Étiquette : Sahara Occidental

  • Sahara occidental/Maroc : Des militantes sahraouies parviennent à briser le blocus imposées à Sultana Khaya

    Des militantes sahraouies sont parvenues à briser le blocus imposé depuis plus de 50 jours par les autorités d’occupation marocaines sur le domicile de la militante Sultana Khaya, provoquant ainsi l’hystérie des forces marocaines qui menacent de durcir l’oppression contre les militants sahraouis.

    Selon des médias sahraouis, les forces d’occupation marocaines poursuivent leur blocus sur les domiciles des militants sahraouis dans la ville occupée de Boujdour, notamment celui de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya, encerclé par des éléments de l’oppression marocaine en vue d’interdire toute visite à la famille.
    Les rapports médiatiques ont également indiqué qu’un groupe de militantes sahraouies «ont pu rendre visite à la famille, défiant la volonté des tortionnaires, afin de consacrer l’esprit de résistance et de solidarité parmi le peuple sahraoui».
    Les Sahraouis dans les territoires occupés, notamment les militants des droits de l’homme et des journalistes qui cherchent à faire entendre la voix du peuple sahraoui et à dénoncer les violations dont il souffre, vivent une situation marquée par des violations quotidiennes des droits de l’homme et de l’oppression continue.
    Ceci intervient au moment où les forces d’occupation marocaines imposent un blocus militaire et médiatique et interdisent l’accès des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères à la région pour éviter la mise à nu de leurs graves violations des droits de l’Homme.
    Halim O.
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, Sultana Jaya,
  • Pierre Galand : « Le Sahara occidental sera le Vietnam du Maroc »

    PIERRE GALAND, DÉFENSEUR DES CAUSES JUSTES : « Le Sahara occidental sera le Vietnam du Maroc »

    Le président de la coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a déclaré que « le piège » de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste dans le but d’imposer au monde la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, expose la région du Maghreb au risque d’un nouveau foyer de guerre.
    Dans une lettre, rendue publique mercredi, Pierre Galand, a soutenu qu’aux yeux du peuple marocain, « le gouvernement marocain et le roi ont trahi la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec El-Qods-Est pour capitale ». « Votre peuple n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara occidental contre El-Qods et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril », a-t-il jugé. Le président de l’EUCOCO, a estimé en outre, que « le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie, car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de l’avenir du Maroc (…) parce que vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais ». « En laissant les USA et Israël s’installer chez vous, (…), vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb », a encore écrit Pierre Galand qui fut sénateur belge et grand militant des causes palestinienne et sahraouie.
    En tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des Nations unies et à la charte de l’Union africaine (UA), « le gouvernement marocain et le roi, bafouent les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne, ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario », a-t-il dit . Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, insiste M. Galand, « les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire. (…) les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leur droit inaliénable à l’autodétermination » qui dit à l’adresse du Maroc que le « Sahara occidental sera le Viêtnam » de l’armée marocaine.
    Le président de l’EUCOCO, ne doute pas, par ailleurs, que « nombreux sont les démocrates du Maroc qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés ». « Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable », a-t-il poursuivi. Enfin, M. Galand suggère de faire en sorte avec l’Union africaine, que « l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies, soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué ».
    M. Bendib
    MONTÉE EN PUISSANCE DES ATTAQUES SAHRAOUIES
    L’ALPS cible les militaires marocains retranchés derrière le mur
    Les attaques militaires des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se poursuivent sans relâche et augmentent en intensité. Ces attaques ciblent les positions où sont retranchées les soldats de l’occupation marocaine le long du « mur de la honte », a indiqué le ministère sahraoui de la Défense. Il a précisé, dans son communiqué militaire N63, que « les combattants sahraouis ont mené mercredi un bombardement contre des positions de l’armée royale marocaine dans la zone d’Adhim Oum Adjloud, relevant du secteur d’Aousserd, et un autre bombardement ciblant la région de Kelb Ennos du même secteur ». Le communiqué ajoute que jeudi, « les attaques sahraouies ont visé les positions marocaines dans la région d’Echadhimiya du secteur de Mahbès et la zone de Fedret Elach du secteur de Houza ». 
    Le ministère de la Défense sahraouie a souligné que les « attaques des combattants de l’Armée populaire de libération sahraouie ont continué de cibler les positions de l’armée d’occupation, qui a subi des pertes en vies humaines et en matériel le long du mur de la honte ». Ces dernières quarante-huit heures, Mahbès a été attaqué quatre fois au total, l’une de ces attaques étant celle menée sur la région de Chedhmiya la plus violente puisqu’elle a été à répétition consécutive et a provoqué la destruction d’une base militaire marocaine. Par ailleurs des témoins oculaires dans la région libérée de Tifariti ont indiqué que des drones marocains avaient violé l’espace aérien des territoires sahraouis libérés et ont survolé la localité. Ces observations militaires du Maroc aux drones, alors qu’il persiste à nier officiellement l’ampleur des attaques militaires sahraouies au quotidien contre ses positions et ses troupes tout au long du « mur de la honte », interviennent alors que l’on a relevé une intensification des bombardements et des attaques de missiles par l’armée sahraouie qui ont causé de graves dommages aux FAR.
     M. B.
    Le président de la coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a déclaré que « le piège » de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste dans le but d’imposer au monde la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, expose la région du Maghreb au risque d’un nouveau foyer de guerre.
    Dans une lettre, rendue publique mercredi, Pierre Galand, a soutenu qu’aux yeux du peuple marocain, « le gouvernement marocain et le roi ont trahi la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec El-Qods-Est pour capitale ». « Votre peuple n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara occidental contre El-Qods et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril », a-t-il jugé. Le président de l’EUCOCO, a estimé en outre, que « le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie, car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de l’avenir du Maroc (…) parce que vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais ». « En laissant les USA et Israël s’installer chez vous, (…), vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb », a encore écrit Pierre Galand qui fut sénateur belge et grand militant des causes palestinienne et sahraouie.
    En tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des Nations unies et à la charte de l’Union africaine (UA), « le gouvernement marocain et le roi, bafouent les droits fondamentaux du peuple du Sahara occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne, ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario », a-t-il dit . Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, insiste M. Galand, « les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire. (…) les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leur droit inaliénable à l’autodétermination » qui dit à l’adresse du Maroc que le « Sahara occidental sera le Viêtnam » de l’armée marocaine.
    Le président de l’EUCOCO, ne doute pas, par ailleurs, que « nombreux sont les démocrates du Maroc qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés ». « Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable », a-t-il poursuivi. Enfin, M. Galand suggère de faire en sorte avec l’Union africaine, que « l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des Nations unies, soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué ».
    M. Bendib
    MONTÉE EN PUISSANCE DES ATTAQUES SAHRAOUIES
    L’ALPS cible les militaires marocains retranchés derrière le mur
    Les attaques militaires des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se poursuivent sans relâche et augmentent en intensité. Ces attaques ciblent les positions où sont retranchées les soldats de l’occupation marocaine le long du « mur de la honte », a indiqué le ministère sahraoui de la Défense. Il a précisé, dans son communiqué militaire N63, que « les combattants sahraouis ont mené mercredi un bombardement contre des positions de l’armée royale marocaine dans la zone d’Adhim Oum Adjloud, relevant du secteur d’Aousserd, et un autre bombardement ciblant la région de Kelb Ennos du même secteur ». Le communiqué ajoute que jeudi, « les attaques sahraouies ont visé les positions marocaines dans la région d’Echadhimiya du secteur de Mahbès et la zone de Fedret Elach du secteur de Houza ». Le ministère de la Défense sahraouie a souligné que les « attaques des combattants de l’Armée populaire de libération sahraouie ont continué de cibler les positions de l’armée d’occupation, qui a subi des pertes en vies humaines et en matériel le long du mur de la honte ». Ces dernières quarante-huit heures, Mahbès a été attaqué quatre fois au total, l’une de ces attaques étant celle menée sur la région de Chedhmiya la plus violente puisqu’elle a été à répétition consécutive et a provoqué la destruction d’une base militaire marocaine. Par ailleurs des témoins oculaires dans la région libérée de Tifariti ont indiqué que des drones marocains avaient violé l’espace aérien des territoires sahraouis libérés et ont survolé la localité. Ces observations militaires du Maroc aux drones, alors qu’il persiste à nier officiellement l’ampleur des attaques militaires sahraouies au quotidien contre ses positions et ses troupes tout au long du « mur de la honte », interviennent alors que l’on a relevé une intensification des bombardements et des attaques de missiles par l’armée sahraouie qui ont causé de graves dommages aux FAR.
     M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Palestine, Israël, normalisation, Donald Trump,
  • Sahara Occidental : L’occupant marocain sème la terreur

    GRAVE SITUATION DANS LES VILLES SAHRAOUIES OCCUPÉES : L’occupant marocain sème la terreur

    Le ministre sahraoui des territoires occupés et des communautés sahraouies à l’étranger, Mohamed El-Ouali Akik, a qualifié jeudi de « très grave » la situation prévalant dans les villes et les territoires sahraouis occupés, en raison des « pratiques répressives et de la terreur semée par les forces d’occupation marocaines ».
    Il a exhorté les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir en urgence pour protéger le peuple sahraoui en cette période difficile. Depuis sa violation abjecte de l’accord de cessez-le-feu le 13 novembre dernier, « le Maroc durcit, de jour en jour, le blocus imposé aux villes sahraouies occupées », a déclaré M. El-Ouali Akik, estimant que les civils sahraouis, désarmés, « payent aujourd’hui le prix des grandes victoires réalisées sur le terrain par leur armée pour recouvrer la souveraineté sur l’ensemble des territoires sahraouis occupés ». Il a ajouté que « la situation est très grave, en raison de la pression et du blocus imposé en interne et en externe aux villes sahraouies occupées, de par le recours à tous les moyens répressifs et à la terreur pour effrayer les civils désarmés qui vivent dans une grande prison ». 
    « Les familles sahraouies vivent dans l’épouvante, en raison des pratiques horrifiantes des forces d’occupation », d’autant que les autorités marocaines « profitent de la conjoncture sanitaire induite par la pandémie du nouveau coronavirus pour imposer leur diktat aux citoyens et leur interdire de circuler », a indiqué le ministre sahraoui, relevant le grand impact psychologique de cette situation sur les familles sahraouies. « Ce qui est encore plus grave, c’est que les forces d’occupation s’en prennent désormais aux familles, à travers les coupures intermittentes d’électricité », et si jamais ces dernières songeaient à sortir « elles sont persécutées », poursuit le responsable sahraoui. Il a déploré, en outre, le traitement abusif infligé aux jeunes sahraouis, « réprimés et pourchassés dans les rues, puis arrêtés et soumis aux tortures et aux interrogatoires ». 
    Concernant les détenus sahraouis dans les geôles marocaines, M. El-Ouali Akik a souligné que ces derniers qui « vivent dans des mauvaises conditions sont privées des visites de leurs familles ». Il a déploré les pratiques auxquelles s’adonne la communauté internationale, notamment les instances spécialisées dans les droits de l’homme en continuant à ignorer la situation au Sahara occidental occupé en dépit des pactes internationaux relatifs à la protection des civils désarmés durant les guerres. « Ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés est une guerre au sens propre du terme. Rien n’empêche ces instances d’assumer leurs responsabilités et défendre les innocents et les civils désarmés dans les zones de guerre », a-t-il ajouté. 
    Le ministre sahraoui a appelé la communauté internationale, les instances et les peuples à travers le monde à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime contre l’occupant marocain, réaffirmant que le peuple sahraoui ne renoncera jamais à son droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination libre, régulier et transparent ».
    Mokhtar B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, répression, territoires occupés,
  • Sahara Occidental: Le makhzen impose un blocus aux militants sahraouis

    Cela fait plus de cinquante jours que les autorités d’occupation marocaines imposent un blocus total sur le domicile de la militante Sultana
    Khaya à Boujdour dans les territoires sahraouis occupés. Une politique d’oppression qui s’est durcie ces dernières semaines et élargie à d’autres militants, à qui on refuse toute visite ou rencontre. Sorte de résidence surveillée dénoncée par les mouvements de défense des droits de l’homme à travers le monde. 

    Cependant, ces derniers jours, des militantes sahraouis ont réussi à briser ce blocus, déclenchant l’hystérie des forces d’occupation. Selon des médias sahraouis, les forces d’occupation marocaines poursuivent leur blocus sur les domiciles des militants sahraouis dans la ville occupée de Boujdour, notamment celui de la famille de la militante des droits de l’Homme, Sultana Khaya, encerclé par des éléments de l’oppression marocaine en vue d’interdire toute visite à la famille.
    Les rapports médiatiques ont également indiqué qu’un groupe de militantes sahraouies “ont pu rendre visite à la famille, défiant la volonté des tortionnaires, afin de consacrer l’esprit de résistance et de solidarité parmi le peuple sahraoui”.
    Les Sahraouis dans les territoires occupés, notamment les militants des droits de l’homme et des journalistes qui cherchent à faire entendre la voix du peuple sahraoui et à dénoncer les violations dont il souffre, vivent une situation marquée par des violations quotidiennes des droits de l’homme et de l’oppression continue.
    Ceci intervient au moment où les forces d’occupation marocaine imposent un blocus militaire et médiatique et interdisent l’accès des observateurs, des journalistes et des organisations étrangères à la région pour éviter la mise à nu de leurs graves violations des droits de l’Homme.
    Sur le terrain militaire, l’armée de libération sahraouie poursuit ses attaques contre les positions des forces royales marocaines, le long du mur des sables. Plusieurs bases ou cantonnements ont été ciblés par des tirs intenses. Des dégâts importants sont signalés par des sources sahraouies, notamment la destruction d’engins ou des fortifications érigées autour des camps de retranchements des forces d’occupation.
    La semaine dernière, une équipe de la télévision algérienne a filmé des combats et des échanges de tirs entre l’armée sahraouie et les unités des FAR. Ces combats ont eu lieu dans le secteur de Mahbes, au nord du territoire, non loin du mur des sables.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, territoires occupés,
  • Ce que le président Biden ne fera pas au Moyen-Orient


    Le 20 janvier, Joe Biden prendra ses fonctions de 46e président des États-Unis. Ce sera la fin de quatre ans d’une politique internationale adoptée par Donald Trump qui bouleverse effectivement les alliés, exaspère d’anciens amis et profite parfois aux opposants. Cependant, réparer de telles actions dans un pays aussi profondément divisé aura des coûts et des difficultés – surtout au niveau national.

    L’équipe politique internationale du futur président démocrate est déjà réunie, attendant la confirmation du Congrès. Voici un compte rendu de ce que Biden ne fera pas au Moyen-Orient et en Afrique du Nord:

    En commençant par le Maroc, en direction de l’est, jusqu’à atteindre l’Afghanistan, Biden fait face à l’imminence de plusieurs décisions importantes à prendre, dont aucune n’est simple.

    La décision soudaine de Trump de reconnaître la souveraineté marocaine sur la région contestée du Sahara occidental a scandalisé l’Algérie et son alliée, la République arabe sahraouie démocratique, qui revendique le territoire d’un futur État.

    Des décennies de médiation des Nations Unies sur le différend ont jusqu’à présent échoué. Cela signifie qu’aux yeux du droit international, il s’agit encore d’un territoire contesté. Par conséquent, la mesure des États-Unis ne change guère la situation dans la pratique et ne sert pas non plus leurs propres intérêts, sauf pour discréditer davantage le pays en tant que médiateur raisonnable. Biden n’inversera pas la mesure, mais il n’ira pas non plus sur cette voie. Le changement politique de Trump était conditionné à promouvoir la normalisation entre le Maroc et Israël. Rien à attendre ici.

    Le prochain point critique est la Libye, où le président américain sortant a laissé beaucoup à désirer, sans jouer un rôle significatif après que son prédécesseur ait effectivement contribué à détruire le pays, à partir de 2011. Trump a adressé des messages contradictoires aux antagonistes locaux. Lorsque le général libyen Khalifa Haftar a commencé sa guerre en avril 2019 contre le gouvernement reconnu par l’ONU à Tripoli, Trump l’a appelé pour le remercier de ses efforts dans la guerre contre le «terrorisme». Ensuite, toute la conversation sur la Libye a été laissée à l’ambassadeur américain Richard Norland, résumée à des avertissements sur la présence russe croissante dans le pays, mais rien de plus.

    Ici aussi, attendez-vous uniquement à la rhétorique de Biden. Il est connu pour s’opposer, en principe, à l’intervention militaire de son ancien chef Barack Obama en 2011. Selon les informations, lorsqu’il s’est simplement interrogé sur ce qui allait arriver à la Libye, une fois le régime de Mouammar Kadhafi renversé, personne n’a répondu. Cependant, même aujourd’hui, avec la Libye en ruine, Biden n’a pas de réponse à sa question.

    À côté se trouve l’Égypte, alliée stratégique des États-Unis pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Le président Donald Trump a un jour décrit son homologue égyptien, le général Abdel Fattah el-Sissi, comme son «dictateur préféré» et n’a jamais levé le doigt contre les informations faisant état de graves violations des droits humains. Biden augmentera le ton, mais rien de plus. Il peut, en guise de punition pour les abus humanitaires, suivre la voie d’Obama en retenant une petite partie des ressources américaines envoyées en Égypte chaque année, estimées à 1,5 milliard de dollars. Cependant, la mesure n’obligera pas le Caire à modifier sa politique intérieure et ne représentera pas non plus la politique préférée des États-Unis.

    Ensuite, nous avons Israël, où Trump a fait de grands sauts en faveur de l’occupation, au détriment du peuple palestinien. Le président républicain a fait chanter plusieurs pays arabes – y compris le Soudan éloigné – pour normaliser les relations avec Israël, a reconnu Jérusalem comme la capitale de l’État sioniste et a transféré l’ambassade des États-Unis dans la ville. Biden ne renversera aucune de ces décisions, mais il peut donner des signaux positifs à l’Autorité palestinienne en rouvrant le bureau de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington et en reprenant l’envoi de ressources humanitaires aux organisations affiliées aux Nations Unies, qui fournissent une assistance essentielle. Réfugiés palestiniens. Cependant, aucune des actions éventuelles ne pourra effectivement profiter à la majorité des Palestiniens, qui souffrent de la brutale occupation israélienne.

    En Syrie, les États-Unis n’ont guère les outils pour changer la situation sur le terrain, sauf pour un nouveau revers. On s’attend à ce que de plus petits contingents de troupes américaines restent dans le nord-ouest du pays, où Daech (État islamique) tente supposément de se relever. La reconnaissance par Trump de la souveraineté israélienne sur les territoires occupés du plateau du Golan ne sera pas non plus révoquée.

    Le président Biden ne prendra pas de mesures drastiques en termes militaires pour, par exemple, combattre à nouveau l’urgence de Daech; si vous le faites, il sera trop tard. Néanmoins, il cherchera à renforcer le partenariat régional avec d’autres pays, comme la Turquie et la Russie, qui sont des acteurs majeurs de la question syrienne. Faire pression sur le régime de Bachar al-Assad avec de nouvelles sanctions sera toujours le plan d’action préféré et le moins controversé, même si l’expropriation du pétrole syrien doit se poursuivre.

    En Arabie saoudite, allié historique fort des États-Unis, Biden devrait rester rhétorique, à l’exception d’une éventuelle réprimande, si le prince héritier autoritaire, Mohammed Bin Salman, commettait une autre atrocité – similaire à l’assassinat du journaliste basé à Washington Jamal Khashoggi dans Octobre 2018. Malgré la promesse de Biden que les Etats-Unis « n’abandonneront plus jamais leurs principes, d’acheter du pétrole et de vendre des armes », c’est exactement ce que son gouvernement devrait faire. Biden dépend des Saoudiens corrompus pour faire pression sur l’Iran.Les dirigeants de la monarchie islamique réfléchissent à une normalisation avec Israël et le futur président démocrate ne pourra pas se permettre d’ignorer ses craintes concernant la politique de Téhéran.

    L’Irak est une question cruciale dans la politique internationale. La réduction de la présence américaine dans le pays doit se poursuivre à un rythme lent, incapable de réduire la pression politique et populaire, face aux appels répétés au retrait complet des troupes étrangères sur le sol irakien. L’Iran continuera de rendre la vie difficile aux États-Unis en Irak et utilisera probablement la situation comme un avantage pour renégocier l’accord nucléaire avec Biden – la promesse électorale du candidat démocrate.

    En plus des eaux du Levant et du Golfe, il y a l’Iran lui-même. Biden a promis de reprendre l’accord nucléaire annulé unilatéralement par Trump. Cependant, ce sera une décision controversée face à deux des plus grands alliés de l’Amérique, l’Arabie saoudite et Israël, qui répudient avec véhémence la mesure. Les sanctions contre l’Iran ne seront pas levées immédiatement, du moins sans concessions du régime de Téhéran. N’en attendez pas trop, du moins avant 2022.

    Dans le Moyen-Orient élargi, en incluant l’Afghanistan, nous pouvons supposer que Biden maintient la politique dite de «l’Amérique d’abord» en retirant plus de troupes encore présentes dans le pays. L’idée ici est de recentrer la stratégie militaire des États-Unis en réduisant son champ d’action pour combattre Al-Qaïda et Daech dans la région. Cependant, le contact avec les talibans, autre héritage de Trump, ne doit pas être interrompu, sauf à des intervalles plus longs et peu substantiels. Tout au long du gouvernement Biden, le groupe maintiendra son cap actuel, prenant le contrôle de l’Afghanistan petit à petit.

    Source : MEMO, 14 jan 2021

    Tags : Joe Biden, Donald Trump, Proche Orient, Palestine, Sahara Occidental, Iran, Israël, Arabie Saoudite, Libye, Syrie,

  • Sahara occidental: La décision de Trump battue en brèche

    Les appels de la classe politique américaine à annuler la décision de Donald Trump sur la question du Sahara occidental se poursuivent. Des appels qui se font en direction du prochain locataire de la Maison Blanche, afin de le convaincre de l’erreur commise pour de simples considérations diplomatiques en faveur de l’entité sioniste.

    Des politologues, des diplomates et observateurs expliquent sur les plateaux de télévision ou à travers les médias, que le président américain élu Joe Biden “ne pourra pas aller à contre-courant et contredire, dans sa future politique, les résolutions onusiennes et africaines relatives au statut juridique du Sahara occidental, de même qu’il ne pourra pas renier des décennies d’une politique américaine claire concernant la situation dans la région”.

    Selon leurs analyses, le nouveau président ne pourra pas occulter les résolutions onusiennes, notamment la résolution 2229 de 1966 de l’Assemblée générale de l’ONU, qui affirme le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Ainsi, l’ancien conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a appelé l’administration Biden à annuler la proclamation du président sortant, Donald Trump, relative à la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    “L’abandon par l’administration Trump des engagements concernant la question du Sahara occidental est une erreur que l’administration Biden devrait corriger”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse au Foreign Press Association. L’annonce du président sortant, faite le 10 décembre dernier, était liée à la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste.

    M.Bolton qui a rappelé avoir travaillé avec l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU, James Baker, en vue d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental a estimé que les Etats-Unis ne devraient pas ouvrir un consulat dans les territoires occupés.

    Il a également indiqué que les Etats-Unis ne devaient plus parler, lors de leurs interventions à l’ONU, de “l’autonomie” du Sahara occidental mais plutôt de l’autodétermination du peuple sahraoui, un objectif “pour lequel a été créé la Minurso ( Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) en 1991”.

    Dans une tribune publiée, le 16 décembre dernier, dans le magazine en ligne, Foreign Policy, John Bolton a assuré que “la meilleure chose à faire pour Biden dès son investiture serait d’annuler la décision (sur la question sahraouie). Ce ne sera pas facile étant données les attentes, mal inspirées, du côté de Rabat et (d’Israël). Si Biden veut faire un revirement de 180 degrés, il devra le faire immédiatement après son installation, cela minimisera les dégâts”.

    Pour Bolton, la décision de Trump mine dangereusement des décennies d’une politique américaine soigneusement mise au point, indiquant que l’approche de Trump provoquera d’importants problèmes de stabilité au Maghreb.

    Le Jeune Indépendant, 12 jan 2021

    Tags : Etats-Unis, Donald trump, Joe Biden, Sahara Occidental, Israël,

  • Lettre à un ami marocain (Pierre Galand)

    Cher ami, chère amie,

    Le Sahara Occidental sera votre Vietnam et donc méfiez-vous de vos amis américains.
    Avant le scandaleux marchandage de Mr Trump qui, se pensant maître du monde, vous a vendu le Sahara Occidental en échange de l’allégeance de votre roi à Mr Netanyahou d’Israël et de la promesse de quelques milliards de dollars, c’est à la France que le Maroc avait confié ses projets d’annexion du Sahara Occidental. C’est en effet, la France qui bloquait toute négociation au Conseil de sécurité des Nations Unies en tentant d’imposer un projet d’autonomie sensé permettre au Maroc d’officialiser son annexion du territoire du Sahara Occidental où vit un peuple qui, lui, revendique son droit à l’autodétermination conformément au droit des peuples colonisés et qui lui est garanti par la Résolution XV 14 des Nations Unies. Cette résolution date de 1960 et est le résultat des luttes des peuples pour leur émancipation de la tutelle coloniale.
    Aujourd’hui, votre gouvernement et le roi lâchent votre protecteur français pour vous aliéner aux promesses de feu le président Trump dans l’espoir d’imposer à la communauté internationale et au peuple sahraoui la « marocanité » du Sahara Occidental.
    L’histoire se répète.
    Français et Américains ont tenté de la même manière d’annexer le Vietnam et ce furent, rappelez-vous, des guerres foisonnant d’horreurs et de crimes contre l’humanité.
    Aujourd’hui, la prise en main de votre destinée par les Américains et leurs deux principaux alliés Israël et l’Arabie Saoudite vous expose à un triple et inquiétant risque.
    Le premier : votre gouvernement et votre roi ont trahi aux yeux du peuple marocain la solidarité indéfectible de celui-ci avec les droits les plus légitimes du peuple palestinien à un État souverain avec Jérusalem-Est pour capitale. Votre peuple a cette promesse inscrite dans ses gènes et n’acceptera pas le marchandage honteux du Sahara Occidental contre Al-Quds et sa grande mosquée Al-Aqsa. Les conseillers du roi, le Makhzen, ont ainsi joué à la roulette russe et pris le risque de mettre leurs privilèges et la couronne de leur chef en péril.
    Le deuxième : le Maroc a fait entrer le loup dans la bergerie (1) car ni les États-Unis, ni Israël ne se soucient de votre avenir ni de celui du Maghreb car vous êtes des pions dans leur stratégie globale et vous risquez vite d’en faire les frais.
    Rappelez-vous, déjà le Français Sarkozy n’avait eu le moindre scrupule lorsqu’il a engagé sa guerre funeste et aux conséquences tragiques contre Kadhafi, pas plus que son successeur, en lançant des appels à la guerre contre la Syrie. Alors pensez donc un instant : en laissant les USA et Israël s’installer chez vous, avec les conseils éclairés de votre allié M.B.S., vous prenez le risque d’ouvrir un nouveau foyer de guerre et d’instabilité dans la région dont vous ne mesurez pas les conséquences pour votre peuple et ceux du Maghreb.
    Le troisième : le gouvernement marocain et le roi, en tournant le dos à la légalité internationale, aux résolutions des N.U. et à la charte de l’U.A., bafouent les droits fondamentaux d’un petit peuple, celui du Sahara Occidental. Or celui-ci, comme en 1974, lors des accords passés avec la puissance coloniale, l’Espagne (2), ne s’est pas laissé faire et il prit les armes à l’appel de son mouvement de libération nationale, le Front Polisario. Aujourd’hui, plus de 45 ans plus tard, les Sahraouis ont clairement dit qu’ils ne se laisseraient pas faire.
    Malgré les conseillers israéliens et américains et les armes sophistiquées saoudiennes et françaises, les Sahraouis vont vous mener la vie dure jusqu’à l’obtention du respect de leu droit inaliénable à l’autodétermination.
    Cher ami, chère amie,
    Je suis certain que, nombreux sont les démocrates de votre pays qui aspirent à la paix et qui peuvent mesurer le piège qui vous a été tendu et dans lequel vos gouvernants sont tombés. Les conseillers du roi, alléchés par l’offre américaine, ont vendu à votre pays un cadeau empoisonné, un risque de guerre et de déstabilisation qui aura un coût humain inacceptable.
    La puissance américaine a, vous le savez son propre agenda et le sort du peuple palestinien ni celui du peuple sahraoui ne la préoccupe pas. Mais avez-vous pensé qu’en cette circonstance le sort du peuple marocain est lui-même mis en péril ?
    Tant qu’il est encore temps, faisons appel ensemble pour qu’avec l’Union Africaine, l’ONU redevienne le cénacle au sein duquel des initiatives urgentes et audacieuses, conformes à la légalité internationale et aux résolutions pertinentes des N.U., soient prises pour l’application aux Palestiniens et aux Sahraouis de leur droit à l’autodétermination sous contrôle international et qu’enfin ce droit soit respecté et appliqué.
    Croyez en mes cordiales salutations,
    Pierre Galand
    Le 11/01/2021
    (1) Le 2 oct. 2020 le Maroc et les USA ont signé un accord de coopération militaire et, depuis, négocient l’installation d’une base américaine au Maroc… Dans le S.O. ?
    (2) Accord de Madrid du 14 nov. 1974 : l’Espagne puissance coloniale, plutôt que de répondre à l’injonction des N.U de se retirer du Sahara et de rendre sa souveraineté au peuple sahraoui, signe un accord de rétrocession de la puissance administrative du S.O. pour moitié avec le Maroc et pour l’autre moitié avec la Mauritanie. Cet accord ne sera jamais reconnus ni par l’ONU ni par l’OUA qui accueillera en son sein la R.A.S.D. comme membre à part entière.
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Etats-Unis, Donald Trump, Joe Biden, Israël, normalización,
  • Sahara Occidental : Le peuple sahraoui attend de l’administration Biden une rectification de la bourde de Trump

    Le peuple sahraoui attend de la nouvelle administration américaine qu’elle écoute la voix de la sagesse et du droit international dans le processus de règlement de la question sahraouie ou fasse au moins preuve de neutralité et « corrige la bourde de Donald Trump », a affirmé mardi le représentant du Front Polisario en Suède et en Norvège.

    Le statut juridique du territoire sahraoui est clair, « l’on espère que la nouvelle administration des Etats Unis fasse triompher la légalité internationale, particulièrement la résolution 1514 de l’ONU qui garantit au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination, ou fasse au moins « preuve de neutralité », a déclaré à l’APS, M. Kentaoui.
    La démarche du président sortant, Donald Trump « est contraire à la légalité internationale et au rôle des Etat Unis à l’égard de la question du Sahara Occidental », a-t-il indiqué, soulignant que le régime marocain se plaisait à croire que cette reconnaissance illégale constituerait « une victoire diplomatique », sauf que celle-ci « a eu un effet contraire et a compliqué davantage la situation ».
    « L’occupation marocaine a traité le problème de son occupation du Sahara Occidental par problème encore plus grand », en impliquant les Etats Unis et en les mettant dans une position embarrassante au plan international, une position qui est contraire à son rôle au sein du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté.
    Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, tel que garanti par le droit international, est l’élément clé pour le règlement de la question sahraouie, a soutenu le diplomate sahraoui, assurant que « l’occupation marocaine n’arrivera jamais à ses fins malgré toutes ses manœuvres pour acheter les consciences ».
    Le Sahara occidental appartient au peuple sahraoui et celui-ci ne renoncera pas à son droit à l’organisation d’un référendum libre, juste et équitable, a-t-il affirmé.
    Selon lui, les succès de l’armée sahraouie sont l’une des principales raisons qui ont amené l’occupation marocaine à s’empresser de normaliser frénétiquement en impliquant plusieurs parties internationales dans son occupation du Sahara occidental.
    « Si le Sahara occidental appartenait vraiment au Maroc, pourquoi ce dernier est-il allé quérir une souveraineté sur ce territoire en dehors du droit international et de la réalité politique et populaire », s’est interrogé le représentant du Front Polisario.
    Le régime marocain refuse l’organisation d’un référendum parce qu’il sait pertinemment qu’ »il a perdu l’enjeu », a expliqué le diplomate sahraoui, soulignant que « les armes restent le seule issue à ce conflit ».
    Et de conclure qu’ »il ne reste à l’occupation marocaine qu’à se plier à la légalité internationale et à permettre aux Sahraouis de disposer d’eux-mêmes ».
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, Joe Biden,
  • Signe d’un changement radical de la politique extérieure US : Biden place William Burns à la tête de la CIA

    Par Ali Oussi

    Le président élu américain Joe Biden a annoncé le choix de William Burns, un diplomate chevronné qui a occupé plusieurs postes dans le monde entier, pour prendre la direction de la Central Intelligence Agency (CIA).

    Biden a expliqué de la sorte son choix : « Burns est un diplomate exemplaire avec des décennies d’expérience sur la scène mondiale afin de maintenir notre peuple et notre pays dans la paix et la sécurité ».

    Le correspondant d’Al-Hurra à la Maison Blanche a cité l’équipe de Biden en disant: « Le poste de directeur de la CIA sera un poste consultatif et non gouvernemental, comme c’était le cas à l’époque de Trump ».

    Burns est un homme de très grande expérience des affaires étrangères, un ancien député au Département d’État, qui a été ambassadeur des Etats-Unis en Russie et négociateur en chef dans les pourparlers secrets qui ont finalement ouvert la voie à l’accord nucléaire iranien de 2015.

    Il est maintenant président du Carnegie Endowment for International Peace.

    Ce choix, hautement significatif, et particulièrement stratégique, annonce un tournant à 180 degrés de la politique américaine au Moyen-Orient. Au Sahara Occidental aussi, comme il sera démontré incessamment.

    La Patrie News, 11 jan 2021

    Tags: Etats-Unis, Joe Biden, CIA, William Burns, sahara Occidental, Moyen Orient,

  • John Bolton appelle Biden à annuler la décision de Trump au Sujet du Sahara occidental

    L’ancien Conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, a appelé mardi l’administration Biden à annuler la proclamation du président sortant, Donald Trump, relative à la reconnaissance de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    « L’abandon par l’administration Trump des engagements concernant la question du Sahara occidental est une erreur que l’administration Biden devrait corriger », a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse au Foreign Press Association.
    L’annonce du président sortant, faite le 10 décembre dernier, était liée à la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste. M. Bolton qui a rappelé avoir travaillé avec l’ancien envoyé personnel du SG de l’ONU, James Baker, en vue d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental a estimé que les Etats-Unis ne devraient pas ouvrir un consulat dans les territoires occupés.
    Il a également indiqué que les Etats-Unis ne devaient plus parler, lors de leurs interventions à l’ONU, de « l’autonomie » du Sahara occidental mais plutôt de l’autodétermination du peuple sahraoui, un objectif « pour lequel a été créé la Minurso ( Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) en 1991 ».
    El Watan, 13 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Polisario, Maroc, John Bolton, Joe Biden, Donald Trump,