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  • Sahara Occidental : Levée de boucliers à Washington

    TRUMP RECONNAIT LA « SOUVERAINETÉ DU MAROC » AU SAHARA OCCIDENTAL : Levée de boucliers à Washington

    Réagissant à la décision du président sortant Trump, de « reconnaître la souveraineté du Maroc » sur le Sahara occidental, le puissant président de la Commission de défense du Sénat américain, James Inhofe, a déclaré que l’annonce du président Donald Trump de reconnaître la prétendue marocanité du Sahara occidental ne change pas les « positions de l’ONU ou de l’UE, ni la charte de l’UA qui appellent à la tenue d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. »
    James Inhofe, sénateur républicain qui est ami personnel de locataire de la Maison Blanche a déclaré que « L’annonce d’aujourd’hui (hier jeudi) de la Maison Blanche alléguant de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental est choquante et profondément décevante. Je suis attristé que les droits du peuple sahraoui occidental aient été bradés », a souligné l’influent sénateur républicain dans une déclaration de presse. Il a affirmé que l’annonce de Trump « ne changera pas les positions des Nations unies ou de l’UE, ni la charte de l’Union africaine, ni l’avis de la Cour internationale de justice – un référendum doit encore avoir lieu », -a-t-il dit . Il a, à ce titre, exhorté ces organisations internationales à « rester fermes pour soutenir le droit du Sahara occidental à l’autodétermination », et s’est dit « convaincu que les États-Unis seront en mesure de revenir à la politique que nous menons depuis 1966″. Il a rappelé qu’en 1966, alors que l’Afrique de l’Ouest était en cours de décolonisation, l’Assemblée générale de l’ONU a convenu qu’un référendum d’autodétermination devrait être organisé pour le peuple sahraoui », a-t-il rappelé. 
    Depuis lors, ajoute le sénateur Inhofe, la communauté internationale « s’est dotée d’une politique claire et définie: le Sahara occidental mérite un référendum d’autodétermination pour déterminer son propre avenir». «Les États-Unis soutiennent cette politique depuis des décennies et s’efforcent d’organiser un référendum d’autodétermination ». « Nous ne sommes pas seuls dans cette position: l’Union africaine, l’ONU, la Cour internationale de justice et l’Union européenne sont tous d’accord pour dire que le peuple sahraoui a le droit de décider de son propre avenir », a encore dit le sénateur américain .il a a révélé que le président Trump a été « mal conseillé par son équipe », expliquant qu’ »il aurait pu conclure cet accord – sur la normalisation Maroc -Israël -sans échanger les droits d’un peuple sans voix », en l’occurrence le peuple sahraoui . « Lors de ma dernière visite dans les camps de réfugiés sahraouis, j’ai rendu visite aux enfants qui y vivaient. C’étaient des enfants joyeux, heureux et normaux qui ne savaient pas encore qu’ils faisaient partie d’un conflit gelé et oublié. Je pense à eux et à tous les Sahraouis d’aujourd’hui. Je n’arrêterai pas de me battre pour eux et je ne laisserai pas le monde les oublier », a conclu le sénateur Inhofe. 
    Le sénateur démocrate Patrick Leahy : « les Sahraouis ont droit à l’exercice de ce qu’on leur a promis depuis longtemps un vote libre et juste pour l’autodétermination ».
    De son côté le sénateur américain, Patrick Leahy, a déclaré que le président américain sortant Donald Trump, qui a annoncé « reconnaître la prétendue marocanité du Sahara occidental, ne peut pas nier le droit international et le droit des Sahraouis à l’autodétermination ». « Après avoir perdu sa propre réélection, le président Trump ne peut pas par proclamation nier le droit international ou les droits du peuple du Sahara occidental », a souligné l’influent sénateur démocrate , en réaction à la décision de Trump. 
    Pour l’ancien président du Sénat US , Patrick Leahy, les Sahraouis « ont droit à l’exercice de ce qu’on leur a promis depuis longtemps un vote libre et juste pour l’autodétermination ». Le sénateur Leahy, avocat diplômé de l’université de Georgetown en 1964, était président du Comité judiciaire du Sénat de 2001 à 2003, puis de nouveau de 2007 à 2015. Il a également occupé le poste de président du Sénat entre le 17 décembre 2012 et le 3 janvier 2015. 
    Pour sa part le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré, lors d’un point-presse, que la position de l’ONU demeure inchangée sur le Sahara occidental après la décision du président américain. Antonio Guterres « pense (…) que la solution à cette question peut toujours être trouvée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité », a ajouté le porte-parole Stéphane Dujarric. La résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité a chargé la Minurso d’organiser un référendum libre et équitable au Sahara occidental et en proclamer les résultats. 
    Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligible à l’application de la Résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupé depuis 1975 par le Maroc. 
    Pour rappel les États-Unis , membre permanent du Conseil de sécurité ont toujours voté les résolutions de l’Onu sur le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Un droit inaliénable au regard de la charte de l’ONU , dont la commission de décolonisation examine tous les ans l’évolution du conflit du Sahara occidental. 
    La décision de Trump met gravement en cause la crédibilité des États-Unis aux Nations unies et sur la scène internationale. Elle pourrait être remise en cause par le président élu Joe Biden , qui compte détricoter la politique extérieure de son prédécesseur et ses décisions unilatérales .
    M. Bendib
  • Communiqué de l'UFP à propos de l'accord de normalisation des relations Maroc-Israël

    UFP – Les médias internationaux ont largement relayé, ces dernières heures, un communiqué de l’administration Donald Trump qui proclame la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.

    Cette décision incongrue traduit une volonté manifeste d’ offrir un succès diplomatique à l’entité sioniste usurpatrice aux dépens des peuples de notre région en attisant les tensions et les contradictions entre les peuples arabes en violation des résolutions et des usages internationaux.

    Cette décision est surtout en contradiction avec le rôle de la communauté internationale qui a vocation à rechercher la paix et une solution pacifique au conflit entre le Maroc et le front Polisario plutôt que de jeter de l’huile sur le feu comme le fait Donald Trump dans ses derniers jours à la maison blanche dans le but d’imposer le fait accompli et de raviver les tensions pour étendre l’influence d’Israël et cautionner ses crimes et exactions contre le peuple palestinien frère.

    Devant ces développements graves, l’Union des Forces de Progrès affirme :

    – Son soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ;

    – Son appui à la position de neutralité constructive de la Mauritanie vis-à-vis des belligérants : le royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique ;

    – Son appui à tous les efforts visant à trouver une solution pacifique et négociée au conflit ;

    – Son appel à la communauté internationale afin qu’elle s’implique davantage pour faire taire les armes et instaurer une paix durable sur la base du droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination ;

    – Sa condamnation ferme de la décision de Donald Trump et appel à la nouvelle administration démocrate pour qu’elle la désavoue et qu’elle s’insère dans la dynamique internationale de recherche d’une paix durable dans la région.

    Nouakchott, le 11 décembre 2020

    La présidence

    #SaharaOccidental #Maroc #Marruecos #Polisario #WesternSahara

  • Russie : La décision de Trump sur le Sahara Occidental viole le droit international

    La reconnaissance par Washington de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, que le président américain Donald Trump a promis hier en échange de la normalisation des relations du pays maghrébin avec Israël, violerait le droit international, selon le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie, Mikhail Bogdanov.

    « Il y a les résolutions correspondantes, il y a une mission de l’ONU pour organiser un référendum au Sahara Occidental. Tout ce qui est fait maintenant par les Américains est une décision unilatérale qui excède le droit international et les décisions de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU , pour lesquelles les Américains eux-mêmes ont voté », a déclaré Bogdanov, rapporte RT qui cite RIA Novosti.
    #SaharaOccidental #Maroc #Marruecos #Polisario #WesternSahara
  • Réponses du porte-parole de l'ONU aux questions sur le Sahara Occidental (10 décembre 2020)

    Question :Les Etats-Unis vont reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, renversant la position américaine existante et allant à l’encontre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Quelle est la réaction du Secrétaire général à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël? 

    Porte-parole :Eh bien, sur la question de la souveraineté, la position du Secrétaire général reste inchangée. Il reste convaincu qu’une solution à la question du Sahara occidental est possible, et c’est conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité 2440 (2018), 2548 (2020), pour n’en nommer que deux. Je dois dire que nous avons découvert ces développements en même temps que vous. Et sur la question d’une contrepartie. C’est une question à poser aux parties concernées. Nous venons de voir les annonces sur Israël et le Maroc. J’aurai peut-être un peu plus à ce sujet au fur et à mesure que la séance d’information avancera.
    Question: Le Secrétaire général estime-t-il que cela ne sert à rien, venant d’un membre permanent du Conseil de sécurité? Et étant donné que cela va à l’encontre des résolutions existantes du Conseil de sécurité, les États-Unis, en adoptant cette position, enfreignent-ils le droit international?
    Porte-parole: Écoutez, je vous laisse faire la comparaison et le contraste. Je veux dire, le Secrétaire général a une position, inchangée, qu’il croit… la solution à la question peut encore être trouvée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité.
    Question: Le Secrétaire général serait-il mieux placé s’il avait effectivement un représentant chargé de cette question, étant donné que cela fait plus de 18 mois que ce poste n’a pas été pourvu?
    Porte-parole: Nous ne pouvons pas revenir en arrière pour voir si les choses auraient été différentes si nous en avions eu un. Je dirai, une fois encore, que ce n’est pas faute d’essayer de la part du Secrétaire général que nous n’avons pas encore d’annonce sur cette position. 
    Question: Les résolutions successives du Conseil de sécurité ont demandé à la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Sahara occidental [MINURSO] d’organiser un référendum sur l’avenir du territoire. Le Secrétaire général soutient-il toujours ces résolutions et un référendum sur l’autodétermination de l’avenir du Sahara occidental?
    Porte-parole: Écoutez, je ne veux pas trop en parler, car, encore une fois, nous venons de l’apprendre via un message Twitter. Nous ne choisissons pas parmi les résolutions ce que nous approuvons, ce que nous n’approuvons pas. La situation est que les résolutions sont approuvées par le Conseil de sécurité. Le Secrétaire général et son équipe s’emploient à les mettre en œuvre.
    Question: Voudriez-vous simplement répéter aux caméras quelle est la position du Secrétaire général sur la question de la souveraineté sur le Sahara occidental?
    Porte-paroleLa solution à cette question reste possible, et cela doit être conforme aux résolutions du Conseil de sécurité. 
    Question: Donc, je veux revenir sur… vous avez dit que vous espérez que tous ces accords de normalisation entre Israël et les autres pays aideront les Palestiniens et les Israéliens à se rapprocher d’un accord de paix. Ma question est, en fait, sur le terrain, c’est le contraire qui se produit. Il y a plus de colonies qui ont été construites. Il y a plus de Palestiniens qui sont tués. Même maintenant, il y a des reportages sur certaines exportations des colonies vers les Émirats arabes unis, etc. Alors, comment se fait-il que votre bureau dise totalement des choses qui ne sont pas liées aux faits sur le terrain? Et il en va de même pour le Sahara occidental.
    Porte-parole: Je pense que si vous lisez les nombreux rapports publiés par le Secrétaire général ou présentés par M. [Nickolay] Mladenov, je pense qu’ils sont ancrés dans la réalité. Et je pense qu’ils donnent une image assez claire de la réalité. Je pense … que vous pouvez faire deux choses à la fois. Vous pourriez en fait brosser un tableau assez clair de la réalité sur le terrain et espérer des développements plus positifs.
    Question: Il est vrai que les rapports des agences de l’ONU sont ancrés dans la réalité, mais les actions et les paroles du Secrétaire général n’ont rien à voir avec cette réalité et dire simplement «nous espérons», ce n’est pas suffisant. Ce n’est pas suffisant pour les victimes sur le terrain. Ce n’est pas suffisant pour les personnes qui sont tuées. Et vous ne pouvez pas simplement dire, oh, nous avons juste de l’espoir, car en fait, cela va à l’encontre des résolutions de l’ONU. Il est le chef de l’ONU. Il doit avoir une position, une position claire, sur les choses qui entrent dans vos résolutions, y compris le Sahara occidental…
    Porte-parole: Ibtisam, je pense que notre position sur le Sahara Occidental est inchangée. Je veux dire, les gens… différents États membres ont exprimé des opinions différentes. Regardez les conclusions du dernier rapport sur le Sahara occidental. C’est… sa position est inchangée. Au sujet de la situation dans le territoire palestinien occupé, je veux dire, je pense qu’il a été très clair en dénonçant des violations, et il continuera de le faire.
    Question: Merci, Stéphane. J’ai une suite à la question que James, Ibtisam et d’autres ont eue au sujet des résolutions de l’ONU et du membre permanent du Conseil de sécurité qui revient et viole le droit international. Cette administration a violé le droit international sur la question de Jérusalem et [inaudible], de nombreuses autres questions et maintenant sur le Sahara occidental. Et nous entendons à maintes reprises que la position des Nations Unies, la position du Secrétaire général n’a pas changé. Est-ce suffisant? Quand… dans ce genre de cas, j’aime toujours comparer, comme vous le savez, et quand certains pays violent le droit international, il y a des sanctions. Il y a la Serbie, la Somalie, le Congo, le Libéria, la Sierra Leone. Je pourrais vous donner… l’Irak. Lorsqu’ils violent le droit international, il y a des réunions, des sanctions, des menaces et des réunions d’urgence. Qu’en est-il lorsque ce pays revient et viole le droit international, ce qui n’est pas accordé? Pourtant, le son sourd du Secrétaire général est [inaudible] une excuse au lieu de dire hardiment qu’il s’agit d’une violation du droit international. Pourquoi cette voix audacieuse ne se prononce-t-elle pas clairement et avec force contre les violations du droit international? Merci.
    Porte-parole: Écoutez, Abdelhamid, vous et moi aurons, je pense, un précipice entre nous dans la façon dont nous interprétons le Secrétaire général et sa voix. Je pense qu’il s’est prononcé avec force. Je pense que si vous lisez… si vous prenez le temps de lire les rapports qu’il envoie au Conseil de sécurité, vous trouverez le langage qui est fort. Ce que je vous dis, c’est que les positions des États Membres changent ou… et vous pouvez faire la comparaison et le contraste, mais sa position reste ancrée en principe et ancrée dans les résolutions du Conseil de sécurité. 
    Question: J’ai deux questions, une de plus… une autre sur la situation en ce qui concerne… ce qui a été annoncé dans ce nouvel accord. Et comme vous le savez, au cours du mois dernier, nous avons vu des tensions concernant le Maroc et le Sahara occidental. Alors, quel est le message du Secrétaire général à ceux qui sont actuellement sur le terrain?
    Porte-parole: Eh bien, c’est pour éviter toute action qui pourrait aggraver la situation tendue.
    Source : UN press releases, 10 déc 2020
    #SaharaOccidental #Maroc #Marruecos #Polisario #WesternSahara
  • Attar : Le projet marocain du gazoduc vers le Nigeria “est inefficace”

    Par Hocine Adryen

    Le projet marocain intitulé Gazoduc Africain Atlantique pour alimenter l’Europe, qui devait relier le Nigeria au Maroc et se voulait concurrent direct du gazoduc transsaharien de l’Algérie, est définitivement mort et enterré.
    Le ministre de l’Energie Abdelmadjid Attar a indiqué ce lundi que le projet marocain du gazoduc devant relier le Maroc au Nigeria est un «projet politique imaginaire». Le ministre a en outre exposé les principales raisons qui rendent ce projet inopérant, notamment les «contraintes techniques» liées au projet et le fait que le «tracé du gazoduc passe par beaucoup de pays», ce qui nécessite une part des recettes pour chacun de ces pays traversés et donc rend le projet économiquement «inefficace». A contrario, le projet algérien du gazoduc reliant les deux pays en passant par un seul pays, le Niger en l’occurrence, «arrive à Hassi Messaoud, lequel est ensuite livré directement à Arzew et Skikda pour être acheminé directement en Méditerranée ou en Europe», a ajouté le ministre. Cette déclaration du ministre de l’Energie coïncide avec la récente réactivation du gazoduc le Transsaharien qui, après des années de léthargie, sera finalement réactivé. En effet, l’Algérie et le Nigeria, deux pays pivots du continent africain mais en froid depuis quelques années, ont repris langue il y a quelques jours à la faveur de la récente visite du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, à Lagos. Les deux pays s’apprêtent à relancer leur coopération tant sur le plan politique qu’économique.
    M. Boukadoum a réussi la prouesse de relancer avec le Nigeria de vieux projets continentaux, à l’exemple de la route transsaharienne, du gazoduc et de la liaison en fibre optique. Pour obtenir l’aval des autorités nigérianes, M. Boukadoum, qui a été longuement reçu par le chef de l’Etat nigérian, Muhammadu Buhari, et par le président du comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants du Nigeria, Youssouf Bouba Yakoub, a dû faire jouer toute sa diplomatie et sa finesse pour renverser la tendance.
    Les deux parties ont relevé «l’importance de donner l’élan nécessaire à la coopération économique» afin de la hisser au niveau des relations politiques traditionnelles empreintes d’amitié et de solidarité, notant «l’importance de la mise en œuvre des trois grands projets déjà identifiés, à savoir la route transsaharienne, le gazoduc et la liaison en fibre optique». Les deux chefs de la diplomatie ont procédé aussi à «une évaluation exhaustive de l’état de coopération bilatérale multisectorielle» entre l’Algérie et le Nigeria. Ils se sont, à ce sujet, félicités de «l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays», a ajouté le communiqué. Les deux parties ont discuté également des «voies et moyens de promouvoir les échanges commerciaux et d’encourager les communautés d’affaires des deux pays à explorer les opportunités d’investissement offertes de part et d’autre», soulignant «la nécessité de tenir, à Abuja, la 5e session de la Haute Commission bilatérale dès que possible», toujours selon le communiqué. Ayant connu des difficultés à démarrer, ce projet a failli être enterré et remplacé par un autre reliant le Maroc et le Nigeria. Il était même question, au printemps dernier, de discussions maroco-nigérianes entre experts, et ce autour de la faisabilité du projet. Cependant, cette option s’annonçait compliquée pour le Maroc en raison de la distance à parcourir par le gazoduc. Alors que pour l’Algérie, il suffit de raccorder le pipeline Algérie-Nigeria aux gazoducs déjà opérationnels traversant tout le Sahara algérien. Bien que l’idée du
    gazoduc reliant le Nigeria à l’Algérie ait germé dans les années 1980, l’accord concrétisant la mise en œuvre du projet n’a été signé que le 3 juillet 2009 par les gouvernements du Niger, du Nigeria et de l’Algérie. Sa longueur est de 4 128 kilomètres et sa capacité annuelle de 30 milliards de m3. Il devrait permettre à ces pays d’avoir plus de parts dans le marché du gaz européen. Le TSGP va emprunter le territoire nigérien et permettra d’approvisionner l’Europe par l’intermédiaire des gazoducs déjà existants entre l’Algérie d’un côté et l’Italie et l’Espagne de l’autre.
  • Sahara Occidental : Les Africains doivent exiger que l'UA se réapproprie le dossier sahraoui

    Les pays africains, dont la politique étrangère est indépendante des influences externes, doivent exiger que l’Union africaine se réapproprie le dossier sahraoui, estime Yahia Zoubir, professeur de relations internationales, de management international, et directeur de recherche en géopolitique à KEDGE Business School. 

    « L’Afrique, du moins les pays dont la politique étrangère est indépendante des influences externes, doivent faire valoir leur voix non seulement au sein de l’UA mais au sein de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Dénoncer les violations du droit international par ceux-là mêmes qui donnent des leçons aux Africains est en soi une lutte pour l’UA de se réapproprier le dossier », a indiqué Yahia Zoubir à l’APS.
    Selon lui, l’UA a été dépossédé du dossier sahraoui sous l’influence de puissances siégeant au Conseil de sécurité de l’ONU (Organisation des Nations unies). « L’Organisation de l’Unité Africaine était co-sponsor avec l’ONU du processus de résolution du conflit du Sahara Occidental. Mais une fois que le dossier est passé au Conseil de Sécurité, l’OUA et son successeur l’UA ont été écartées (…). Evidemment, les membres du Conseil (de sécurité) proches du Maroc ont permis l’irrésolution du conflit, une situation qui a bénéficié au Maroc. Le statut quo lui a permis de consolider son occupation sans qu’il ne paie le prix pour les violations commises », a soutenu ce chercheur au Brooking institute de Doha. L’expert ira plus loin en imputant la responsabilité du retour aux armes à l’influence exercée par la France, principalement, mais aussi des Etats-Unis. D’après ses dires, les perspectives du plan de paix ONU/UA de 1991,  » ne sont pas prometteuses tant que la France et à un degré moindre les Etats-Unis bloquent le processus d’autodétermination. C’est ce blocage depuis 1991 qui est au centre de l’échec du processus de paix. Le retour à la guerre n’en est que la conséquence logique « . Pour le Professeur Zoubir,  » la résistance de la société civile sahraouie et internationale doit s’intensifier et mettre à nu la duplicité des  » démocraties  » dans ce conflit. Pour sa part, l’UA doit faire valoir sa propre charte concernant les frontières héritées de l’époque coloniale.  » L’UA qui soutient le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (et dont la RASD est un membre fondateur) devrait être associée aux délibérations du Conseil de sécurité », a-t-il ajouté.
    Risque de crise au sein de l’ONU
    Par ailleurs, le Professeur Zoubir a commenté les dernières déclarations du chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, au sujet de l’échec de la Troïka africaine chargée de régler le conflit du Sahara Occidental et sur la nécessaire reprise en main du dossier par le Conseil paix et sécurité de l’UA (CPS).
    Le directeur de recherche en géopolitique a estimé, à ce propos, que la création même de la troïka était une  » erreur « . Selon lui,  » le CPS devait rester saisi du dossier et l’inscrire dans son ordre du jour ». La création de la troïka africaine lors du sommet de Nouakchott de juillet 2018, avait permis au Maroc d’écarter le CPS du dossier alors que c’est au CPS que la tâche incombait pour traiter des questions de paix et de sécurité, dont la question du Sahara Occidental. Depuis son adhésion à l’UA en 2017, le Maroc a tout fait pour mettre en veilleuse la question du Sahara Occidental, a t-il indiqué. Yahia Zoubir a estimé, en outre, que  » la succession de Cyril Ramaphosa par Félix Antoine Tshisekedi, à la présidence de l’Union africaine, est synonyme d’alignement sur la position marocaine dans le conflit « . Une nouvelle donne qu’il est important de prendre en compte dans la mesure où elle pourrait avoir des répercussions négatives au sein même de l’ONU, note-t-il. « La position de Félix Antoine Tshisekedi sur le conflit est connue et risque de créer une crise au sein de l’organisation onusienne entre ceux qui soutiennent le processus de décolonisation du territoire occupé illégalement depuis 1975 et ceux qui sont alignés sur la position marocaine », anticipe Yahia Zoubir. « L’ouverture de consulats par des pays africains sur le territoire occupé, illégal et sans fondement juridique n’a pas suscité de réaction forte de l’UA. Donc, il est naturel que le dossier soit remis entre les mains du Conseil de paix et de sécurité dont la mission est de traiter de ces questions « , a-t-il dit.
  • Sahara Occidental : Le Front Polisario se félicite de l’appel de l’UA

    POUR UNE SOLUTION JUSTE ET DURABLE À LA CAUSE SAHRAOUIE : Le Front Polisario se félicite de l’appel de l’UA

    Le bureau permanent du SG du Front Polisario s’est félicité de l’appel lancé par l’Union africaine pour trouver une solution juste et durable à la cause sahraouie basée sur le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination. Dans un communiqué sanctionnant ses travaux, tenus sous la présidence de Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et SG du Front Polisario, le bureau permanent s’est félicité de l’appel lancé par l’UA à l’adresse des deux pays membres, la RASD et le Maroc, pour trouver une solution juste et durable à ce conflit basée sur les principes et les objectifs de l’UA, ainsi que le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Le bureau permanent du Front Polisario s’est dit « satisfait quant aux résultats et conclusions de cet évènement continental ayant donné lieu à l’isolement de l’ennemi et la condamnation de ses visées expansionnistes, tout en réitérant l’attachement aux principes et la charte de l’Union africaine ». « La République sahraouie qui est membre fondateur de l’Union africaine (UA), et devant la gravité de cette agression marocaine, demande avec insistance, à obliger le Royaume marocain à respecter totalement les objectifs et principes de l’Acte constitutif ( adopté en juillet 2000 au Togo) qu’il avait signé et adopté sans aucune réserve après son adhésion à l’UA et l’amener à mettre fin à son occupation illégale de parties du territoire sahraoui », avait déclaré le président Ghali lors des travaux de ce Sommet. Pour rappel, la cause sahraouie a été réinscrite de nouveau à l’agenda du Conseil de paix et sécurité (CPS) de l’UA, en vertu d’un projet de décision présenté par le Royaume du Lesotho et entériné, dimanche, lors de la 14e Session extraordinaire du la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, tenue sous le thème « Faire taire les armes en Afrique ». 
    La décision jette la lumière sur les derniers développements survenus en République sahraouie suite à l’agression marocaine et intervient pour mettre un terme aux tentatives du Maroc d’écarter l’organisation africaine des efforts visant à trouver une solution au conflit au Sahara occidental qui puisse garantir au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. D’autre part Le Front Polisario, a salué les mesures « pratiques » adoptées par les partis écologistes européens pour défendre la légalité internationale au Sahara occidental « par une confrontation résolue à toute mesure visant à conférer toute forme de légitimité à l’annexion et à l’occupation illégale du pays et en poussant l’Europe à jouer un rôle plus positif pour le parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, ainsi que le soutien aux efforts des Nations unies à cet égard ».
    L’Alliance européenne des partis verts réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
    L’Alliance européenne des partis verts a réaffirmé sa position en faveur du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers « un référendum libre, démocratique et juste sous la supervision des Nations unies comme stipulé dans ses résolutions et sa charte ». L’Alliance des verts a également condamné l’agression menée par l’occupant marocain et sa violation permanente des droits de l’homme au Sahara occidental. 
    Le Front Polisario a estimé que l’UE «a raté la chance en or d’être partie du processus de règlement du conflit, à travers l’accompagnement des deux parties en toute neutralité et équité pour garantir l’application du plan onusien et l’instauration de la paix et de la justice dans une région clé pour la sécurité et la stabilité du vieux continent». «Ainsi, l’UE aura choisi, sous l’influence d’une minorité de puissances, d’être partie du problème, en continuant à adopter un comportement complaisant envers le Royaume du Maroc», précise la même source. 
    «Il est dans l’intérêt de l’Europe, de la région et du monde entier que tous les efforts soient réunis pour l’instauration d’une paix effective qui ne saurait être définitive, qu’en remplissant le critère d’équité et de justice, d’où l’importance cruciale de la récente décision du parti vert européen», précise le document. Lors de son 32 e Conseil, le parti vert européen a appelé la commission de l’UE à suspendre les accords de pêche et de commerce avec le Maroc, englobant les territoires du Sahara occidental.
    M. Bendib
    Tags : #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Maroc #Marruecos #Morocco
  • Sahara Occidental : la lutte armée a brouillé les cartes du Maroc (Nanna Labbat)

    La conseillère du président sahraoui: la lutte armée a brouillé les cartes du Maroc

    La conseillère du président sahraoui, Mme Nana Labaat Rachid a affirmé, que le retour des Sahraouis à la lutte armée « a brouillé les cartes du Maroc », soulignant que l’objectif de la deuxième guerre est « la libération de l’intégralité des territoires sahraouis occupés ».
    Dans une déclaration à l’APS, Mme Nana Rachid a tenu à préciser que « la deuxième guerre de libération est une guerre globale contre les positions et les intérêts de l’occupation marocaine, et dont l’objectif est clair, à savoir: la libération de l’intégralité des territoires sahraouis occupés ».
    Dans son évaluation du bilan de la lutte armée déclenchée le 13 novembre dernier, la conseillère sahraouie a assuré que « l’armée sahraouie a bombardé intensivement durant, les trois dernières semaines, des retranchements et bases de soldats de l’occupation marocaine, mais il est difficile d’énumérer exhaustivement les pertes causées face au mutisme du régime du Makhzen ».
    Elle a qualifié, en outre, la situation prévalant actuellement dans les villes sahraouies occupées de « très mauvaise », « aggravée par le retour à la guerre le 13 novembre dernier ».
    « La lutte armée a brouillé les cartes de l’occupant marocain, ce qui explique son acharnement contre les militants sahraouis sans défense dans les villes occupées », a-t-elle soutenu, citant « l’interdiction de la présidente de l’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM), Aminatour Haïdar de voyager et la perquisition du domicile de la militante, Sultana Khaya et de l’ancien prisonnier politique Ali Salem Tamek ».
    « Autant de violations ne représentant qu’un petit échantillon des exactions subies par les Sahraouis dans les territoires occupés », s’est elle indigné.
    « En dépit de la complicité des médias étrangers, la vérité des crimes et violations a éclaté au grand jour, grâce aux tribunes honnêtes qui soutiennent notre cause juste et veillent à transmettre le message et la réalité, quand bien même partielle, de ce qui se passe sur le terrain», a affirmé Mme Nana Rachid.
    La conseillère sahraouie a, d’autre part, mis en garde contre les visées expansionnistes démesurées du Maroc, rappelant que ces mêmes convoitises avaient motivé l’attaque de Rabat contre l’Algérie en 1963, sous prétexte que les deux régions du sud-ouest algérien faisaient partie de son territoire. Des allégations abjectes ».
    Et d’ajouter: « mû par ses visées expansionnistes, le Maroc a occupé le Sahara Occidental et refusé de reconnaître l’Etat indépendant de Mauritanie en 1960, tentant par tous les moyens ignobles d’empêcher son adhésion à la Ligue arabe et aux Nations Unies, prétendant que la Mauritanie faisait partie intégrante du territoire marocain ».
    « Il s’agit de desseins que des partis politiques marocains œuvrent à réaliser, à l’instar du Parti de l’Istiqlal (PI) qui considère que le territoire marocain s’étend de Tanger jusqu’à Tambouctou au Mali », a-t-elle observé, soulignant que « c’est là de simples convoitises que le Maroc n’est pas en mesure de réaliser, embourbé depuis déjà 5 décennies au Sahara Occidental ».
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    El Guerguerat: l’agression marocaine vise à contourner le droit international
    La récente agression marocaine contre des civils sahraouis dans la région d’El-Guerguerat est une « absurdité » qui traduit la posture « négative » et « provocatrice » du Maroc dans la région et son intention malveillante de contourner le droit international consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a affirmé le recteur de la faculté des sciences politiques de l’Université Alger 3, Slimane Aradj, dans un entretien à la revue El Djaich.
    Slimane Aradj a souligné que la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 est une « action délibérée soutenue par des pays étrangers qui parrainent et servent les intérêts coloniaux dans la région », faisant observer « que le Maroc profite des conditions caractérisant la scène régionale et internationale ».
    L’agression marocaine traduit les « ambitions économiques du Maroc visant à exploiter les capacités et les ressources du peuple sahraoui et offrir la région sur un plateau d’or aux puissances étrangères, en échange de financement », a-t-il ajouté.
    A propos du retour du Front Polisario à la lutte armée pour faire face à l’agression marocaine, Slimane Aradj a fait observer que la réaction de l’armée sahraouie était inévitable et qu’elle est « dictée par l’inaction de la communauté internationale, l’intransigeance du Maroc et l’épuisement de toutes les solutions politiques, en plus de la politique de manipulation adoptée par le Maroc ».
    M. Aradj a souligné , dans ce contexte, que « l’ONU et la communauté internationale doivent assumer leurs responsabilités vis-à-vis de la politique du double jeu pratiquée par le Maroc au Sahara occidental. Elles doivent également lui imposer l’adhésion à ses décisions et d’en finir avec cette politique de tergiversation pratiquée sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
    Il a rappelé que la question du Sahara occidental est inscrite aux Nations unies en tant que question de décolonisation.
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    Le Polisario salue les mesures pratiques des partis écologistes européens pour défendre la légalité internationale
    Le Front Polisario, s’est félicité, à travers sa représentation en Europe et à l’Union européenne (UE), des mesures pratiques approuvées par les partis écologistes européens pour défendre la légalité internationale au Sahara Occidental, a indiqué l’Agence de presse saharienne (SPS).
    Le Front Polisario, a salué aujourd’hui dans un communiqué, les mesures « pratiques » adoptées par les partis écologistes européens pour défendre la légalité internationale au Sahara occidental « par une confrontation résolue à toute mesure visant à conférer toute forme de légitimité à l’annexion et à l’occupation illégale du pays et en poussant l’Europe à jouer un rôle plus positif pour le parachèvement de la décolonisation du Sahara Occidental, ainsi que le soutien aux efforts des Nations Unies à cet égard ».
    Le Front Polisario a salué la décision rendue par la 32e Conférence des partis écologistes en Europe, qui s’est tenue du 2 au 6 décembre 2020, soulignant que la décision indiquait « la bonne voie à suivre pour le reste des groupes politiques et des partis européens, qui est la voie du soutien à la légalité et au droit international », ajoute le communiqué.
    L’Alliance européenne des partis verts a réaffirmé sa position en faveur du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers « un référendum libre, démocratique et juste sous la supervision des Nations Unies comme stipulé dans ses résolutions et sa charte ». L’Alliance des verts a également condamné l’agression menée par l’occupant marocain et sa violation permanente des droits de l’homme au Sahara Occidental.
    A cette occasion, le Polisario a présenté ses « remerciements aux partis des verts en Europe pour cette position de solidarité, en cette conjoncture cruciale de la lutte du peuple sahraoui, suite au déclenchement à nouveau de la lutte armée au Sahara Occidental après la violation par le Maroc du cessez-le-feu, le vendredi 13 novembre dernier « .
    Le front Polisario a estimé que l’UE «a raté la chance en or d’être partie du processus de règlement du conflit, à travers l’accompagnement des deux parties en toute neutralité et équité pour garantir l’application du plan onusien et l’instauration de la paix et de la justice dans une région clé pour la sécurité et la stabilité du vieux continent». «Ainsi, l’UE aura choisi, sous l’influence d’une minorité de puissances, d’être partie du problème, en continuant à adopter un comportement complaisant envers le Royaume du Maroc», précise la même source.
    «Il est dans l’intérêt de l’Europe, de la région et du monde entier que tous les efforts soient réunis pour l’instauration d’une paix effective qui ne saurait être définitive, qu’en remplissant le critère d’équité et de justice, d’où l’importance cruciale de la récente décision du parti vert européen», précise le document.
    Lors de son 32 e Conseil, le parti vert européen a appelé la commission de l’UE à suspendre les accords de pêche et de commerce avec le Maroc, englobant les territoires du Sahara occidental.
    Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité avait plaidé pour la condamnation de l’agression et des violations des droits de l’Homme commis par le Maroc au Sahara Occidental, préconisant la relance effective du processus de négociations entre le front Polisario et le Maroc, sous l’égide de l’ONU pour parvenir à une solution durable du conflit, garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
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    Le Maroc ne peut plus se soustraire aux décisions de l’UA
    Le Maroc ne peut plus se soustraire aux décisions de l’Union africaine (UA) qui assumera cette fois ses missions à l’égard de la question de décolonisation au Sahara occidental, un de ses pays membres et fondateurs, a estimé la conseillère du président sahraoui, Nanna Lebatt Rachid.
    Dans une déclaration à l’APS, Mme Nanna Lebatt Rachid a précisé que « le Makhzen use de tous les subterfuges pour empêcher l’Union africaine de s’acquitter de ses missions à l’égard de la question de décolonisation au Sahara occidental », rappelant, à cet égard, l’entêtement opposé par le Maroc aux précédentes démarches de l’UA lorsqu’elle a désigné un envoyé spécial pour le Sahara occidental et envoyé des commissions de surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
    « Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que l’Union africaine, à travers le Conseil de paix et de sécurité, assumera ses missions à l’égard de la question de décolonisation d’un de ses pays membres et fondateurs », a souligné la responsable sahraouie, soutenant qu’ »après son adhésion à l’Union africaine, le Maroc ne peut plus se soustraire aux décisions de l’organisation ».
    «Le plan perfide du Maroc tend non seulement à neutraliser la position de l’UA vis-à-vis du règlement de la cause sahraouie, mais également à neutraliser la cause sahraouie au niveau des principales institutions internationales pouvant parvenir à une solution équitable à cette question et la soutenir à juste titre», a-t-elle souligné.
    Se félicitant de la présidence par l’Afrique du Sud, en tant que pays axial dans le continent noir, du Conseil de sécurité, la responsable sahraouie a précisé que «le soutien à la justesse de la cause sahraouie est un facteur important voire déterminant, en ce sens que la présidence assuré par ce pays durant ce mois permettra sans doute aux membres du Conseil de sécurité d’avoir une véritable image sur la réalité de la situation au Sahara occidental».
    Mme. Lebat Rachid a imputé à la France la responsabilité du retard accusé dans le processus de décolonisation au Sahara occidental, du fait de «la protection qu’elle apporte, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, au régime du Makhzen».
    C’est, en effet, un «système sournois» qui «sous couvert de la protection des libertés et de la démocratie, déploie ses relais coloniaux dans la région», a-t-elle déploré.
    L’appel de la France à la relance du processus de règlement onusien démontre que l’occupation marocaine l’implique, une nouvelle fois, dans une deuxième guerre au Sahara Occidental», a-t-elle dit, faisant observer que «ni la France, ni le Maroc ne prévoyaient une guerre et n’étaient sûrement pas prêts à la mener».
    La question sahraouie a été réinscrite à l’agenda du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), suite à l’approbation dimanche dernier d’un projet de décision présenté par le royaume du Lesotho lors du 14e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union sous le thème « Faire taire les armes ».
    La décision « demande au Conseil paix et sécurité de l’UA, conformément aux dispositions pertinentes de son protocole, d’engager les deux parties, tous les deux membres de l’Union Africaine, afin de remédier à la situation (sur le terrain) en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l’autodétermination au Sahara occidental ».
    La solution juste du conflit du Sahara Occidental, ajoute le document, doit être aussi « conforme aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union Africaine et de l’ONU ainsi qu’objectifs et principes de l’acte constitutif de l’UA » qui, il y a lieu de rappeler, insiste sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à la colonisation.
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    L’agression marocain contre le peuple sahraoui a créé « une instabilité » dans la région
    L’agression marocaine qui se poursuit depuis 1975 contre le peuple sahraoui a causé une « instabilité globale et durable » dans toute la région, a affirmé mardi le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek.
    Dans une déclaration à la presse, rapportée par l’Agence de presse sahraouie (SPS), M. Ould Salek a indiqué que « le Royaume marocain qui a franchi les limites, à travers son agression qui se poursuit depuis 1975 contre le peuple sahraoui, a créé une instabilité globale et durable dans toute la région ».
    Une instabilité accentuée, poursuit M. Ould Salek, par l’écoulement des stupéfiants par le Royaume marocain, également impliqué dans le terrorisme d’Etat à l’encontre du peuple sahraoui et dans une coordination éhontée avec les groupes terroristes dans la région du Sahel.
    Réagissant aux déclarations du ministre marocain des Affaires étrangères, relayées par certains médias et dans lesquelles il affirmait que son pays « respectait le cessez-le-feu et le processus politique », le chef de la diplomatie sahraouie a indiqué que « ces déclarations confirment que le Royaume marocain empreinte toujours la voie de la désinformation et des contre-vérités ».
    Et d’ajouter : « Le Maroc qui avait accepté, devant le monde, le référendum d’autodétermination en déclarant des dizaines de fois, qu’il en respecterait l’issue, d’autant que son défunt Roi avant même affirmé qu’il sera le premier qui ouvrirait une ambassade au Sahara occidental, si le referendum débouchait sur le choix de l’indépendance, renie à présent tous ses engagements signés sous l’égide de l’ONU et de l’UA » .
    Lorsque l’occupant marocain dit être attaché au processus politique « les pays à travers le monde ainsi que les organisations internationales et régionales assistent aux chapitres de la dérobade marocaine de ses engagement signés avec la partie sahraouie dans le cadre du plan de règlement de 1991 et sa stratégie d’entrave et d’entêtement trois décennies durant », a indiqué le ministre sahraoui.
    Tandis que lorsque le ministre marocain affirme être attaché au cessez-le-feu « là il se voile la face, car c’est lui-même qui a annoncé l’initiative des forces d’invasion de son pays de mener une opération militaire dans la région d’El Guerguerat dans le cadre d’une attaque contre des civils qui manifestaient pacifiquement » ajoute M. Ould Salek.
    Tags : #SaharaOccidental #Polisario #Marruecos #Maroc #Morocco #WesternSahara

  • Sahara Occidental : Volonté d’en finir avec la dernière colonie d’Afrique

    En décidant de réinscrire la question du Sahara occidental dans l’agenda du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), au terme du sommet de l’UA tenu dimanche dernier sous le thème «faire taire les armes», le CPS de l’UA réaffirme l’attachement irréversible de l’Institution africaine à sa Charte et principes ainsi que ses textes juridico-politiques, notamment en matière de règlements des crises, des tensions et des conflits, comme celui opposant la République sahraouie au Maroc sur le Sahara occidental, question de décolonisation inscrite à l’Onu et l’UA.

    Le Commissaire à la paix et la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui a fait savoir, sur la décision de l’UA de reprendre en main , par la réinscription de la question sahraouie dans l’agenda du CPS, est de lui donner « un nouveau souffle » pour en finir avec un conflit qui n’ a que trop duré, en raison du non-parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental. Un nouvel au souffle qui devrait intervenir, après les limites du rôle joué par la Troika africaine créée en 2018 à Nouakchott pour le suivi de la question sahraouie, sans pour autant avoir réussi à avancer sur cette question et par la reprise en main de celle-ci, le CPS retrouve, non seulement son rôle, mais aussi son mandat naturel de traitement des questions liées à la paix et la sécurité en Afrique. Le sommet africain qui a été sanctionné, dimanche dernier, par une recommandation portant prorogation de l’initiative «Faire taire les armes» pour dix autres années devra être suivie d’actions concrètes en vue de faire taire la voix des armes au Sahara occidental, après la reprise de la guerre entre l’armée de libération sahraouie et l’armée marocaine. Un conflit qui a été mis sur la voie du langage des armes, suite à l’agression militaire marocaine, le 13 novembre dernier, contre des civils sahraouis, dans la région de Guerguerat, en violation de l’accord de cessez-le-feu susmentionné. 
    L’annonce, par le CSP de l’UA de la réinscription de la question sahraouie dans l’agenda de l’Institution africaine semble être aussi un message fort au partenaire de l’organisation continentale dans divers domaines, notamment en matière des questions de paix et de sécurité, les Nations unies, principalement son Conseil de sécurité. Ce dernier étant aux abonnés absents, voire dans une situation de pause, ces dernières semaines avec l’absence de réunion de ses membres, sur la reprise de la guerre au Sahara occidental par la violation marocaine du cessez-le-feu de l’ONU, que le Conseil de sécurité, suit depuis 1991. Encore une fois, des membres du Conseil de sécurité font preuve de politique de deux poids deux mesures au regard de leur silence aux multiples appels, de pays et d’État, de peuples, d’institutions internationales et de responsables politiques, dont des députés africains, européens ou bien de militants d’ONG et d’associations de la société civile à travers les quatre coins du monde, exigeant à faire respecter et appliquer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Si au niveau de l’institution africaine le projet de décision de réinscrire la question sahraouie présenté par le Lesotho au 14e sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’UA a été largement approuvé, le président du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant celui-ci à assumer son rôle engagé, à parachever la décolonisation du Sahara occidental par la nomination d’un successeur à Horst Köhler, poste politique vacant depuis plus de 18 mois. Une vacance rendue possible par la pression des lobbies au sein de l’institution onusienne, principalement, ceux-là même qui protègent le système coloniale de l’entité sioniste en Palestine de toute sanction ou rappel à l’ordre, outre le soutien inconditionnel de la France, membre permanent au CS de l’ONU au système colonial marocain au Sahara occidental. 
    Pensant dans ses tentatives, depuis son adhésion il y a quelques années, à l’Union africaine, après avoir paraphé les textes constitutifs de l’UA, organisation comptant parmi ses membres fondateurs, la république arabe sahraoui démocratique, que l’UA allait mettre en veille la question sahraouie, le Maroc vient par cette décision non seulement d’être rappelé à l’ordre, mais appelé à faire preuve de respect des textes constitutifs de l’UA, de ses textes et principes, ainsi que son agenda, dont celui de faire taire les armes à savoir notamment mettre fin à la dernière question de décolonisation en Afrique, le Sahara occidental. Il est à se demander si le Maroc cherche par son adhésion à l’UA de jouer le rôle semblable à celui celui d’ Israêl au sein de l’ONU, rendu possible grâce à ses alliés au Conseil de sécurité, la France et les États- Unis, d’autant plus que notre région compte encore, à ce jour, deux systèmes coloniaux, celui d’Israêl en Palestine et le Maroc au Sahara occidental. 
    Dans la demande de la réinscription de la question sahraouie, le CPS de l’UA est sollicité « conformément aux dispositions pertinentes de son protocole d’engager les deux parties, tous deux membres de l’Union africaine, de remédier à la situation (sur le terrain) en vue de préparer les conditions pour un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution durable au conflit qui prévoit l’autodétermination au Sahara occidental ». aussi, il est souligné dans cette solution, que celle-ci « doit être aussi conforme aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union Africaine et de l’ONU ainsi qu’aux objectifs et principes de l’acte constitutif de l’UA » insistant dans ladite demande « sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation ».
    Karima Bennour
    CYRIL RAMAPHOSA, PRÉSIDENT EN EXERCICE DE L’UA :
    « Le règlement de la question sahraouie passe par le respect du droit de son peuple à l’autodétermination »
    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali a présenté, lors du sommet africain, « un exposé » devant ses homologues africains sur les développements de la cause sahraouie et la poursuite de l’occupation des territoires de la république sahraouie et notamment sur la dernière agression marocaine dans la zone d’El Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental. Le président en exercice de l’UA et président de la République de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a affirmé que « le règlement de la question sahraouie passe par le respect du droit de son peuple à l’autodétermination », exprimant la profonde préoccupation du continent africain face à la situation qui prévaut au Sahara occidental. Appelant l’UA et son Conseil de paix et de sécurité (CPS) à « assumer leurs responsabilités face à l’agression marocaine contre le peuple sahraoui », le président sahraoui, SG du Front Polisario, B.Ghali, a aussi appelé à « œuvrer à faire taire les armes au Sahara occidental à la faveur d’un effort africain ferme et déterminé, soulignant que « la situation est très critique et exige que le sommet, l’Union africaine et le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA assument leurs responsabilités face à l’agression qui cible aujourd’hui le peuple sahraoui ». 
    Faire taire les armes au Sahara occidental étant « un impératif » pour le président sahraoui, il dira que celui-ci au Sahara occidental ne peut être qu’ «à la faveur d’un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région », assurant que « la responsabilité est grande et exige une position ferme » et ce poursuit-il « pour faire face à l’agression et à l’expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique ». Le président sahraoui, SG du front Polisario a appelé, «à l’adoption de la proposition du Premier ministre du Lesotho, en faveur de la réinscription de la question sahraouie à l’agenda de l’UA, à travers son CPS, soulignant que « le sommet est souverain dans la prise des décisions appropriées, notamment lorsqu’il s’agit de la République sahraouie ». Adoptée et réinscrite à l’agenda de l’institution africaine, cette étape a été la cible de nombreuses tentatives de Rabat visant à torpiller cet organe décisionnel de l’organisation africaine, notamment dans sa responsabilité à faire aboutir le processus de règlement du conflit au Sahara occidental. 
    Réagissant aux fausses allégations formulées par le président de la délégation marocaine lors des travaux du Sommet, le président de la République sahraouie, Brahim Ghali a réaffirmé et rappelé à l’autre membre de l’UA, le Maroc en loccurrence, que « la République sahraouie n’est pas marocaine », invitant par là même le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, « à se conformer et se référer aux déclarations de l’UA et l’ONU ». M.Ghali a déploré, à cette occasion « le fait que le sommet n’ait pas pris de positions précises vis-à-vis de l’agression que le peuple sahraoui continue à subir depuis 1975 ». Poursuivant « nous souhaitions voir ce Sommet africain, consacré au thème : faire taire les armes, tenu dans une conjoncture où le peuple sahraoui est de nouveau agressé et de plus sur ses territoires libérés, et au moment où l’occupation s’étend vers de nouveaux territoires sahraouis, condamner cet acte criminel », a-t-il regretté. Invitant l’UA à faire pression sur le Maroc « afin de mettre un terme à l’occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis », le président sahraoui poursuit que l’état sahraoui étant « membre fondateur de l’UA, et compte tenu de l’extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence » a-t-il précisé «l’obligation pour notre voisin le Royaume du Maroc, d’adhérer pleinement aux objectifs et principes de l’acte constitutif qu’il a signé et ratifié » souligne le SG du Front Polisario, président de la RASD.
    K. B.
    Le MINISTÈRE DE LA DéFENSE DE LA RASD
    L’armée sahraouie frappe plusieurs bases de soldats marocains
    Les attaques de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) se poursuivent ciblant des positions des soldats de l’armée d’occupation marocaine, tout au long du mur de la honte séparant les territoires libérés de la RASD et de la partie de ses territoires encore sous occupation marocaine. Le communiqué numéro (25) du ministère de la défense de la république sahraouie démocratique (RASD) de samedi à dimanche « des héros de l’Armée sahraouie ont ciblé des bases de l’armée d’occupation marocaine », citant des bombardements violents ciblant des positions des soldats marocains de l’ennemi à Ghalb Dhlaïm dans le secteur de Tachla. Aussi cite la même source, bombardements concentrés, ciblant des bases des soldats de l’occupant marocain, dans la zone de rousse la rivière de Chdida, secteur de Farsia et des bombardements effectués, « concentrés et à plusieurs reprises ciblant des positions des soldats marocains dans la zone de Benghrat secteur de Smara ». Ces attaques intenses, poursuit le ministère de la défense sahraoui « sont en riposte à la violation de cessez-le-feu par le Maroc suite à son agression contre des civils sahraouis sans défense, le 13 novembre dernier dans la zone d’El-Guerguerat au sud-ouest du Sahara occidental », rappelle-t-on.
    K. B. 

    #Algerie#Maroc#UA#SaharaOccidental #UnionAfricaine

  • Face aux complots ennemis : L’appel de l’armée aux Algériens

    « La détérioration de la situation régionale le long de notre bande frontalière et la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région ces derniers temps, ces menaces, même indirectes, nous concernent et nous devons nous tenir prêts à y faire face ». Le passage est extrait de l’éditorial du dernier numéro de la revue El Djeich, édité par le centre national des publications militaires. Il n’y a donc pas lieu de faire des extrapolations afin d’en tirer les non-dits. 

    Le constat établi par le Haut commandement de l’armée est un message clair et un avertissement adressés à ces « va-t’en guerre », qui ont l’intention d’embraser la région à partir du Sahara occidental, et de pousser leur plan jusqu’à la déstabilisation de l’Algérie. « Les Algériens doivent se tenir prêts à faire face à la menace que font peser certaines parties ennemies sur la sécurité de la région », écrit l’éditorialiste, qui n’a certainement nul besoin d’appeler les choses par leur nom, tellement la réalité est d’une évidence que seules les consciences éteintes ou clignotantes donnent l’impression de ne pas distinguer. 
    « Bien plus, nous y sommes contraints parce que notre pays a des obligations régionales imposées par son rôle pivot, outre ses positions de principe immuables de soutien à toutes les causes justes », souligne l’éditorial, qui appelle l’ensemble des citoyens à « renforcer le front interne » pour faire face aux provocations et « faire échec à tous les complots ennemis et aux campagnes médiatiques tendancieuses ». 
    « Le combat contre ces plans hostiles visant notre pays implique la nécessité, pour notre peuple, d’être conscient des desseins inavoués que cherchent à concrétiser ces parties ennemies et, par voie de conséquence, sa mobilisation autour de sa direction pour les déjouer », insiste l’éditorial, rappelant qu’ « il sera possible au peuple de leur faire échec comme il a réussi à le faire toutes les fois que ces cercles et officines avaient tenté de porter atteinte à notre pays ». « Nous sommes pleinement confiants en la profonde conscience de notre peuple de l’ensemble des défis à relever et des enjeux à remporter en cette étape cruciale et sensible que traverse notre pays, tout comme nous croyons pleinement en ses capacités à apporter sa contribution ainsi que son adhésion positive et réelle au succès de cette démarche nationale sincère », écrit l’éditorialiste. 
    « Nous sommes pleinement confiants en la profonde conscience de notre peuple de l’ensemble des défis à relever et des enjeux à remporter en cette étape cruciale et sensible que traverse notre pays, tout comme nous croyons pleinement en ses capacités à apporter sa contribution ainsi que son adhésion positive et réelle au succès de cette démarche nationale sincère », qui consiste à jeter les bases d’une « Algérie nouvelle », « à laquelle ont aspiré les générations de l’indépendance qui ont fait le serment de marcher sur les pas de leurs aînés, hommes fidèles, qui ont consenti le sacrifice suprême pour leur pays et leur peuple ». 
    Pour l’organe central de l’ANP, la pandémie du coronavirus « n’a en aucun cas affecté l’activité normale des unités de l’Armée », et que « les unités industrielles ont maintenu leur rythme de production, tel que fixé par le plan, réussissant ainsi à couvrir les besoins nationaux ». 
    Au-delà de tout ce qui a été écrit, le message d’El Djeich traduit une vérité absolue : l’Algérie s’opposera à tous les plans visant sa domestication à l’opposé d’un Makhzen, dont la soumission au lobby sioniste activant aux Etats-Unis ne date pas d’aujourd’hui.
    Mohamed M.