Étiquette : Sahara Occidental

  • Wikileaks : L’Algérie ne fera pas pression sur les sahraouis

    Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Front Polisario,

    03 DIC 2010 – 21:30 UTC
    ID: 159651
    Date: 2008-06-25 17:52:00
    Origin: 08ALGIERS733
    Source: Embassy Algiers
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    FM AMEMBASSY ALGIERS
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    RUCNDT/USMISSION USUN NEW YORK 0508

    C O N F I D E N T I A L ALGIERS 000733

    SIPDIS

    E.O. 12958: DECL: 06/25/2028
    TAGS: PREL, MO, WI, AG
    SUBJECT: BOUTEFLIKA ON WESTERN SAHARA: OUR BACKS ARE
    AGAINST THE WALL – HELP US

    REF: ALGIERS 261

    Classified By: Ambassador Robert S. Ford,
    reasons 1.4 (b) and (d).

    1. (C) Le président Bouteflika a plaidé pour l’aide des Etats-Unis afin de trouver une issue à l’impasse du Sahara Occidental lors de l’appel d’adieu de l’ambassadeur le 24 juin. M. Bouteflika a déclaré que les États-Unis ont toujours soutenu l’autodétermination, et que le changement de politique en faveur de la position du Maroc est douloureux et déroutant pour les Algériens. Il a ajouté qu’il a été très prudent de ne pas laisser les relations bilatérales souffrir du changement de politique des États-Unis sur le Sahara occidental, mais avec les États-Unis et la France soutenant le Maroc, « nous sommes dos au mur. »

    2. (C) L’ambassadeur a dit à Bouteflika que les États-Unis ont toujours soutenu l’idée d’autonomie comme un moyen d’aller de l’avant d’une manière pragmatique. Il a déclaré que si les deux parties n’adoptaient pas une position réaliste, l’impasse actuelle pourrait durer encore 30 ans, voire plus. L’ambassadeur a déclaré qu’il serait mieux pour les réfugiés sahraouis de vivre sous un bon plan d’autonomie plutôt que de continuer à vivre dans des camps de réfugiés. Il a ajouté que les États-Unis n’ont pas demandé au Polisario d’accepter le plan du Maroc, mais d’accepter la négociation sur l’autonomie et de mettre leur propre proposition sur la table. L’ambassadeur a poursuivi en disant que les Etats-Unis soutiendraient une large mesure d’autonomie. Il a cité l’exemple des Kurdes en Irak qui jouissent d’une large autonomie au sein d’un État irakien uni.

    3. (C) M. Bouteflika a répondu que l’Algérie ne compromettra pas sa position sur le droit des Sahraouis à choisir l’indépendance, ajoutant que les Algériens considèrent cela comme une question de principe. Les Etats puissants ne devraient pas être autorisés à écraser les faibles. M. Bouteflika a déclaré que les États-Unis avaient soutenu l’indépendance du Timor oriental et devraient donc également soutenir les Sahraouis. Le Polisario a sa propre influence diplomatique sur le continent africain, a-t-il ajouté, ce que l’Algérie ne peut tout simplement pas ignorer. M. Bouteflika a déclaré que les Marocains avaient commis une erreur en liant la sécurité du trône au Sahara occidental. L’Algérie ne cherche pas à déstabiliser le Maroc. La stabilité marocaine, a-t-il insisté, est vitale pour la stabilité algérienne.

    4. (C) M. Bouteflika a déclaré à l’ambassadeur qu’il devrait appartenir aux Sahraouis de décider s’ils veulent l’indépendance, même si la solution finale se fait par étapes sur plusieurs années. Il a ajouté que c’était la raison pour laquelle l’Algérie aimait tant le plan Baker. Après que l’ambassadeur ait souligné que le plan Baker n’avait pas généré de mouvement vers une solution, Bouteflika n’a pas voulu s’engager et a de nouveau demandé l’aide des États-Unis pour sortir de l’impasse actuelle.

    5. (C) Commentaire : Il est clair que Bouteflika n’insistera pas beaucoup auprès des Sahraouis pour qu’ils s’assoient avec les Marocains afin de discuter uniquement de l’autonomie ; les Algériens nous l’ont répété tout au long des neuf derniers mois. Cela dit, comme il l’a fait avec le secrétaire adjoint de l’AEN, M. Welch (réf.), M. Bouteflika a indiqué qu’il voulait trouver un moyen de sortir de l’impasse. Il n’y a tout simplement pas de pensée créative ici sur la façon de le faire.

    Wikileaks, 25 juin 2008

    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Front Polisario, Etats-Unis, autonomie, ONU, Wikileaks,

  • Ban Ki-moon n’a pas pardonné les attaques du Maroc

    Ban Ki Moon ne pardonne pas à Mohamed VI pour le Sahara occidental

    Un diplomate s’en prend dans son livre au roi du Maroc pour sa visite aux réfugiés en 2016.

    L’ancien secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon ne sait pas s’il pourra un jour se réconcilier avec le roi du Maroc Mohamed VI au sujet de sa visite de 2016 au Sahara occidental.

    « Nous nous recroiserons peut-être à l’avenir, probablement à l’occasion d’une conférence sur le changement climatique ou les initiatives de la jeunesse. Mais je ne sais pas quand, si jamais, nous nous réconcilierons. » Dans Resolved. Uniting Nations in a Divided World , un mémoire qui vient d’être publié par Columbia Publishers, l’ancien chef de la diplomatie internationale revient sur ses deux mandats à la tête de l’organisation.

    Outré par l’inaction de l’ONU – Le cortège de Ban Ki Moon a été caillassé par des réfugiés sahraouis.

    Dans le chapitre intitulé « Il y a des gens avec lesquels vous ne serez jamais d’accord », il explique comment les relations avec Rabat se sont dégradées au cours des dernières années de son mandat. Après s’être intéressé à la mission de l’ONU au Sahara (Minurso), il a contacté les autorités marocaines pour organiser un voyage dans les camps de réfugiés.

    Selon l’ancien secrétaire général, le gouvernement a « intentionnellement retardé » la visite au motif que Mohamed VI souhaitait le recevoir personnellement et que son emploi du temps chargé ne lui permettait pas de le faire.

    Peu avant de quitter ses fonctions, et « franchement frustré » par les excuses de Rabat, Ban a décidé de se rendre avec son propre entourage dans la région, où il a été accueilli par des protestations et des pierres par les réfugiés sahraouis. La visite a dû être interrompue après que des manifestants ont secoué la voiture officielle, indignés par l’absence de progrès dans les négociations avec le Maroc.

    Une relation brisée

    Rabat a demandé à Ban de « présenter ses excuses à son gouvernement et au roi Mohamed VI » pour avoir parlé d’ »occupation » marocaine.

    Lors de la conférence de presse qui a suivi, le dignitaire, affecté par ce qu’il avait vu, a qualifié d’ »occupation » le contrôle exercé par l’État marocain sur la région. « Je savais que ce mot était très sensible pour les Marocains, mais j’étais tellement émue par ce que j’avais vécu cet après-midi-là et tellement émue d’avoir parlé sans censure. En fait, j’avais dit la vérité », explique-t-il dans ses mémoires.

    L’utilisation de ce terme a provoqué une crise diplomatique entre le Secrétaire général des Nations unies et le Maroc qui, quelques jours après l’incident, a envoyé son ministre des affaires étrangères, Salahedin Mézouar, au siège des Nations unies. « Je l’ai reçu, même si je savais qu’il était à New York pour protester contre mes paroles accidentelles », dit Ban. « J’ai été surpris quand il m’a ordonné de présenter des excuses à son gouvernement et au roi Mohammed VI », dit Ban.

    Après avoir quitté ses fonctions, les deux hommes ont coïncidé dans certains sommets internationaux, au cours desquels le monarque et le diplomate ont eu des conversations « de manière très amicale ». Mais Ban Ki Moon ne lui pardonne pas son attitude dans le passé. « Nous ne pouvons pas tendre la main à des personnes qui non seulement ne sont pas d’accord, mais qui refusent aussi de nous écouter. On n’arrive à rien avec ces personnes et il est important de savoir quand arrêter d’essayer. »

    La situation au Sahara occidental pose des problèmes diplomatiques à Rabat depuis des décennies. La récente hospitalisation en Espagne du leader du Front Polisario Brahim Ghali a indigné le gouvernement marocain qui, enhardi par la reconnaissance de l’occupation par l’administration Trump, a ouvert une nouvelle crise avec Madrid.

    La Vanguardia, 17 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, ONU, Ban Ki-moon, Sahara Occidental, Front Polisario, réfugiés sahraouis,

  • Ban Ki-moon ne sait pas s’il pourra un jour se réconcilier avec le roi du Maroc

    Nations Unies, 17 juin (EFE) – L’ancien secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon ne sait pas s’il pourra un jour se réconcilier avec le roi du Maroc Mohammed VI après le traitement qu’il a reçu du royaume en 2016 suite à des remarques qu’il a faites sur le Sahara occidental, dit-il dans ses nouvelles mémoires.

    « Nous nous recroiserons peut-être à l’avenir, probablement à l’occasion d’une conférence sur le changement climatique ou les initiatives de la jeunesse. Mais je ne sais pas quand, si jamais, nous nous réconcilierons », déclare Ban dans le livre, intitulé « Résolu ». Uniting Nations in a Divided World », qui vient d’être publié par Columbia University Press.

    Le diplomate coréen consacre un long passage intitulé « Il y a des gens avec lesquels vous ne serez jamais d’accord » au dur clash qu’il a vécu en 2016 avec le Maroc, qui a débuté à l’occasion d’un voyage du chef de l’ONU de l’époque au Sahara occidental.

    Au cours de la visite, Ban a utilisé le mot « occupation » pour faire référence à la présence marocaine dans le territoire sahraoui, ce à quoi Rabat a répondu par des messages forts en public, des manifestations contre lui organisées à travers le pays et des mesures contre la Minurso, la mission de l’ONU dans la région.

    UNE VISITE DIFFICILE

    Dans ses mémoires, le diplomate explique que, dès le début de son mandat, il a essayé de rendre visite à la Minurso, mais que le Maroc a, pendant des années, « intentionnellement retardé » l’autorisation de le faire entrer dans le territoire sous son contrôle, au motif que Mohamed VI voulait l’accueillir personnellement au Sahara et que les dates n’étaient jamais bonnes.

    Ainsi, « franchement frustré » et à l’approche de la fin de son second mandat, Ban a décidé de se rendre dans les camps de réfugiés sahraouis pour constater de visu les dures conditions de vie de ces communautés et leur témoigner sa solidarité.

    À son arrivée, cependant, il est accueilli par des protestations de la part des réfugiés, qui lui reprochent l’absence de progrès dans la résolution du conflit avec le Maroc. Les manifestants sont allés jusqu’à secouer et jeter des pierres sur le véhicule blindé dans lequel il se trouvait, comme il s’en souvient.

    Finalement, la visite a été avortée au dernier moment et Ban a directement procédé à une conférence de presse qui était déjà prévue et dans laquelle il a déploré la situation des réfugiés et, en particulier, de ceux qui sont déjà nés dans cette situation d’ »occupation ».

    « Je savais que ce mot était très sensible pour les Marocains, mais j’étais tellement émue par ce que j’avais vécu cet après-midi-là et tellement émue d’avoir parlé sans censure. En fait, j’avais dit la vérité », se souvient-il dans son livre.

    COMPORTEMENT « INACCEPTABLE

    Ban décrit ensuite les nombreux efforts qu’il a déployés pour tenter d’endiguer la crise diplomatique qui a suivi et critique l’attitude des autorités marocaines.

    Il se souvient notamment de la visite que lui a rendue quelques jours plus tard, à son retour de tournée, le ministre des Affaires étrangères Salahedin Mezuar.

    « Je l’ai reçu alors que je savais qu’il était à New York pour protester contre mes paroles accidentelles, ce que j’avais déjà fait en public à plusieurs reprises. Mais j’ai été surpris lorsqu’il m’a ordonné de présenter des excuses à son gouvernement et au roi Mohammed », déclare l’ancien ministre coréen des affaires étrangères.

    M. Ban dit qu’il a refusé de le faire et a déclaré à Mezuar qu’en « dix ans de service aux Nations unies, je n’avais jamais vu ou entendu un comportement aussi grossier et inacceptable de la part d’un État membre après une émotion spontanée et sincère de la part d’un secrétaire général ».

    « Ma relation avec le roi Mohammed VI ne devait pas être réparée. En fait, les responsables marocains ne se sont jamais vraiment remis de ma franchise, mais je n’ai pas regretté d’avoir dit la vérité », dit-il.

    Interrogé sur cette relation tendue lors d’une rencontre avec des journalistes mercredi, Ban a voulu dédramatiser la situation et a espéré que les « malentendus » avaient été résolus.

    En ce sens, il a rappelé qu’après avoir quitté le poste de secrétaire général, il a rencontré Mohamed VI lors d’un sommet à Paris et s’est entretenu brièvement, mais « de manière très amicale ».

    Dans son livre, il dit de cette rencontre que « cela aurait été inconfortable s’ils ne s’étaient pas serrés la main », donc « ils l’ont fait poliment et sans grande conversation », mais il précise qu’il n’y a pas eu de réconciliation.

    « Nous ne pouvons pas tendre la main à des personnes qui non seulement ne sont pas d’accord, mais qui refusent aussi de nous écouter. On n’arrive à rien avec ces personnes et il est important de savoir quand arrêter d’essayer », conclut le passage.

    L’épisode avec le Maroc n’est qu’un des nombreux épisodes que Ban rassemble dans les plus de 300 pages de ses mémoires, dans lesquelles il propose également quelques idées pour l’avenir afin de répondre à certains des grands défis de l’ONU. EFE

    Swissinfo, 17 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, ONU, Sahara Occidental, Ban Kimoon,

  • El Himma derrière la diplomatie agressive du Maroc (média)

    Selon Africa Intelligence, la stratégie de la tension diplomatique prônée par le roi du Maroc est l’oeuvre de son conseiller et ami d’enfance, Fouad Ali El Himma.

    Dans un articlé diffusé le 07 juin 2021 sous le titre de « Du Sahara occidental à la radiodiffusion, le conseiller royal El Himma est seul aux commandes au Palais« , le média français indique que le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita ne fait que mettre en oeuvre cette stratégie. « Mais l’initiative de cette nouvelle doctrine vient du Palais Royal, et plus précisément du conseiller politique du roi, Fouad Ali El Himma, avec l’appui des « sécurocrates » du roi ».

    Africa Intelligence révèle que « il y a maintenant quatre capitales européennes sans représentant officiel du Maroc ». Karima Benyaich, ambassadrice en Espagne a été rappelée « pour protester contre l’hospitalisation du leader du Front POLISARIO, Brahim Ghali, à Logroño, un mois plus tôt ». L’ambassade du Maroc à Berlin se trouve décapitée depuis que le 6 mai, Zohour Alaoui a été rappelée à Rabat. « Le Palais a également retardé le remplacement de son ambassadeur à Paris, Chakib Benmoussa, et de son ambassadeur auprès de l’UE et de la Belgique, Ahmed Rahhou, qui ont tous deux été affectés à de nouvelles fonctions à Rabat ».

    « Ces absences ne sont pas un simple concours de circonstances. Elles font plutôt partie d’une stratégie visant à faire pression sur les principaux États de l’UE, qui, selon Rabat, sont coupables de duplicité en refusant de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, tout en profitant de sa coopération sur les questions de sécurité et en le laissant jouer les gardes-frontières contre les migrants non autorisés. Pour s’assurer que son message est bien compris, le Maroc a laissé entrer des milliers de candidats à l’immigration dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla – une tactique utilisée par Mouammar Kadhafi lorsqu’il était au pouvoir et, plus récemment, par le président turc Recep Tayyip Erdogan », signale Africa Intelligence.

    « Rabat estime disposer d’une « fenêtre d’opportunité » historique mais éphémère sur le Sahara occidental, ouverte par la reconnaissance par l’administration Trump de la souveraineté marocaine sur le territoire en décembre et maintenue ouverte depuis par les difficultés internes de l’Algérie voisine, principal soutien du Front POLISARIO. L’empressement du Maroc est également lié aux élections législatives qui doivent avoir lieu dans le royaume en septembre », ajoute-t-il.

    D’après la même source, dans une conversation téléphonique avec Anthony Blinken, Nasser Bourita a fait savoir que « le Maroc n’accepterait jamais de nouvelles négociations avec le Front POLISARIO comme celles qui ont eu lieu à Manhasset de 2007 à 2012 et à Genève en 2018. Le Maroc demande même que le nouveau PSEG soit mandaté pour trouver une solution à la situation sur la base du propre plan d’autonomie du Maroc pour la région. Cette solution est soutenue depuis longtemps par Paris et Madrid et, moins ouvertement, par Washington. Les efforts du Maroc pour en faire le nouveau cadre d’une stratégie de sortie de crise n’ont cependant pratiquement aucune chance d’être approuvés par l’ONU ».

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Européenne, UE, ONU, Fouad Ali El Himma, Mohammed VI,

  • Les États-Unis, l’Espagne et le Maroc (média espagnol)

    L’équidistance de l’administration Biden affaiblit la position de M. Sánchez lorsqu’il s’agit de négocier l’avenir des bases.

    Le très bref contact entre le président des États-Unis, Joe Biden, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, qui a duré moins d’une minute, a déçu les attentes suscitées par l’absence de contact entre les deux hommes – pas même un coup de téléphone – depuis l’investiture de l’occupant de la Maison Blanche. Cette déception a toutefois été partiellement compensée par l’annonce que le prochain sommet de l’OTAN, au cours duquel l’organisation doit approuver son nouveau concept stratégique, se tiendra en Espagne.

    Malgré le caractère éphémère de la rencontre, M. Sánchez a expliqué qu’avec M. Biden, ils avaient parlé du renforcement de l’accord de défense bilatéral, qui inclut les bases américaines de Rota et Morón de la Frontera, de l’Amérique latine, en particulier des problèmes d’immigration, et du « programme progressiste » du président américain. Mais pas un mot sur l’une des crises les plus graves qui touchent l’Espagne, à savoir les relations avec le Maroc, un allié stratégique des États-Unis, comme l’est l’Espagne.

    La brièveté de la réunion entre Biden et Sánchez est d’autant plus surprenante après la conversation téléphonique entre le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, et la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, au cours de laquelle, outre les liens d’amitié et la relation transatlantique, la partie américaine a manifesté sa préoccupation concernant l’émigration, dont les États-Unis défendent qu’elle doit être canalisée  » par des canaux réguliers et de manière sûre, ordonnée et humaine « . Il est possible que le porte-parole américain ait fait référence à l’émigration en Amérique centrale, mais ce qui s’est passé à Ceuta correspond parfaitement à ce qui ne peut pas se produire.

    Le silence des États-Unis sur le Maroc semble être un nouvel indicateur qu’ils n’ont pas l’intention de revenir sur la décision prise par Donald Trump quelques jours avant de quitter la Maison Blanche, lorsqu’il a soutenu la propriété marocaine du Sahara occidental en échange de la reconnaissance et de l’amélioration des relations entre le Maroc et Israël. Cette décision de Trump est contraire au droit international et aux décisions de l’ONU, qui continue de défendre la tenue d’un référendum d’autodétermination dans l’ancienne colonie espagnole. C’est l’Union européenne qui devra se prononcer, dans une position encore plus inconfortable en raison de la position américaine.

    Au plus fort de la crise migratoire à Ceuta le 18 mai, lorsque le Maroc a encouragé 9 000 de ses citoyens, dont des centaines d’enfants, à sauter la frontière et à entrer dans la ville espagnole, M. Blinken a reconnu le rôle « clé » de Rabat dans la stabilité de la région. Washington ne s’est pas exprimé clairement en faveur de l’Espagne dans la crise, comme l’a fait l’UE, bien que la position américaine ait évolué par la suite. La diplomatie américaine a fait savoir que l’actuelle administration Biden a de « profondes divergences » avec les décisions de Trump, mais il ne semble pas que ces divergences aillent jusqu’à annuler la reconnaissance du Sahara occidental comme faisant partie du Maroc. Un autre signe de détente a été le refus des États-Unis d’organiser des manœuvres militaires conjointes avec le Maroc African Lion dans les eaux et le territoire sahariens, comme Rabat l’avait annoncé. Dans l’ensemble, Washington a maintenu une position équidistante dans le conflit entre deux partenaires et alliés : une équanimité qui affaiblit la position de Sánchez lorsqu’il s’agit de mettre sur la table des questions telles que le rôle des bases dans la nouvelle stratégie africaine de Washington.

    El Periódico, 14 juin 2021

    Etiquettes : Espagne, Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, OTAN, normalisation, Joe Biden, Ceuta,

  • Le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé

    Le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé, a indiqué le sous-secrétaire parlementaire aux forces armées britanniques, James Heappey, réaffirmant la position de Londres en faveur de la légalité internationale. « Le ministère de la défense peut confirmer qu’aucun personnel du Royaume-Uni participant à l’exercice African Lion n’effectuera de formation au Sahara occidental. 

    Le Royaume-Uni considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé », a indiqué James Heappey dans une réponse écrite à une question du député travailliste, Navendu Mishra, sur le lieu où se déroule actuellement l’exercice militaire African Lion 2021. Le député travailliste, voulait des précisions sur ces manoeuvres militaires conjointes et si elles se déroulaient au Maroc ou au Sahara occidental occupé. 
    L’exercice African Lion 2021 organisé en partenariat avec le Maroc, a débuté le 7 juin et se poursuivra jusqu’au 18 de ce mois, à la base aérienne de Kenitra au nord à Tan Tan et au complexe d’entraînement de Grier Labouihi, sur les territoires marocains. Les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada, le Brésil, la Tunisie et le Sénégal participent à ces manoeuvres militaires. L’Espagne a décidé de sécher l’édition 2021 de cet exercice en raison des relations tendues avec Rabat, après l’Afflux de milliers de migrants marocains dans l’enclave de Ceuta. 
    Malgré les pressions du Maroc, le gouvernement espagnol a refusé d’emboîter le pas à l’ancien président américain, Donald Trump, qui a reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, réaffirmant son attachement à la légalité internationale. Peu avant le début de ces manoeuvres militaires, le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) a précisé dans un communiqué que l’exercice African Lion aura lieu uniquement à travers le Maroc, « de la base aérienne de Kenitra, au nord, à Tan-Tan et au complexe d’entrainement de Guerir Labouhi au sud, soit dans les frontières internationalement reconnues du royaume. 
    Africom a exclu les territoires sahraouis occupés dans un démenti cinglant au chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El othmani, qui dans un tweet avait avancé que cet exercice qui aura lieu en partie à Mahbes et près de Dakhla occupés, consacrait la reconnaissance américaine de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. 
    L’édition 2021 d’African lion, annulée en 2020 pour cause de pandémie- a réuni 7.000 soldats de neuf pays. Le coût de ces exercices s’élève à 28 millions de dollars.
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Royaume Uni,
  • Sahara Occidental: Le Congrès américain dit « non » à la vente de drones armés au Maroc

    OUVERTURE D’UN CONSULAT À DAKHLA OCCUPEE ET VENTE DE DRONES ARMÉS : Le Congrès américain dit « non » au Maroc

    Le Congrès américain a bloqué l’ouverture d’un consulat des États-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc. Deux promesses clés faites au Royaume par l’ex-président, Donald Trump, selon le quotidien Catalan la Vanguardia.
    Le journal révèle que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque, depuis plusieurs mois, deux promesses clés contenues dans l’accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste. Il s’agit de l’ouverture d’un consulat fantôme américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et la vente de drones armés MQ-9B au royaume, selon des sources au Congrès citées par la Vanguardia.
    La nature « transactionnelle » de nombre des accords d’Abraham, promus par Trump entre Israéliens et différents pays arabes et souvent accompagnés de ventes d’armes, a suscité dès le début les inquiétudes des élus américains, souligne l’article, jugeant que « le soutien de Washington à Rabat est beaucoup plus fissuré qu’il n’y paraît ». Mais avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, ce malaise s’est traduit par des actions concrètes dans le cas du Maroc pour tenter d’en atténuer les conséquences, ajoute la même source.
    La Vanguardia rappelle que vers fin décembre, l’ambassadeur américain à Rabat, David Fisher, s’est rendu dans la ville de Dakhla occupée pour inaugurer un bureau diplomatique virtuel et annoncer le début des procédures pour construire les locaux de la représentation consulaire.
    Cependant, la commission des Affaires étrangères du Congrès remet en cause la nécessité d’un tel consulat, d’après la même source, et son blocage signifie que, légalement, « le Département d’État ne peut pas prendre de décisions financières ou opérationnelles pour aller de l’avant avec le plan », explique-t-on. Il en va de même avec la promesse de Trump au Maroc de lui vendre des drones MQ-9B, une technologie très avancée qui, selon les membres de la commission, « ne devrait pas être mise à la disposition du Maroc ».
    Le blocage de ces promesses au Congrès n’a pas été révélé officiellement jusqu’à présent, mais la vérité, telle qu’elle est établie par le journal catalan, est qu’ « elles sont gelées depuis près de cinq mois sans que le Département d’État n’ait pris des mesures pour tenter de le contourner ou de négocier un compromis avec les membres du Congrès ».
    Certains démocrates exigent du Département d’État de se distancier totalement de ces pactes. En février, rappelle-t-on, 27 sénateurs ont écrit une lettre au président Biden dans laquelle ils lui ont explicitement demandé de révoquer la décision de Trump sur le Sahara occidental. Parmi les signataires, figuraient des démocrates mais aussi des républicains. La Vanguardia est de l’avis que l’insistance sur une solution négociée entre les parties implique, en pratique, « une prise de distance par rapport à la proclamation de Trump », ce qui représente un tournant historique dans la position américaine qu’aucun autre pays au monde n’a suivi.
    Changement d’approche concernant la question sahraouie
    La commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès a demandé au Département d’État de l’informer avant juillet de l’état d’avancement des contacts dans le cadre des Nations unies pour réactiver les négociations, selon le journal.
    Mercredi dernier, le Département d’Etat américain a évoqué un changement d’approche de la part de l’administration Biden concernant la question du Sahara occidental qui impliquerait d’enterrer la décision de Trump. Un signe clair a été donné par le Pentagone qui a rejeté les prétentions marocaines à organiser les manœuvres militaires « Africa in Lion 21 » en partie au Sahara occidental ridiculisant les affirmations de la propagande marocaine et du palais royal marocain.
    Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat américain, que certaines des incitations incluses dans les accords dits « d’Abraham » méritaient de faire l’objet d’un « examen attentif », en référence implicite à certains avantages accordés par Donald Trump, dont la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    M. Bendib
    Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis; Joe Biden, Donald Trump, Congrès, consulat de Dakhla, drones armés, 

  • Maroc : La petite mine de Bourita après la raclée du PE

    Vendredi dernier, lors du point de presse avec la MAE libyenne, Al Mangooshi, le chef de la diplomatie marocaine n’était pas dans son assiette. La petite mine affichée de Nasser Bourita portait les signaux de la gifle reçue la veille de la part du Parlement Européen.

    Dans son apparition de vendredi, il n’y avait plus que l’ombre du personnage arrogant et fier auquel nous nous sommes habitués à voir. Le génie de la diplomatie tcharmiliste brandie sous le slogan de « politique de fermeté » semblait perdue, désemparée, incapable de regarder le public et son homologue libyenne qui avait capté tous les regards de par son élégance et son éloquence. Bourita, lui, avait l’air d’un enfant contrarié qui vient d’être corrigé par ses parents. Sur son visage, il n’y avait aucun signe de joie ni d’émancipation. Tout le contraire. Il était triste et mélancolique.
    Toute personne qui a vu Bourita vendredi à côté de Mme Almangooshi aura deviné que derrière l’état d’âme du chef de la diplomatie marocaine il y avait un profond sentiment d’échec et de frustration. Tel un chien contrarié, il parlait avec la queue entre les jambes et on dirait qu’il est conscient de la fin de sa carrière politique et diplomatique après le dernier épisode relatif à la crise de Ceuta et la résolution du Parlement Européen.
    Etiquettes : Maroc, Nasser Bourita, Sahara Occidental, Front Polisario, Parlement Européen, Ceuta, Espagne,
  • Sahara Occidental : Reconnaissance envers l’Espagne

    Suite à la position honorable de Madrid vis-à-vis de la question sahraouie

    Ces derniers temps, la cause sahraouie a remporté de grandes victoires diplomatiques qui lui ont permis d’opérer de nouvelles avancées dans la bataille pour l’affirmation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat, libre et indépendant, sur ses propres territoires.
    Parmi ces victoires, outre le soutien et la sympathie de la grande majorité de l’opinion publique internationale qui a pris conscience de la réalité du dossier sahraoui, figure la position honorable de l’Espagne envers la question sahraouie qui s’est traduite essentiellement par cette prise en charge médicale du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Cet évènement a donné lieu à une campagne médiatique enragée, orchestrée par le Makhzen et ses relais, dans une vaine tentative d’interférer et d’infléchir l’orientation de la diplomatie espagnole.
    Ce qui est à relever sur ce point précis est la sagesse et la clairvoyance de la diplomatie espagnole dans le traitement de la question, en partant du fait qu’il s’agit du Président d’un Etat membre de l’Union africaine, jouissant de la reconnaissance de plusieurs pays du monde, tout comme est reconnu au peuple de la dernière colonie du continent noir, le droit à l’autodétermination. Aussi, les campagnes médiatiques tendancieuses et les attitudes clairement hostiles ne pouvaient contraindre l’Espagne à se démarquer de sa position honorable envers la cause ni l’influencer.
    A ce propos, dès le début, les autorités espagnoles, à leur tête la ministre des Affaires étrangère, de l’Union européenne et de la Coopération, Mme Arantxa Gonzalez Laya, ont tenu à assumer pleinement leurs responsabilités et à camper sur leur position, tout comme elles ont veillé à informer l’opinion publique espagnole et internationale des faits dans leurs moindres détails, à travers l’adoption d’un discours clair et franc qui a battu en brèche toutes les allégations, les informations tendancieuses et mensongères que certaines parties ont tenté de véhiculer à travers différents supports médiatiques, notamment les plateformes des réseaux sociaux.
    Ce qu’il y a lieu de souligner également, concernant la grande victoire diplomatique remportée par la cause sahraouie récemment, c’est que la position honorable et humaine de l’Espagne, inspirée du droit international, a été fortement approuvée et appréciée par l’opinion publique espagnole et internationale, comme le montrent les différentes opinions recueillies sur les plateformes des réseaux sociaux, tant il s’agissait, avant tout, de soins prodigués à un chef d’un Etat toujours sous occupation.
    Ainsi, l’attitude de l’Espagne est en parfaite cohérence avec sa position envers la question sahraouie, en ce sens que Madrid plaide pour une solution politique, juste, durable et acceptable par les deux parties au conflit. Une position qui n’est pas pour plaire à certaines parties qui aspirent à maintenir le statu quo et à faire perdurer le conflit, au détriment du peuple sahraoui et de ses droits légitimes à la liberté et à l’établissement de son Etat sur son propre territoire.
    De même, l’attitude de l’Espagne prouve, sans doute aucun, qu’elle axe ses efforts sur l’instauration de la paix dans le monde, notamment dans la région du Maghreb arabe. Elle est consciente que la poursuite du conflit au Sahara occidental ne peut que saper la paix dans la région tout entière.
    Ce qui est sûr, c’est que la popularité en hausse du président sahraoui, M. Ibrahim Ghali, en Espagne et dans le monde est due au fait qu’il a accepté de se présenter devant la justice espagnole qui l’a innocenté des faits dont il était accusé. Une attitude qui ne pouvait émaner que d’un révolté et un militant, comme a tenu à le souligner Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, un homme qui respecte la justice et qui est pleinement convaincu de la justesse de sa cause. De même, par son honorable position, l’Espagne a prouvé qu’elle est un Etat de droit et qu’il existe bien une séparation entre l’exécutif et le judiciaire. Elle a ainsi asséné une gifle mémorable à tous ceux qui manœuvraient en secret ou ouvertement dans l’espoir de la voir renier sa position. Les choses sont allées plus loin, au point où ils ont tenté, de manière flagrante, de faire du chantage à Madrid, à la lumière de ses dernières positions vis-à-vis de la cause sahraouie.
    Il est certain que, de par sa position honorable, responsable autant qu’attendue, l’Espagne a eu à faire face avec courage à toutes sortes de manœuvres et de provocations orchestrées par des parties qui œuvrent à aggraver la situation, à travestir les faits et à concocter de fausses accusations. Aussi, l’attitude de l’Espagne à propos de ce qui se trame à l’encontre de la RASD est une attitude émanant de sa pleine conscience de sa responsabilité historique envers la cause du Sahara occidental qui, comme nous l’avons déjà dit, est une question de décolonisation de la dernière colonie en Afrique. Ceci permettra à la cause sahraouie d’acquérir inévitablement davantage de succès et de victoires sur la voie de l’affranchissement et de la libération.
    Source : El Djeïch nº 695
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  • France 24 regarde le monde avec des yeux marocains

    A l’occasion d’une tournée en Algérie en vue d’annoncer le lancement de France 24 en arabe, El Watan a interviewé un de ses responsables. Questionné sur la signification du « regarde français » porté porté par France24, ce dernier a répondu : « Toute chaîne internationale a un regard spécifique. Ce qu’on lui demande est d’être honnête, impartiale et indépendante pour assurer sa crédibilité. Mais aucune chaîne n’est vraiment objective. Parce que l’objectivité n’existe pas dans le monde de l’information. Pourquoi ? Parce que la chaîne regarde toujours le monde avec sa culture, ses yeux, son éducation, son environnement, sa religion, etc. CNN voit le monde avec des yeux américains, la BBC avec des yeux britanniques, France 24 avec des yeux français et Al Jazeera avec des yeux arabes ».

    Cependant, l’origine marocaine de l’écrasante majorité du personnel de la chaîne autant dans son service français qu’arabe impose un regard marocain visible dans son agressivité lorsqu’elle parle de l’Algérie et du Front Polisario. Dans un entretien avec la militante sahraouie Aminatou Haidar, le questionnaire préparé semblait être préparé par un bourreau de la DST. Il ne manquait que la torture pour que l’entretien devienne un interrogatoire policier de troisième degré.

    « Les journalistes de France 24 peuvent-ils dire tout ? », demande El Watan. « Les journalistes de France 24 sont indépendants et libres », réponde le responsable français. Rien n’est moins faux. Pour preuve, un entretien enregistré avec le ministre sahraouis des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a été supprimé deux jours après sa publication le 11 juin 2021 (voir image ci-jointe). L’article a été republié le 14 juin suite à la décision de l’Algérie de lui retirer son accréditation.

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