Le territoire du Sahara occidental recèle d’importantes richesses, considérée comme la plus grande réserve mondiale de phosphate, ces réserves sont estimées à plus de 3 milliards de tonnes.
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Des ressources exploitées politiquement au sein d’un conflit aux enjeux régionaux et internationaux
Le Sahara occidental dispose également de 1.200 km de côtes, donnant sur l’océan Atlantique, les eaux les plus poissonneuses au monde.Ces richesses contribuent largement et de manière illégale, aux recettes d’exportation de l’occupant marocain et recouvrent de plus en plus à son développement économiques.Selon l’économiste Souhima Beraho, la crise au Maroc ne date pas d’aujourd’hui, la situation économique actuelle est un cumule d’échec dans divers secteurs à savoir (la politique, l’économie et sociale).Pour Mme Souhima Beraho, les principales facteurs de la crise économique au Marco sont: la pauvreté qui a atteint 9 millions (25%) de la population marocaine souffre de la pauvreté. Le recule des recettes touristiques impactées par le coronavirus, soulignant que 12% des recettes du Maroc proviennent des activités touristiques.*Les ressources pillées du Sahara OccidentalPour Amine Ould Chérif, Dr du centre d’études franco-sahraoui, le Maroc à depuis toujours envahi le Sahara occidentale, dans un seul et unique but et celui de exploité les richesses du Sahara.« L’économie du Sahara occidental révèle des richesses minérales, la plus connue étant le phosphate mais également du métal ainsi que du pétrole trouvé dans de grandes poches découvertes et pleinement exploités par des sociétés étrangères dans la zone administrée par le Maroc ».L’intervenant a indiqué que les exportations de phosphate sahraoui des dernières années ont généré pour le Maroc un revenu annuel d’environ 200 millions de dollars US en moyenne, provenant d’une mine qui ne lui appartient pas.“Le phosphate constitue une ressource stratégique pour les économies contemporaines. Sans le phosphate, pour lequel il n’existe aucun produit de substitution, il est impossible de fabriquer les engrais indispensables à ’agriculture moderne”, a-t-il souligné. De ce point de vue, ajoute-il, “le Sahara occidental constitue une terre d’avenir”.Le secteur de la pêche représente 70% de l’activité économique du Sahara occidental et “lorsque l’UE a accordé 70 millions de dollars au Maroc pour développer le secteur de la prêche, Rabat a dépensé la majeure partie de ce subside au Sahara occidental”.Le territoire sahraoui dispose également de réserves hydrologiques importantes. On notera, toutefois, que l’agro-industrie marocaine surexploiterait les réserves d’eau du pays, spécialement dans la région de Dakhla occupée.APS#Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara #Normalisation #Israel #Palestine #DonaldTrump #JoeBiden #RessourcesNaturelles -
Politique américaine au Moyen-Orient: «Tout se joue autour de l’Iran»
Les États-Unis vont repenser leur politique au Moyen-Orient, c’était l’une des promesses du nouveau président Joe Biden. À peine en poste, son chef de la diplomatie Antony Blinken a annoncé notamment, le « réexamen » du soutien militaire aux monarchies du Golfe et poser les premiers pas vers une reprise progressive du dialogue avec l’Iran. RFI a posé trois questions à Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales et professeur émérite à Sciences Po Paris.
Ces annonces correspondent parfaitement à ce que Joe Biden avait lui-même annoncé avant d’être élu, à savoir la nécessité de réinventer la politique étrangère. Les premières mesures qui ont été annoncées autant par Biden lui-même que par Blinken vont précisément dans ce sens. Il y a donc un changement de forme, un changement de grammaire, ça ne veut pas dire pour autant qu’il faille s’attendre à des virages spectaculaires, la marge de manœuvre de Joe Biden reste limitée. Il y a un nationalisme très profond dans la politique étrangère américaine qui est enraciné dans un comportement protectionniste très perceptible au sein de la population américaine.
RFI : L’une des premières annonces est celle de suspendre temporairement les ventes d’armes en cours vers les monarchies du Golfe. Est-ce qu’on peut sérieusement imaginer qu’elle soit annulée après réexamen ?
Bertrand Badie : Il y a d’abord un effet d’annonce. C’est une façon de marquer sa méfiance à l’égard de régimes qui ne sont pas vraiment conformes à l’idéal des droits de l’homme – c’est le moins qu’on puisse dire. Notamment le régime des Émirats arabes unis du fameux MBZ et celui de l’Arabie saoudite de MBS. Pour les modalités, évidemment, les choses seront beaucoup plus compliquées, mais ça suffit aujourd’hui pour rassurer l’électorat et la communauté internationale, pour lancer une sorte d’avertissement aux partenaires de la péninsule arabique, et pour envoyer un discret message à l’Iran. Parce que je pense que tout se joue là.
L’idée de Joe Biden est de pouvoir renouer les fils avec l’Iran tout en obtenant très vite de Téhéran un engagement d’arrêter sa politique d’enrichissement de l’uranium. L’Iran, de son côté, affirme qu’il n’est pas question de changer tant que les États-Unis n’auront pas réintégré l’accord sur le nucléaire de 2015. La formule intermédiaire qui semble être tentée par l’administration Biden, c’est d’envoyer des signaux positifs pour que ceux-ci enclenchent en Iran des réactions positives et que peu à peu on se remette dans les conditions d’une négociation.
Le problème est de ne pas perdre la face. Donc, il y a une sorte de partie de cache-cache, une partie où chacun se tient par la barbichette. L’idée semblerait être de trouver dans les marges de cet accord les éléments qui puissent dénouer la situation et mettre en marche un mouvement positif.
Dans les marges de la relations Iran-États-Unis il y a notamment le conflit yéménite. L’Iran soutient les rebelles houthis alors que l’Arabie saoudite, grand allié des Américains, mène la coalition internationale qui les combat. Le chef de la diplomatie américaine a pris plusieurs décisions à ce sujet; est-ce à nouveau un message vers l’Iran ?
La structure du discours d’Antony Blinken à ce sujet était très intéressante parce qu’il a essayé de renvoyer les deux parties dos à dos en disant : « Les Houthis ont commis l’erreur de prendre la ville de Sanaa et donc de commettre un acte d’agression. Ils ont en quelque sorte renversé le » gouvernement légal » qui était installé. Mais, ajoute Blinken, ce qu’a fait la coalition n’est pas très propre non plus, puisque cela a créé une crise humanitaire extrêmement grave. »
Les États-Unis, eux, n’étaient pas directement engagés dans la guerre du Yémen, donc ils n’ont pas besoin de gestes concrets. Mais c’est une façon de dire « nous n’acceptons pas systématiquement la politique menée par l’Arabie saoudite et par ses alliés du Golfe. Nous avons une politique indépendante par rapport au conflit qui se développe dans la région. » C’est une manière de dire à l’Iran : « Vous ne pouvez pas nous reprocher d’intervenir dans cette affaire et de ne pas être neutre. Mais à vous aussi, Iraniens, de montrer également un certain recul par rapport à ce conflit. »
C’est aussi une façon subtile d’ouvrir le dossier très complexe des interventions de l’Iran dans la région. Puisque vous savez qu’à côté du nucléaire à proprement parler, il y a deux dossiers brûlants que sont le programme balistique iranien et les interventions de l’Iran dans la région. Les États-Unis voudraient que l’Iran bouge sur ces deux dossiers. L’Iran ne veut pas en entendre parler. En revanche, si les États-Unis expliquent qu’eux ne sont pas partie prenante dans ce conflit, c’est une manière très discrète de dire, nous attendons que l’Iran fasse la preuve qu’elle n’est pas partie prenante directe dans ce type d’affrontement régional.
Autre dossier en réexamen, les engagements offerts par Washington en échange d’un rapprochement de quatre pays arabes avec Israël. Est que l’on peut, là aussi, imaginer un retour en arrière sur ce dossier ?
Biden lui-même a dit qu’il n’entendait pas remettre en cause cette politique de reconnaissance bilatérale de quatre États arabes (Émirats, Bahreïn, Maroc et Soudan) de l’État d’Israël. Donc, il n’y aura pas de rupture à attendre puisque Biden a dit qu’il approuvait cette diplomatie un peu étrange de troc par laquelle les États-Unis consentaient un certain nombre d’avantages à des pays arabes qui, en échange, reconnaissaient l’État d’Israël.
Mais, il y a un deuxième point qui est peut-être encore plus important, c’est que Biden brûle d’envie bien entendu de pouvoir avancer sur le dossier iranien. Et donc il va se mettre Benyamin Netanyahu à dos. On sent bien qu’il y a en Israël une très grande méfiance à l’égard des intentions prêtées au nouveau locataire de la Maison Blanche. Donc, on ne peut pas blesser Netanyahu deux fois. Les concessions que les États-Unis feront peut-être en direction de l’Iran l’empêchent d’avancer sur le dossier palestinien et de mettre à nouveau à mal les relations entre Washington et Tel Aviv. Donc, il n’y a pas grand-chose à attendre du côté de ce dossier. Peut-être que les F35 promis aux Émirats ne seront pas livrés aussi facilement que prévu. Peut-être que la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ne sera pas aussi formalisée qu’on pouvait l’espérer à Rabat. Il y aura probablement des corrections à la marge, mais il n’y aura certainement pas de modification profonde dans la politique à l’égard d’Israël et de la Palestine. Encore une fois, ce sont les Palestiniens qui feront les frais de tous ces deals.Press From, 28 jan 2021
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Le régime marocain, sbire du mouvement colonialo-sioniste dans la région
Le militant politique marocain et figure de l’opposition, établi à New York (Etats-Unis), Kamel El Fahsi a indiqué que le régime marocain « est un sbire du mouvement colonial et sioniste depuis des décennies, et qu’il a été le protecteur des intérêts impériaux dans la région ».
Dans une interview accordée à la Radio Algérie Internationale (RAI), l’opposant marocain a précisé que « la normalisation avec l’entité sioniste a été annoncée dans une période où le régime marocain traverse ses crises les plus graves, à cause de ses politiques antinationales et anti-démocratiques », évoquant la main de fer qu’il exerce sur les citoyens marocains », « la violation des territoires des Sahraouis sans défense, en devenant le prolongement de la colonisation espagnole ».« Je ne pense pas que le régime marocain ait fait des concessions aux Etats-Unis d’Amérique eux-mêmes pour obtenir la reconnaissance de la marocanité du Sahara Occidental, mais plutôt une tentative de sa part de se rapprocher du lobby sioniste », a-t-il estimé.Evoquant la reconnaissance par Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, Kamal Al Fahsi a qualifié la décision de l’ancien président américain d’unilatérale, en ce sens qu’il a conclu avec le souverain marocain un accord qui sert leurs intérêts sans prendre en compte les institutions.« Les Nations Unies disposent d’un comité qui suit la question du Sahara occidental, le respect des lois internationales est quelque chose qui ne peut être abandonné », a-t-il poursuivi.Pour ce qui est de la guerre entre l’armée sahraouie et les forces marocaines, M. El Fahsi a affirmé que le régime du makhzen exerçait bel et bien le blackout pour dissimuler ses pertes. Contrairement à l’armée royale qui défend uniquement le souverain et ses intérêts, incapable de gagner une bataille, les forces sahraouies, pleinement convaincues de la justesse de leur cause, défendent leur territoire, identité, dignité et le droit des Sahraouis à la vie », a-t-il ajouté.APSTags : Maroc, Kamal El Hafssi, Sahara Occidental, Makhzen, -
Sahara Occidental : Le Parlement canarien écrit au président Biden
Les sept groupes du Parlement canarien demandent par lettre à Biden que les États-Unis respectent les résolutions de l’ONU sur le Sahara
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 28 ans (EUROPA PRESS)
Tous les groupes du Parlement des îles Canaries, avec la signature de plus de 50 représentants – PSOE, CC-PNC, PP, NC, Sí Podemos, ASG et Cs – ont signé une lettre adressée au président des États-Unis , Joe Biden, pour annuler la décision de son prédécesseur au pouvoir, Donald Trump, sur le Sahara occidental.
Les représentants des sept groupes demandent au président américain de reprendre son soutien aux résolutions des Nations Unies (ONU), qui reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, et à la légalité internationale étant donné son engagement reconnu en faveur du multilatéralisme.
Par l’intermédiaire de l’Intergroupe de soutien au peuple sahraoui de la Chambre des Canaries, dans le cadre d’une campagne transférée au reste des législatures de l’État espagnol et d’autres pays et mettant la résolution pacifique du conflit en premier, les signataires soulignent que Trump la proclamation de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental est en contradiction avec la Charte des Nations Unies et l’un des principes fondamentaux de la Constitution américaine, le droit à l’autodétermination.
Ainsi, ils font appel à «l’engagement connu et ferme» de Biden envers le «multilatéralisme», et le «respect» des États-Unis pour ses obligations internationales les amène à «nourrir l’espoir qu’il révoquera cette déclaration illégale réaffirmant la position traditionnelle de son concernant le statut juridique du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté « .
Les représentants de l’Assemblée législative canarienne expriment l’espoir qu’elle « renouvellera son soutien aux préceptes de la légalité internationale, de l’état de droit et du respect scrupuleux du droit du peuple sahraoui de décider librement et démocratiquement de son statut politique conformément au principe du droit à l’autodétermination consacré dans la Charte des Nations Unies et dans les résolutions pertinentes des Nations Unies « .
Source : Infobae, 28 jan 2021
Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Estados Unidos, EEUU, Donald Trump, Joe Biden, Normalización, Israel, Palestina,
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Normalisation avec Israël: Biden va-t-il maintenir les engagements US envers Abou Dhabi, Khartoum et Rabat?
Par Kamal Louadj
Washington et Tel-Aviv renforceront leur partenariat sécuritaire «en s’appuyant sur le succès des accords de normalisation conclus par Israël avec les Émirats, Bahreïn, le Soudan et le Maroc», a affirmé le conseiller américain à la Sécurité nationale. Mais, la question sur les engagements US reste posée.
Samedi 23 janvier, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien Meir Ben Shabbat, le nouveau conseiller américain à la Sécurité nationale Jake Sullivan a assuré que son pays allait soutenir tous les accords de normalisation conclus par Israël avec des pays arabes, surnommés «Accords d’Abraham», indique un communiqué de la Maison-Blanche publié sur son site.
Affirmant que Washington tient «à la sécurité d’Israël», le responsable n’a cependant pas précisé si les décisions liées à la vente d’avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis, à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et au retrait du Soudan de la liste des pays sponsors du terrorisme international allaient être maintenues.
«Un engagement sans faille»Durant l’entretien, M.Sullivan a souligné «l’engagement sans faille du Président Biden pour la sécurité d’Israël». Les deux hommes «ont discuté des possibilités de renforcer le partenariat au cours des prochains mois, notamment en s’appuyant sur le succès des accords de normalisation conclus par Israël avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc».
Enfin, Jake Sullivan a assuré que «les États-Unis consulteront étroitement Israël sur toutes les questions de sécurité régionale».
Des engagements «à examiner attentivement»Lors de leur audition au Congrès pour confirmation de leur nomination, le chef du département d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin s’étaient exprimés sur les engagements pris par Donald Trump dans le sillage des accords de normalisation.
«Il y a certains engagements qui ont pu être pris dans le contexte de la normalisation de leurs relations avec Israël par ces pays, que je pense que nous devrions examiner attentivement, et j’imagine que le comité [Commission des Affaires étrangères du Sénat, ndlr] est du même avis», avait répondu M.Blinken à un membre du Congrès, reliait l’Institut de Washington pour la politique proche-orientale.Dans le même sens, il a ajouté qu’il applaudissait «le travail qui a été fait pour faire avancer la normalisation avec Israël», espérant pouvoir «également bâtir sur cet acquis».
Lloyd Austin, pour sa part, avait répondu au sénateur James Inhofe, président de la commission des Forces armées, que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental «est une question que je voudrais certainement examiner de plus près, monsieur le président, avant que je vous donne une réponse détaillée».Enlisement de la situation au Sahara occidental
La reconnaissance unilatérale américaine le 10 décembre de la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental a été décidée après l’intervention le 13 novembre de l’armée marocaine pour prendre le contrôle du passage frontalier de Guerguerat.
Suite à cette action armée, le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) Ibrahim Ghali avait signé un décret mettant fin à l’engagement de la RASD à respecter l’accord de cessez-le-feu avec le Maroc signé en 1991 sous les auspices de l’Onu.
Dimanche 24 janvier, le ministère sahraoui de la Défense a annoncé de nouvelles opérations militaires menées la veille contre les unités de l’armée marocaine déployées au passage de Guerguerat, d’après l’agence officielle sahraouie (SPS). C’est le 73e jour consécutif d’attaques contre les forces marocaines le long du mur de séparation, ajoute la même source.
Les autorités marocaines affirment quant à elles que la situation est calme au passage de Guerguerat et que le trafic commercial se poursuit normalement dans cette zone.Sputnik, 26 jan 2021
Tags : Sahara Occidental, Maroc, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Soudan, israël, Normalisation,
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Un politiste chilien dévoile les manœuvres du Maroc visant à entraver la solidarité avec le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
Le politiste chilien, Esteban Silva, a dévoilé les manœuvres du Maroc qui dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance et la reconnaissance de la République sahraouie par les pays de la région.
Intervenant dans l’émission « Verdadera Justicia » (la vraie justice), diffusée sur le site « El Vecino Normal », Esteban Silva, dirigeant de « Unidad Social » et « Movimiento del Socialismo Allendista de Chile », a révélé que « le Maroc dépense des sommes colossales dans un lobby au Chili et en Amérique latine pour acheter les consciences des parlementaires et des hommes politiques dans le but d’entraver la solidarité avec le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance ».La déclaration d’Esteban Silva intervient suite au soutien apporté par la commission des relations internationales de la Chambre des représentants chilienne à la décision de l’ancien président américain Donald Trump sur le Sahara occidental occupé.Ce soutien « inhabituel » est « absolument inacceptable », a-t-il affirmé.Et d’ajouter que cette position « scandaleuse » de la commission, adoptée « sous la pression exercée par le lobby marocain illégal sur les institutions au Chili » fait partie de « la stratégie de désinformation et de propagande internationale contre le peuple sahraoui qui se bat pour son indépendance au XXIe siècle ».M. Esteban a cité un exemple «claire de la pression marocaine au sein de la chambre des représentants qui a ciblé le libéral Vlado Milosevic, ancien membre de l’union du Football qui, après avoir soutenu en 2014 une décision de la chambre des représentants réclamant au pouvoir exécutif la reconnaissance de la République sahraouie, a changé de position, il y a quelques jours, pour annoncer sa reconnaissance de la souveraineté présumée du Maroc sur le Sahara occidental ».L’analyste a également rappelé que le représentant de l’ancien député de la capitale du Chili, Roberto leono,«connu pour son soutien, il y a quelques années, à la question sahraouie , à travers son parrainage et sa signature de plusieurs décisions appelant à la reconnaissance de la République sahraouie et sa condamnation des violations des droits de l’Homme » dans les territoires sahraouis occupés «fait désormais partie des principaux groupes de pression du Maroc au Chili», suite à «ses nombreux déplacements à Rabat».M. Esteban a critiqué la position du président actuel de la chambre des représentants du Chili, Diego Paulson membre du parti «le renouveau national », disant qu’il a « saisi son poste en tant que président de la chambre des représentants pour annoncer son soutien à l’attaque militaire marocaine contre les civils sahraouis à El Guerguerat le 13 novembre dernier ».Il a, enfin, dénoncé « la propagande utilisée par le régime marocain pour justifier son agression militaire contre les civils sahraouis » dans la zone tampon d’El Guerguerat.Tags : Esteban Silva Cuadra, Chili, Maroc, Sahara Occidental, -
L'Algérie et la Russie reïtèrent la nécessité de résoudre le conflit du Sahara Occidental conformément au droit international
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est entretenu aujourd’hui jeudi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov sur la question du vaccin Spoutnik V et d’autres questions, indiqué le ministre sur son compte Twitter.
« Aujourd’hui, j’ai contacté mon homologue et collègue russe où nous avons abordé les problèmes liés à la lutte contre la pandémie du Coronavirus et à la fourniture du vaccin Spoutnik V, ainsi que les problèmes régionaux d’intérêt commun surtout la situation en Libye et au Sahara occidental ».Les deux chefs de diplomaties ont souligné la nécessité de régler la question du Sahara occidental sur la base du droit internationalement reconnu et ils se sont prononcés en faveur des efforts coordonnés de la communauté mondiale dans l’intérêt de faciliter le dialogue interlibyen avec la participation de toutes les forces politiques influentes du pays conformément à la résolution 2510 du Conseil de sécurité des Nations Unies.Tags : Sahara Occidental, Libye, Algérie, Russie, Sabri Boukadoum, Sergueï Lavrov, -
Biden suspend les ventes d’armes à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis
L’arrêt de la Maison Blanche sur les accords de l’ère Trump comprend des avions de combat liés à la reconnaissance émiratie d’Israël
La Maison Blanche a suspendu les ventes d’armes convenues par Donald Trump à deux alliés du Golfe, la première mesure importante du président Joe Biden pour réinitialiser les relations américaines avec les régimes arabes sunnites fortement courtisés par son prédécesseur.
Le gel temporaire met en attente un accord historique pour la vente de 50 avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis, ainsi que d’autres armes destinées à l’Arabie saoudite.
Antony Blinken, le nouveau secrétaire d’État, a approuvé une série d’accords négociés par Trump pour normaliser les relations entre les alliés arabes et Israël, qui ont commencé par un accord avec les Émirats arabes unis en août. Mais il a déclaré aux journalistes qu’il examinait les engagements pris afin de garantir ces pactes.
L’administration Trump a accepté la vente du F-35 après que les Émirats arabes unis aient accepté d’officialiser les relations diplomatiques avec l’État juif. M. Trump a également reconnu la souveraineté du Maroc sur le territoire contesté du Sahara occidental, en violation des normes diplomatiques, après que Rabat a accepté de normaliser ses relations avec Israël.
L’Arabie saoudite s’attendait à ce que la nouvelle administration américaine adopte une position plus ferme après que M. Biden ait critiqué les violations des droits de l’homme sous la surveillance du prince héritier Mohammed ben Salmane et s’est engagé à «revoir» les relations avec le royaume.
M. Trump avait placé les ventes d’armes à l’Arabie saoudite – l’un des plus gros acheteurs d’armes au monde – au cœur de sa relation avec le prince Mohammed, aux côtés du dirigeant quotidien du royaume malgré le meurtre brutal du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 par des agents saoudiens. . Il a également opposé son veto à un projet de loi bipartite visant à mettre fin au soutien américain à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite dans la guerre civile au Yémen.
Dans un autre coup porté à Riyad, M. Blinken a déclaré qu’il réexaminerait les sanctions imposées aux rebelles yéménites alignés sur l’Iran après avoir averti que les mesures risquaient de déclencher la pire famine du monde depuis des décennies.
Alors que M. Blinken a accusé le groupe d’avoir commis des atrocités, il a déclaré que les États-Unis devraient se concentrer sur l’atténuation d’une catastrophe humanitaire.
L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont intervenus dans la guerre au Yémen pour combattre les Houthis soutenus par l’Iran après que les rebelles se sont emparés de Sana’a, la capitale, en 2014 et ont forcé le gouvernement yéménite à l’exil.
«Nous avons vu une campagne [au Yémen], dirigée par l’Arabie saoudite, qui a également contribué à ce qui, selon de nombreuses estimations, est la pire crise humanitaire au monde aujourd’hui, et cela en dit long», a déclaré M. Blinken. Il était «d’une importance vitale» d’apporter une aide humanitaire aux personnes qui en avaient désespérément besoin, a-t-il ajouté.
Alors que M. Blinken a déclaré qu’il avait de « réelles inquiétudes » au sujet de certaines politiques menées par Riyad, il a également déclaré que les États-Unis « devraient faire ce que nous devons faire pour aider à défendre l’Arabie saoudite contre l’agression dirigée contre l’Arabie saoudite, y compris du Yémen et des Houthis » .
Les Houthis ont tiré des dizaines de missiles et de drones sur l’Arabie saoudite, ciblant les aéroports et les infrastructures pétrolières.
Les EAU, qui avaient également suscité des critiques aux États-Unis pour leur rôle dans la guerre au Yémen, espéraient que leur décision de normaliser l’année dernière les relations avec Israël gagnerait la bonne volonté de l’équipe de M. Biden.
Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite sont des alliés critiques des États-Unis au Moyen-Orient et ont soutenu la décision de M. Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien de 2015 et d’imposer des sanctions à Téhéran.
En plus des critiques américaines pour leur rôle dans l’allumage de la guerre au Yémen, les EAU ont été confrontés à l’opprobre pour leur soutien à Khalifa Haftar, un général libyen renégat qui a défié le régime internationalement reconnu de Tripoli.Financial Times, 27 jan 2021
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Sahara occidental: les tensions persistent entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste jusqu'au 31 janvier
Les tensions vont s’intensifier entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste au Sahara occidental jusqu’au 31 janvier.
EvénementLes autorités marocaines ont blâmé le Front Polisario pour les manifestations qui ont entraîné de graves perturbations de la chaîne d’approvisionnement à El Guerguerat fin octobre. Le Front Polisario, qui cherche à obtenir l’indépendance du Sahara Occidental du Maroc, a qualifié l’opération militaire de Rabat d’acte d’agression et de violation flagrante du cessez-le-feu de 1991.Probabilité d’escaladeDes affrontements intermittents ont été signalés depuis le début de l’opération militaire. Les autorités marocaines ont déclaré que les forces armées du pays répondaient aux tirs du Front Polisario le long de la zone tampon patrouillée par l’ONU depuis le 13 novembre. 1700 miles) Mur de défense marocain qui bifurque le territoire. Le Front Polisario a déclaré le 15 novembre qu’il mobilisait des milliers de volontaires pour rejoindre sa lutte contre le Maroc. Le roi Mohammad VI a déclaré que le Maroc était attaché à un cessez-le-feu mais restait fermement déterminé à réagir avec la plus grande sévérité et en légitime défense contre toute menace à sa sécurité.Troubles civils et perturbations des transportsDes manifestations restent possibles dans les grandes villes du Sahara occidental, notamment Dakhla, El Guerguerat, Laâyoune et Mahbes. Il est peu probable que de telles manifestations soient excessivement perturbatrices. Néanmoins, les forces de sécurité marocaines se déploieront pour surveiller et gérer ces rassemblements. La violence et les affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants ne peuvent être exclus. Des manifestations pourraient également avoir lieu au Maroc et dans d’autres régions de la région, y compris en Algérie, en particulier si le conflit s’intensifie et qu’il y a des pertes militaires importantes.Les autorités marocaines ont déclaré avoir établi un cordon de sécurité et que toutes les activités commerciales et le trafic régulier ont repris à El Guerguerat. Cependant, des perturbations supplémentaires des transports et de la chaîne d’approvisionnement restent possibles en cas d’escalade militaire, ce qui incitera probablement le Front Polisario à cibler les avant-postes et les convois militaires marocains sur tout le territoire contesté.Le contexteLe Sahara occidental est un ancien protectorat espagnol. Le Maroc, qui contrôle la région depuis 1975, était engagé dans un conflit armé avec le Front Polisario jusqu’en 1991, date à laquelle l’ONU a négocié un cessez-le-feu. Le Maroc soutient que le Sahara occidental fait partie intégrante de son territoire; s’il a offert son autonomie, il a déclaré qu’il était déterminé à conserver sa souveraineté sur le territoire contesté. Le Maroc contrôle près de 80% du territoire, tandis que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée contrôle le reste du territoire. Pendant ce temps, la RASD, qui gère un gouvernement en exil dans la province algérienne de Tindouf et reçoit le soutien d’Alger, s’est engagée à obtenir l’indépendance du Maroc et à créer un pays souverain sur le territoire.À la suite du cessez-le-feu de 1991 et dans le cadre de l’accord entre le Maroc et la RASD, l’ONU a créé une mission de maintien de la paix – la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) – pour superviser l’armistice et organiser un plébiscite au cours duquel le le peuple du Sahara occidental voterait soit pour l’intégration avec le Maroc, soit pour l’autodétermination. Le référendum ne s’est pas encore concrétisé en grande partie en raison de désaccords sur les personnes habilitées à voter sur le territoire.ConseilSi vous opérez au Sahara Occidental, soyez extrêmement prudent jusqu’à ce que la situation se stabilise. Tenez-vous strictement à l’écart des zones proches de la zone tampon. Évitez toutes les installations militaires, les convois de troupes et les concentrations de forces de sécurité, car ceux-ci peuvent être la cible d’attaques du Front Polisario. Respectez les instructions des autorités locales, en particulier en ce qui concerne les zones de sécurité spéciales ou les zones de fermeture militaire qui pourraient être déclarées lors de futures opérations. Planifiez en conséquence les retards de transport potentiels et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie. Évitez toute manifestation qui pourrait se matérialiser dans n’importe quelle partie du Maroc ou du Sahara occidental.Garda World, 25 jan 2021Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Donald Trump, Joe Biden, Etats-Unis, normalisation, Israël, -
Biden alterará la retórica, pero no cambiará de rumbo sobre el Sáhara Occidental
El presidente de Estados Unidos, Biden, correrá el riesgo de alienar a Marruecos, un aliado confiable, si revierte el acuerdo de la administración Trump.
Durante su audiencia de confirmación ante el Senado de los Estados Unidos, se le preguntó al recién nombrado Secretario de Defensa sobre su opinión sobre el Sáhara Occidental. El secretario general Lloyd Austin respondió tentativamente: « Ese es un tema que ciertamente me gustaría analizar más de cerca antes de darles una respuesta detallada ».El reconocimiento de Washington de la soberanía marroquí sobre el Sáhara Occidental fue uno de varios cambios importantes en la política exterior anunciados por el ex presidente Donald Trump poco antes de su partida. El caso de Marruecos, sin embargo, es notable porque el apoyo estadounidense a las reclamaciones del reino sobre el territorio se cambió por el compromiso de Rabat de normalizar las relaciones con Israel.Sin embargo, las rápidas acciones que siguieron a este acuerdo, el primer vuelo directo entre Israel y Marruecos y la visita de altos diplomáticos estadounidenses a Dakhla en preparación para un consulado estadounidense, se han detenido después de la toma de posesión del presidente Biden.Los comentarios del secretario Austin no brindan indicios de cómo la administración Biden planea avanzar y parecen indicar que el tema está lejos de estar en la cima de la lista de prioridades. Mientras tanto, el silencio de la administración Biden sobre el asunto ha asustado a Marruecos: según algunas fuentes , el reino está esperando la apertura tanto del consulado estadounidense en el Sahara Occidental como de las oficinas de enlace israelíes antes de tomar más decisiones sobre las futuras relaciones Marruecos-Israel.Mientras tanto, el Frente Polisario presuntamente lanzó cuatro cohetes contra Guerguerat, una de las zonas de amortiguación de la ONU ubicada en la frontera entre Marruecos y Mauritania. El ataque es una escalada del continuo intercambio de disparos entre el ejército marroquí y el Frente Polisario que se ha informado desde mediados de noviembre. El momento de este evento no es una coincidencia; Hay mucho en juego para que el Frente Polisario deje clara su oposición al cambio de política de Washington.Sin embargo, a pesar del silencio del presidente Biden hasta el momento, así como la promesa de su administración de ‘un regreso a la normalidad’ de la era Trump, es poco probable que Biden cambie de rumbo en el tema.Washington considera a Rabat un aliado confiable, con diferentes niveles de participación, en la promoción de sus intereses regionales. A Biden no le interesa renegar del reconocimiento de los Estados Unidos de las afirmaciones de Marruecos y perder el favor de Rabat.Si bien Trump anunció la nueva postura de Estados Unidos sobre el Sáhara Occidental de manera abrupta y casual, el quid pro quo había sido cuidadosamente negociado por partes israelíes, marroquíes y estadounidenses durante años. De hecho, Washington había comenzado a cambiar su postura sobre el Sáhara Occidental a favor de Rabat mucho antes de la administración Trump. Existe cierto desacuerdo sobre cuándo exactamente Washington pasó de apoyar la neutralidad positiva y el alto el fuego negociado por la ONU, a presionar por el lenguaje en las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental para priorizar las negociaciones diplomáticas.Sin embargo, a lo largo de los años, Washington ha allanado el camino para una solución de la disputa que no se base en un referéndum. La administración Biden tomará sus decisiones no basándose en la espontaneidad percibida de los tuits de Trump, sino más bien en la relación de larga data de Washington con Rabat y un cambio de política que ha estado en marcha durante décadas.La administración Biden se enfrenta ahora a una situación en la que su postura sobre el Sáhara Occidental está directamente vinculada a su relación con Israel. El quid pro quo diplomático significa que cualquier retroceso por parte de Washington afectará negativamente a su aliado más cercano en la región. Si Estados Unidos no logra construir un consulado en Dakhla, por ejemplo, Rabat no continuará con el acuerdo de normalización.Mientras Israel impulsaba este tratado, así como acuerdos similares con los Emiratos Árabes Unidos, Bahrein y Sudán, cualquier obstáculo importante en su capacidad para llegar a buen término sería visto negativamente por el gobierno israelí y el lobby de Israel en Estados Unidos. Con la administración Biden de menos de un mes, no quiere tener que reconstruir los términos de la compleja relación Marruecos-Israel desde cero.Además, el asesor de seguridad del presidente Biden Jake Sullivan expresó recientemente que Estados Unidos espera aprovechar el « éxito » de estos acuerdos de normalización en los esfuerzos políticos futuros. La administración Biden, por lo tanto, se sentirá motivada a cumplir sus compromisos dentro de los acuerdos de normalización existentes para garantizar su legitimidad en el futuro.El presidente Biden también ha expresado su opinión sobre volver a comprometerse con las instituciones internacionales. Las Naciones Unidas no apoyan los reclamos de soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental. Esta realidad probablemente influirá en la administración de Biden no en el contenido de sus políticas, sino más bien, en la redacción pública de las mismas. Si bien habrá actores dentro de la ONU que criticarán la posición de Washington, es difícil imaginar un escenario en el que esta presión sea suficiente para influir en la política estadounidense.Como resultado, podemos esperar ver un cambio de tono en la retórica de la nueva administración sobre el Sáhara Occidental. Sin embargo, la reintroducción del lenguaje diplomático debe analizarse junto con las acciones de la administración.Si bien es poco probable que Biden cambie el rumbo del Sáhara Occidental, ciertamente hay factores indeterminados que pueden influir en el futuro de esta política. El reciente lanzamiento de cohetes es un conmovedor recordatorio de que el alto el fuego de la ONU ya no se aplica por completo al conflicto; un mayor aumento de la violencia puede desestabilizar la región y mostrarle al gobierno de Biden que la política de la última era de Trump servirá mejor a los intereses de Washington solo mientras no se vean arrastrados a una guerra.Si esta escalada aumenta drásticamente, la nueva administración puede encontrarse reconsiderando lo que más valora en su esfuerzo por la « normalidad ».TRT World, 26 jan 2021#SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Marruecos #Morocco #DonaldTrump #JoeBiden #Normalizacion #israel