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Sahara Occidental : Contraint et forcé le Maroc donne son accord à un nouvel émissaire du SG de l’ONU
Le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar, a estimé que le Maroc a finalement accepté la nomination de Staffan de Mistura comme nouvel émissaire du SG de l’ONU , pour le Sahara occidental sous la pression de membres influents du Conseil de sécurité.Après l’avoir refusée en mai dernier, alors que le Front Polisario l’avait acceptée, le Maroc a finalement donné son aval à la nomination de Staffan de Mistura sous la pression de puissances influentes au sein du Conseil de sécurité, qui ne tolèrent plus l’obstruction marocaine continue aux efforts du secrétaire général de l’ONU pour la relance du processus de paix au Sahara occidental, a précisé Sidi Mohamed Omar dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie (SPS).En évoquant un retour au processus de paix, le Maroc « se leurre », a affirmé le diplomate sahraoui, rappelant que les Sahraouis ont annoncé « la rupture totale avec un processus de paix que le Conseil de sécurité lui-même n’a pas pu mettre en œuvre pendant près de 30 ans », et ce, suite à l’agression menée par les forces d’occupation marocaines, le 13 novembre 2020, contre des civils sahraouis dans la brèche illégale d’El-Guerguerat.« Cette grave violation de l’accord de cessez-le-feu et des accords militaires pertinents et l’acte d’agression perpétré par les forces d’occupation marocaines dans les territoires libérés de la République sahraouie persistent encore devant le mutisme de l’ONU », a-t-il fait observer. Sidi Omar a réitéré l’affirmation du Front Polisario que l’unique voie pour parvenir à une solution pacifique, juste et permanente pour mettre fin à la décolonisation du Sahara occidental consistait à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux principes de la Légalité internationale et aux résolutions de l’ONU et de l’Union africaine (UA) y afférentes.Il a appelé le Conseil de sécurité à mettre fin à son inertie, à l’origine d’ailleurs du non-respect par la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) de son mandat et de l’effondrement du processus de paix au Sahara occidental.Après l’aval donné par Rabat, le chef de l’ONU Antonio Guterres devrait soumettre cette candidature aux membres du Conseil de sécurité pour approbation, avant de l’annoncer de façon officielle dans les prochains jours. Il y a lieu de souligner que le futur émissaire proposé par Guterres pour relancer le processus de paix au Sahara Occidental, à l’arrêt depuis 2019, a été nommé en 2014 envoyé spécial sur la crise en Syrie.De Mistura a eu à assumer le rôle de facilitateur pour les pourparlers de paix en Syrie.Possédant deux nationalités, italienne et suédoise, le diplomate, 74 ans, cumule quatre décennies d’expérience à l’ONU, dans les zones touchées par le conflit aussi bien que dans les agences humanitaires. L’ancien médiateur a déjà offert ses bons offices en Irak et en Afghanistan où il a servi en tant que chef des missions de l’ONU dans ces deux pays.M. BendibLe Courrier d’Algérie, 18/09/2021 -
Sahara Occidental: forcé à l'accepter, le Maroc inquieté par la nomination de Staffan de Mistura
Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, #Maroc, #Sahara,SAHARA OCCIDENTAL: FEU VERT DU MAROC À LA NOMINATION D’UN NOUVEL ENVOYÉ DE L’ONU Inquiétudes chez les M’khaznisLe Maroc a donné son accord pour la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme nouvel envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara occidental, dont le poste est vacant depuis 2019, a indiqué l’ambassadeur du Maroc à l’ONU.«Le Maroc a été consulté au préalable au sujet de cette nomination et a déjà notifié son accord à M. Antonio Guterres », le secrétaire général de l’ONU, a déclaré le diplomate marocain, Omar Hilale, dans une interview à l’agence de presse MAP publiée mercredi.Hilale a précisé que des « consultations (étaient) en cours » et que l’annonce de la nomination de M. Staffan de Mistura se ferait dans les prochains jours, après l’aval des membres du Conseil de Sécurité. « L’accord du Maroc émane de sa confiance permanente et son soutien constant aux efforts du secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional », a ajouté l’ambassadeur marocain.La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole, considérée comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie. Le dernier envoyé spécial de l’ONU, l’Allemand Horst Köhler, n’a pas été remplacé après sa démission en mai 2019.M. Guterres avait déjà proposé une douzaine de candidats ces deux dernières années pour lui succéder, mais sans obtenir le consensus des parties. M. de Mistura est un diplomate chevronné qui a occupé de hauts postes onusiens. Il a notamment été l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie (2014-2018) et représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Irak (2007- 2009) et en Afghanistan (2010- 2011).« Une fois nommé (…), M. de Mistura pourra compter sur la coopération et le soutien, sans faille, du Maroc dans la mise en œuvre de sa facilitation pour le règlement de ce différend régional », a assuré Hilale.Toutes les tentatives de règlement du conflit ont échoué jusqu’ici. Et depuis la démission du dernier envoyé de l’ONU, des négociations quadripartites impliquant le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie sont au point mort.Rabat, qui contrôle près de 80% de ce vaste territoire désertique, où de grands chantiers de développement marocains ont été lancés ces dernières années, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.Le Polisario, lui, réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU prévu lors de la signature d’un cessezle-feu entre les belligérants en septembre 1991.Le nom de M. de Mistura avait été évoqué au printemps dernier pour remplacer M. Köhler et relancer le dialogue politique. Le Front Polisario avait alors fait savoir qu’il acceptait la désignation du diplomate italo-suédois comme nouvel émissaire.L’empressement de la désignation d’un émissaire pour ce contentieux vieux de 45 ans est dû à la prochaine réunion du Conseil de Sécurité sur la question du Sahara Occidental.En effet, le Conseil devra se prononcer sur la question et établir les nouvelles lignes à suivre en vue de remettre sur les rails le processus de paix onusien paralysé depuis la démission de l’allemand Horst Kohler. -
Etats-Unis: Naissance d'un nouveau collectif prosahraoui
Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, normalisation, #Sahara, #Maroc,UN COLLECTIF POUR LA DÉFENSE DU DROIT A L’AUTODÉTERMINATION VOIT LE JOUR AUX ÉTATS-UNIS : En finir avec l’occupation marocaine au Sahara occidentalUn nouveau collectif pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination a été créé aux États-Unis avec pour objectif primordial d’inverser la décision de l’ex-président américain Donald Trump sur le Sahara occidental occupé et reconnaître la République arabe sahraouie démocratique (RASD).« La campagne pour mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental a annoncé officiellement sa formation en tant que collectif de défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole », indique le collectif dans un communiqué relayé par Freewesternsahara.org.« Notre campagne est unique car elle dépasse la sphère partisane aux États-Unis et rassemble un groupe d’activistes, d’universitaires et de célébrités qui sont convaincus non seulement que les Sahraouis doivent retrouver la liberté, mais qu’il n’y aura pas de paix dans le nord-ouest de l’Afrique, en l’absence de l’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental », explique le co-président du collectif Bill Fletcher, Jr, ancien président du Forum TransAfrica, cité dans le communiqué.Bien que les membres appartiennent à des univers différents, ils partagent beaucoup de choses en commun : « Nous croyons au droit à l’autodétermination, que le chemin de la paix et de la sécurité en Afrique du Nord commence par le respect des libertés fondamentales que tous les peuples méritent, y compris les Sahraouis. Les Sahraouis ont inclus dans leur propre constitution l’égalité en droit pour les femmes et d’autres libertés fondamentales, ils méritent bien notre soutien », affirme de son coté la co-présidente Suzanne Scholte, militante de longue date des droits de l’homme et présidente de la Defense Forum Foundation. »La formation de la campagne a été catalysée par plusieurs facteurs, notamment la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de 1991 de l’ONU, la reprise du conflit armé et la reconnaissance unilatérale de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », explique le collectif.« Nous, les gens de conscience, avons décidé que c’était assez », ont déclaré Fletcher et Scholte. La preuve est que » la Campagne a déjà attiré des membres distingués de gauche et de droite », relèvent-ils.Le nouveau collectif pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination s’est assigné des objectifs primordiaux qui portent sur le retrait du Maroc du Sahara occidental, le transfert de l’autorité à la République sahraouie conformément à la Charte de l’Union africaine, et le retour rapide des réfugiés sahraouis et de la diaspora sahraouie dans leur pays.Les membres appellent également à mettre fin à l’aide américaine au Maroc qui pourrait être utilisée pour faire avancer une revendication illégale au Sahara occidental ou nuire au peuple sahraoui.Et définissent trois objectifs immédiats: ‘inverser la décision de Trump sur le Sahara occidental, reconnaître la République sahraouie, bloquer toute vente à caractère militaire ou aide étrangère au Maroc qui pourrait être utilisée contre les Sahraouis et pour contrôler le territoire et encourager les organisations internationales, y compris le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à dépêcher des missions au Sahara occidental pour assurer la protection de la population civile.M. B.Le Courrier d’Algérie, 16/09/2021 -
ARTE/ Tunisie, Maroc, Algérie : nouvelle donne au Maghreb
Algérie, Tunisie, Maroc, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #Tunisie,
Point sur l’actualité du Maghreb : les élections législatives au Maroc, les tensions diplomatiques accrues entre le Maroc et l’Algérie, et la Tunisie où l’on parle de tournant autoritaire. Émilie Aubry rencontre Khadija Mohsen-Finan, chercheure et professeure de sciences politiques à l’université Paris 1, spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes.
Le 8 septembre 2021, lors des élections législatives marocaines, le parti islamiste de la justice et du développement (PJD) a connu une véritable déroute alors qu’il était à la tête de l’exécutif depuis 2011.
Pendant ce temps, en Tunisie, le parti islamiste Ennahda est également en difficulté. En effet, par son coup de force du 25 juillet, le président Kaïs Saïed a marginalisé ce parti qui avait pourtant dominé la vie politique tunisienne pendant les années 2010.
En Algérie, les graves tensions diplomatiques avec le Maroc posent question, dans la foulée du rapprochement Rabat-Tel Aviv de fin 2020 auquel certains observateurs opposent un axe Alger-Téhéran.
Dès lors, faut-il parler d’un Maghreb en pleine recomposition, dix ans après les printemps arabes ?La Tunisie
Le 25 janvier, Kaïs Saïed s’est octroyé l’essentiel des pouvoirs. Il a eu recours à l’article 80 de la Constitution, qui correspond en France à ce qu’on appelle le « pouvoir exceptionnel ». C’est un coup d’Etat au regard de la loi sans de suites juridiques parce qu’il est arrivé à sortir le pays de l’immobilisme politique.
Il affirme qu’il annoncera prochainement un nouveau gouvernement, une réforme de la Constitution.
La loi lui donne 20 jours renouvelables. Or, sans s’adresser à la population et par un simple communiqué il a annoncé qu’il reconduisait cette période, mais pour une période indéterminée. Sur les question de la révision de la Constitution, les choses restent très opaques. On a le sentiment qu’il a envie de réformer la Constitution en profondeur, mais probablement des pressions faites par les Etats-Unis, la France, tentent de le dissuader en lui demandant de revenir aux institutions.
Il y a eu en 2011 une vraie révolution, c’est à dire un soulèvement populaire spontané qui a consacré la victoire aux termes d’élections des islamistes d’Ennahdha. Depuis 10 ans, le pays a été extrêmement mal gouverné. Cette mauvaise gouvernance n’est pas dû uniquement aux islamistes d’Ennahdha alors qu’ils sont vraiment stigmatisés aujourd’hui. Elle est dû à tous les acteurs et aux 9 ou 10 gouvernement qui se sont succédé. On est dans l’apprentissage de la démocratie, devant des acteurs qui ne savent pas exactement comment passer de l’opposition à un parti de gouvernement.
D’un autre côté, le citoyen s’est affirmé de manière protestataire en 2011, mais il n’a pas de culture politique lui permettant d’aller plus loin dans son exigence, dans sa négociation avec le pouvoir. Or, c’est cela qui n’a pas fonctionné. Ce n’est pas la démocratie qui n’a pas fonctionné. Donc, par une espèce de raccourci, on jette le bébé avec l’eau du bas et on dit que tout ce qui a dysfonctionné est la faute de la révolution et de la démocratie.
Un président très populaire
Kaïs Saïed est très populaire et les sondages l’ont encore confirmé. Quand il s’est présenté aux élections, il l’a fait d’une manière très populiste comme un anti-système. Or, aujourd’hui, les gens sont dans le rejet du politique, du système. Cela montre pour beaucoup de tunisiens que les questions économiques et sociales sont au-dessus de la démocratie. Les tunisiens préfèrent garder l’espoir d’un homme qui va transformer leur vie, qui va mettre en place un modèle politique alternatif même si aujourd’hui les signaux donnés ne correspondent pas du tout à cela.
Le Maroc
En 2011, face à cette contestation, le Maroc a répondu à sa manière en révisant la Constitution et à la faveur de cette réforme les islamistes du PJD sont passés d’un parti présent dans la vie politique au Parlement au gouvernement. Ils étaient à la tête du gouvernement mais ils avaient une marge de manœuvre extrêmement limitée et ils ne sont pas du tout appréciés par le roi qui, malgré la réforme constitutionnelle, détient l’essentiel des pouvoirs et jouit d’une double légitimité à la fois religieuse et politique.
Ils ont beaucoup perdu parce qu’ils se sont alliés à un pouvoir qui ne leur a pas laissé de marge de manœuvre et, par cette alliance, ils ont perdu une partie de leur identité. C’est vrai qu’ils ont avalé des couleuvres quand le palais royal a décidé, par exemple, une normalisation de ses relations avec Israël.
Ils ont perdu de leur identité sans pouvoir répondre aux gens qui attendait d’eux un changement. Donc, il y a un phénomène auquel ça participe et qui est la perte d’influence des Frères Musulmans puisque c’est leur matrice et de l’Islam politique de manière plus globale.
Les tensions entre l’Algérie et le Maroc
ces tentions ont toujours été présentes. Elles sont récurrentes entre le Maroc et l’Algérie et elles datent du lendemain de l’indépendance de l’Algérie en 1962. Tensions territoriales d’abord mais qui cachent qui, elle va demeurer et qui est une rivalité entre les deux pouvoirs que tout oppose. Au Maroc, un régime monarchique tourné vers l’Occident et un régime socialiste qui a été aidé par l’Union Soviétique, d’abord, et par la Russie par la suite, qui est celui de Boumediène. Et puis, vont suivre des tensions vraiment très grandes qui vont se cristalliser sur la question du Sahara Occidental qui est une ancienne colonie espagnole et où les marocains se sont installés au terme d’une marche verte et qui ont considéré qu’au nom du droit historique il leur revenait de se réapproprier le Sahara Occidental.
Ce qui va changer fondamentalement la donne, c’est la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Au terme de ces accords, on apprend que le Maroc reconnaît Israël et qu’en contrepartie les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. L’Algérie se sent véritablement déstabilisée. Elle ne pensait pas que le conflit du Sahara Occidental dont l’issue était confiée aux Nations Unies, prendrait cette tournure. Elle ne pensant aussi que son rival et son ennemi marocain bénéficierait de l’aide stratégique à la fois des Etats-Unis et d’Israël et qu’un axe Washington-Tel Aviv-Rabat se mettrait en place à ses portes.
Du côté algérien, la recherche d’alliance se pourrait se faire parce que la Russie et la Chine veulent être présentes en Méditerranée Occidentale. La Russie veut être présente en Afrique, ce qui est nouveau. La Chine l’est déjà. Donc, il pourrait y avoir une rencontre d’intérêts et il n’est pas exclu que cet axe se forme (axe Alger-Moscou-Pékin-Téheran, ndlr) mais ce n’est pas encore d’actualité.
Chercheur, enseignante à l’Université de Paris, spécialiste du Maghreb
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Sahara Occidental: Sous pression des USA, Le Maroc accepte de Mistura
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Citant « des sources diplomatiques à New York », l’APS rapporte le fruit de la pression des USA sur le Maroc au sujet de la désignation d’un nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental.
Selon l’agence de presse algérienne, le Maroc a fini par accepter l’italo-Suédois Staffan de Mistura pour ce post onusien vacant depuis la démission de l’ancien président allemand Horst Kohler pour « des raison de santé », selon la version officielle.
« Après l’aval donné par Rabat, le chef de l’ONU Antonio Guterres devrait soumettre cette candidature aux membres du Conseil de sécurité pour approbation, avant de l’annoncer de façon officielle les prochains jours », ajoute la même source citant les mêmes sources.
A la question posée « Qu’est ce qui a été donné en contrepartie de cette acceptation? », l’APS indique que le royaume alaouite « pourrait troquer cette acceptation par le maintien de la reconnaissance américaine sur sa prétendue souveraineté au Sahara Occidental occupé, ou par sa présence illégale dans la zone tampon d’El Guergarat, à l’extrême sud-ouest de ce territoire non autonome, sous surveillance de l’ONU ».
L’APS rappelle que Le Front Polisario avait déjà donné, le 29 avril 2021, son aval à cette nomination. Depuis lors, Rabat maintenait le blocage à un diplomate onusien qui porte à sa faveur une longue expérience dans le domaine de la résolution des conflits.
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Sahara Occidental : Le Pérou défend le rétablissement des relations avec la RASD
Sahara Occidental, Maroc, Pérou, RASD, #SaharaOccidental, #Maroc,Li Ministre des Affaires Etrangères du Pérou, Oscar Martua, a défendu, lundi dernier, devant la Commission des affaires étrangères du Congrès péruvien, sa décision de rétablir les relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique.« Une décision qui reflète la trajectoire historique du Pérou en tant que pays de tradition démocratique respectant les principes et fondements du droit international», a déclaré Maurtua devant le Congrès péruvien au cours d’une audition sur la reprise des relations entre le Pérou la RASD.Selon EuropaPress, le ministre a indiqué que le Pérou avait agi dans le respect du droit à l’autodétermination des peuples et sur la base de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975. Il a précisé que dans ce document de la CIJ faisant référence à la question du Sahara occidental, il est précisé «qu’il s’agit d’un territoire non autonome et par conséquent il n’y avait aucun obstacle empêchant le peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination, exprimé en 1976 lors de la proclamation de son indépendance».Maurtua a ensuite souligné qu’avec cette décision le Pérou adopte une position selon laquelle les deux parties ((Maroc et Front Polisario) sont perçues sur un pied d’égalité en tant qu’acteurs impliqués dans le processus de dialogue sous l’égide de l’ONU, en vue de parvenir à une solution politique, négociée, équitable et conforme au droit international.Il a réitéré, à ce titre, le soutien de Lima à des négociations directes sous les auspices du secrétaire général des Nations unies rappelant que son pays avait reconnu la RASD comme «Etat souverain et indépendant» le 16 août 1984, à l’époque du gouvernement de Fernando Belaunde.La décision du gouvernement a été saluée par plusieurs hommes politiques au Pérou, notamment par le secrétaire général et fondateur du parti péruvien de gauche, Pérou Libre, Vladimir Cerron, qui a remercié le président Pedro Castillo, pour avoir rétabli les relations diplomatiques avec la RASD.Margot Palacios, membre du congrès péruvien, a également salué le président Castillo pour le rétablissent des relations diplomatiques, après une rupture de 25 ans.A l’international, le membre de la Chambre des représentants de Colombie, German Navas Talero, s’est félicité du rapprochement entre les deux pays, évoquant «une démonstration de respect pour l’autodétermination des peuples» de la part du Pérou.Le Pérou avait reconnu la RASD en 1984 sous le mandat du président Fernando Belaunde avant de rompre ses relations 12 ans après avec la République sahraouie durant le règne d’Alberto Kenya Fujimori.A l’époque, Fujimori, influencé par son conseiller Vladimiro Montesino, acquis aux thèses du Makhzen, avait pris cette décision contre une contrepartie financière, avaient révélé, à l’époque, des sources péruviennes à Lima. -
Maroc: Le commandant de l’opération d’El Guerguerat à la tête de l’armée
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Mohamed VI nomme le général d’opération Guerguerat numéro 2 dans l’armée
Rabat, 15 sept (EFE) – Le roi du Maroc, Mohamed VI, en sa qualité de commandant suprême et chef d’état-major des Forces armées royales (FAR), a nommé aujourd’hui le général Belkheir El Farouk, qui a dirigé l’opération d’expulsion d’un groupe d’indépendantistes sahraouis de Guerguerat, à l’extrême sud du Sahara occidental, comme nouvel inspecteur général des FAR.
El Farouk remplace le général Abdelfattah Louarrak à ce poste, comme l’a annoncé aujourd’hui le cabinet royal dans un communiqué recueilli par l’agence officielle marocaine Map.
La note explique qu’El Farouk a été choisi pour le poste « en raison de ses compétences professionnelles et de son grand esprit de responsabilité dans les différentes missions qui lui sont confiées ».
En plus de cette promotion, El Farouk, 71 ans, continuera également à assumer son poste de commandant de la zone sud.
L’armée marocaine est intervenue le 13 novembre dans la bande démilitarisée de l’extrême sud du Sahara occidental pour briser le blocus de la circulation imposé depuis trois semaines par un groupe de manifestants sahraouis du Front Polisario.
Au lendemain de cette opération, le secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a déclaré la trêve signée entre les deux parties en 1991 rompue.
Depuis lors, il y a eu des affrontements armés occasionnels entre le Polisario et l’armée marocaine dans la zone au-delà du mur de défense. EFE
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Sahara Occidental : N’en déplaise au Makhzen !
Sahara Occidental, Maroc, Royaume Uni, Grande-Bretagne, #Maroc, #SaharaPar Nadia KerrazAu début du mois de septembre, le gouvernement britannique a exposé une carte où le Sahara occidental apparaît séparé du Maroc. Cette carte, établie par les géographes britanniques, est ainsi un démenti à toutes les allégations du Maroc quant à sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental.Le message envoyé par la carte et ceux qui l’ont exposée est des plus clairs : le Sahara occidental et le Maroc sont deux territoires distincts. On peut y déceler aussi un message politique. C’est une forme de reconnaissance de l’existence du peuple sahraoui, et de la RASD qui le représente.Du reste, bien avant le Brexit, depuis le 21 décembre 2016, un arrêt de la Cour de justice de l’UE exclut le Sahara occidental de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne, ce qui est perçu comme une reconnaissance de facto de la RASD.Et dans l’attente de son officialisation, qui interviendra tôt ou tard, la cause sahraouie ne cesse d’engranger des victoires diplomatiques. La dernière en date, ce 9 septembre, est le rétablissement des relations diplomatiques, gelées en 1996, avec le Pérou.Une annonce qui certainement provoquera l’ire de Rabat, et fera de Lima la cible d’attaques orchestrées par le Makhzen et exécutées par ses relais médiatiques. Et comme le ridicule ne tue pas, il est à parier aussi que dans leur délire , ils iront jusqu’à prétendre qu’un certain pays serait derrière ce rétablissement des relations annoncé jeudi !En fait, ce que le Maroc se refuse à admettre, c’est qu’il est une puissance d’occupation et que le Sahara occidental est inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, éligibles à l’application de la Résolution 1514 de l’Assemblée générale des Nations unies portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés.Du reste, de nombreux pays reconnaissent la RASD. Et si d’aucuns ont retiré leur reconnaissance, il y a lieu de souligner que selon le droit international, la reconnaissance d’un État est irréversible. Il faut également rappeler que leur changement de position est le fruit d’un deal passé avec Rabat.Le retrait de la reconnaissance se monnaye au prix fort, et force est de reconnaître que le Maroc n’hésite pas à mettre le prix. Selon des sources péruviennes, le gel de la reconnaissance du Pérou à la RASD s’est fait moyennant une contrepartie financière.Une pratique courante à laquelle recourt le Maroc pour s’assurer les soutiens, les voix et l’adhésion de dirigeants corruptibles ou des pays aux économies fragiles en leur offrant, qui de l’argent, qui des promesses d’investissement.Des pays africains ont aussi cédé au chant des sirènes en ouvrant des représentations diplomatiques à Laâyoune et Dakhla. Ignorent-ils la mythologie grecque ? Les sirènes qui guettent les navigateurs pour les charmer les entraîner vers la mort ?En acceptant de vendre leur honneur et leur conscience au Maroc , ces pays se mettent, doivent-ils en être conscients, au ban de l’histoire.N. K. -
Espagne: Le Maroc considéré comme menace potentielle
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Le gouvernement met en garde contre le réarmement du Maroc dans la nouvelle stratégie de sécurité nationale
Le gouvernement rédige actuellement la nouvelle stratégie de sécurité nationale, dans laquelle le rôle du Maroc en tant que menace potentielle est souligné.L’une des tâches qu’Iván Redondo n’a pas pu terminer pendant son séjour à la Moncloa est la nouvelle stratégie de sécurité nationale (SSN) 2021, qui servira à améliorer les capacités de planification, d’alerte précoce et d’automatisation afin de faire face aux crises futures en étant mieux préparé après la pandémie.
La crise diplomatique et migratoire avec le Maroc a obligé le gouvernement à revoir les capacités militaires respectives, et l’une des nouveautés du projet sera l’inclusion pour la première fois des villes autonomes de Ceuta et Melilla dans le plan stratégique global de la stratégie de sécurité nationale.
Le projet envisage également le processus de réarmement que le Maroc a mené ces dernières années. Le rapport intitulé « Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire pour l’Espagne », publié en mai par l’Institut pour la sécurité et la culture, mettait en garde contre l’ambitieux programme d’armement visant à consolider la suprématie militaire régionale de l’Espagne.
La nouvelle stratégie de sécurité nationale met désormais en garde contre les dépenses du Maroc, qui a dépensé plus de 22 milliards de dollars pour l’achat d’armes sur le marché international, notamment aux États-Unis et en France, avec des véhicules blindés Abrams, des hélicoptères Apache, des chars de combat, des avions de chasse F-16, des frégates, des batteries antimissiles et même la mise en orbite de deux satellites espions.
À ce budget s’ajoutent l’achat de douze drones turcs pour surveiller les frontières de Ceuta et Melilla, en pleine intensification de la crise avec l’Espagne face à la vague migratoire vers ses côtes, et la réintroduction du service militaire obligatoire, qui, selon le rapport précité, pourrait représenter un » défi à l’intégrité territoriale de l’Espagne « .
Le Maroc possède l’une des plus grandes armées d’Afrique, comprenant quelque 200 000 soldats, et ses dépenses de défense ont augmenté de 50 % au cours des dix dernières années, selon des sources autorisées à ED.
De plus, les ports espagnols d’Algésiras, de Valence et de Barcelone, entre autres, pourraient également être menacés par ce déploiement, en plus de ses projets d’infrastructure.
C’est pourquoi le gouvernement a décidé d’inclure, selon les sources consultées, le réarmement du Maroc comme principale menace dans les questions liées au pays voisin.
Une menace potentielle
Les sources expertes consultées soulignent que ces questions de sécurité, qui pourraient constituer une menace potentielle pour notre pays, devraient être incluses et discutées au sein du Conseil national de sécurité.Il n’y a pas beaucoup de divergences entre les partis sur cette question, seul Vox s’écarte des propositions conventionnelles sur le Maroc pour demander à l’Exécutif de renforcer sa relation avec les Etats-Unis face à ce réarmement de la part de notre pays voisin.
Le parti de Santiago Abascal critique le fait que l’Espagne « continue à ne pas fournir à ses forces armées des fonds suffisants », ce qui entraîne une réduction « drastique » de son avantage en matière de défense par rapport aux pays voisins. Il convient de rappeler qu’il n’y a aucune comparaison entre ce que l’Espagne consacre à la défense, à peine 1,7 % du PIB, et ce que le Maroc dépense près de 6 %.
Cependant, des sources gouvernementales minimisent cette question, déclarant qu’ »il n’y a pas lieu de s’alarmer, car il est déplacé de jouer sur des comparaisons directes avec le Maroc pour en tirer des messages alarmistes qui sembleraient impliquer que ce réarmement marocain est dirigé contre l’Espagne ».
Le ministère de la défense est très calme et réitère les propos de la ministre Margarita Robles selon lesquels l’Espagne « ne va pas changer sa stratégie à cause du réarmement marocain », insiste-t-on.
L’entourage du ministre estime que cette question est « une affaire interne au Maroc qui ne doit pas alarmer l’Espagne ». M. Robles a tenu à préciser que la politique de défense de l’Espagne fait partie de l’Union européenne et de l’OTAN, et qu’elle effectue des missions avec les casques bleus et les Nations unies. En attendant, « le Maroc n’appartient ni à l’UE ni à l’OTAN ».
Les relations futures avec le Maroc inquiètent Cs
La crise avec le Maroc prend une importance particulière ces jours-ci, et le gouvernement sera soumis la semaine prochaine aux questions enregistrées par Ciudadanos à la Chambre basse.Plus précisément, les oranges ont demandé au gouvernement de préciser comment il compte renforcer les relations avec le Maroc et laisser derrière lui les « tensions » de ces derniers mois, maintenant que les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) ont perdu les élections législatives qui se sont tenues mercredi dans le pays voisin.
Le parti d’Inés Arrimadas a présenté une proposition non législative en ce sens au Congrès des députés, dans laquelle il souligne que le PJD a subi une « défaite retentissante » et insiste sur le fait que « deux partis libéraux, le Groupement national des indépendants (RNI) et le Parti authenticité et modernité (PAM) » ont été les deux forces les plus votées.
Cs rappelle que « le régime politique marocain est encore loin d’être une démocratie libérale normale » et souligne qu’il appartient désormais au roi Mohammed VI de nommer le chef du gouvernement, puisque c’est lui « qui établit les décisions et les orientations politiques dans les principaux secteurs clés ».
Dans leur exposé des motifs, ils soulignent également que les relations entre les deux pays « ont été tendues ces dernières années par l’attitude de plus en plus affirmée de notre voisin du sud » qui s’est notamment matérialisée par son intention d’étendre ses eaux territoriales, par la remise en cause du statut espagnol de Ceuta et Melilla ou par « l’utilisation récente de mineurs comme arme de pression politique ».
Mais étant donné que le Maroc est « un allié clé », Cs demande au gouvernement de clarifier les mesures qu’il va adopter « pour renforcer les relations bilatérales avec le Maroc » maintenant que le PJD va quitter le pouvoir et quelles « actions concrètes » il va promouvoir « dans les 12 prochains mois pour laisser derrière lui les tensions vécues dans les relations bilatérales au cours des deux dernières années et demie ».
D’autre part, le parti d’Arrimadas souhaite également que le gouvernement clarifie les progrès réalisés dans le cadre du « différend sur l’extension des eaux territoriales par le Maroc », qui affecte les eaux territoriales espagnoles dans les îles Canaries.
Enfin, ils demandent une clarification des mesures qui seront prises pour « assurer que le nouveau gouvernement marocain se conforme au droit international et européen concernant la situation au Sahara occidental et son processus de décolonisation ».
Bolaños et López pour Calvo et Redondo
Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, et le directeur du cabinet présidentiel, Óscar López, ont repris les tâches en matière de renseignement et de sécurité qu’assumaient la vice-présidente, Carmen Calvo, et le directeur du cabinet présidentiel, Iván Redondo.Pedro Sánchez a cessé de compter sur eux fin juillet lors du désormais célèbre remaniement de l’exécutif, où il s’est entendu avec l’UN Podemos pour ne changer aucun de ses ministres.
Ainsi, Bolaños a pris la présidence du Conseil national de sécurité, tâche précédemment assumée par Carmen Calvo, tandis que López participe également aux réunions de cet organe dans lequel il fait office de secrétaire du Conseil, comme le faisait son prédécesseur Redondo.
Economia digital, 11/09/2021
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Sahara Occidental: Tras 25 años, Perú reanuda relaciones con la RASD
Sahara Occidental, RASD, Perú, Marruecos, #Marruecos, #Sahara,LIMA (AP) — Perú y la República Árabe Saharaui Democrática reanudaron sus relaciones diplomáticas suspendidas hace 25 años, informó el jueves un comunicado de la cancillería peruana.La República Árabe Saharaui Democrática es un Estado autoproclamado con reconocimiento internacional limitado que controla alrededor de un tercio del territorio del Sahara Occidental, que en su mayoría está bajo el control de Marruecos.Lima se suma así a otros países latinoamericanos como Cuba, Ecuador, México, Nicaragua, Panamá, Venezuela y Uruguay que reconocen a este estado africano.El restablecimiento de las relaciones diplomáticas está inspirado “en los principios y propósitos de la Carta de la Organización de las Naciones Unidas y de conformidad con lo que establece la Convención de Viena sobre Relaciones Diplomáticas”, indica el comunicado de la cancillería peruana.La decisión del gobierno de Pedro Castillo ha provocado que la oposición en el parlamento unicameral cite en calidad de “urgente” el lunes 13 al canciller Oscar Maúrtua para que explique, de forma presencial, las razones del restablecimiento de las relaciones.En un oficio enviado al canciller por la comisión de relaciones exteriores del parlamento se indica que la República Árabe Saharaui Democrática “es un ‘no país’, sin dominio territorial efectivo, ni Estado real, vinculado con organizaciones terroristas internacionales que no es reconocido por la gran mayoría de países del mundo, así como tampoco por las Naciones Unidas y que sólo tiene embajadas en 18 países del mundo”.La comisión de relaciones exteriores, dirigida por el partido fujimorista Fuerza Popular, añade que “este inusitado, súbito y no anunciado acto de reconocimiento pone en grave e innecesario riesgo la estabilidad de las relaciones del Perú con los reinos de Marruecos y España”.Castillo indicó hace un mes que su política exterior se caracterizará por “el principio de no intervención”, se condenarán los bloqueos unilaterales contra las naciones y se mantendrán relaciones con todos los países del mundo, sin distinción.Las relaciones con la República Árabe Saharaui Democrática se rompieron en 1996 durante el gobierno del entonces presidente Alberto Fujimori (1990-2000). Se habían iniciado en 1984.Associated Press, 09/09/2021