Étiquette : Sahara Occidental
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Le Maroc a laissé seul le peuple algérien sur le champ de bataille, face à l'ennemi
Algérie, Maroc, Israël, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental, #IsraëlLa décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc relève d’un pragmatisme et d’une ferme ténacité contre l’ennemi de toujours. Un ennemi permanent qui a opté même durant la lutte de libération nationale pour une homélie subversive et une obstination servile pour contrecarrer l’Algérie.Cette aventure contre notre pays a entraîné au mois de décembre dernier une alliance de » raison » entre le Maroc et Israël posant les jalons d’une agression contre l’Algérie en utilisant les supplétifs du MAK et de Rachad surtout que les racines de la rancune de la monarchie marocaine et de l’Etat sioniste contre l’Etat et le peuple algérien sont fort anciennes.Les autorités algériennes, y font abondamment référence afin de prouver les motivations de l’aventure royale, notamment l’embauche du MAK et de Rachad pour la déstabilisation du pays. Deux organisations criminelles qui reçoivent les » ordres » du Makhzen et du Mossad.Bien entendu cette agression contre l’Algérie n’est qu’un paravent destiné à camoufler la présence et les intentions d’Israël aux frontières ouest de l’Algérie afin de créer un climat d’ordre sioniste, de contrainte et de domination qu’il faut au Maghreb arabe et en Afrique, soit une ère décisive d’hégémonie dont l’Algérie n’est qu’une étape de ce processus sioniste dans lequel le Maroc s’est engagé en premier. Etape essentielle et pour preuve, les récents incendies provoqués en Kabylie et ailleurs dans diverses régions du pays.Cette agression pilotée par le Makhzen et le Mossad et les exécutants du MAK et de Rachad, vise à attiser la panique pour mieux faire sentir la poigne d’Israël dans la région, mieux encore à torpiller les efforts de rapprochements des peuples et des Etats de la région.Cela étant, la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le voisin de l’Ouest est un message fort envers tous ses ennemis de l’extérieur et de l’intérieur à savoir que le pays est prêt désormais à légitimer sa propre défense sur tous les fronts. Mais aussi de faire dans la prudence et la vigilance de criminels manœuvriers du palais royal qui tentent d’entraîner le peuple algérien et le peuple marocain dans une aventure fratricide.Il faut que le roi Mohamed VI et ses amis israéliens, prennent conscience des dangers que véhicule leur démagogie et qu’ils soient convaincus, une fois pour toute, que le Maroc historique, celui de l’indépendance ne pourra s’agrandir ni par les armes, ni par la menace, ni aujourd’hui ni demain, ni aux dépend de l’Algérie ni au détriment du peuple sahraoui.Ne sont-ils pas convaincus de cela ? Il est difficile de le croire. Il est difficile de croire un seul instant qu’il existerait au sein du peuple marocain un seul citoyen qui voudrait s’attaquer à l’Algérie et à son peuple.La politique de l’Algérie dans l’affaire du Sahara occidental est claire. L’Algérie ne nourrit aucune inimitié à l’égard du peuple marocain frère. Ceux qui pensent le contraire commettent une erreur grossière.Ceux, encore qui accusent l’Algérie d’ingratitude oublient que c’est le prix élevé payé par le peuple algérien pour sa liberté qui a été le facteur déterminant dans la libération du peuple marocain lui-même. Il y a encore parmi la génération de Novembre-54 qui se souviennent de la manière dont le royaume du Maroc et non le peuple marocain a abandonné l’Algérie durant la lutte de libération nationale. Alors qu’Algériens et Marocains ont scellé un accord pour lutter ensemble contre le colonialisme, la monarchie marocaine n’hésita pas à signer des accords secrets avec la France, laissant le peuple algérien seul sur le champ de bataille, face à l’ennemi.B. C.Le Maghreb, 26/08/2021 -
Mauritanie : Camion algérien attaqué par un drone marocain
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, #Algérie, Maroc, #SaharaOccidental
Selon une information largement relayée dans les réseaux sociaux, un camion de transport algérien a été attaqué par un drone marocain en plein territoire mauritanien.
Le conducteur a réussi à séparer le tracteur du semi-remorque et continuer sa trajectoire jusqu’au poste des douanes mauritaniennes qui se trouvait à 100 km du point de l’attaque.
Ayant lieu dans le territoire mauritanien, l’incident pourrait déclencher des hostilités militaires entre le Maroc et l’Algérie.
Pour rappel, Alger vient d’annoncer la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
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Yahia Zoubir, spécialiste en géopolitique : «La bataille au sein de l’UA tournera autour d’Israël et du Sahara occidental»
Sahara Occidental, Maroc, Union Africiane, UA, Israël,Propos recueillis par AMIROUCHE YazidReporters : Quelle lecture faites-vous de la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec l’Algérie ?Yahia Zoubir : Cette rupture était inévitable et nécessaire ; d’aucuns jugeront qu’elle a tardé. Le problème entre les 2 pays ne date pas d’aujourd’hui. Le Maroc avait profité de la paralysie qui avait caractérisé les dernières années de la présidence de Bouteflika pour affaiblir les intérêts de l’Algérie en Afrique, dans le dossier du Sahara occidental, en Europe et ailleurs.Les autorités algériennes s’abstenaient de répliquer aux provocations hostiles du régime marocain, notamment de la part de son ministre des affaires étrangères, Nacer Bourita, et son ambassadeur auprès de l’ONU à New York, Omar Hillale, qui ont montré une hostilité inouïe à l’encontre de l’Algérie. Une hostilité qui allait à l’encontre de toute pratique diplomatique.Mais de tous les actes hostiles, le soutien ouvert au MAK a dépassé le seuil de tolérance. On était en droit de penser que le roi Mohammed VI allait désavouer son ambassadeur à l’ONU, ce qui ne s’est pas produit.Quid du conflit du Sahara occidental ? Et qu’en est-il de la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv ?Les médias internationaux attribuent de façon erronée (ou de façon malhonnête) les tensions entre l’Algérie et le Maroc au conflit du Sahara occidental ou à la normalisation du Maroc avec Israël. C’est une analyse fausse car le conflit du Sahara occidental ne date pas d’aujourd’hui. Depuis la reprise des relations diplomatiques en 1988 (rompues par le Maroc en 1976), les deux pays étaient plus ou moins d’accord de laisser cette question entre les mains de l’ONU.Quant aux relations du Maroc avec Israël, elles datent depuis le début des années 1960. Donc, la question est de savoir ce qui a accéléré l’hostilité ouverte du Maroc envers l’Algérie. Il y a plusieurs explications possibles. On en citera que quelques-unes. Le réveil de la diplomatie algérienne et sa réaffirmation de son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui, une position que le makhzen pensait s’être volatilisée, en est une. La normalisation des relations du Maroc avec Israël en échange de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est perçue par les décideurs algériens comme une véritable menace à la sécurité nationale du pays. Les propos du ministre israélien des Affaires étrangères concernant l’Algérie alors qu’il se trouvait à Rabat ont confirmé cette menace aux yeux de l’Etat algérien.Le soutien au MAK, un mouvement sécessionniste, est l’un des actes qui constituent des conditions de rupture diplomatiques entre les Etats dans les relations internationales. Bien évidemment, le Maroc tente de faire croire que le soutien algérien au Sahara occidental (un territoire occupé illégalement depuis 1975 et reconnu comme tel par les Nations unies et la communauté internationale) est identique au soutien qu’il vient d’afficher pour le MAK. Une aberration ! Il y a de nombreux autres contentieux qui seraient trop long à énumérer. Le Maroc s’est senti revigoré par l’accord de Donald Trump concernant la normalisation entre le Maroc et Israël. D’où l’accélération de des attaques contre l’Algérie. Cette dernière n’avait aucune autre option que de rompre les relations diplomatiques avec son voisin de l’ouest.Quel est l’impact de la nouvelle donne maghrébine sur l’Union africaine ?La bataille au sein de l’Union africaine tournera autour de l’admission d’Israël en tant que membre observateur et de la question du Sahara occidental. Une diplomatie algérienne puissante fera certainement basculer de nombreux pays vers ses positions de principe. Le Maroc jouera évidemment sur ses liens avec les pays de l’Afrique occidentale francophone. Il est certain que ce sera une bataille serrée.Quelles conséquences sur les enjeux géostratégiques dans la région et au-delà ?La relance de la diplomatie de l’Algérie dans la région nord-africaine et au-delà conduira certainement à des réalignements géopolitiques. L’Union du Maghreb Arabe ne continuera d’exister que sur papier, encore plus que ce qu’elle l’a été depuis 1994, c’est-à-dire une coquille vide. L’Algérie prendra évidemment d’autres mesures telles que le non-renouvellement de l’accord du gazoduc qui traverse le Maroc.A mon avis l’Algérie préservera sa politique de non-alignement, mais si des puissances étrangères à la région telles que les Émirats arabes unis et Israël décident de s’immiscer avec la complicité du makhzen dans les affaires internes des pays de la région et de menacer la sécurité nationale de l’Algérie, celle-ci se rapprochera sans aucun doute de la Russie et de la Chine. Il est incertain, mais pas invraisemblable, si les États-Unis permettront à Israël de saper leurs propres intérêts dans la région. A moins qu’Israël ne joue le rôle de mandataire des États-Unis, ce qui serait lourd de conséquences.Reporters, 26/08/2021 -
Lettre de Jean-Marc Ayrault parlant « d’occupation » du Maroc
Tags : Sahara Occidental, Maroc, Jean-Marc Ayrault,
En réponse à une lettre envoyée par l’Association des Amis de la RASD, Jean-Marc Ayrault reconnaissait bel et bien que la présence du Maroc au Sahara Occidental est une « occupation ».
« Les socialistes dans leurs déclarations publiques s’en tiennent depuis l’occupation du territoire par le Maroc à une position privilégiant le respect du droit international et du droit à l’autodétermination des peuples colonisés », a-t-il dans sa réponse envoyée le 31 mars 2011.
Il soulignait aussi la position du PS sur le conflit du Sahara Occidenal selon laquelle « tout doitêtre fait pour permettre aux sahraouis d’exprimer librement leur volonté sous le contrôle des organisations internationales ».#Maroc #Sahara_Occidental #Ayrault
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L’effet boomerang de la question du Sahara Occidental
Tags : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, ONU, Guerre Froide,
La Guerre Froide est finie il y a plus de 25 ans. Et avec elles, les raisons qui justifiaient le soutien des Etats-Unis au Maroc dans le conflit qui l’opposait aux sahraouis. Les changements géopolitiques impliquent forcément les changements d’alliances et des intérêts. Le souci politique de la lutte contre l’idéologie socialiste s’est transformé en souci de lutte contre la crise financière.
Les importantes ressources naturelles du Sahara Occidental ont poussé la France à poursuivre la politique marocaine visant à s’assurer le contrôle définitif de ce territoire.
Faute de pouvoir contourner le principe d’autodétermination dans ce conflit qui dure depuis la retraie de l’Espagne en 1976, la France a imposé le principe de « solution mutuellement acceptable » en vue de garantir la situation de « ni guerre, ni paix ». Un statu quo qui apparaît, pour certains, bien plus commode que toute sortie de crise qui remettrait en cause la stabilité même relative et les équilibres actuels de la région.
Le Maroc s’en est bien accommodé en espérant que le temps jouerait en sa faveur et atténuerait la volonté de résistance des sahraouis. C’était sans compter que « le vent peut souffler dans la directions contraire à celle voulue par les marins », dixit le proverbe arabe.
Cette nouvelle configuration politique est derrière le nouveau discours du roi Mohammed VI, qui, à l’entendre, on dirait que Che Guevara a ressuscité et revenu au monde pour défendre les anciennes thèses de la gauche radicale.Qui avait imaginé que le souverain marocain allait, un jour, èpouser les discours de ses anciens ennemis, tel Kadhafi, Hugo Chavez ? C’est sans doute l’effet boomerang de sa volonté de coloniser le Sahara Occidental qui est derrière les délires de Mohammed VI.
Si la configuration politique a changé, la nature du contentieux au Sahara Occidental est restée égale à elle-même : un problème de décolonisation d’un territoire non autonome dont l’unique solution conforme au droit international reste l’autodétermination.Le rappel de cette réalité par Ban Ki-moon a été manipulé par les autorités marocaines en vue de neutraliser les actions du chef de l’ONU visant à sortir ce conflit du statu quo. L’essentiel pour Rabat et que rien ne bouge jusqu’au départ du diplomate coréen le 31 décembre 2016.
#Sahara_Occidental #Maroc
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Sahara Occidental : Le Vénézuela reïtère son soutien au peuple sahraoui
Sahara Occidental, Venezuela, peuple sahraoui, Maroc, #SaharaOccidental, #Maroc,Le Venezuela ratifie sa solidarité avec le peuple sahraoui en discussion pour son indépendance et son autodéterminationLe vice-ministre pour l’Afrique, Yuri Pimentel, a participé ce mardi au débat « Promouvoir l’Association internationale pour l’autodétermination du Sahara occidental », organisé par les ambassades de la République d’Afrique du Sud et de la République arabe sahraouie démocratique en République bolivarienne du Venezuela, en solidarité avec la lutte du peuple sahraoui.« Le peuple sahraoui se bat pour son indépendance et son autodétermination depuis plus de 50 ans », a déclaré le diplomate vénézuélien, tout en rappelant qu’au Sahara occidental il aurait dû se tenir, il y a environ 30 ans et sur mandat de l’Organisation des Nations Unies Nations Unies (ONU), un référendum pour que le peuple décide de sa liberté.A cet égard, le vice-ministre Pimentel a dénoncé que le processus a été saboté pour différentes raisons, pour lesquelles il a lancé un appel, depuis le Venezuela, « d’une part que les droits humains du peuple sahraoui soient respectés, d’autre part que des progrès soient faits avec fermeté dans le l’accomplissement du mandat des Nations Unies d’organiser un référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui et, troisièmement, l’appel au Secrétaire général des Nations Unies, qui depuis 2019 a dû envoyer un envoyé spécial pour ce thème ».Il a regretté l’aggravation, depuis fin 2020, du conflit entre le Maroc et ce peuple arabe, avec des guerres et des affrontements directs. « Ce n’est pas le désir du Venezuela, nous voulons la paix pour le monde et tous ses territoires, mais aussi le droit à la liberté, à l’indépendance et à l’autodétermination », a ajouté le vice-ministre pour l’Afrique.La discussion « Promouvoir l’Association internationale pour l’autodétermination du Sahara occidental », a montré des expressions de solidarité de différentes parties du monde pour la cause sahraouie, toujours soutenue par le commandant Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne.Correo del Orinoco, 25/08/2021 -
Maroc : sit-in de militaires retraités pour protester contre leur situation
Maroc, armée, retraités, guerre, Sahara Occidental, prisonniers de guerre,De plus en plus de militaires marocains organisent des manifestations et des sit-in pour protester contre la vie précaire imposée par le manque de moyens et la cherté de la vie au Maroc.Au début, il s’agissait des anciens prisonniers de guerre qui ont vécu dans les prisons du Polisario à Tindouf et qui ont été reniés par le pouvoir.A ceux-là se sont ajoutés les retraités qui protestent contre leur situation « après avoir combattu contre le Polisario » et après avoir « tout donné pour la défense de la Patrie et l’intégrité territoriale ». Une situation qui risque d’avoir des graves répercussions dans les rangs de l’armée qui se trouve au Sahara Occidental et qui est quotidiennement pilonnée par les guerrillleros sahraouis. -
L’Algérie bouscule l’échiquier en Afrique du Nord
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L’Algérie secoue l’échiquier en quête d’une plus grande influence au Maghreb et au Sahel
Alger, 25 août (EFE) – La décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc, son rival dans la région, est le résultat d’une décision méditée depuis des mois et semble répondre à une stratégie visant à regagner de l’influence en Afrique du Nord et au Sahel et à isoler le Maroc dans une zone vitale de grande valeur pour les États-Unis et l’UE dans la nouvelle géostratégie mondiale.
C’est ce qu’expliquent aujourd’hui à Efe des experts et des diplomates basés dans la région, qui s’accordent à dire que le moment semble avoir été « soigneusement choisi » par Alger pour tenter de profiter de ce qu’elle perçoit comme la « faiblesse diplomatique » du Maroc après la décision du président américain Joe Biden d’ignorer la politique pro-marocaine de son prédécesseur, Donald Trump, sur le Sahara occidental, et les conséquences du conflit avec l’Espagne et l’Allemagne.
La nouvelle administration démocrate a non seulement décidé de ne pas appliquer l’ordre présidentiel républicain reconnaissant la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole, mais a également envoyé des signaux indiquant qu’elle préférait reprendre le dialogue par le biais de l’ONU, rompu depuis que Rabat a annoncé en 2018 que l’indépendance n’était plus une option et qu’elle n’accepterait qu’une « large autonomie ».
Berlin et Madrid ont reçu, pour leur part, le soutien fermé de l’Union européenne (UE), qui a assumé comme sien un conflit que la diplomatie marocaine entendait être bilatéral et qu’elle a encadré dans le cadre de son ambition que les puissances européennes rejoignent le courant de Trump et acceptent la souveraineté marocaine sur les territoires occupés comme condition de négociation.
« L’Algérie a observé avec inquiétude la stratégie du Maroc au Sahara et en particulier l’offensive conçue par (le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser) Burita », a déclaré à Efe un analyste militaire européen basé dans la région.
« Ces dernières années, elle a été très occupée à régler la situation interne avec le Hirak, mais maintenant elle veut retrouver son influence traditionnelle dans la région, en particulier en Libye et au Sahel, une zone essentielle avec laquelle elle partage une large et dangereuse frontière », ajoute l’expert, qui pour des raisons de sécurité préfère ne pas être identifié.
PERSPECTIVES RÉGIONALES
L’annonce de la rupture des relations, que les experts prédisaient depuis la normalisation des liens entre le Maroc et Israël et le début des échanges commerciaux et des visites, est intervenue un mois avant une importante réunion des pays voisins sur l’avenir de la Libye à Alger, que Washington a applaudie.
Lundi, Lamamra lui-même s’est rendu à Tunis pour l’occasion, au cours de laquelle il a rencontré et partagé ses projets avec l’envoyé spécial américain en Libye, Richard Nolan.
Un jour plus tôt, le ministère algérien des affaires étrangères a fait part de la crainte de l’Algérie d’une flambée de violence terroriste dans des pays tels que le Mali, le Niger et le Burkina Faso, où les États-Unis et l’UE ont des bases, des soldats et des intérêts militaires, tandis que le général Said Chengriha, chef de l’armée et homme fort, a exhorté les forces armées à être « plus vigilantes ».
« La décision a un aspect régional important, elle bouscule l’échiquier au Sahel et au Maghreb, mais elle peut aussi être une opportunité », explique un diplomate arabe à Tunis.
« Il est clair que la géographie de l’Algérie, qui partage ses frontières avec le Sahel et la Libye, en fait un facteur nécessaire dans toute stratégie prévue pour la zone. En cela, elle a un avantage sur le Maroc, mais elle a aussi des obligations et des faiblesses », a déclaré la source militaire.
ÉNERGIE ET DJIHADISME
Analystes, militaires et diplomates s’accordent également à dire que la manœuvre algérienne – que Rabat a qualifiée d’ »injustifiable » et fondée sur des « prétextes fallacieux et absurdes » – aura un impact important sur la question énergétique, car elle pourrait affecter les gazoducs qui approvisionnent l’Europe et en particulier l’Espagne.
Et elle pourrait contribuer à déstabiliser une région où la pauvreté, le djihadisme et les mafias dédiées à la contrebande d’armes, de personnes et d’autres produits se développent, parallèlement à des systèmes économiques obsolètes gravement affectés par la croissance démographique et la crise climatique.
« En tant qu’Européens, nous devons garder un œil plus attentif sur cette région, qui a un impact direct sur nous », explique un diplomate européen basé à Alger. « Il ne semble pas s’agir d’une colère d’un jour, mais d’une décision qui vise à changer la dynamique dans une région fondamentale pour le présent et l’avenir », prévient-il. EFE
Swissinfo, 25/08/2021
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Post scriptum : Contresens
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Israël, Mossad, #Maroc, #Algérie, #SaharaOccidental, #Israël,Par B. ChellaliEn quoi les réalités des faits sociopolitiques fourniraient-elles des arguments aux opinions politiques qui naviguent à contresens des aspirations du peuple ? Elles ne peuvent, au contraire, que valoriser aux yeux de tous les Algériens une culture nationaliste dont certains ont sûrement beaucoup à apprendre.Les fausses valeurs, si propices aux spéculations démagogiques, prennent comme toujours racine dans l’animosité et l’ignorance de ces réalités. Ceux qui désirent occulter les mutations profondes enregistrées par le pays au lendemain du 22 février 2019 le savent. Mais ils s’entêtent à verser dans leurs illusions.Le hasard serait-il seul responsable de la » bonne » coordination de certains politicards et leurs relais visant des événements nuisibles qu’ils osent faire subir à la société algérienne, à l’instar de la récente tragédie en kabylie et l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïn.Cette tragédie reflète en réalité celle des ennemis internes et externes de l’Algérie qui tentent et estiment qu’il faut mettre un terme ou freiner considérablement le redressement du pays, son expérience démocratique, détourner les efforts et les énergies de l’État vers des problèmes où pourraient s’épuiser ses ressources et les capacités créatrices du peuple.Des ennemis pilotés par le Makhzen et le Mossad qui souhaitent relever le courageux défi que l’Algérie lance à ceux qui cherchent sa déstabilisation, qui cherchent à maintenir le Maghreb arabe et l’Afrique, sources inépuisables de richesses naturelles, sous la domination des monopoles et des multinationales.Un sionisme » fleuri » par le colonialisme marocain qui veut que soit réduite au silence l’une des rares voix qui reste pour soutenir la résistance palestinienne et s’opposer à sa liquidation graduelle.Un sionisme qui est également en soutien à son allié marocain pour que soit éliminé un important bastion de défense des droits du peuple du Sahara occidental.Le Maroc en normalisant ses relations avec l’État hébreu est devenu une » pandémie » permanente pour toute la région alors qu’Israël essaie de faire avancer par l’intermédiaire de son allié (Maroc) son plan géostratégique pour son incursion en Afrique, à l’image de son admission en tant qu’observateur au sein de l’Union africaine (UA).Makhzen et Mossad profitent d’un continent fragile et qui est en période de saturation et de conflits pour répandre leur manière la plus terrible et la plus sordide de déstabilisation.Dans cet esprit, la politique du Maroc et ses mandataires est de multiplier les brèches et les conflits au sein du Maghreb arabe et de l’Afrique. Une philosophie choisie par le palais royal et un moyen qui détournerait l’opinion internationale de la colonisation du Sahara occidental où le Maroc bafoue sans impunité les résolutions et les recommandations des Nations Unies quant à l’organisation d’un référendum et cela en commun silence de certaines capitales occidentales dont les États sont membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.Alger se positionne en permanence contre les faits accomplis et persiste encore pour la confirmation du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, vigilance à l’égard des menées de déstabilisation venant du Makhzen et du Mossad, y compris dans la région visant à attiser la panique pour mieux faire sentir la poigne d’Israël et torpiller les efforts de rapprochements entre les États du continent.Cela étant, il n’est point possible aujourd’hui pour l’Algérie de se taire ou d’ignorer ce qui se trame à ses frontières Ouest et de se tenir prête à mettre en valeur une légitime défense de son intégrité territoriale si elle venait à être menacée.La nécessité s’en faisait sentir, des mises au point ont été annoncées par la récente réunion extraordinaire du Haut conseil de sécurité (HCS) dont le ton contraste avec les tentatives de déstabilisation du pays orchestrées par le Maroc et Israël avec la complicité de traîtres algériens.B. C.Le Maghreb, 25/08/2021 -
Algérie-Maroc : La goutte qui a fait déborder le vase
Algérie, Maroc, Sahara Occidental, MAK, Rachad, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,Rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat : Ramtane Lamamra annonce le divorcePar : Med WaliLe ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a annoncé, hier, la rupture immédiate des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. Depuis plusieurs mois, les tensions entre les deux pays s’étaient accentuées.En plus du dossier litigieux du Sahara occidental – territoire contesté sur lequel le Maroc réclame la souveraineté et pour lequel l’Algérie demande un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU – s’est greffé un autre motif de désaccord : la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, le soutien du régime du » Makhzen » aux mouvements terroristes, » MAK » et » Rached « , était la goutte qui a fait déborder le vase.Le ministre des Affaires étrangères a révélé dans une conférence de presse tenue, hier, au Centre international des conférences (CIC) à Alger, que l’Algérie refuse de se soumettre à des comportements et des actions inacceptables qu’elle condamne fermement dans la question de ses relations avec le Royaume du Maroc.Lamamra a assuré que » le Maroc a utilisé son territoire comme base pour planifier et mettre en œuvre des actes d’hostilité contre l’Algérie, le dernier étant les menaces lancées par le ministre sioniste des Affaires étrangères depuis Rabat contre l’Algérie en présence du ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita « , et d’enchaîner » depuis 1948, nous n’avons entendu aucun membre du gouvernement israélien émettre des jugements ou envoyer des messages agressifs depuis le territoire d’un pays arabe contre un autre pays arabe « , a-t-il indiqué.Dans son discours, le chef de la diplomatie a souligné » Nous avons des preuves qui attestent la coopération du Maroc avec les deux organisations terroristes, le « MAK » et » Rached « , qui ont été impliquées dans les derniers incendies odieux qui ont ravagé la région de la Kabylie.En s’exprimant sur les préjugés du Royaume du Maroc envers l’Algérie, Lamamra a expliqué que » l’Algérie rejette la logique du fait accompli et les politiques unilatérales avec leurs conséquences désastreuses pour les peuples du Maghreb.« Pour la riposte concernant Israël et le Maroc, le MAE a indiqué qu’ » il est clair que l’Algérie a été patiente concernant les actions du Maroc.On a toujours cru que le Maroc allait se réviser et qu’il allait avoir un comportement positif, mais en vain « , poursuit-il » Je ne peux pas prédire ce qui va se passer à l’avenir mais j’espère que les raisons se réveilleront. «Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays, dans ce contexte perplexe, Ramtane Lamamra a fait savoir que » tous les Algériens, autorité et peuple, attendaient la réponse à notre question du 16 juillet « , il s’interroge » est-ce que les propos de l’ambassadeur marocain à l’ONU engageaient sa personne ou l’État marocain ? »Dans son discours du 31 juillet, le roi n’a pas répondu à notre question.S’agissant de l’histoire du Gazoduc Maghreb-Europe, il a fait savoir qu’ » une décision adéquate sera prise en fonction de l’évaluation qui sera faite. «M. W.Le Maghreb, 25/08/2021