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  • Maroc-Allemagne/ Rabat hausse le ton, Berlin affiche son incompréhension

    En pleine crise diplomatique, l’Allemagne demande des explications au Maroc qui a décidé de rappeler son ambassadrice à Berlin.

    Dans un communiqué publié ce jeudi 6 mai, Rabat dénonce des « actes hostiles » de Berlin, notamment sur le dossier du Sahara occidental. Le gouvernement allemand dit de son côté « ne pas comprendre les accusations » et assure faire le nécessaire pour tenter de résoudre la crise entre les deux pays.

    C’est « un nouveau tour de crispation diplomatique », selon l’expression du site d’information marocain TelQuel, qui relaie en Une aujourd’hui « l’incompréhension » et « l’étonnement » affiché par le gouvernement allemand après cette convocation de Lalla Zohour Alaoui, l’ambassadrice du Maroc à Berlin.

    « Actes hostiles »
    Rabat avait décidé début mars de geler les relations diplomatiques et de ne plus coopérer avec les autorités et les fondations en Allemagne. Le nouveau communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères reprend, tout en restant vague, les mêmes accusations pour justifier cette nouvelle escalade.

    Il y est question d’ »actes hostiles » de l’Allemagne et d’ »actions « attentatoires » à l’égard des intérêts supérieurs » du Maroc.

    Le texte dénonce l’ »activiste antagonique » de Berlin pour avoir ouvertement critiqué la décision des Etats-Unis de Donald Trump de reconnaître la souveraineté de Rabat sur le territoire disputé du Sahara occidental. Sur ce point, le Maroc dit ne toujours pas avoir reçu d’explications.

    Autre point que le Maroc continue à déplorer : ne pas avoir été invité à Berlin pour participer à la conférence sur la Libye l’an dernier. Là, le communiqué accuse l’Allemagne de vouloir saper « le rôle régional » du pays.

    « Le comportement du Maroc est avant tout un coup de semonce à l’adresse de l’Allemagne », assure Kressen Thyen, un expert de la région et chercheur à l’université de Brême. Il estime que les intérêts mutuels des deux pays ne devraient pas en être affecté. « L’Allemagne est un partenaire important en matière de commerce, d’argent et d’aide au développement, alors que le Maroc est pour l’Allemagne un partenaire majeur sur la question de la migration par la Méditerranée », rappelle le chercheur.

    Le cas Mohamed Hajib
    Enfin, Rabat accuse Berlin de « complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes ». Sans citer son nom, il fait peu de doute qu’il s’agit de Mohamed Hajib, un germano-marocain originaire de Tétouan, ancien prisonnier accusé de terrorisme au Maroc, qui vit désormais à Duisburg dans l’ouest de l’Allemagne et qui est devenu une voix critique du Maroc et de la monarchie sur les réseaux sociaux.

    « Le gouvernement marocain considère les vidéos de Hajib comme une menace majeure puisqu’il est en mesure de faire passer son message à une large audience, ce qui pourrait éventuellement conduire à des mobilisations », explique Maria Josua, chercheuse au German Institute for Global and Area Studies (GIGA) de Hambourg.

    Quelque 36.000 personnes sont abonnées à sa chaîne YouTube où il arbore des portraits du Che Guevara et de MalcomX. Chaque vidéo est vue des milliers de fois. Un « YouTuber qui alimente la crise entre le Maroc et l’Allemagne », a titré hier soir Der Spiegel.

    Le magazine allemand explique par ailleurs que cette brouille diplomatique handicape la collaboration entre les agences de renseignements des deux pays, tout comme la préparation des expulsions de Marocains, actuellement gelées à cause de la pandémie.

    Deutsche Welle, 07 mai 2021

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  • VOA : Le Maroc tente de forcer un changement de position de l’Espagne au sujet du Sahara Occidental

    Un nouveau différend éclate entre l’Espagne et le Maroc au sujet du chef du Sahara occidental

    Par Graham Keeley 

    MADRID – Un différend diplomatique entre le Maroc et l’Espagne sur la décision de Madrid d’accueillir un leader du mouvement indépendantiste du Sahara Occidental a envenimé les relations qui s’étaient améliorées de part et d’autre de la Méditerranée.

    Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, qui veut l’indépendance du peuple sahraoui au Sahara occidental, est soigné dans un hôpital de Logroño, dans le nord de l’Espagne, après avoir été infecté par le COVID-19.

    Sa présence en Espagne a provoqué la colère du Maroc qui a accusé le gouvernement de gauche de Madrid de mettre en danger les relations avec Rabat.

    Le Front Polisario a mené une longue guerre contre le Maroc pour obtenir l’indépendance du territoire contesté du Sahara occidental. Malgré une trêve en 1991, les deux parties sont à couteaux tirés depuis des années.

    Les Nations unies classent le Sahara occidental, colonie espagnole jusqu’en 1975 avec une population d’un million d’habitants, comme un « territoire non autonome ».

    Le Front Polisario a exigé un référendum sur l’indépendance, tandis que Rabat affirme que le territoire fait partie du Maroc.

    L’Espagne a essayé de paraître neutre sur la question du Sahara occidental, mais les analystes suggèrent que le Maroc utilisera le différend diplomatique entre Rabat et Madrid sur la présence du Ghali en Espagne pour exercer une pression sur l’Espagne afin qu’elle change de politique.

    Rabat se plaint

    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, a demandé si l’Espagne voulait « sacrifier ses relations avec le Maroc » en n’informant pas Rabat de la présence du Ghali en Espagne.

    « Pourquoi l’Espagne ne considère-t-elle pas qu’elle doit informer le Maroc de la présence du Ghali ? Préféreraient-ils conspirer avec les ennemis du Maroc ? C’est un test pour nos relations », a déclaré M. Burita dans une interview accordée le week-end dernier à EFE, l’agence de presse étatique espagnole.

    M. Burita faisait référence à l’Algérie lorsqu’il a mentionné les ennemis du Maroc, l’État voisin d’Afrique du Nord défendant la cause du Front Polisario.

    Le ministre a déclaré que le Maroc avait soutenu l’Espagne lorsque l’ancien président régional catalan Carles Puigdemont a organisé une déclaration d’indépendance ratée en 2017, plongeant l’Espagne dans sa pire crise politique depuis des décennies.

    Le mois dernier, le Maroc a convoqué Ricardo Díez-Hochleitner, l’ambassadeur espagnol à Rabat, pour se plaindre de la présence de Ghali en Espagne.

    Rabat a également accusé Madrid de permettre à Ghali d’entrer en Espagne avec un faux passeport et une fausse identité, ajoutant qu’il existe plusieurs plaintes contre Ghali en Espagne pour des allégations de « crimes de guerre et de violations des droits de l’homme. »

    Ghali a été accusé par un groupe dissident du Front Polisario basé en Espagne appelé ASADEDH, qui l’accuse de torture et de crimes contre l’humanité, des accusations sur lesquelles les autorités espagnoles enquêtent.

    Les dissidents affirment que des membres du mouvement indépendantiste du Sahara occidental les ont détenus dans des camps en Algérie contre leur gré.

    La ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a déclaré aux journalistes que l’Espagne avait admis Ghali pour des raisons « strictement humanitaires », en précisant qu’il se remettait d’un coronavirus.

    L’Audience nationale espagnole, qui traite les affaires graves de terrorisme et de fraude, a convoqué le chef de milice pour qu’il comparaisse le 1er juin afin de répondre aux allégations de torture formulées par des dissidents du Front Polisario.

    « Ghali a été cité à comparaître le 1er juin s’il est suffisamment en forme pour assister à l’audience », a déclaré un porte-parole du tribunal à VOA.

    Gonzalez a déclaré que le système judiciaire espagnol s’occuperait de toutes les allégations contre le leader du Polisario mais que cela n’avait rien à voir avec le gouvernement espagnol.

    « Si le système judiciaire estime que Ghali doit répondre devant la justice, alors il se présentera devant le tribunal », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse la semaine dernière.

    « Ce ne sera pas le gouvernement qui interviendra dans le fonctionnement indépendant et libre de la justice dans notre pays. La justice fera ce qu’elle a à faire et le gouvernement la respectera pleinement car il ne peut en être autrement dans un pays démocratique. »

    Les médias espagnols ont rapporté que Ghali avait donné un faux nom et utilisé un passeport diplomatique algérien pour entrer en Espagne.

    Ignacio Cembrero, un journaliste espagnol qui a beaucoup écrit sur le Maroc, a déclaré que Rabat essaiera d’utiliser l’affaire Ghali pour changer la politique de l’Espagne sur le Sahara occidental.

    L’Espagne sous pression

    Actuellement, l’Espagne maintient qu’une solution à la question ne peut venir que d’un accord négocié par les Nations Unies, mais, selon Cembrero, le Maroc pourrait essayer de pousser l’Espagne à changer cette position pour la rendre plus favorable à Rabat.

    « En public, l’Espagne n’admettra jamais qu’elle a changé sa politique », a déclaré Cembrero à VOA.

    « Cependant, en privé, l’Espagne peut agir plus favorablement envers les ambitions du Maroc de contrôler le Sahara Occidental. Au fil des ans, l’Espagne a discrètement aidé le Maroc en l’aidant aux Nations Unies et dans ses batailles juridiques à la Cour européenne de justice. »

    L’Espagne a cherché à prendre ses distances par rapport aux différends internationaux sur le Sahara Occidental, consciente de l’effet possible que cela pourrait avoir sur les relations commerciales et sécuritaires entre les proches voisins, selon les experts.

    La semaine dernière, un nouveau désaccord a éclaté entre le Maroc et l’Allemagne sur le territoire contesté, Rabat rappelant son ambassadeur à Berlin.

    Le Maroc a accusé l’Allemagne de « s’éloigner de l’esprit de solution constructive avec une attitude destructive sur la question du Sahara marocain », a déclaré le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Après que les États-Unis aient reconnu le droit du Maroc à contrôler le Sahara occidental en janvier, l’Allemagne a demandé une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la question.

    Le gouvernement allemand a déclaré qu’il était « surpris » par la décision du Maroc de rappeler son ambassadeur.

    « Nous sommes d’autant plus surpris par cette mesure que nous travaillons avec la partie marocaine de manière constructive pour résoudre cette crise », a déclaré le ministère allemand des Affaires étrangères.

    VOA, 10 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Le Courrier du Soir : Pour séduire le lobby juif AIPAC, le Maroc accuse l’Iran de chercher à déstabiliser l’Afrique du Nord et de l’Ouest

    By Cheikh Dieng

    Le Maroc accuse l’Iran de chercher à déstabiliser l’Afrique du Nord et de l’Ouest

    Devenu grand ami et partenaire de l’Etat d’Israël à la suite de la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays survenue le 10 décembre 2020, le Maroc entend apporter un soutien de taille à son nouvel allié qui mène une guerre sans merci contre la République Islamique d’Iran.

    Pour le royaume chérifien, cette guerre contre l’Iran est légitime comme l’affirme le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. C’est en tout cas ce que Lecourrier-du-soir.com a appris du média saoudien Ashar Al-Awsat qui relaie les propos tenus par le chef de la diplomatie marocaine qui a pris part à un événement organisé par le tout-puissant lobby juif américain, AIPAC.

    Dans l’interview accordée à la chaîne privée d’AIPAC, Nasser Bourita a tiré à boulets rouges sur le régime iranien l’accusant ouvertement de menacer l’intégrité territoriale du Maroc ainsi que sa sécurité en soutenant le Front Polisario (mouvement indépendantiste sahraoui) à qui il fournit des armes et dont il forme les militants avec l’unique objectif qu’ils attaquent le royaume chérifien.

    Parlant de l’influence de l’Iran en Afrique de l’Ouest, le chef de la diplomatie iranienne ne mâche pas ses mots. “Les activités de l’Iran en Afrique de l’Ouest détruisent l’Islam modéré que le Maroc promeut durant des siècles dans cette région”, dénonce Bourita qui ajoute que parmi les objectifs de l’Iran, il y a aussi la déstabilisation de l’Afrique du Nord.

    Il convient de souligner que depuis la normalisation de ses relations avec l’Etat hébreux en décembre 2020, le Maroc occupe une place de choix dans les relations entre Israël et le monde arabe. D’ailleurs, le pays a été invité à prendre part à l’événement d’AIPAC, une première et le Maroc est aussi invité à participer au sommet international sur le tourisme qui se tiendra à Tel Aviv les 15 et 16 juin.

    Le Courrier du soir, 10 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Iran, Sahara Occidental, Front Polisario, AIPAC,

  • L’ingérence médiatique étrangère en Algérie

    par Rahim Ibn Ziane

    Depuis toujours la presse étrangère est présente en Algérie. Néanmoins, l’Algérie n’a pas hésité à retirer des accréditations, refuser le tournage de reportages ou expulser un média d’Algérie lorsque ladite presse dépasse son rôle d’informer et rentre dans de la désinformation (l’exemple le plus connu étant le bureau d’Al Jazeera à Alger fermé depuis 2008, France24 aussi est en sursis depuis une récente campagne de désinformation autour de l’Algérie le mois dernier[1]).

    Ces derniers mois, des campagnes massives d’acharnement médiatique à l’encontre de l’Algérie ont été organisées par la presse marocaine et française.
    En France, on est tombé dans le ridicule avec Le Figaro qui fait 3 articles sur les propos d’Abdelmadjid Chikhi affirmant que la France coloniale a œuvré pour répandre l’analphabétisme en Algérie dont un article payant pour dire « on n’a pas de preuves, mais c’est faux » alors qu’au final c’est réellement le cas[2].
    La presse marocaine est systématiquement dans l’injure et la désinformation à l’encontre de l’Algérie avec le 360 ou Yabiladi n’hésitant pas à se moquer d’un crash d’un hélicoptère en Algérie[3] ou affirmant que « l’Algérie a financé le Polisario à hauteur de 1 000 milliards de dollar étasunien ».

    La presse française et marocaine a leurs chouchous à défendre coûte que coûte : le Hirak post-démission de Bouteflika avec ses figures comme Tabbou (ancien député issu de l’élection frauduleuse de 2017 orchestrée par l’issaba déchu[4]) Assoul (elle aussi députée issue de la controversée élection de 2017, très liée au clan Toufik, elle a soutenu et travaillé pendant la campagne du candidat de Toufik Ali Ghediri[5]) mais aussi le MAK qui souhaite orchestrer des opérations terroristes en Algérie[6]. Même Rachad, un groupuscule héritier du FIS et constitué d’anciens membres du FIS comme le terroriste Mourad Dhina trouve grâce à leurs yeux.

    La presse française et marocaine contrôlée par l’État profond

    La presse française appartient à une poignée d’hommes d’affaires français ou étrangers. De multiples scandales ont déjà émergé en France avec des journaux ou des chaînes de télévision dont le riche propriétaire n’hésite pas à censurer une émission, un reportage, un documentaire ou un article qui ne lui convient pas.

    La presse écrite française qui est déficitaire depuis des années est aussi subventionnée par l’État français. En 2020, l’État français a subventionné la presse à hauteur de 840 millions d’euros par an pour l’année 2020 (en dehors des aides exceptionnelles liées à la pandémie de coronavirus)[7]

    Prenons par exemple Le Figaro qui s’est illustré ces dernières semaines de par la virulence de son article quotidien (minimum) à charge contre l’Algérie, il est possédé par le groupe Dassault, groupe du complexe militaro-industriel français (les fabricants du fameux Rafale vendu à l’étranger grâce à la corruption et avec l’aide de l’État français[8]). Le Figaro a bénéficié de 16 millions d’euros d’aides directes par l’État français (l’information la plus récente sur le montant de subvention perçue par chaque média français)[9].

    Il est facile de comprendre à première vue pourquoi la presse détenue par Dassault enrage contre l’Algérie. Dassault a essayé de vendre son Rafale à l’ANP sans résultat, ne bénéficie d’aucun contrat d’armement en Algérie depuis toujours et voit d’un œil enragé l’Allemagne prendre la deuxième place de fournisseur militaire en Algérie. Il est évident que si Alger achète des Rafales demain, Le Figaro nous fera plusieurs articles par jour élogieux sur l’Algérie.

    Le reste de la presse française aussi est dans le même cas de figure, des oligarques français en colère parce qu’Alger se tourne vers la Chine et l’Allemagne pour délaisser la France. TF1 appartient à Bouygues qui n’a toujours pas digéré l’attribution aux chinois de deux grands chantiers comme l’autoroute est-ouest ou la mosquée d’Alger. Libération appartient à l’israélien d’origine marocaine Patrick Drahi qui, pour des raisons évidentes, ne porte pas l’Algérie dans son cœur. L’Algérie étant l’un des rares pays ayant résisté et s’étant opposée vigoureusement à la vague de normalisations diplomatiques avec Israël opérée par les pays arabes à la fin du mandat de Donald Trump.

    La presse étant liée à l’État profond français tenue par les grandes entreprises française en perte de puissance en Algérie[10], mais aussi par l’État français directement par la presse qu’il possède (groupe France Radio et France Télévisions) mais aussi indirectement par la presse subventionnée. L’État français lui aussi ne se gène pas de faire dans de la désinformation via sa presse nationale, même si son relais international France24 s’est calmé après que le Ministre de la Communication Ammar Belhimer ait menacé au prochain incident de retirer l’agrément de France24. L’AFP a déjà fait les frais de la désinformation continue française en Algérie avec ses correspondants et son bureau qui s’est vu refusée le prolongement des accréditations récemment[11].

    Concernant la presse marocaine, elle est entièrement liée de près ou de loin au Makhzen (condition sine qua non pour pouvoir exister dans la dictature alaouite). Comme le révèle le journaliste dissident Ali Lmrabet[12], le360.ma appartient à Mounir Majidi secrétaire particulier de Mohammed VI.

    La campagne de désinformation et de haine marocaine contre l’Algérie autorisée ou commandée par le roi est elle aussi simple à comprendre. Le Maroc enrage contre l’Algérie du fait qu’elle soutient le Polisario contre la guerre inique menée par le Maroc et milite pour l’autodétermination du peuple martyr sahraoui. Le Maroc aussi de l’autre côté souhaite voir l’ouverture des frontières (pour pouvoir exporter en Algérie plus facilement le cannabis marocain qui a constitué la fortune de la famille royale marocaine) et aussi rêve d’une Algérie sans armée et avec des tartufes soumis à sa tête pour pouvoir prendre les villes réclamées dans le projet controversé et sans aucune réalité historique du « grand Maroc » (alors qu’ils sont incapables de récupérer les enclaves espagnoles au Maroc).

    Les cibles : l’armée, le Président Tebboune et le soutien à la cause sahraouie

    Tout en nous faisant le même récit faux de l’Algérie coincée dans le même système socialiste des années 70 (alors que c’est la libéralisation du marché en Algérie sans garde-fou qui l’a conduite dans la crise qu’elle a connu dans les années 80 et 90) la presse franco-marocaine s’acharne contre trois têtes de turc : le Président Tebboune et son gouvernement, mais aussi l’Armée Nationale Populaire et le soutien algérien à la cause sahraouie.

    La presse franco-marocaine n’hésite pas à désigner le pouvoir en place de véritable junte sans preuves sachant qu’aucun militaire n’est à la tête d’un ministère ou président en Algérie. La presse marocaine est plus virulente à l’encontre de l’armée en n’hésitant pas à trafiquer des classements pour faire apparaître l’armée marocaine devant l’armée algérienne (alors que dans le classement en question, l’Algérie n’y figure pas)[13]. Mais aussi, ils n’hésitent pas à se moquer de l’équipement (pourtant de meilleures qualités que celui de la FAR) militaire algérien qualifié de « vieilleries datant de l’époque soviétique », alors que le Maroc n’achète que de l’armement d’occasion étasunien, français ou israélien.

    Le Président Tebboune et son gouvernement ne sont pas en reste. Qualifié de dictature (alors que le Maroc est une véritable dictature et la France de plus en plus rejoint le club des dictatures), la presse française fait appel à de pseudo-experts comme Filiu (titulaire d’un doctorat sur mai 68 à l’ORTF) ne comprenant rien à la situation algérienne pour nous proposer des analyses erronées. Le Maroc lui n’hésite pas à faire appel à Bernard Lugan[14], une personnalité controversée d’extrême-droite négationniste du génocide des tutsis au Rwanda.

    La France s’est illustrée par son degré de mensonge avec la presse qui a inventé une pénurie de pâtes inexistante en Algérie[15] (tout en prenant comme photo d’illustration une image montrant un rayon de pâtes rempli en Algérie…) reprise immédiatement par la presse marocaine.

    Les cibles varient en fonction des intérêts des protagonistes. La France tape surtout sur le pouvoir en place qui la pousse à la sortie du marché algérien tandis que le Maroc nous parle d’un complot de l’armée qui dirige l’Algérie.

    Le soutien à la cause sahraouie fait aussi l’objet de vives attaques au Maroc, mais aussi d’attaques discrètes par la presse française. Le Maroc critiquant l’Algérie soutenant le principe d’autodétermination au Sahara Occidental pour essayer de faire croire que le problème n’est pas entre les sahraouis et le Maroc, mais un problème algéro-marocain ou l’Algérie méchant de l’histoire finance à pertes à hauteur de 1 000 milliards de dollars étasuniens le Polisario contre le Maroc.

    Pendant que le Maroc s’empresse d’écrire des articles de désinformation quotidiennement sur le conflit sahraoui avec des histoires farfelues, la France avance tête cachée par son relais médiatique qu’elle co-finance avec le Maroc, Jeune Afrique[16] qui elle aussi vend le conflit sahraoui comme un conflit algéro-marocain et n’hésite pas à dénigrer systématiquement l’Algérie tout en faisant une promotion du Maroc ou en adoucissant les polémiques marocaines.

    La réponse impérative de l’Algérie face à la campagne de désinformation

    L’Algérie en plus de se montrer ferme face aux mensonges réguliers de la presse étrangère doit elle aussi entrer dans le champ de bataille de l’information. Une chaîne d’information en continu 24/24 internationale en plusieurs langues (arabe, anglais et français pour commencer) comme France24, la BBC ou Al Jazeera doit être créée et diffusée partout dans le monde pour faire entendre la voie algérienne à l’international. Aussi, une presse numérique internationale doit être créée pour elle aussi promouvoir la voie algérienne à l’international.

    Aussi, la presse publique et privée de l’Algérie doit investir dans du fact check d’informations pour démonter les fake news récurrentes issues de la presse étrangère, mais aussi de certains acteurs nationaux souhaitant déstabiliser l’Algérie.

    Il est impératif que l’Algérie rattrape son retard sur la communication à l’international. La situation s’empire de jour en jour avec la propagande médiatique et leurs relais constitués de Moorish adeptes de la banane et grands consommateurs de stupéfiants, mais aussi aujourd’hui les makistes, en n’hésitant plus à mentir et à manipuler la masse en dissimulant leur sinistre agenda derrière des comptes estampillés « Algérie » ou « kabyle » pour derrière vendre l’indépendantisme kabyle et mentir ouvertement quand le MAK se fait attraper la main dans le sac dans la récente affaire de projet d’attentat terroristes.

    Les makistes qui n’hésitent pas à s’allier avec les Moorish contre l’Algérie sont eux aussi un autre danger pour l’Algérie nouvelle, ces gens n’hésitant pas à harceler et insulter quiconque n’étant pas d’accord avec eux et en faisant du sophisme de bas étage pour vendre des anti-makistes comme étant des anti-kabyles.

    L’Algérie doit se mettre au travail et porter sa voie à l’international avec des relais médiatiques puissants. Le trolling anti-Algérie aussi doit connaître sa fin, ces gens étant soutenus et financés par des États étrangers tandis que la sphère patriotique algérienne réussi à les contrer seuls et à les remettre à leurs places.

    [1] Belhimer convoque “France 24” en Algérie et avertit la chaîne Ennahar Online 13 mars 2021 https://www.ennaharonline.com/fr/belhimer-convoque-france-24-en-algerie-et-avertit-la-chaine/

    [2] En 1962 85% de la population algérienne était analphabète https://www.nouvelobs.com/education/20120913.AFP8696/environ-6-millions-d-algeriens-analphabetes-soit-un-taux-de-22-etude.html

    [3] Un article scandaleux qui a été dénoncé partout sur internet par les algériens https://afrique.le360.ma/algerie/politique/2020/12/16/32874-video-enieme-crash-daeronef-lalgerie-bat-son-triste-record-32874

    [4] Achat des postes de députés : La légitimité de l’APN plus que jamais remise en cause Algérie Eco

    [5] Présidentielle : le parti de Zoubida Assoul soutient le candidat Ali Ghediri Algérie Patriotique

    [6] Communiqué du Ministère de la Défense Nationale 25 avril 2021

    [7] La presse recevra des aides supplémentaires de 483 millions sur 2 ans Le Figaro 27 août 2020

    [8] « Rafale Papers » : une affaire de corruption enterrée par l’Etat ? France Inter 10 avril 2021

    [9] Aides à la presse : qui touche le plus ? Le Monde 6 mai 2014

    [10] Total, Suez, la RATP par exemple ont perdu des contrats en Algérie.

    [11] Tweet de Khaled Drareni le 23 avril 2021

    [12] Tweet d’Ali Lmrabet 7 août 2020

    [13] Puissance militaire : le Maroc occupe la 1ère place au Maghreb Challenge.ma

    [14] Bernard Lugan bénéficie d’une tribune au sein du 360. Tribune où il affirme que « L’Algérie n’a jamais existé » et d’autres fantaisies sur des faits historique ou d’actualité. La chaire marocaine qu’il doit rencontrer souvent à la Mamounia lui fait dire des grosses inepties pour pouvoir continuer à y gouter.

    [15] L’Algérie confrontée à une pénurie de pâtes Courrier International 28 février 2021

    [16] Jeune Afrique a bénéficié de 415 000€ de subventions par l’Etat français selon data.gouv.fr et bénéficie de financement par le Makhzen (Algérie Patriotique)

    Kassaman Times, 26 avr 2021

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  • Maroc : les nuits cauchemardesques de Nasser Bourita

    En dépit des apparences, les nuits de sommeil du chef de la diplomatie marocaine ne sont pas des plus paisibles. Elles sont hantées par des échecs de grande envergure.

    Nasser Bourita a poussé le roi du Maroc à s’asseoir à côté du président sahraoui Brahim Ghali en acceptant d’intégrer l’Union Africaine, sans, pour autant, réaliser les objectifs fixés de cette intégration. Le rêve de voir la RASD expulsée de l’organisation panafricaine est devenu un mirage dans le désert du Sahara Occidental. Au contraire, l’UA est plus que jamais déterminée à défendre le principe du respect des frontières héritées du colonialisme.
    D’autre part, le pari joué sur la garantie du lobby sioniste s’est évaporé avec l’éjection de Donald Trump de la Maison Blanche. Si Nasser Bourita a convaincu la cour royal que le tweet de l’ancien président américain allait être suivi par un effet de domino, c’est raté. Ce qui a suivi c’est une grande frustration après la déclaration du responsable du Département d’État révélant que «Joe Biden n’a pas pris de décision concernant la reconnaissance de l’ancien président américain Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».
    A tout cela s’ajoute le verdict de la Cour Européenne de Justice qui tombera bientôt et qui risque de faire très mal et qui poussera le roi Mohammed VI à offrir Bourita en bouc émissaire et sacrifice expiatoire.
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  • Sahara Occidental : La maison de Soltana Khaya investie par les forces d’occupation marocaines : Saccages, vols et… panique (VIDÉO)

    Une vidéo attestant ces faits gravissimes, et dont nous avons reçu une copie, montre de quelle manière la maison familiale de la militante Soltana Kheya, sise à Boujdour, dans les territoires occupés sahraouis, a été investie de manière violente et barbare par les forces d’occupation marocaine cagoulés dans la nuit de dimanche à lundi.

    Si tout y a été méchamment et perfidement saccagé, comme on peut le voir sur ce document filmé accablant pour le autorités coloniales lorsqu’il sera soumis aux instances internationales, toit porte à croire que la soldatesque de Mohamed VI et de Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, en avaient avant tout envers les divers objets électroniques détenus par cette intrépide et opprimée militante.
    Caméras et téléphones y ont en effet été systématiquement saisis. Dans un entretien qu’elle nous avait déjà accordé, elle révélait être obligée e changer de puce téléphonique au moins une fois par semaine pour échapper à la surveillance policière, et pour pouvoir communiquer (plus ou moins librement) avec l’extérieur.
    Au reste, toutes nos tentatives pour la joindre ce lundi sont demeurées vaines, en dépit de toute notre insistance. Dans la foulée, nous apprenons que les militants sahraouis qui se trouvaient chez Soltana Kheya au moment des (mé(faits) ont tous été embarqués. Il s’agit, notamment, de Khalid Bouferiou, Salek Bayber et Mohamed-Said Lebihi.
    L’oppression dont souffre quasiment au quotidien la courageuse militante Soltana Kheya soulève effroi et condamnation à travers la planète entière. Elle a a été victime, il ya de cela un mois, d’une tentative de liquidation physique par «une substance dangereuse» jetée sur elle par «des baltaguia» de l’Etat d’occupation marocaine.
    Depuis sa résidence surveillée dans la ville occupée de Boujdour, Mme Sultana Khaya avait précisé que «des baltaguia cagoulés des forces d’occupation marocaine ont attaqué son domicile, en lui jetant une substance dangereuse, qui pourrait être un mélange de brai et d’acide».

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=riynRPnQt7w]

    Relatant dans une vidéo les détails de «l’attaque brutale» dont elle a fait l’objet, la militante des droits de l’homme affirme que «l’Etat d’occupation marocaine cherche à l’éliminer physiquement ainsi que sa sœur», rappelant «les tentatives de l’occupant marocain de l’éborgner».
    De son côté, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a dénoncé vendredi « la surveillance lourde et quasi-constante» imposée par les forces de sécurité marocaines à la militante sahraouie, Sultana Khaya, depuis plus de trois mois.
    Le 13 février, alors qu’elle filmait la police d’une fenêtre ouverte, Khaya a été frappée au visage par une pierre que, selon elle, un membre des forces de sécurité avait lancée depuis la rue. Quelques semaines auparavant, elle avait été complètement défigurée par des assaillants à la solde de l’occupant marocain en guise de représailles contre l’entretien puissant et dynamique qu’elle avait accordé à La Patrie News
    Mohamed Abdoun
    La Patrie News, 10 mail 2021
    Etiquettes : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Sultana Khaya, 
  • Diplomatie: L’Allemagne dénonce le chantage politique du Maroc

    L’Allemagne a demandé, vendredi, des explications au Royaume du Maroc au sujet de la décision de convocation de son ambassadeur à Berlin pour consultations autour de la position de l’Allemagne concernant le conflit au Sahara Occidental, affirmant que les accusations contenues dans le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères sont infondées.

    Dans une déclaration à la presse, la porte-parole du ministère a estimé que la décision du Royaume du Maroc concernant la convocation de son ambassadeur à Berlin pour consultations est regrettable et anormale, de même qu’elle est une procédure inappropriée pour le règlement de la crise diplomatique. Le Gouvernement fédéral allemand a demandé à la partie marocaine des explications concernant les motifs de cette procédure, a indiqué la même intervenante qui a souligné que la nature des termes employés et les accusations contenues dans le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères sont infondées. Les derniers développements sont regrettables car le Gouvernement fédéral a longtemps cherché à créer un dialogue constructif, a-t-elle ajouté.

    Le Maroc mécontent du soutien allemand au Sahraoui

    Concernant les accusations portées par le ministère marocain des Affaires étrangères à Berlin en raison de sa position vis-à-vis du Sahara occidental, la même intervenante a affirmé que la position du Gouvernement allemand demeurera inchangée. Le Maroc avait décidé, jeudi, de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations, en raison de la position de l’Allemagne vis-à-vis du Sahara occidental, a indiqué un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le Royaume du Maroc a décidé le rappel, pour consultations, de son ambassadeur à Berlin », a précisé le communiqué du ministère marocain qui accuse Berlin d’actions attentatoires à l’égard des intérêts supérieurs du royaume du Maroc, dans une nouvelle tentative visant à infléchir la position de l’Allemagne sur le dossier du Sahara Occidental.

    Le Maroc veut imposer sa politique aux Allemands

    Le ministère marocain a également critiqué la position de Berlin rejetant la reconnaissance par l’ancien président américain Donald Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, une position qui, selon le ministère demeure jusqu’à présent inexpliqué. En décembre dernier, la délégation allemande à l’ONU avait mis en garde contre la partialité des Etats-Unis, porte-plume des résolutions sur le Sahara occidental, après la décision de Trump. L’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen avait, alors, déclaré qu’ etre porte-plume vient avec de la responsabilité. Cela s’accompagne d’un engagement fort pour résoudre un problème, il faut être juste, il faut être impartial, il faut avoir à l’esprit l’intérêt légitime de toutes les parties et il faut agir dans le cadre du droit international. Le Maroc avait décidé en mars dernier de suspendre ses relations avec l’ambassade de l’Allemagne à Rabat, en raison de la position de Berlin soutenant l’application de la légalité internationale au Sahara occidental.

    Algérie62, 8 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental,

  • Buzznice : L’Allemagne qualifie d’ »infondées » les revendications du Maroc dans la crise diplomatique.

    Rabat – Le ministère allemand des affaires étrangères a exprimé sa « surprise » face aux critiques du Maroc sur la perception de l’Allemagne de son intransigeance au Sahara Occidental.

    Le vendredi 7 mai, un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères a réagi à la décision du Maroc de rappeler son ambassadeur à Berlin. Le Maroc a annoncé cette décision le jeudi 6 mai et a demandé au ministère allemand des affaires étrangères des « explications » sur les motifs de ce différend diplomatique.

    La porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Maria Adebahr, a qualifié la décision du Maroc de « très inhabituelle » et a déclaré que cette décision unilatérale était « une procédure très appropriée pour résoudre une crise diplomatique. »

    Le ministère marocain des affaires étrangères a décidé en mars d’entamer une coopération avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat. Le 6 mai, le Maroc a étendu sa protestation diplomatique en rappelant son ambassadeur et en publiant un document exposant ses doléances.

    Le Maroc a décrit la réponse de l’Allemagne aux récents développements concernant le Sahara Occidental comme des « actions hostiles » qui contredisent les priorités fondamentales du Maroc. Les diplomates marocains ont qualifié la position de l’Allemagne d’ »antagoniste », suite à la réaction de l’État d’Europe du Nord à la reconnaissance de la souveraineté marocaine par les États-Unis en décembre 2020.

    Le Maroc se sent également exclu par l’Allemagne qui l’a exclu d’une conférence en 2020 sur le conflit en Libye. Les efforts diplomatiques du Maroc ont conduit à l’une des premières percées qui ont abouti à l’état de paix actuel. Rabat a considéré la décision de Berlin d’exclure le Maroc de la conférence comme une tentative de saper l’influence diplomatique régionale du Maroc.

    Le Maroc accuse également l’Allemagne de fournir une protection et une plateforme à Mohamed Hajib, un ancien détenu qui a accusé le Maroc de torture et de mauvais traitements pendant sa détention de sept ans pour extrémisme religieux. Hajib s’est installé en Allemagne en 2017 et s’est depuis exprimé contre le Maroc sur sa chaîne YouTube.

    L’Allemagne a refusé d’extrader Hajib vers le Maroc, ajoutant ainsi une liste de désaccords diplomatiques qui ont conduit à l’actuel conflit diplomatique.

    L’Allemagne semble vouloir améliorer les relations tendues entre les deux nations. « De notre point de vue, il est dans l’intérêt des deux pays de poursuivre leurs larges relations diplomatiques », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à la Deutsche Welle.

    Adebahr a souligné que l’Allemagne estime qu’il n’y a « aucune base pour ce genre d’accusation », Berlin ayant demandé des explications supplémentaires sur les griefs du Maroc.

    Buzznice, 09 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Sahara Occidental,

  • Le Maroc se met à dos l’Espagne et l’Allemagne

    Les relations diplomatiques entre le Maroc et les pays européens, notamment l’Allemagne et l’Espagne, continuent de se dégrader. Le royaume chérifien, après avoir fait du chantage à l’Espagne, se tourne vers l’Allemagne avec qui le froid s’est installé depuis plusieurs semaines. Plus récemment, Rabat a rappelé son ambassadrice à Berlin « pour consultation ».

    Ainsi, le torchon brûle toujours entre l’Allemagne et le Maroc. Le royaume chérifien a décidé, le 6 mai, de rappeler son ambassadrice à Berlin « pour consultation ». Le Maroc a dénoncé, dans un communiqué officiel, les « actes hostiles » de l’Allemagne, notamment sur le dossier du Sahara occidental.

    « La République fédérale d’Allemagne a multiplié les actes hostiles et les actions attentatoires à l’égard des intérêts supérieurs du royaume », peut-on lire dans le communiqué publié par le ministère marocain des Affaires étrangères. Il est fait allusion à l’attachement de l’Allemagne à une solution politique juste, durable et acceptée entre les deux parties, sous les auspices des Nations unies, concernant le Sahara occidental.

    Le ministère allemand des Affaires étrangères a réagi à cette décision, en indiquant ne pas avoir été informé par avance de la décision marocaine. Le ministère a affirmé « ne pas comprendre les accusations » proférées par Rabat. Il a déclaré notamment : « Nous sommes d’autant plus surpris par cette mesure que nous faisons des efforts constructifs avec la partie marocaine pour résoudre la crise ».

    L’Algérie est toujours citée
    Cette décision marocaine intervient quelques jours après les déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères sur les relations qu’entretient son pays avec l’Espagne. Nasser Bourita avait remis en cause la solidité des rapports diplomatiques avec l’Espagne et s’était même demandé si l’Espagne souhaitait « sacrifier sa relation bilatérale » en raison de l’accueil, sur son territoire, du président de la RASD, Brahim Ghali.

    Le diplomate marocain avait ajouté que l’attitude espagnole pourrait lourdement affecter les relations entre les deux pays. Il avait rappelé que son ministère n’avait pas reçu de « réponses satisfaisantes et convaincantes » aux multiples questions adressées à son homologue espagnol.

    Pour les observateurs, cette attitude des Marocains relève surtout du chantage diplomatique. Le Maroc a décidé de mettre la pression contre ce pays européen aux positions tranchées concernant notamment le dossier du Sahara occidental. Dans la même optique, le Maroc reproche à ses « alliés » de consulter l’Algérie sur cette question. Bourita avait, à titre illustratif, reproché à l’Espagne de ne pas avoir pris le temps de consulter le Maroc, alors qu’elle a « coordonné » ses actions avec les « adversaires » du Royaume, allusion faite à l’Algérie. « Lorsqu’il s’agit de manigancer avec l’Algérie et le Polisario, le Maroc est en dehors des radars, mais lorsqu’il s’agit de parler de migration ou de terrorisme, le Maroc devient de nouveau important », accuse-t-il.

    ObservAlgérie, 09 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, Espagne, Sahara Occidental, Algérie,

  • Jatibzade : Les accusations infondées du gouvernement marocain ne font qu’insulter ceux qui sont fidèles à la cause palestinienne.

    Face à son incapacité à résoudre ses problèmes régionaux, le gouvernement marocain a montré son soutien au régime criminel d’Israël et ne fait, une fois de plus, que répéter les accusations sans fondement contre l’Iran, a déclaré Mme Jatibzade après la réunion télématique du ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, avec des membres de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).

    « Il est regrettable que dans le simple but d’aider les ennemis de la Oumma islamique, le Maroc, qui préside le Comité Al-Quds, cherche à détourner l’attention du principal problème du monde islamique, qui est la Sainte Al-Quds et les droits des Palestiniens », a-t-il ajouté.

    Le ministre marocain des affaires étrangères a participé jeudi pour la première fois à la conférence de relations publiques de l’AIPAC, montrant son soutien à la normalisation des relations avec le régime israélien et lançant quelques accusations contre l’Iran.

    IRNA, 08 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Iran, Sahara Occidental, Front Polisario, AIPAC,