Le président américain Joe Biden va annuler prochainement la décision unilatérale de Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, écartant la possibilité de voir d’autres pays ou organisations emboiter le pas au président américain sortant, a soutenu le professeur de l’Université Externado de Colombie, Jeronimo Delgado Caicedo spécialiste des questions internationales.
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Spécialiste colombien des questions internationales: "Biden va annuler la décision de Trump sur le Sahara occidental"
S’exprimant sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, Jeronimo Delgado à estimer que Biden « ne va pas laisser la proclamation de Trump intacte, puisqu’elle pourrait encourager davantage le Maroc à continuer de bloquer toutes les initiatives diplomatiques qui impliquent des plans d’autodétermination pour le Sahara occidental ».Delgado a salué la déclaration de Antony Blinken, le nouveau secrétaire d’État des États-Unis, qui a pointé que la décision de Trump sur le Sahara occidental « défie les normes internationale ».La décision unilatérale prise fin 2020 par le président américain sortant, Donald Trump, au titre de laquelle il avait reconnu « la supposée marocanité du Sahara occidental » en change de la normalisation des relations entre le Maroc et « l’entité sioniste », sera revue par l’administration de Joe Biden.Le professeur de l’Université Externado de Colombie, a souligné l’urgence de relancer les négociations politiques entre les parties au conflit au Sahara occidental et la nécessité de « préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu », après la violation par le Maroc de celui de 1991.« Nous attends avec intérêt la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général » pour le Sahara occidental, poste vacant depuis plus d’un an, « pour appuyer les négociations des parties (Maroc/Front Polisario) et relancer le processus politique », a indiqué Delgado.Les deux parties en tant qu’Etats membres de l’UA, doivent préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu, en étroite coordination avec le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, conformément à toutes les dispositions pertinentes de son protocole, pour parvenir à une solution juste et durable du conflit au Sahara occidental occupé depuis 1975.Le 10 décembre 2020, l’ancien président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste, allié des Etats-Unis.Cette proclamation a été décriée aussi bien à l’étranger qu’aux Etats-Unis et au sein même du parti de Donald Trump.Plusieurs personnalités politiques aux Etats-Unis et dans d’autres pays ont signalé le caractère illégal de l’annonce faite par le 45ème président américain, rappelant que le Sahara occidental était considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome.Radio Algérienne, 28 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, -
Sahara occidental : Le Polisario intensifie ses attaques contre les forces d’occupation marocaines
Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal, a affirmé que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’armée sahraouie, en guerre pour l’indépendance.
L’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a poursuivi, hier, ses attaques contre les positions et les retranchements des forces d’occupation marocaines, derrière le mur de la «honte», pour le 75e jour consécutif.Selon le communiqué du ministère sahraoui de la Défense, «les forces de l’armée sahraouie ont lancé dimanche deux attaques ciblant les forces d’occupation marocaines dans la région d’Ankeb Elabd».Quant à la journée de lundi, la même source indique que «des unités de l’armée sahraouie ont effectué des bombardements visant les positions de l’armée royale marocaine retranchée dans plusieurs zones, notamment dans la région de Rous Lefririna (secteur de Smara), la région de Rous Essabti (secteur de Mahbés) et la zone d’Amkelli Ezkelma (secteur d’Amkala)».AdvertisementsLes attaques de l’armée sahraouie ont, poursuit-on, infligé de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur marocain de la honte.Une cible pour l’armée sahraouieLe ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal, a affirmé pour sa part que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’armée sahraouie, en guerre pour l’indépendance.Intervenant dans l’émission «Invité du journal» à la radio sahraouie, M. Batal a rappelé que «la guerre était finie depuis 29 ans, or le désespoir du peuple et de la direction sahraouis vis-à-vis des solutions pacifiques a fait qu’il était devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage d’El Guergarat». «En donnant un coup fatal aux forces de l’occupant, qui ont tenté de protéger ce passage de toute opération militaire, l’armée sahraouie a démontré que les combattants sahraouis, intelligents et militairement capables, étaient en mesure d’atteindre chaque recoin dans les territoires occupés», a-t-il expliqué.Sid Ahmed Batal a affirmé que ce coup se veut un message clair, pour le Maroc et pour le monde entier, qu’El Guergarat tout comme les autres points de retranchement des forces marocaines constitueront des cibles pour l’armée sahraouie en guerre d’usure dans tous les secteurs qui brûleront sous les pieds des colonisateurs. Saluant l’élan populaire sahraoui, ravivé depuis le 13 novembre passé, le ministre a fait savoir que plus la guerre dure dans le temps et gagne du terrain, plus l’unité du peuple sahraoui se raffermit.L’ONU est devenue une «partie au conflit prolongé»Les Nations unies, qui ont «échoué» à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, sont «devenues une partie» au conflit qui perdure depuis plus de quatre décennies, a indiqué la représentante du Front Polisario auprès de l’ONU à Genève, Omaima Mahmoud Abdel Salam.S’exprimant au journal en ligne finlandais Kansan Uuset au sujet de la «volonté» de l’ONU et de l’Union européenne (UE) d’éviter l’escalade au Sahara occidental après la reprise des affrontements militaires, ayant suivie la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de 1991, Mme Mahmoud Abdel Salam a souligné la difficulté de parvenir à une solution pacifique car l’ONU a «non seulement échoué dans sa mission (d’organiser un référendum dans ce territoire non autonome), mais elle est devenue une partie au conflit prolongé».«Cela ne sert à rien si on ne prend pas des mesures pratiques qui contribueraient et accéléreraient la recherche d’une solution définitive», a-t-elle soutenu regrettant de ce fait, l’absence de pourparlers de paix.Plus grave encore, la représentante sahraouie a estimé que l’UE s’est davantage impliquée dans le conflit par la signature d’accords commerciaux avec le Maroc, qui incluent le territoire du Sahara occidental occupé, en violation flagrante des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de 2016 et 2018. R. I.El Watan, 27 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Polisario, ONU, MINURSO, -
Sahara Occidental : Le Maroc appelé à mettre fin à l’occupation illégale
Le président du Botswana, M. Mokgweetsi Masisi, a soutenu que le Maroc doit mettre fin à son occupation illégale de certaines parties du Sahara Occidental, réaffirmant le soutien indéfectible de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le Président Masisi qui recevait le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, en visite au Botswana en tant qu’envoyé spécial du président de la République sahraouie, Brahim Ghali, a réitéré le soutien de principe et indéfectible que le Botswana a toujours accordé à la lutte légitime sahraouie pour la liberté, l’autodétermination et l’indépendance, considérant que «l’Afrique ne peut être libre que si la République sahraouie est totalement libre».Le président du Botswana a, en outre, souligné que «l’Union africaine (UA) et les pays africains ne peuvent accepter la violation des principes de l’Acte constitutif de l’organisation continentale, principalement les principes du respect des frontières héritées de la colonisation». La rencontre a été l’occasion pour le ministre sahraoui de «féliciter vivement le Botswana pour sa position avancée et honorable sur le conflit», soulignant «le rôle important qu’il peut jouer dans les forums régionaux, continentaux et internationaux».M. Ould Salek s’est rendu dans d’autres pays au cours des dernières semaines, pour les informer des derniers développements du conflit au Sahara Occidental après la reprise de la lutte armée à la suite de la rupture du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020.Horizons, 27 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Botswana, -
Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité
Le conflit du Sahara occidental a été défini comme une des priorités au cours de la période (2021/2024) pour le président en exercice de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, lors de son intention de se présenter pour un second mandat à la tête de la commission.Moussa Faki est arrivé au poste de président de la commission africaine le 17 janvier 2017 et son mandat arrive à échéance dans deux mois. « J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021″, a déclaré M. Faki dans un communiqué officiel. « En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a-t-il indiqué, ce dimanche.À travers ce communiqué, Moussa Faki a dévoilé sa vision qui récapitule le contexte de sa présentation pour un second mandat. Elle considère la synthèse du bilan écoulé et formule les priorités programmatiques du mandat à venir. « Si je suis réélu, ces priorités constitueront ce cadre programmatique rigoureux que j’appelle de tous mes vœux et auquel je tiendrai, dans la mesure de mes possibilités », a-t-il écrit. À ce propos, il souligne : « le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés en Afrique ».En sus, « Éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara occidental, vont constituer le principal champ de faire taire les armes », a-t-il poursuivi, plaidant pour la promotion de la médiation africaine, et la consolidation du principe de la solution des problèmes africains par les africains. Il s’est réjoui, à l’occasion, de certains acquis fondamentaux, celui lié à l’adoption à l’unanimité d’une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit au Sahara occidental ayant consacré la volonté de l’Afrique d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce conflit.Le CPS chargé de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feuDans ce contexte, il est utile de rappeler que l’UA a demandé, décembre dernier, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de « préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu », devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. La décision finale adoptée par le 14e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème « Faire taire les armes », demande au CPS d’ »apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole », d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit ».Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de « nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental », devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Köhler, en mai 2019. Le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA, avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de « veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent ».M. BendibTags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Moussa Faki Mahamat, Union Africaine, Commission Africaine, -
Sahara Occidental : L’ensemble des sites de retranchement des forces de l’occupant seront ciblés par l’APLS
CHAHID EL-HAFEDH – Le ministre sahraoui de l’Equipement, Sid Ahmed Batal a affirmé que l’ensemble des points de retranchement des forces marocaines constitueraient des cibles pour l’Armée sahraouie en guerre pour l’indépendance.
Intervenant dans l’émission « Invité du journal » à la radio sahraouie, M. Ahmed Batal a rappelé que « la guerre était finie depuis 29 ans, or le désespoir du peuple et de la direction sahraouis vis-à-vis des solutions pacifiques a fait qu’il était devenu primordial de choisir un site qui revêt une importance nationale et internationale pour reprendre le combat dans une nouvelle version, et nous avons choisi le passage d’El-Guergarat ».En donnant un coup fatal aux forces de l’occupant qui ont tenté de protéger ce passage de toute opération militaire, l’armée sahraouie a démontré que les combattants sahraouis, intelligents et militairement capables, étaient en mesure d’atteindre chaque recoin dans les territoires occupés, a-t-il expliqué.Et d’affirmer que ce coup se veut un message clair, pour le Maroc et pour le monde entier, qu’El Guergarat, tout comme les autres points de retranchement des forces marocaines, constitueront des cibles pour l’armée sahraouie en guerre d’usure dans tous les secteurs qui brûleront sous les pieds des colonisateurs.Saluant l’élan populaire sahraoui, ravivé depuis le 13 novembre passé, le ministre a fait savoir que plus la guerre dure dans le temps et gagne du terrain, plus l’unité du peuple sahraoui se raffermit.La généralisation et l’évolution de la guerre concerneront toute présence marocaine, où qu’elle soit, une preuve tangible qui définit ce combattant, reflet d’un peuple uni, capable et persévérant dans le combat jusqu’à la victoire, a-t-il conclu.APSTags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, -
Blinken prend le relais au département d’État avec un examen des politiques de Trump
Le Sénat a confirmé Antony J. Blinken comme secrétaire d’État. Il cherche à inverser l’approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie.
Par Lara Jakes
WASHINGTON – Le Sénat a confirmé mardi Antony J. Blinken en tant que 71e secrétaire d’État du pays, installant le conseiller de longue date du président Biden avec pour mission de rejoindre les alliances qui ont été fracturées après quatre ans d’une politique étrangère «Amérique d’abord».
Centristes avec une tendance interventionniste , M. Blinken a été approuvé par 78 voix contre 22, signe que les sénateurs étaient impatients de dépasser l’ approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie .
«Blinken est la bonne personne pour rassurer les prérogatives américaines sur la scène mondiale», a déclaré le sénateur Chuck Schumer, démocrate de New York et leader de la majorité, avant le vote.
«C’est la personne pour le poste», a déclaré le sénateur Jim Risch de l’Idaho, le principal républicain du Comité des relations extérieures.
M. Blinken, 58 ans, hérite d’un département d’État qui, selon lui, souffrait d’un moral bas et d’un effectif d’environ 1 000 employés de moins que lorsqu’il a quitté ses fonctions de secrétaire adjoint au début de 2017. Lors de son audition de nomination la semaine dernière, M. Blinken a déclaré ses plans pour assurer le multiculturalisme dans le corps diplomatique seraient «une mesure significative de si j’ai réussi ou échoué, quelle que soit la durée de mon travail.
Au-delà des frontières de la nation, ce sera sa capacité à fusionner des alliés sceptiques et à gérer une gamme d’adversaires qui sera le véritable test de son influence. Ses rôles passés au centre des erreurs du président Barack Obama en Syrie, en Irak et en Libye restent également un point de friction pour ses détracteurs.
Quelques minutes avant le vote de mardi, le sénateur Rand Paul, républicain du Kentucky, a prononcé un discours solitaire pour s’opposer à M. Blinken, le blâmant d’avoir aidé à entraîner les États-Unis dans les conflits en Libye en 2011 et en Syrie en 2014 qui ont alimenté le chaos et l’instabilité régionaux.
«Lorsque nous avons eu l’administration Obama, avec Blinken et d’autres interventionnistes militaires, nous avons eu plus de guerre», a déclaré M. Paul. Il a déclaré que M. Blinken avait échoué lors de son audition de confirmation pour assurer aux sénateurs «que le changement de régime est incorrect».
Dans l’une des décisions politiques les plus controversées à son horizon, M. Blinken a déjà décrit une volonté mesurée de rejoindre d’autres puissances mondiales dans un accord de 2015 visant à limiter le programme nucléaire iranien, dont l’administration Trump s’est retirée en 2018 .
Il a promis une ligne plus dure contre la Russie que ce que le président Donald J. Trump était disposé à adopter, et examinera la politique américaine à l’égard de la Corée du Nord, qu’il a décrite à l’audience du Sénat comme «un problème qui ne s’est pas amélioré; en fait, ça a empiré .
M. Blinken a l’intention de garder le ton plus dur que M. Trump a frappé contre la Chine – une stratégie globale que l’administration Biden utilisera soit pour affronter Pékin sur les violations des droits de l’homme et les agressions militaires, soit pour la concurrencer en Afrique, en Europe et en Inde. Pacifique.
« Je ne suis pas du tout d’accord avec la façon dont il s’y est pris dans un certain nombre de domaines, mais le principe de base était le bon », a déclaré M. Blinken aux sénateurs la semaine dernière, faisant référence à l’approche de M. Trump envers la Chine. «Et je pense que c’est vraiment utile pour notre politique étrangère.»
Il a également appelé les accords d’Abraham – accords que l’administration Trump a aidé à négocier pour qu’Israël réchauffe les relations avec Bahreïn, le Maroc, le Soudan et les Émirats arabes unis – une «bonne chose».
Cependant, a-t-il dit, certaines des incitations offertes aux quatre États pour améliorer leurs relations avec Israël méritaient «un examen attentif». Parmi eux figurent des avantages qui défient les normes internationales , comme la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Certaines des politiques que M. Blinken examine actuellement sont des décisions qui ont été rendues dans les derniers jours de l’administration Trump et qui étaient «clairement conçues pour enfermer» M. Biden, a déclaré Anne W. Patterson, une ancienne diplomate de carrière.
M. Blinken «doit renverser certains de ces problèmes», a déclaré Mme Patterson, ambassadrice sous les administrations Obama et George W. Bush et secrétaire d’État adjointe à la politique au Moyen-Orient de 2013 à 2017.
Lara Jakes est une correspondante diplomatique basée au bureau de Washington du New York Times. Au cours des deux dernières décennies, Mme Jakes a publié des reportages et édité dans plus de 40 pays et a couvert la guerre et les combats sectaires en Irak, en Afghanistan, en Israël, en Cisjordanie et en Irlande du Nord.@jakesNYTThe New York Times, 26 jan 2021
Tags : Donald Trump, Joe Biden, Maroc, Sahara Occidental, Maroc, Israël, normalisation, Palestine, Chine, Iran,
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L’Ambassadeur US au Maroc rappelé
Énième coup de théâtre sur la scène internationale ! L’ambassadeur américain au Maroc ayant mené le processus de normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste, en contrepartie de la reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara occidental par les Etats-Unis, a été rappelé.
Selon des sources diplomatiques, le nouveau président américain et son administration sont en train de se rétracter à propos de ladite reconnaissance sans fondement. La décision avait été prise par le président sortant, Donald Trump, qui a laissé des dossiers très mal gérés à son successeur.En réaction, Biden qui entend couper court avec les pratiques de Trump, va plus loin encore. Il a décidé de l’ouverture d’un consulat américain à El Qods Echarquia.Dans le même ordre d’idée, M. Cyril Ramaphosa, président de la République sud-africaine et président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé hier «les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental ».Il a également souligné avoir apprécié «l’engagement positif pris par le président américain, Joe Biden, pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde».Selon l’APS, il a affirmé l’engagement de son pays et réitéré sa volonté d’intensification de «ses efforts au sein de l’Union africaine» afin de pouvoir garantir au peuple sahraoui son droit fondamental à l’autodétermination.Avec cette nouvelle donne, d’autres pays pourraient suivre l’exemple de l’oncle Sam et mettre le Maroc et l’entité sioniste dans l’embarras quant à leurs alliances sur la base d’un deal honteux.S. ChaouiSource : Crésus, 26 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden, David Fischer, -
Sahara Occidental : Le Front Polisario attend la réponse de Biden
Le nouveau Président des États-Unis, Joe Biden, va-t-il annuler la décision de son prédécesseur, Donald Trump, de reconnaître la prétendue «marocanité» du Sahara Occidental ?Une éventualité à ne pas écarter au vu des pressions internes et internationales que va subir la nouvelle administration. Pas plus tard que dimanche dernier, le Président sud-africain, président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé le Président Biden à annuler la « reconnaissance illégale » de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Cyril Ramaphosa a appelé « les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental », tout en disant accueillir favorablement « l’engagement positif pris par le Président américain, Joe Biden, pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde ».Ramaphosa a également exprimé son « inquiétude » quant au « manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ». Il a assuré que son pays allait « intensifier ses efforts au sein de l’Union africaine » pour garantir au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. Pour sa part, le représentant du Front Polisario en France, Mohamed Sidati, a dit attendre de la nouvelle administration américaine qu’elle revoit et reconsidère la décision de l’ex-Président Donald Trump ayant reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et a appelé Washington à œuvrer au Conseil de sécurité de l’ONU avec les autres membres de l’organe afin de redresser la situation.« Le legs de Trump est lourd mais nous ne perdons pas espoir puisque la nouvelle administration Biden a exprimé sa volonté de revoir et reconsidérer tout ce qui a été fait par son prédécesseur », a déclaré M. Sidati à la Chaîne France 24. « A cet effet, nous formulons le souhait et l’espoir que l’administration puisse réparer cette injustice lorsqu’il s’agit du Sahara occidental et surtout user de leur position en tant que membre du Conseil de sécurité et s’investir aux côtés d’autres membres de l’organe afin de redresser la situation », a-t-il ajouté.À noter que le Front Polisario a menacé le Maroc d’une escalade militaire après avoir bombardé le poste frontalier de Guerguerat sous contrôle marocain dans le territoire occupé du Sahara occidental. Le Polisario se dit « en état de guerre de légitime défense » depuis que le Maroc a envoyé, le 13 novembre 2020, des troupes à l’extrême sud du Sahara occidental. Le front Polisario conteste la légalité de cet axe, qualifié de « brèche illégale », contraire, selon eux, à l’accord de cessez-le-feu de 1991 signé sous l’égide de l’ONU.Au moment où les Sahraouis attendent la réponse du nouveau Président américain, le Maroc continue de faire fi de la légalité internationale, allant jusqu’à refuser d’appliquer ses propres engagements, à commencer par l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental.Le Chiffre d’Affaires, 25 jan 2021Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Joe Biden, Donald Trump, -
Le Parti communiste Réunionnais exprime son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination
Dans une dépêche paru sur son site « Témoignages », le Parti Communiste Réunionnais a renouvelé son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
« Au vu de la situation dramatique dans la région, nous ne pouvons que renouveler la position que nous avons toujours tenu, à savoir la paix et le droit à l’autodétermination pour les Sahraouis comme pour tous les peuples opprimés », a indiqué le PCR.Après avoir rappelé que la route de Guerguerat est illégale au regard des traités internationaux a pour but de relier le Maroc et la Mauritanie », le PCR a indiqué que la RASD « a annoncé être « en état de guerre de légitime défense » depuis l’intervention de l’armée marocaine du 13 novembre dernier, et ce dans l’indifférence voire la complaisance de la MINURSO, force des Nations Unies censée assurer la paix dans la région ».« S’il y avait depuis eu des accrochages mais pas d’affrontement ouvert, le Front Polisario a annoncé que « l’armée sahraouie a lancé quatre missiles en direction de la brèche illégale de Guerguerat et ses environs ». Il y aurait également eu des attaques au niveau du « Mur de sable » édifié par le Maroc avec l’aide d’experts israéliens à la suite de l’invasion, qui est constitué de palissades, champs de mines et de bunkers », a-t-il ajouté.Les communistes réunionnais ont dénoncé le manque de réaction de la MINURSO qui « semble au regard de la RASD prendre le parti du Maroc ».Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, MINURSO, Parti Communiste Réunionnais, -
Afrique du sud: Biden appelé à annuler la décision de Trump sur le Sahara occidental
Le président sud-africain, président en exercice de l’Union africaine (UA), Cyril Ramaphosa, a appelé dimanche le président américain, Joe Biden, à annuler la « reconnaissance illégale » de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, proclamée le mois dernier par son prédécesseur, Donald Trump.
Cyril Ramaphosa a appelé « les Etats-Unis à annuler rapidement la reconnaissance illégale imposant la souveraineté marocaine (prétendue) sur le Sahara occidental », tout en disant accueillir favorablement « l’engagement positif pris par le président américain, Joe Biden pour renouveler le mode de collaboration de son pays avec le reste du monde ».Le président sud-africain, président en exercice de l’UA, a exprimé son « inquiétude » quant au « manque de progrès dans (le processus de) résolution du conflit au Sahara occidental (dans le sens) de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ».Il a assuré que son pays allait « intensifier ses efforts au sein de l’Union africaine » pour garantir au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination.Akhbar El Watan, 26 jan 2021#SaharaOccidental #WesternSahara #Maroc #Polisario