Étiquette : Sahara Occidental

  • Lettre d’Afrique : Déplorer la fermeture de la frontière entre l’Algérie et le Maroc

    Dans notre série de lettres de journalistes africains, le journaliste algéro-canadien Maher Mezahi se demande pourquoi la frontière entre l’Algérie et le Maroc est fermée depuis tant d’années.

    Le principal point de passage entre le Maroc et l’Algérie s’appelle Zouj Beghal, ce qui se traduit par « Deux mules ».

    La légende veut qu’une paire de mules ait été attelée à un joug au Maroc et qu’on lui ait ordonné de marcher vers l’est jusqu’à ce qu’elle trace effectivement ce qui deviendrait la frontière entre le Maroc et l’Algérie.

    Sur un continent où la majorité de nos frontières sont arbitraires, je n’ai jamais douté de la véracité du mythe.

    Naturellement, la frontière, qui s’étend sur près de 2 000 km, a été une source de tension pour les deux pays depuis leur indépendance, à commencer par la guerre des sables de 1963, au cours de laquelle le Maroc a revendiqué des territoires en Algérie.

    Les deux pays se sont de nouveau brouillés lorsque l’Algérie a soutenu la campagne du Front Polisario pour l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, ce qui a conduit à la guerre du Sahara occidental de 1975 à 1991.

    La frontière a été fermée une nouvelle fois en 1994, soi-disant pour des raisons de sécurité, après l’attentat à la bombe perpétré par des militants islamistes contre un hôtel de la ville historique marocaine de Marrakech.

    Tous les détails de la relation entre les deux nations d’Afrique du Nord sont terriblement fastidieux et incroyablement complexes, mais je tiens à exprimer, au nom de ma génération, ma frustration face à la fermeture de la frontière.

    Traverser clandestinement
    En tant qu’Algérien ayant grandi dans la diaspora, j’ai rapidement appris que très peu de choses séparent les deux peuples.

    À l’étranger, nous prions dans les mêmes mosquées, nous nous prêtons main forte lors des mariages et nous nous livrons à une compétition féroce en football.

    En termes de coutumes, de culture et de langue, les Algériens de l’Ouest ont beaucoup plus en commun avec les Marocains qu’avec les Algériens de l’autre côté du pays.

    Personne ne le comprend mieux que les communautés qui vivent le long de la frontière et qui ont traversé clandestinement pendant des décennies.

    Cette année, cependant, le ton a changé.

    En mars, une communauté de cultivateurs de dattes de Figuig, au Maroc, qui exploitait un verger à El Arja, en Algérie, a été informée par les autorités algériennes qu’elle ne pourrait plus le faire.

    Certaines des familles marocaines affirment être en possession de documents prouvant que la terre appartenait à leurs familles au début du 20e siècle, avant le processus de décolonisation.

    Néanmoins, la frontière ratifiée par les Nations unies est strictement respectée par le gouvernement algérien, qui invoque le trafic de drogue pour justifier l’expulsion des cultivateurs de dattes.

    Pour de nombreuses familles de Figuig, l’agriculture est leur seul moyen de subsistance et la fermeture de la frontière pourrait sonner le glas de la prospérité économique de la région.

    Les tensions sont apparues quelques semaines seulement après qu’une législation a été proposée au Maroc pour légaliser le cannabis à des fins médicales, cosmétiques et industrielles.

    L’armée algérienne s’est alors inquiétée de l’afflux de drogues en provenance du Maroc, affirmant avoir saisi environ 200 tonnes de haschich et 6,3 millions de pilules psychotropes depuis 2018.

    « Le régime marocain utilise tous les moyens pour vendre ses drogues en dehors de ses frontières, ignorant la sécurité et la stabilité des pays voisins », a-t-elle allégué dans un communiqué.

    En juin, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a exclu la possibilité d’une réouverture de la frontière, déclarant : « Nous ne pouvons pas ouvrir les frontières avec un pays qui nous attaque quotidiennement ».

    Il n’a pas donné de détails, mais les deux gouvernements s’attaquent souvent l’un à l’autre par le biais de leurs médias.

    L’histoire de Figuig m’a frappé parce que je me souviens très bien qu’elle a captivé mon imagination lors d’un étonnant voyage en train d’Oran à Bechar, il y a quelques années.

    Après m’être endormi sur la côte méditerranéenne verdoyante et accidentée, je me suis réveillé le lendemain matin dans le désert du Sahara, au passage de Figuig-Beni Ounif.

    C’était surréaliste de regarder à quelques centaines de mètres du wagon de queue et de voir des gendarmes et des patrouilles frontalières marocaines.

    Mes pairs n’ont jamais fait l’expérience du passage de la frontière terrestre et très peu ont l’espoir que la situation change bientôt.

    BBC News, 05/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, Maghreb, frontières, Zouj Bhgal, Sahara Occidental, attentat de Marrakech, El Arja, Figuig, trafic de drogue,

  • USA-Algérie : Un partenariat à toute épreuve

    Le message d’amitié algéro-américaine ne manque pas de pertinence. À un jour près, la célébration de l’indépendance des États-Unis, proclamée le 4 juillet 1776, et de la fête de l’indépendance de l’Algérie, acquise le 5 juillet 1962, souligne la convergence totale des deux pays engagés dans la lutte contre le colonialisme et pour le droit à l’autodétermination institué en principe fondateur et pleinement consacré par la résolution 1514 de l’ONU du 14 décembre 1960, dont l’Algérie combattante a été le fer de lance.

    Cette perception commune s’appuie sur une longue histoire marquée par la reconnaissance de l’indépendance américaine par l’Algérie (1783), l’un des tout premiers pays à le faire, la reconnaissance de la résistance du fondateur de l’État algérien, l’émir Abdelkader, honoré par le Président Abraham Lincoln et l’«Algerian speech» prononcé le 2 juillet 1957 par le sénateur John F. Kennedy en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Le socle historique conforte indéniablement un partenariat stratégique revendiqué fortement par le Président Abdelmadjid Tebboune et le Président Joe Biden.

    Dans un message, à l’occasion de la célébration du 245e anniversaire de l’indépendance des États-Unis, le Président Tebboune a salué les progrès significatifs accomplis dans la consolidation de la coopération dans tous les domaines et réitéré la volonté de l’Algérie de promouvoir un partenariat efficient. De son côté, le Président américain a souligné l’importance du renforcement des relations entre les deux pays, historiquement proches, interpellés par les défis économiques et sécuritaires. L’Amérique post-11 septembre et l’Algérie en pionnière de la lutte antiterroriste sont interpellées par la bataille de la stabilité dans une région menacée, depuis la fin de l’opération Barkhane, par l’insécurité et la montée du terrorisme qui frappe principalement la ceinture sahélienne (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Nigeria et Cameroun).

    À la faveur de son expérience, érigée en modèle internationalement consacré, et de son engagement pour la paix et la stabilité, l’Algérie assure un rôle majeur pleinement traduit par la signature de l’Accord d’Alger sur le Mali et les efforts incessants garantissant le choix inaliénable du peuple libyen et le retour à l’ordre institutionnel et constitutionnel de la Libye engluée dans une guerre par procuration destructrice.

    Au Sahara occidental, le soutien des États-Unis aux droits de l’homme et aux principes du droit international, affirmé par le Président Biden, annonce le retour à la légalité violée par son prédécesseur. Outre les personnalités influentes républicaines et démocrates, de nombreuses voix montent dans la famille humanitaire, pour réclamer, en toute urgence, l’annulation de la décision de Trump et de renouer avec les valeurs fondatrices de l’Amérique, dont le droit à l’autodétermination est le principe cardinal.

    EL MOUDJAHID, 04/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Etats-Unis, Sahara Occidental, Sahel, Libye, John F. Kennedy,

  • Lorsque le Maroc propose le CNDH à la place de la MINURSO

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Conseil National des Droits de l’Homme, CNDH,

    L’ONU désire installer un mécanisme indépendant pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Maroc propose que cette surveillance soit effectuée par le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

    Lors de sa création par le roi Mohammed VI, la DGED lui a assuré une ample diffusion. Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri, en personne s’en est occupé. Veuillez trouver ici un de ses mails envoyés à ce propos accompagné de plusieurs documents dont vous trouverez ici le contenu.

    DAHIR ROYAL PORTANT CREATION DU CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME

    Le nouveau Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), devant se substituer au Conseil Consultatif des Droits de l’Homme et dont l’annonce a été faite le 3 mars 2011, par le Roi Mohammed VI, se distingue par les mécanismes régionaux de défense et de protection des droits de l’Homme, qu’il adopte tant dans son organisation que dans l’exercice de ses compétences.

    Il vise à consolider l’indépendance de l’organe en charge du monitoring de la situation des Droits de l’Homme dans le Royaume, en s’appuyant sur une composition pluraliste et rationalisée, à élargir ses prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’Homme et à renforcer son efficacité en conformité avec les standards internationaux en la matière, plus particulièrement les «principes de Paris».

    La mission du nouvel organe consiste à surveiller et évaluer la situation des droits de l’Homme, procéder à une alerte précoce, et enrichir le débat y afférent. Pour mener à bien ses actions, le CNDH est habilité à entreprendre les démarches ci-après:

    Examiner toute situation d’atteinte ou d’allégation de violations de droits de l’Homme et mener des enquêtes à cet égard en s’appuyant sur des témoignages éventuels afin d’établir la réalité. 

    Alerter prématurément sur toute situation de tension pouvant engendrer des atteintes aux droits de l’Homme. 

    Contrôler les conditions de détention dans les établissements pénitentiaires. 

    Veiller à la conformité du règlement et de la législation en vigueur avec les traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire. 

    Contribuer au monitoring des échéances électorales. 

    Servir d’interlocuteur avec les associations nationales, les organisations internationales non gouvernementales, ainsi qu’avec les organes onusiens. 

    La composition du CNDH, prend, quant à elle, en considération, le pluralisme, la compétence, le savoir-faire, ainsi que les représentativités féminine et régionale. 

    Le Conseil est appelé à présenter un rapport annuel à Sa majesté le Roi, sur l’état des droits de l’Homme, ainsi que le bilan et les perspectives d’action du Conseil. Sont également avisées de la teneur des rapports, les deux chambres du parlement lors d’une séance plénière.

    Après leur soumission à la Haute Connaissance de Sa Majesté le Roi, les rapports, les avis, les recommandations et les propositions du Conseil sont publiés et diffusés à grande échelle (Bulletin Officiel).

    La particularité du nouveau Conseil réside dans :

    Primo, le renforcement de sa crédibilité (le système international des Droits de l’Homme et les « Principes de Paris » en tant que cadre référentiel), dans l’élargissement de ses attributions (auto saisine, conduite d’enquêtes en cas de violations des Droits de l’Homme, possibilité de visite des lieux de détention, immunité pour ses membres), 

    Secundo, la consolidation du lien avec la question nationale : institutionnalisation d’une protection de proximité à un niveau décisionnel adéquat et optimal, encouragement de l’établissement d’Observatoires Régionaux des Droits de l’Homme, une interaction plus effective avec les ONG nationales et internationales et une capacité d’intervention rapide en cas de circonstances particulières liées aux violations des droits de l’homme dans l’ensemble des régions du Royaume. 

    Tertio, le développement de la visibilité internationale (mise en place de relations institutionnelles et de partenariats avec des instances similaires et attribution du « Prix National des Droits de l’homme) 

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    SM le Roi nomme MM. Driss El Yazami et Mohammed Sebbar Président et SG du CNDH

    Marrakech, 3 mars -(MAP)- Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu jeudi, au Palais Royal de Marrakech, M. Driss El Yazami, que le Souverain a nommé Président du Conseil National des droits de l’Homme (CNDH) et M. Mohammed Sebbar, que Sa Majesté a nommé Secrétaire général du Conseil.

    Un communiqué du Cabinet royal a indiqué que ces nominations interviennent suite à la promulgation du nouveau Dahir érigeant le Conseil – jusqu’ici institution consultative – en Conseil national des droits de l’Homme, conformément aux standards internationaux en la matière.

    Le CNDH se distingue notamment par les mécanismes régionaux de défense et de protection des droits de l’Homme, qu’il adopte tant dans son organisation que dans l’exercice de ses compétences. A cet égard, SM le Roi a souligné l’extrême importance que revêtent ces mécanismes régionaux en tant que dispositifs de proximité dédiés à la protection et à la promotion des droits des citoyens dans toutes les régions du royaume, ainsi que le rôle fondamental qu’ils auront à jouer pour permettre au nouveau conseil d’assumer pleinement ses missions. 

    Le nouveau Dahir vise par ailleurs à consolider l’autonomie du Conseil et à élargir ses prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’Homme dans leur globalité. Il tend aussi à renforcer son pluralisme, tout en adoptant, pour le choix des membres du CNDH, les principes de l’expertise et de la spécialisation dans les domaines ayant trait aux droits de l’Homme.

    Après avoir rendu hommage aux efforts sincères que les anciens Président et Secrétaire général du Conseil, ainsi que l’ensemble de ses composantes, avaient déployés avec dévouement et abnégation tout au long de leurs mandats, dans l’accomplissement des missions assignées au Conseil, Sa Majesté le Roi a salué le parcours militant, notoirement connu, tant au plan national qu’international, des nouveaux Président et Secrétaire général, ainsi que leur ferme engagement en faveur des droits de l’Homme, de la citoyenneté agissante et des justes causes de la nation. 

    Sa Majesté le Roi a également invité MM. Driss El Yazami et Mohammed Sebbar à prendre les mesures nécessaires pour l’installation du Conseil dans sa nouvelle composition, afin de lui permettre de mener à bien les missions qui lui sont assignées aux niveaux national et régional.

    Le CNDH concrétisera ainsi la Volonté Royale de continuer à consolider les acquis que le Maroc a réalisés en vue de raffermir l’Etat de droit et le progrès démocratique, et de conforter la position pionnière du Royaume au niveau régional, ainsi que le rôle qui est le sien dans ce domaine, à l’échelle internationale. -(MAP)- 

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    Maroc: le roi crée un nouvel organisme chargé des droits de l’homme

    RABAT, 3 mars 2011 (AFP) – Le roi Mohammed VI du Maroc a mis en place jeudi un nouvel organisme public chargé de la défense des droits de l’homme, en remplacement d’un précédent conseil au rôle uniquement consultatif, a-t-on appris de source officielle. La création du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) met fin au mandat du Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH), un organisme créé en 1990 par le roi Hassan II. Cette annonce intervient après les manifestations du 20 février au Maroc, dont les participants réclamaient notamment des progrès en matière de droits de l’homme. Le nouveau conseil sera composé de personnalités représentant les pouvoirs publics, les ONG, les partis politiques ainsi que de personnalités indépendantes, selon une source gouvernementale. Le CNDH jouira d’une « autonomie vis-à-vis des pouvoirs publics » et sera doté de « larges prérogatives dans les domaines de la protection et de la promotion des droits de l’homme », a déclaré à l’AFP Mohammed Sebbar, le nouveau secrétaire général du conseil nommé jeudi par le roi. Cette instance aura pour compétences la « protection et la promotion des droits humains, y compris la mise en oeuvre des recommandations de l’Instance équité et réconciliation » (IER), a-t-il ajouté. L’IER est une commission issue du CCDH, créée en 2003 par Mohammed VI afin d’aider à établir la vérité sur la répression menée durant les années de plomb (1960-1999) du règne de son père Hassan II. Cette commission, dissoute en 2005 après avoir remis son rapport, avait notamment recommandé l’abolition de la peine de mort. Le CCDH a traité des milliers de dossiers et débloqué des sommes substantielles pour l’indemnisation des victimes.

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    Biographie de M. Mohamed Essabar

    Rabat, 3 mars (MAP)- M. Mohammed Essabbar que SM le Roi a nommé jeudi secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) est né le 22 octobre 1955 à Rabat.

    Apres avoir effectué ses études primaires et secondaires à Rabat, il a été recruté, en novembre 1978, par le ministère de l’éducation nationale pour exercer en qualité d’instituteur. 

    Ayant obtenu, en 1979, le baccalauréat en tant que candidat libre, il démissionne de ses fonctions pour effectuer ses études supérieures à la faculté des lettres de Rabat, où il a obtenu la licence ès sociologie.

    Il intègre ensuite la direction de l’institut d’enseignement privé « Imam Ghazali à Salé, où il a exercé en tant que directeur. Parallèlement à ses fonctions, M. Essabbar s’est inscrit à la faculté de droit de Rabat, où il a obtenu la licence en droit public. 

    Depuis 1993, il exerce en qualité d’avocat au barreau de Rabat. 

    Ancien activiste de la jeunesse de l’USFP, ayant rallié les rangs de l’ex-aile radicale de ce parti, il a évolué au sein de la corporation de la faculté des lettres de Rabat, où il figurait parmi les principaux étudiants agitateurs et instigateurs de grèves. 

    Il avait procédé, en 1980, à la diffusion dans cette faculté, d’un poème à caractère séditieux, traitant des conditions de détention des prisonniers dits « politiques » et réclamant un « sacrifice pour venger les martyrs ».

    M. Essabar est aussi ancien membre du comité central du PADS et du SG de cette formation politique à Rabat. Il est également militant de l’AMDH et ex-président du « forum marocain pour la vérité et la justice » (FMJV) dont il est actuellement membre de son conseil national.

    Ayant échappé aux arrestations opérées parmi les activistes de la jeunesse de l’USFP lors des troubles à l’ordre public de juin 1981, il a été arrêté par les services de police de Rabat pour son implication dans les événements de janvier 1984 et condamné, le 7 juin 19984, par la cour d’appel de cette ville, à six mois de prison ferme et 1000 dh d’amende. 

    Il a été libéré, le 2 décembre 1984, de l’ancienne prison civile « Laâlou » de Rabat, à l’expiration de sa peine. (MAP). 

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #MINURSO #CNDH

  • Le calvaire des Sahraouis sous le joug colonial marocain

    Le sordide chantage aux migrants auquel s’est livré récemment le royaume chérifien, alors que le président de la République Arabe Sahraouie Démocratique et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali était en convalescence en Espagne après avoir contracté la Covid-19, lève progressivement le voile sur le calvaire quotidien que vivent les Sahraouis et plus globalement les défenseurs des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.

    Les rapports d’ONG et ceux des Nations unies se multiplient pour dénoncer la brutalité inouïe de Rabat qui cherche par tous les moyens à entraver les missions d’enquête et à étouffer des révélations qui sèment l’effroi.
    Les exécutions sommaires, les disparitions de militants et la torture généralisée sont des pratiques courantes. Les prisonniers politiques sont détenus dans des conditions inhumaines, à l’isolement, éloignés de leur famille en violation du droit international humanitaire. Mohamed Lamine Haddi, après avoir subi des traitements cruels, a été en grève de la faim pendant près d’une centaine de jours et est aujourd’hui en danger de mort. Nâama Asfari, fait avec lui partie du groupe des 22 Sahraouis condamnés par la justice militaire après les évènements de Gdeim Izik. Incarcéré pour 30 ans, il subit avec son épouse Claude Mangin-Asfari de multiples intimidations et des représailles se traduisant notamment par des interdictions de visite.
    Dans les territoires occupés, le harcèlement est devenu la règle pour Soltana Kheya qui a subi des violences et est désormais assignée à résidence. Aminatou Hadar et Hassana Abba connaissent le même sort.
    Après la condamnation du Parlement européen de la politique de Rabat, la France doit lever son véto qui bloque l’élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits humains. L’impunité des crimes doit cesser comme le piétinement par le Maroc des résolutions des nations Unies afin d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
    Les communistes expriment leur totale solidarité avec la lutte du peuple sahraoui et son représentant, le Front Polisario. Il appelle à multiplier les initiatives pour condamner la politique liberticide du pouvoir marocain.
    Pascal Torre
    responsable-adjoint du secteur international du PCF
    chargé du Maghreb et du Moyen-Orient
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc,
  • Rapporteuse de l'ONU dénonce les exactions du Maroc au Sahara Occidental

     

    Déclaration forte du rapporteur spécial de l’ONU sur les activistes des droits de l’homme au Sahara Occidental: le Maroc doit cesser d’attaquer les militants des droits humains et les journalistes sahraouis, et leur permettre de travailler sans subir de représailles.

    Mary Lawlorhrds cite les cas spécifiques des militantes des droits humains Naâma Asfari, Khatri Dadda et Sultana Khaya. Asfari et Dadda ont été en 2010 et 2019 condamnés respectivement à des peines de 30 et 20 ans.

    La rapporteuse onusienne parle aussi du cas de Sultana Khaya, sa soeur Louaara qui sont empêchées de quitter leur domicile à Boujdour depuis novembre 2020. Elle rappelle que Sultana a longtemps été harcelée par les autorités marocaines et a perdu un œil lors d’une agression de la police. En mai, la maison a été perquisitionnée à deux reprises par des policiers masqués. Sultana et Louaara ont été torturées et violées surplace.

    Selon Tone Sørfonn Moe, memebre du Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, « les défenseurs des droits humains sahraouis sont sans protection tant que la France est autorisée à empêcher la la MINURSO de dénoncer les exactions dont ils sont témoins. Il est alors d’autant plus important que les rapporteurs spéciaux de l’ONU promeuvent des critiques aussi acerbes ». 

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, ONU, droits de l’homme, Naama Asfari, Khatri Dadda, Sultana Khaya, Louaara Khaya,

  • Un média espagnol publie une copie du passeport diplomatique du leader du Front Polisario

    La Cadena SER a publié jeudi une copie du passert diplomatique avec lequel le Secrétaire Général du Front Polisario, Brahim Ghali, est entré en Espagne en avril dernier pour recevoir un traitement contre le coronavirus dans un hôpital de la province espangole de Logrono.

    Selon le média espagnol, Brahim Ghali est arrivée en Espagne via la base militaire de Saragosse dont le commandant « José Luis Ortiz-Cañavate, assure qu’il a reçu l’ordre des Affaires étrangères de ne pas demander le passeport des deux personnes voyageant dans l’avion qui a amené le leader du Front Polisario d’Algérie en Espagne, mais les Affaires étrangères assurent que c’est une pratique habituelle lorsqu’une personne avec un passeport diplomatique arrive au territoire espagnol ».

    « Selon des sources du ministère des affaires étrangères, il s’agit d’une pratique courante, suivie par exemple à la base aérienne de Torrejón, une courtoisie diplomatique commune à de nombreux pays, bien que les passagers soient tenus d’emporter leurs documents de voyage au cas où ils seraient requis à un moment donné », ajoute-t-il.

    « Le document présenté par le général Ortiz-Cañavate indique que « la base aérienne de Saragosse dispose d’une procédure opérationnelle selon laquelle les passagers des avions étrangers qui y atterrissent en provenance de pays situés en dehors de la zone Schengen doivent se soumettre à un contrôle des passeports, une action menée par les forces et les corps de sécurité de l’État de l’aéroport civil. Ce règlement est basé sur une instruction générale de l’état-major général de l’armée de l’air. Dans ce cas précis, la procédure habituelle n’a pas été suivie en raison de l’ordre reçu de l’état-major de l’armée de l’air », conclue-t-il.

    Pour rappel, selon des médias proches du pouvoir au Maroc, le dirigent sahraoui était entré avec un passeport au nom de Mohamed Benbattouche.

    L’hospitalisation « pour des raisons humainitaires », selon les propos de la cheffe de la diplomatie espagnole, a provoqué une crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne.

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Front Polisario, Sahara Occidental,

  • Quand l’ONU conseille le Maroc de « s’en prendre à la MINURSO »

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, Kishore Deraya, ONU,

    En 2012, le Maroc a retiré sa confiance à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental. A ce sujet, dans un entretien avec Amine Chabi, Conseiller àa la Mission permanente du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève M. Kishore Deraya, Directeur adjoint politique au Cabinet du Secrétaire Général de l’ONU « s’est interrogé pourquoi le Maroc n’a pas préféré s’attaquer à la MINURSO, qui est plus à portée de main ».

    « L’Envoyé personnel est un gros poisson et la conjoncture actuelle de remise en cause de l’impartialité de nombreux de ses Envoyés le met dans une situation difficile avec leurs pays d’origine (Allemagne pour la Sierra Leone, Etats-Unis pour nous) » a ajouté Chabi dans un email envoyé au SG du MAE, Nasser Bourita et que celui a transmis à son ministre le 12 mai 2012.

    Selon Kishore, « Le Secrétariat se demande également si la mesure de débarquement de l’EP  est irrévocable ». Cela explique la déclaration du MAE marocain Salaheddine Mezouar lorsqu’il a dit que la décision d’expulser la composante civile de la MINURSO est « irrévocable ».

    #Maroc #Sahara_Occidental #MINURSO #ONU #Kishore_Deraya

  • Maroc : Pièce par pièce en marge de l’économie

    Les ambitions politiques du roi du Maroc Mohammed VI affectent de plus en plus l’économie du pays. Les entreprises allemandes sont également concernées.

    En tant que consultant en affaires, Ignacio de Benito connaît le Maroc depuis plusieurs décennies. Il apprécie les gens et leur culture. Concernant la famille royale marocaine, il demande de l’empathie : « La situation tendue actuelle avec l’Allemagne et l’Espagne ne peut être comprise que dans le contexte où Mohammed VI tente de sauver sa peau en remettant les islamistes du pays à leur place et en élargissant en même temps son espace de pouvoir dans la région et vis-à-vis de l’Europe. »

    Ce qui s’est passé : Début mars, le gouvernement marocain a coupé les contacts avec l’ambassade d’Allemagne et a gelé la coopération avec les partenaires allemands du développement, la KFW et la GIZ. En mai, le Maroc a retiré son ambassadeur en Allemagne pour des consultations dans son pays. Selon le gouvernement de Rabat, il s’agit d’une protestation contre les actions de l’Allemagne dans le conflit du Sahara occidental. Il accuse le gouvernement allemand d’avoir une « attitude destructrice » dans cette affaire. Berlin a réagi avec surprise. Le gouvernement tente de résoudre la situation de manière constructive.

    Fonds et projets en attente

    Le Maroc est un partenaire important de la coopération allemande au développement depuis de nombreuses années. En 2020, selon le ministère fédéral des Affaires étrangères, environ 1,4 milliard d’euros avaient été promis par la partie allemande, entre autres pour amortir les conséquences de la crise de Corona et dans le cadre du partenariat pour la réforme. D’importants investissements dans les secteurs des infrastructures locales et de l’énergie ont été prévus. Aujourd’hui, tout est suspendu pour le moment, ce qui inquiète de plus en plus le chef de la Chambre de commerce allemande à Casablanca, Andreas Wenzel : « Les projets prévus sont importants pour nous. On ne sait pas comment les choses vont se poursuivre ».

    En Espagne, en revanche, le gouvernement est habitué aux coups de poker de Mohammed VI, « même si, cette fois, les dommages économiques sont beaucoup plus importants des deux côtés, car nous avons des relations commerciales très étroites », déclare Haizam Amirah-Fernández, du groupe de réflexion espagnol Real Instituto Elcano, à Madrid également. L’Espagne avait également ressenti la colère du gouvernement après que le chef du Front Polisario de libération du Sahara occidental ait été soigné dans un hôpital espagnol.

    Patience et tact sont nécessaires

    Amirah-Fernández craint que la situation incertaine concernant le Maroc ne perdure pendant un certain temps, du moins dans le cas de l’Espagne : « La situation est très complexe. Mohammed VI a clairement fait un mauvais calcul ». Le roi estime que la reconnaissance par Donald Trump de la propriété du Maroc sur le Sahara occidental a changé la position de l’UE, a déclaré l’analyste politique.

    Mais l’UE, et l’Espagne et l’Allemagne en particulier, ont clairement fait savoir qu’ils s’en tenaient à leur politique. Celle-ci prévoit un référendum au Sahara occidental, conformément à une résolution de l’ONU. Le Premier ministre Pedro Sánchez avait espéré que le nouveau président américain Joe Biden reviendrait sur la décision de son prédécesseur, « mais pour les États-Unis, la reconnaissance d’Israël par le Maroc est extrêmement importante dans la lutte commune contre l’Iran », déclare Amirah-Fernández. La situation est complexe car Mohammed VI soupçonne à son tour l’Algérie et l’Iran de financer le mouvement Polisario au Sahara occidental.

    Le Maroc a désormais également suspendu l’échange d’informations policières. Toutefois, le pays est également un acteur important pour l’Europe dans la lutte contre la montée de l’islamisme en Afrique. Les journalistes marocains critiquent également la corruption croissante de la famille royale. Le pouvoir de la famille royale dans le pays est malsain à leurs yeux.

    Échec du tourisme de retour des RME

    De la banque Attijariwafa à l’opérateur téléphonique Inwi en passant par la compagnie d’assurance Wafa Assurance, le monarque contrôle indirectement la quasi-totalité des services et de la production de son pays, écrit le quotidien espagnol El País. Transparency International confirme également une détérioration de la lutte contre la corruption pour 2020. L’organisation critique également la stratégie marocaine de lutte contre la pandémie, qui consistait essentiellement à isoler le pays pendant un an. Selon le Baromètre mondial de la corruption 2020, 53 % de la population marocaine estime que la corruption a augmenté au cours de l’année écoulée.

    La frustration de la population est également en augmentation. Il y a quelques semaines, environ 8 000 Marocains, principalement des jeunes, ont pris d’assaut les frontières de l’exclave espagnole de Ceuta, au nord. « Le fait que la police marocaine ne l’ait pas empêché est bien sûr aussi dû aux ennuis avec le gouvernement espagnol », explique Amirah-Fernández. « Cet été, en outre, les quelque un million de Marocains qui vivent en Espagne ne peuvent pas rejoindre leur famille, car le service de ferry avec les ports espagnols n’a pas été repris à la demande royale. » En revanche, le service de ferry vers le Maroc depuis la France et l’Italie a été autorisé par le roi.

    Menace économique pour les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla

    « Le monarque saigne également à blanc les exclaves espagnoles de Ceuta et Melilla », critique Ana Belén Soage, de l’école de commerce EAE de Madrid. Depuis trois ans, Mohammed VI y interdit progressivement le commerce frontalier : « Les villages marocains environnants n’ont plus d’alternatives et s’appauvrissent encore plus », explique M. Soage.

    Les personnes qui s’y trouvent poussent massivement vers l’Europe depuis des années, restant le plus souvent bloquées en Espagne, « mais veulent en fait aller en France ou en Allemagne », rapporte Diana Cardona Motjer, qui travaille avec des migrants marocains à Ceuta. Le gouvernement espagnol lance maintenant une offensive pour relancer économiquement les exclaves, mais Mohammed VI frappe à nouveau. Cette fois dans sa ligne de mire : les tomates. Ceux-ci sont actuellement étiquetés comme des produits marocains et exportés massivement du Sahara Occidental vers l’Europe. Cela bouleverse le plus grand concurrent dans le commerce de la tomate : l’Espagne. Parce qu’officiellement l’UE n’a pas reconnu le Sahara Occidental comme marocain. En outre, l’Espagne se plaint régulièrement du non-respect des réglementations environnementales strictes et des conditions de travail inacceptables.

    M. De Benito, consultant en gestion, conseille aux Allemands et aux Espagnols de faire preuve de prudence, compte tenu de l’atmosphère émotionnellement tendue : « Il faut faire preuve de délicatesse ». Bruxelles le sait aussi. Et les médias espagnols spéculent déjà sur le fait que c’est la raison pour laquelle l’UE a jusqu’à présent ignoré « l’escroquerie aux tomates » des Marocains.

    DW, 01 juillet 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Espagne, Mohammed VI, Sahara Occidental, pandémie, crise économique, migration,

  • Ivry: Le Maroc s’en prend aux soutiens des sahraouis

    Le Conseil Municipal contraint de se tenir sous protection policière

    Le mercredi 30 juin, des éléments envoyés par le Royaume du Maroc sont venus perturber et menacer les travaux du Conseil Municipal de la Marie d’Ivry afin de faire pression sur un vote visant à soutenir un projet solidaire avec les réfugiés sahraouis de Tindouf. Le conseil a été contraint de poursuivre sa réunion à huis clos et sous protection policière.

    Selon Philippe Bouyssou, « c’est la première fois qu’un conseil municipal doit se tenir sous protection policière… c’est à dire qu’une puissance étrangère entend intervenir sur les capacités d’un conseil municipal de délibérer. C’est une chose inacceptable, et d’une gravité inédite ».

    « Je ne confondrais jamais le peuple marocain avec la politique de son gouvernement et les exactions qui sont pratiquées, les dénis de justice qui sont pratiqués dans ce pays », précise le Maire de la Commune d’Ivry.

    « Vous osez opposer un acte de solidarité international en direction d’un peuple occupé, je rappelle que ce n’est pas que le conseil municipal d’Ivry qui dit ça, c’est aussi les résolutions de l’ONU… « , a-t-il ajouté.

    « Je réaffirme ma fierté que Naama Asfari, comme Marwan Barghouti, et comme en son temps Nelson Mandela, aient été citoyens d’honneurs de la ville d’Ivry », déclare M. Bouyssou.

    Etiquettes : Maroc, France, Mairie d’Ivry, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Le Barreau de New York demande à Biden de revoir la décision de Trump sur le Sahara Occidental

    Dans une lettre envoyée lundi 28 juin 2021, le Barreau de New York a demandé au président américain Joe Biden de revoir la décision de l’administration précédente de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental.

    Texte intégral de la lettre:

    L’Association du Barreau de la Ville de New York (Association), à travers ses comités de droit international, des Nations Unies, des droits de l’homme internationaux, et des affaires africaines, vous écrit pour vous demander respectueusement de revoir la décision de l’administration précédente de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental.

    Nous avons été préoccupés par les questions juridiques impliquées dans le différend sur la souveraineté sur le Sahara Occidental depuis un certain nombre d’années. En 2021, à la demande des membres de la Commission des relations extérieures de la Chambre des représentants, le Comité des associations des Nations Unies a analysé le principe d’autodétermination tel qu’il s’applique au Sahara occidental et les revendications concurrentes du Maroc, et a publié un rapport : Ce rapport soutient le droit du territoire à l’autodétermination en vertu du droit international, et conclut que ce droit implique la capacité du peuple du Sahara occidental à choisir librement d’établir un État indépendant ou de s’aligner d’une certaine manière sur un autre État ».

    Le 4 décembre 2020, peu avant de quitter ses fonctions, l’ancien président Donald Trump a déclaré que les États-Unis reconnaîtront la souveraineté sur le Sahara occidental. Cette déclaration a été faite au mépris des principes du droit international décrits dans le rapport. Plus précisément, la déclaration de l’ancien président Trump a été faite sans tenir compte des souhaits de la population du territoire et suggère que les États-Unis soutiennent l’annexion illégale d’un territoire par la force. Elle est également en contradiction flagrante avec les principes mêmes du droit international et du respect des droits de l’homme que l’administration Biden a promis de placer au premier plan de la politique américaine.

    Les États-Unis ont précédemment soutenu les efforts des Nations Unies pour parvenir à un règlement négocié qui serait conforme au droit à l’autodétermination de la population du territoire. Les positions énoncées par l’ancien président Trump mettent les États-Unis en contradiction avec leur position antérieure : les États-Unis ne peuvent à la fois soutenir le rôle des Nations Unies dans la résolution du conflit et approuver la revendication marocaine de souveraineté.

    Bien que nous ne prenions pas position sur la question de savoir si le peuple du Sahara Occidental devrait décider pour ou contre l’indépendance, nous pensons que les Etats-Unis ne peuvent pas les priver de ce droit. Sur la base de ce qui précède et aussi parce que le droit à l’autodétermination a été constamment soutenu par les Etats-Unis (ainsi que par le Conseil de Sécurité de l’ONU) depuis le début du conflit, nous vous demandons instamment de faire marche arrière.

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, Donald Trump, souveraineté sur le Sahara Occidental, Association du Barreau de la Ville de New York,