie pour le Sahara présenté par Rabat. 
    L’Algérie est décrite comme une «menace», un pays qui ferait barrage au Maroc pour lutter efficacement contre le terrorisme et qui chercherait à se doter de l’arme nucléaire.
    Dans la note du 31 juillet 2007, Fouad Ali Himma, adjoint du ministre de l’Intérieur, souligne, après un voyage effectué à Alger, que «les efforts marocains répétés pour réduire le fossé diplomatique ont été rejetés». 
    «Nous avons dit aux Algériens que le Maroc était prêt à rouvrir sa frontière et à prendre d’autres mesures pour rétablir la confiance, mais les Algériens ne nous ont jamais dit ce qu’ils voulaient», prétend-il. 
    Les Américains jugent, eux aussi, sévèrement le Maroc.
    Un câble diplomatique daté du 4 août 2008 et provenant de l’ambassade américaine à Rabat, répercuté par El Pais, Thomas Riley, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc de 2003 à 2009, est longuement revenu sur la «coopération exemplaire» entre les armées des deux pays. Mais il insiste également sur la corruption au sein de l’armée marocaine en citant nominativement un général.
    D’autres mémos évoquent des pratiques frauduleuses dans le secteur immobilier au Maroc.
    Source: El Watan, 05/10/2010

  • Belgique : Projection du documentaire «Les sahraouis… un peuple oublié»

                   Sahara Occidental, Maroc, réfugiés sahraouis, Front Polisario, #Maroc, #Sahara,

    La salle «Pianofabriek» à Bruxelles (Belgique) a abrité samedi l’avant-première du docu-film «Les sahraouis… un peuple oublié» réalisé par la Fédération Wallonia-Brussels et relatant les différents aspects de la question sahraouie. 
    Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS), le documentaire évoque, à travers des témoignages, le quotidien des migrants sahraouis notamment en Belgique et leur responsabilité envers leur peuple dans les camps de réfugiés et les territoires occupés. 
    Le documentaire évoque également «la situation inquiétante des militants sahraouis dans les territoires occupés à l’instar de la militante Sultana Khaya et les détenus civils sahraouis incarcérés dans les geôles de l’occupation marocaine dans des conditions pitoyables». 
    «Cette projection a été l’occasion pour le mouvement belge de solidarité et les associations de la diaspora pour tenir un débat marqué par une allocution de M. Pierre Galand, président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) sur l’histoire de la lutte sahraouie de libération et les derniers développements de la cause nationale», a ajouté la même source.
  • La Bolivie inflige un camouflet au Maroc

    La Bolivie inflige un camouflet au Maroc

    Maroc, Sahara Occidental, Bolivie, RASD,

    Nouveau revers du Maroc: La Bolivie rétablit ses relations diplomatiques avec la RASD

    Le ministère des Affaires étrangères de Bolivie a exprimé jeudi sa volonté de renforcer ses “relations diplomatiques ” avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD), précisant que la suspension des relations entre les deux pays en 2020 ne reflétait pas l’engagement de la Bolivie dans la lutte contre le colonialisme.

    Dans un communiqué diffusé suite à la visite, à La PAZ, du ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, le ministère bolivien a réaffirmé son engagement à renforcer les relations diplomatiques avec la RASD entretenues depuis 1982 et interrompues le 2 janvier 2020.

    La diplomatie bolivienne explique, que la “décision inconsidérée (de rupture des relations) a été prise (à l’époque de la présidente) Jeanine Anez poursuivie pour génocide, et ne reflète pas l’engagement universel de lutte contre le colonialisme et la préservation de la paix, traditionnellement soutenue par l’État bolivien”. “La Bolivie maintient son engagement à continuer de travailler avec le gouvernement de la République arabe sahraouie afin de renforcer les relations d’amitié, de respect, de solidarité et de coopération”, ajoute le ministère.

    Il s’agit d’une nouvelle victoire pour la cause sahraouie, puisque cette décision s’ajoute à celle du Pérou qui a annoncé, le 9 septembre courant, le rétablissement des relations diplomatiques avec la République sahraouie, après 12 ans de suspension.

    La Bolivie avait reconnu la RASD le 14 novembre 1982, mais leurs relations ont été gelées en 2020 par l’ex-présidente intérimaire Jeanine Anez, suite au coup d’État contre le président Evo Morales.

    Jeanine Anez est poursuive aujourd’hui par la justice pour “terrorisme”, “sédition” “conspiration” “génocide”, “décisions contraires à la Constitution” et “manquement au devoir”. Elle est en détention préventive depuis six mois et attend d’être jugée.