Pablo Iglesias, leader de l’ultra gauche espagnole et 2ème vice-président du gouvernement a révélé lundi l’activité de Madrid en vue d’aider les Nations Unies dans la nomination d’un nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental.
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Sahara Occidental : L'Espagne s'agite pour sortir le Maroc du pétrin d'El Guerguerate
« Le deuxième vice-président du gouvernement, Pablo Iglesias, a assuré ce lundi que le ministère des Affaires étrangères travaille « discrètement » pour qu’il y ait un envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, ce qui, à son avis, est » condition de possibilité « pour qu’il y ait dialogue et progrès dans la résolution du conflit », rapporte Europe Press.« Le ministère des Affaires étrangères, avec une grande discrétion, travaille dans ce sens », a-t-il révélé dans une interview à La Sexta, relayée par Europa Press, alors qu’il avait précédemment déclaré qu’il n’avait aucun pouvoir en la matière et que, par conséquent, il ne se mêle ni ne se positionne sur la question, car elle relève de la responsabilité du président Pedro Sánchez et du ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya.Plus précisément, il a assuré que le ministère des Affaires étrangères fait quelque chose de « très important », de manière « discrète », qui consiste à travailler pour qu’il y ait enfin un envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, en attente de nomination depuis la démission de Horst Koehler en mai 2019.Tout en se défendant de donner son avis, Iglesias a également défendu son droit à rappeler la « légalité actuelle » et, en particulier, la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU de 1995 appelant à la tenue d’un référendum « pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».Interrogé sur les tensions générées au sein du gouvernement par la position de Podemos Unidas dans ce dossier, le deuxième vice-président a assuré que le fait de rappeler cette résolution ne veut pas dire prendre position. « Je rappelle une règle dont l’application est obligatoire », a-t-il assuré.Lorsque le PSOE et Unidas Podemos ont négocié le gouvernement de coalition, ces derniers ont promis de respecter que la question du Sahara, particulièrement sensible en raison des relations entre l’Espagne et le Maroc, resterait entre les mains de la présidence et des Affaires étrangères.« Je dois dire que la position est marquée par le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre, par loyauté et compétence », a-t-il souligné lorsqu’il a été interrogé sur sa position sur la nécessité de tenir un référendum.Cependant, il a poursuivi en affirmant qu ‘ »il est évident que le gouvernement espagnol devra se conformer au droit international ». « Il n’y a pas de place pour autre chose. Je ne donne pas mon avis, je me borne à me souvenir de la résolution de l’ONU », at-il ajouté.« Il ne manquait plus que á, si on ne peut pas rappeler la loi, qui est obligatoire pour tout le monde, sans être accusé de prendre position. Je ne me suis pas positionné, mais je me suis permis de rappeler ce que dit l’ONU », a-t-il précisé.Questionné sur ce qu’il fera si le gouvernement ne se conforme pas à cette résolution, il a assuré que l’exécutif fait quelque chose de « très important » en travaillant, pour qu’il y ait un envoyé spécial pour le Sahara.#SaharaOccidental #Polisario #Marruecos #WesternSahara -
Sahara Occidental : L'Agence fédérale de l'aviation américaine annonce la possibilité d'interdire le survol de l'espace aérien sahraoui
Dans une note d’information, l’agence américaine a annoncé surveiller « le risque » pour l’aviation civile américaine dans la région du Sahara occidental mettant en garde contre « les hostilités qui pourraient s’intensifier rapidement ».
L’agence a appelé les opérateurs civils à rester en contact avec les autorités de contrôle du transport aérien, et se préparer à la possibilité de restrictions de l’espace aérien. Elle a avertit que la situation pourrait devenir plus dangereuse avec l’expansion des opérations militaires.L’agence a relevé que la défense aérienne sahraouie est capable d’atteindre des avions, rappelant à ce titre qu’elle avait réussi à abattre un nombre d’avions marocains.Pour rappel, trois lignes traversent l’espace aérien du Sahara occidental reliant Paris à Dakar, Lis bonne à Dakar et les Iles Canaries à l’Afrique. Le 18 novembre, le gouvernement sahraoui a déclaré l’ensemble du territoire du Sahara Occidental « zone de guerre ouverte » prohibée à toute activité après l’agression militaire marocaine menée dans la zone tampon d’El-Guerguerat en violation de l’accord de cessez-le-feu, signé entre le Front Polisario et le Royaume du Maroc en 1991.#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara -
Sahara Occidental : "La solution définitive et permanente est une urgence" (Rahabi)
ABDELAZIZ RAHABI ABORDE LE CONFLIT DU SAHARA OCCIDENTAL SUR AL-QUDS AL-ARABI : La solution définitive et permanente est une urgence
La stabilité de la région « passe inéluctablement » par une solution définitive et permanente, le plus tôt possible, de la question du Sahara occidental, a affirmé l’ancien diplomate et ministre, Abdelaziz Rahabi.Dans une interview accordée au journal Al-Quds Al-Arabi, M. Rahabi a estimé que »partant du principe que les questions sécuritaires sont indivisibles, il est donc insensé de se mobiliser pour lutter contre le terrorisme au motif qu’il nuit à la sécurité et à la stabilité internationales, et en même temps on jette de l’huile sur le feu et on nourrit un conflit militaire dans la région en soutenant le Maroc dans son intransigeance. » Pour M. Rahabi « cette attitude de deux poids deux mesures sur les questions sécuritaires ne sert pas la stabilité dans la région », soulignant que « la stabilité dans la région passe inévitablement par une solution définitive et permanente à la question du Sahara occidental dans les plus brefs délais, en revenant au processus politique à travers des négociations directes et selon un agenda convenu pour une sortie définitive de la crise ».Concernant la reprise des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario, après l’agression de l’armée d’occupation marocaine contre les manifestants pacifiques sahraouis à El-Guerguerat, M. Rahabi a expliqué que « cette guerre s’est déclenchée à la suite du blocage du processus politique depuis 1991″, affirmant qu’elle « a rappelé à la communauté internationale ce problème et ce peuple oublié pendant 30 ans (…) et par conséquent elle peut permettre l’accélération de la solution politique ». L’ancien diplomate a fait observer que « les grands pays et l’Union européenne (UE) admettent qu’il y a un réel atermoiement dans le traitement de ce conflit, qui dure depuis 1975″, relevant que « tous les pays appellent désormais à une solution politique pacifique qui puisse garantir aux Sahraouis leur droit à l’autodétermination. « Cela constitue en soi une grande réalisation », a-t-il estimé. « En tout état de cause, la question du Sahara Occidental demeure une question de décolonisation, conformément au droit international auquel appellent toutes les parties, et aux engagements pris par le Maroc pour résoudre ce problème par un référendum d’autodétermination (…) », a-t-il rappelé. S’exprimant sur le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie, M. Rahabi a déclaré : » historiquement, notre position est claire et constante concernant les causes de libération. Celui qui connait l’histoire de la Guerre de libération algérienne sait bien que le soutien aux peuples pour leur indépendance relève de l’identité algérienne et de la tradition de sa politique étrangère, étant donné que l’Algérie avait soutenu les mouvements de libération en Amérique latine et centrale, en Asie et en Afrique depuis la Guerre de libération ». « Quid d’un pays qui a soutenu le front +sandiniste+ au Nicaragua, +le Mouvement populaire de libération de l’Angola+ et le Vietnam, pourrait-il se taire sur ce qui se passe à ses frontières? », s’est-il interrogé. À une question de savoir si le Sahara occidental est « la raison principale » de l’arrêt du train de l’Union du Maghreb -comme le prétendent certains- M. Rahabi a soutenu que « cette idée, véhiculée par les médias, est totalement contraire à la vérité, car l’Union du Maghreb a été fondée, le problème du Sahara occidental étant établi, et ce après que les dirigeants de la région aient trouvé un terrain d’entente en Algérie sur la séparation de la cause sahraouie et la construction du Maghreb ». Contrairement à ce qui est avancé, l’ancien diplomate a précisé que « la construction de l’Union du Maghreb génère un réseau d’intérêts communs entre les États de la région et corrobore le règlement du conflit », soulignant qu’ »à ce propos, le Maroc avait reçu une délégation sahraouie de haut niveau en 1989 avant qu’il se rétracte de l’accord de Marrakech » et par conséquent, « c’est le Maroc qui a gelé sa participation aux activités de l’Union du Maghreb ». Pour ce qui est de l’ouverture des consulats de certains États, notamment arabes dans les villes occupées de El Ayoun et Dakhla, M. Rahabi a indiqué que cette position « est incompatible avec les résolutions internationales, car le Maroc n’a aucune souveraineté sur une terre toujours classée par l’ONU dans le processus de décolonisation (…), il s’agit d’un grave précédent dans les relations internationales ». Il a ajouté que l’ouverture de ces « consulats » « n’affecte pas principalement » le processus de la cause sahraouie tant au niveau de l’UA que de l’ONU, d’autant plus qu’elle « ne sert pas les intérêts diplomatiques » des pays concernés.M. BendibSAHARA OCCIDENTALL’APLS poursuit ses attaques contre les FARDes unités combattantes de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont poursuivi leurs attaques contre des bases et des positions de l’armée d’occupation marocaine tout au long du ‘‘ mur de la honte ’’, pour le dix-septième jour consécutif de la rupture du cessez- le- feu par le Maroc, a indiqué ce dimanche un communiqué du ministère de la Défense sahraoui. Dans son communiqué Il précise que »les détachements avancés de l’Armée de libération sahraouie ont mené dimanche des bombardements concentrés et massifs sur la zone Om-Edken dans le secteur Albakari, la zone de Hezemih, du secteur de Mahbas » et ont visé également « les retranchements des soldats de l’occupation marocaine dans la zone de la fosse Ishiaf dans le secteur d’Al-Bakary ». Selon la même source, « les forces de l’APLS ont ciblé la veille les positions de l’ennemi marocain dans la zone de Rous Sbti dans le secteur Sbti Mahbas, dans le secteur d’Al-Forsiyya et également le secteur d’Osmol Khamlh ou d’Odrakah ». Les bombardements ont visé aussi « les bases de l’armée d’occupation marocaine dans la région d’Alfayeen dans le secteur d’Al-Farsiya », précise-t-on de meme source. L’ensemble des attaques de grande intensité ont touché les positions et les tranchées des Forces de l’armée marocaine (FAR). Tout au long des dernières quarante-huit heures les attaques de l’APLS se sont portées sans répit contre les bases militaires marocaines en plusieurs points de la ceinture de défense marocaine.L’enjeu économique derrière l’agression marocainePar ailleurs et selon l’économiste belge Xavier Dupret, la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, « s’ancre dans l’histoire des luttes pour la décolonisation, sur fond d’importants intérêts économiques ». « Il existe une autre caractéristique coloniale dans l’occupation de la terre des Sahraouis: la spoliation. Le Sahara occidental n’est pas un désert économique. Le phosphate y abonde », a précisé l’économiste. Or, explique-t-il, « la dépendance de l’Union européenne à l’égard de cette matière première, vitale pour la fabrication d’engrais, constitue une donnée structurelle ». Dans cette analyse, Xavier Dupret a précisé que les réserves finlandaises, les plus importantes d’Europe, ne représentent que 1,5% des réserves mondiales. C’est pourquoi la troisième liste des matières premières critiques dressée en 2017 par l’Union européenne reprend la roche de phosphate. Il a indiqué que « les initiatives visant à organiser un référendum se sont, depuis, heurtées au refus systématique de la part de Rabat de considérer l’indépendance du Sahara occidental comme une issue au conflit ». « Ce blocage explique pourquoi l’accord de cessez-le-feu a été rompu récemment. En l’espèce, le Maroc a agressé des militants sahraouis dans la zone tampon d’El-Guerguerat », a-t-il ajouté. En outre, souligne l’expert, la pêche représente 70% de l’activité économique du Sahara occidental. « Dans un contexte de baisse des ressources halieutiques en Europe, l’accord de libéralisation des produits agricoles et de la pêche conclu en 2012 entre l’Union européenne et le Maroc incluait, comme par hasard, le Sahara occidental dans son champ d’application », a-t-il souligné. La Cour de Justice européenne saisie a statué que l’accord de 2012 enfreignait « plusieurs règles de droit international applicables dans les relations entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, notamment le principe d’autodétermination ». En dépit de cet Arrêt, un nouvel accord de pêche a été conclu entre l’UE et le Maroc pour une durée de quatre ans. Il s’applique illégalement à nouveau aux eaux adjacentes au Sahara occidental. L’économiste est revenu sur « le soutien inconditionnel qu’apporte la France au Maroc qui ne risque pas de diminuer à court terme ».M.B.Le Courrier d’Algérie, 1 déc 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #الصحراء_الغربية -
Le Sahara Occidental à l'agenda du Conseil de Sécurité au mois de décembre
Le Conseil de Sécurité examinera, au mois de décembre, la question du Sahara Occidental, a rapporté lundi Security Council Report, un site spécialisé dans les questions du Conseil.
SCR indique que le rapport du Conseil de sécurité a publié ses prévisions mensuelles sur les questions susceptibles d’être examinées par le Conseil de sécurité de l’ONU en décembre 2020 sous la présidence de l’Afrique du Sud..
« Le Conseil suivra également l’évolution de la situation en Éthiopie, au Sahara occidental et au Haut-Karabakh », ajoute-t-il.
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Sahara Occidental : La police marocaine s'en prend au domicile d'Ali Salem Tamek
Le domicile d’Ali Salem Tamek, membre du bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraouis des droits Humains (CODESA) a été ciblé samedi 28 novembre à 12h30 par les forces de police marocaine.
L’attaque a eu lieu avec des pierres, de l’intimidation et l’harcélement sexuel contre les occupants de la maison située dans le quartier d’Al-Mustaqbal dans la ville occupée d’El-Aaiun.
Suite à cette agression, Jamila Hussein Al-Mujahif, agêe de 24 ans, a été blessée à la main droite.
Selon un communiqué du CODESA, le but des forces d’occupation était « de terrifier et d’intimider les enfants et les femmes, qui étaient réunis en famille, en écoutant de la musique révolutionnaire sahraouie ».
CODESA signale que le domicile de Tamek se trouve sous surveillance depuis plusieurs mois par les services secrets marocains.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=dtSflS3ie4o]
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Sahara Occidental : Mohamed Chikhi dénonce le silence de l’ONU
Les forces de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont poursuivi, samedi, leurs attaques intensives contre les positions et campements de l’armée marocaine derrière le mur de la honte, après que les forces d’occupation marocaines aient violé l’accord de cessez-le-feu en attaquant des civils sahraouis non armés, qui manifestaient pacifiquement devant la brèche illégale de Guerguerat.
Sur ce point l’adjoint de l’ambassadeur de la RASD en Algérie, Mohamed Mahmoud Cheikh, a affirmé ce samedi lors de son passage sur les ondes de la radio internationale que le Maroc a profité du silence de l’ONU d’une part afin de poursuive ses attaques, il a également indiqué que « l’agression militaire à El Guerguarat une “preuve concluante de la négativité de la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental dans son traitement pour la violation par le Maroc du droit international et de l’accord de cessez-le-feu (de l’ONU) ».Mohamed Cheikh a souligné que la brèche illégale d’El Guerguerat avait été créée en 2001, à l’époque où il y avait un processus politique en cours mené par l’Américain James Baker, l’envoyé des Nations Unies au Sahara occidental, en vue d’organiser un référendum d’autodétermination.« Mais année après année, l’ONU a renoncé au référendum. Et maintenant, cela fait un an et demi que l’organisation n’a pas nommés d’envoyé personnel au Sahara occidental. La situation était déjà intenable », a-t-il déploré.Il a rappelé que « cela a finalement conduit à la fermeture de la brèche illégale depuis le 21 octobre dernier, comme expression de leur (Sahraouis) manque de confiance” envers les Nations Unies et la communauté internationale, et pour montrer au monde “la complicité de la mission de la MINURSO avec le Maroc dans la violation du cessez-le-feu et du droit international dans une région qui n’est toujours pas autonome et est soumise à un processus de décolonisation n’est pas encore achevé ».Le Maroc mobilise les manifestants pour soutenir ses ambitions colonialesPour sa part, l’ambassadeur sahraoui en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé samedi que le Maroc mobilisait des manifestants pour soutenir ses convoitises coloniales “par menace, intimidation ou par achat des consciences”.“Les rapports de presse et les médias sociaux mettent au clair au quotidien la mobilisation par l’occupant marocain de manifestants pour mener des sit-in dans des pays européens pour conforter ses convoitises coloniales en recourant à la menace et au harcèlement”, c’est-à-dire “soit en poussant les manifestants aux sit-in ou en obstruant tout service ou document dans les représentations marocaines en Europe”, a précisé M. Taleb Omar en marge d’une manifestation organisée par la Fédération nationale de la société civile.Le Maroc, poursuit le responsable sahraoui, fait appel à des étrangers pour appuyer son occupation du Sahara occidental et taire ses violations des lois internationales.Evoquant le retour du peuple sahraoui à la lutte armée contre l’occupation marocaine, le diplomate sahraoui a mis en avant le caractère pacifique de son peuple qui a attendu avec patience des années pour l’indépendance.“Le régime marocain et ses alliés ont tenté de faire du plan de la paix un plan de soumission, et fermé toutes les portes devant nous”, a-t-il déploré, ajoutant “nous n’avons qu’à recourir à la lutte armée”.Dans le même sillage, Taleb Omar a fait savoir que “rien n’indique que le régime marocain a l’intention de corriger sa position ou que l’ONU s’acquittera de sa mission pour mettre fin aux plans expansionnistes du Maroc”, qui, ajoute-t-il “déstabiliseront le continent africain”.#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara -
Sahara Occidental : Offensive militaire et grandes manifestations en Europe
Des unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont poursuivi les attaques continues et intenses contre des bases et des positions de défense de l’armée d’occupation marocaine le long du mur de la honte, a indiqué le ministère de la Défense sahraouie dans son dernier communiqué militaire.
Selon des sources militaires sahraouies présentes sur le terrain, les unités combattantes de l’ALPS ont mené, hier, une grande offensive à l’artillerie lourde et au mortier contre les positions de l’armée marocaine dans la région d’Oum Draïga.Ces attaques continues et au quotidien des bastions de l’armée d’occupation marocaine se sont intensifiées ces derniers jours. Les forces de l’APLS ont également mené des attaques intenses visant des « retranchements de l’ennemi à Oum Dighen dans le secteur Baghari », précise -t-on de source militaire sahraouie. Des « unités de la gloire et la dignité » ont, en outre, ciblé »des positions de l’ennemi en menant des attaques intenses sur les bases marocaines à Roussen , dans la vallée de Tmat dans le secteur de Hauza, ainsi que dans le secteur de Smara ». Ces attaques « destructives » ont engendré des dégâts « considérables » matériels et humains dans les rangs des forces d’occupation marocaines, précise-t-on de même source.Sur un autre plan le représentant du Front Polisario à Paris, Mohamed Sidati, a dénoncé, en marge d’une imposante manifestation à Paris , la politique et le « parti- pris aveugle » de la France en faveur du Maroc qui retarde et complique » la tâche de la Mission des Nations unies au Sahara occidental pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui (MINURSO). « La France, de par son parti-pris aux côtés du Maroc, retarde et complique la tâche de la Mission de l’Onu au Sahara occidental empêchant l’avènement d’une solution juste à travers un référendum d’autodétermination », a déclaré M. Sidati. Le diplomate sahraoui qui s’exprimait à l’issue de la grande manifestation tenue samedi à Paris pour dénoncer l’agression marocaine contre des civils sahraouis à El- Guerguerat et appeler l’ONU à agir pour obliger le Maroc à se conformer au droit international, a observé que « la France gagnerait à adopter une position beaucoup plus neutre et équilibrée sur la question du Sahara occidental au lieu d’un parti-pris aveugle ». Il a demandé à Paris à « cesser d’avoir une attitude partisane qui va à l’encontre du droit international et d’une solution juste et pacifique « , au Sahara occidental. Selon lui « un changement dans la politique française ne peut qu’aider et hâter à une solution juste », a affirmé M. Sidati, soulignant que la France devrait adopter une « position qui conforterait les résolutions internationales et encouragerait l’application du droit international. Il a demandé à Paris de cesser d’être « partie du problème pour aider grandement au retour du Maroc à la légalité internationale et le convaincre de respecter le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ». M. Sidati a appelé le gouvernement français à « cesser d’avoir une attitude partisane qui ne fait que perdurer l’injustice », précisant qu’il est temps que la France « contribue à une solution juste et pacifique au Sahara occidental, et ce dans l’intérêt de la paix, la sécurité et la stabilité de toute la région du Maghreb ». M. Sidati a fait savoir que le collectif des associations de la communauté sahraouie en France, soutenu par la plateforme de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, exige et demande une réunion urgente du Conseil de sécurité qui s’avère nécessaire pour restaurer le droit et rétablir la légalité internationale « bafoués par la communauté internationale, créant ainsi une frustration et déception dans les esprits des Sahraouis devant l’attitude de la Minurso et de l’ONU qui sont restées inactives face aux agressions marocaines visant à dévier et saper le processus des Nations unies à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Le rassemblement sur la Place de la République à Paris a été tenu à l’appel du Collectif des associations de la communauté sahraouie en France et la Plateforme pour la Solidarité avec le peuple du Sahara occidental. Les manifestants sont venus massivement manifester avec enthousiasme pour soutenir la lutte légitime du peuple sahraoui, réitérant leur pleine adhésion aux objectifs du Front Polisario à l’autodétermination et à l’indépendance. Des manifestations similaires se sont déroulées dans plusieurs pays européens et notamment dans plusieurs villes d’Espagne, en Allemagne et en Suisse.M. BendibAGRESSION MILITAIRE MAROCAINE CONTRE LES SAHRAOUISImposante marche à ParisPlusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés sur la « Place de la République » à Paris pour dénoncer l’agression marocaine contre des civils sahraouis à El-Guerguerat et ont appelé, samedi dernier, l’ONU à agir pour obliger le Maroc à se conformer au droit international, pour le règlement de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite à l’ONU, le Sahara occidental. Les manifestants, munis de pancartes et de banderoles, ont scandé des slogans contre l’agression marocaine et exprimé leur solidarité et soutien à l’armée de libération sahraouie à El-Guerguerat, dans le sud-ouest du Sahara occidental. Les manifestants ont exigé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité en vue d’accélérer l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, promis par l’ONU depuis trois décennies. Le rassemblement a été tenu à l’appel du Collectif des associations de la Communauté sahraouie en France et la Plateforme pour la solidarité avec le peuple du Sahara occidental, a indiqué le représentant du Front Polisario à Paris, Mohamed Sidati, représentant du F.Polisario en France a évoqué un « évènement important » qui marque » l’unité et la cohésion du peuple sahraoui ». Cette manifestation, qui a été autorisée par les autorités françaises, a éte massive et marquée par une présence médiatique importante, a-t-il ajouté. La manifestation vient également en soutien aux 19 prisonniers politiques sahraouis de « Gdeïm Izik » dans les prisons marocaines et dont les peines ont été injustement confirmées par la Cour de cassation de Rabat. Le gouvernement marocain a tenté de perturber la manifestation en appelant ses concitoyens en France à se rassembler, au même lieu, Place de la République, pour perturber le rassemblement. Un groupe de Marocains a éte rapidement neutralisé et poussé hors du lieu de la manifestation. Les forces d’occupation marocaines ont violé le cessez-le-feu signé en 1991 avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU, en menant une agression militaire contre des civils sahraouis dans la région d’El-Guerguerat le 13 novembre en cours. Une agression à laquelle a riposté l’Armée populaire de libération sahraouie avant de généraliser ses attaques en plusieurs points du mur de défense sahraoui où sont retranchées les troupes d’occupation marocaines.M. B.Appel d’une militante sud-africaine à la tenue du référendumCatherine Constantinides, militante sud-africaine des droits de l’homme, a dénoncé l’agression militaire marocaine « délibérée » contre les civils sahraouis à El Guerguarat et appelé l’ONU à fixer une date pour l’organisation d’un référendum permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination. L’action « délibérée » du Maroc à El Guerguerat, en violation du cessez-le-feu de 1991, a contraint le Polisario à reprendre la lutte armée, marquant un « nouveau chapitre et un nouveau moment de l’histoire pour la libération du peuple sahraoui », après avoir « attendu un processus de paix mené par la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, la MINURSO », a indiqué Catherine Constantinides, citée par le site Web d’actualités et d’informations basé en Afrique du Sud, Independant online (IOL). Près de 30 ans plus tard, « faute de volonté politique et sans référendum en vue, la mission onusienne, MINURSO, chargée d’organiser et de surveiller le référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui du Sahara occidental, a échoué », a-t-elle souligné. En outre, a-t-elle précisé, il « convient de noter que la MINURSO est la seule mission de maintien de la paix au monde qui ne surveille pas les droits de l’Homme, de sorte que la violation continue des droits de l’homme dans le territoire occupé est « passée inaperçue ». C’est un « vil échec de la part de l’ONU, car la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’Homme et les militants réclament depuis des années un mandat en faveur des droits de l’homme sous la MINURSO ». Notant que la situation née de l’agression marocaine « apporte de l’instabilité dans la région et de l’incertitude au Sahel », Catherine Constantinides a appelé le Maroc à « mettre immédiatement fin à son comportement expansionniste et colonialiste au Sahara occidental, à se retirer du territoire occupé et à respecter ses frontières internationalement reconnues ».« La plus jeune arrestation était un enfant de 12 ans, Hayat Diya, maltraitée et tourmenté le 16 novembre dernier par les autorités coloniales marocaines »Le Maroc doit « accéder aux revendications légitimes et au droit inaliénable à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Le royaume n’a aucune revendication valable sur le territoire, le Sahara occidental reste sous occupation militaire illégale par le Maroc, un pays qui a démontré à plusieurs reprises son profond mépris pour le droit international et les Nations unies, et reste une puissance d’occupation brutale », a-t-elle indiqué.Elle a de surcroît appelé l’ONU à « fixer une date afin de permettre, dans un délai raisonnable, l’organisation d’un référendum permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination sans ambiguïté et de manière démocratique », et le Conseil de sécurité à « tenir des réunions urgentes pour faire face à la nouvelle agression militaire marocaine et à l’expansion territoriale illégale et à mettre fin à l’escalade de la situation et au conflit armé sur le terrain ». La défenseuse internationale des droits de l’homme a exprimé son opposition aux « violations des droits de l’homme, au harcèlement et aux emprisonnements illégaux, aux assignations à résidence illégales, à l’intimidation et à la torture perpétrées contre le peuple sahraoui ». Elle a signalé que la plus jeune arrestation était un jeune enfant de 12 ans, Hayat Diya, qui a été « maltraitée » et « tourmentée » le 16 novembre en cours dans la ville occupée, El-Ayoun, à son école ‘Nahda High School’ pour avoir porté un tablier portant le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique. Elle a également dénoncé le « harcèlement contre les journalistes Ahmed Ettanji et Nazha El-Khalidi le jour de leur mariage le 21 novembre », qui ont été assignés à résidence.Les deux journalistes bien connus de la maison de presse indépendante Equipe Media ont fait un « travail considérable pour documenter la persécution de la presse dans le territoire occupé au Sahara occidental par les services de sécurité marocains », a-t-elle dit.M. B.Le Courrier d’Algérie, 30 nov 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara -
Crime de guerre: les Marocains tuent des civils sahraouis et partagent des photos sur les réseaux
Le Comité sahraoui des défenseurs des droits humains (Codesa) dénonce le « crime contre l’humanité » et demande une enquête
Daniel Giovanaz
Alerte: Cet article a une galerie avec des images fortes.
Le Comité des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (Codesa) a publié mercredi dernier (25) un nouveau rapport sur les violations des droits de l’homme commises contre les citoyens du Sahara occidental, qui luttent contre l’occupation illégale du Maroc sur leur territoire et par l’autodétermination.
Selon l’organisation, des Marocains ont commis un crime contre l’humanité en assassinant deux civils sahraouis – Habib Slima Shiheb, 24 ans, et Abdullah Mohamed Mouloud Bakar Amlouko, 30 ans – et en détenant illégalement quatre autres, en plus de publier des images des cadavres et des détenus avec les yeux bandés sur les réseaux sociaux. Cette pratique viole les articles 145, 146 et 147 de la 4e Convention de Genève pour la protection des civils en temps de guerre.
Indépendant de l’Espagne depuis 1975, le Sahara occidental est en Afrique du Nord, face à l’océan Atlantique, et borde le Maroc au nord, l’Algérie à l’est et la Mauritanie au sud. Depuis 1960, il figure sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes.
Une attaque marocaine contre la région dite du «rift de Guerguerat», dans la partie sud du Sahara occidental, le 13 novembre, a rompu l’accord de cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Maroc en 1991. En l’absence de réaction des Nations Unies Unis (ONU) à l’attaque, les Sahraouis déclarent «l’état de guerre» et reviennent à la lutte armée après presque 30 ans.
Dans le rapport, Codesa rapporte également le massacre de troupeaux de chameaux ayant appartenu aux bédouins sahraouis. Des images des chameaux morts ont été enregistrées le 26 et incluses dans la galerie ci-dessous, qui comprend également des images de civils détenus et assassinés. Les photos ont été floutées par respect pour les victimes et aussi pour minimiser l’impact visuel.
La position des Marocains est « incompatible avec la dignité humaine », selon Codesa. L’organisation appelle à l’intervention immédiate du Comité international de la Croix-Rouge, appelle les mouvements de protection de l’environnement pour dénoncer la mort des chameaux, exige une enquête impartiale sur les crimes contre les civils dans la région, en plus de la libération d’une cinquantaine de prisonniers politiques sahraouis.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Tu7zzjyIqPA]
Codesa a eu accès aux noms des citoyens détenus cette semaine grâce à des photographies. Ce sont: Mustafa Slima Shiheb, Muhammad Al-Midani, Ayoub Bouguentar et Maad Addour.
Le Royaume du Maroc n’a pas encore commenté l’affaire.
Source : Brasil de Fato, 27 nov 2020
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Sahara Occidental : Les États-Unis appelés à arrêter leurs ventes d’armes au Maroc
Agression marocaine à El Guerguerat : Les États-Unis appelés à arrêter leurs ventes d’armes au Maroc
L’ONG Non Violence International, basée à Washington, a appelé l’administration américaine à arrêter ses ventes d’armes au Maroc, soulignant que ce soutien militaire ne fait que consolider la colonisation du Sahara occidental.«Malheureusement, le gouvernement américain a fourni un vaste soutien économique et militaire au gouvernement marocain», déplore le président de cette ONG, Michael Beer, dans une récente tribune cosignée avec Mohamed Brahim de l’Association sahraouie aux Etats-Unis. En 2019, «le Maroc a acheté pour 10,3 milliards de dollars d’armes américaines, soit plus que l’Egypte, Israël, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis réunis», selon les deux militants.Pour Beer et Mohamed Brahim la nouvelle administration élue «peut faire beaucoup» de choses pour la décolonisation du Sahara occidental en soutenant la tenue d’un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU. Ils estiment que l’administration Biden devrait «travailler avec les Européens et les Africains pour limiter la coopération économique» avec le Maroc consolidant l’occupation, et faire pression pour résoudre ce conflit pacifiquement.Actuellement, il y a un potentiel soutien bipartisan pour cette approche, illustré par l’appui apporté par les deux sénateurs Inhofe et Leahy à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, soutiennent Michael Beer et Mohamed Brahim. Les élus républicains et démocrates doivent défendre les principes du droit international et condamner l’agression des manifestants sahraouis au Sahara, soulignent les deux activistes, indiquant que «le silence» des autres membres du Congrès est «assourdissant». «Nous devons agir rapidement pour empêcher la guerre et de nouveaux conflits», alertent les auteurs de la tribune. Evoquant le retour du Front Polisario aux armes après la violation du cessez-le-feu par le Maroc, Michael Beer et Mohamed Brahim précisent que si «la guerre n’est pas la solution (…) l’occupation sans fin n’est pas non plus la solution».Ils déplorent «le pillage des ressources naturelles» qui se poursuit malgré les résolutions de l’ONU et les décisions des tribunaux européens, affirmant le statut spécial du Sahara occidental en tant que territoire non autonome, s’indignant de l’appauvrissement des Sahraouis dans les territoires occupés au moment où des colons profitent de ces richesses avec la bénédiction du gouvernement marocain. Pour les Sahraouis, «la guerre est vue comme la seule issue».Ils se déclarent déterminés à mener une nouvelle étape de leur lutte. La militante et activiste sahraouie, Aminatou Haidar, a indiqué que les jeunes sahraouis ne voient plus d’autres alternatives à la lutte armée, mettant en garde contre le désespoir et la lassitude des Sahraouis du statu quo. «Les Sahraouis désespèrent d’obtenir leur indépendance du Maroc, qui contrôle les trois quarts du Sahara occidental.Ces deux dernières années, une dizaine de pays ont ouvert des consulats dans le territoire contesté, reconnaissant ainsi la souveraineté du Maroc», regrette, Mme Haidar. Bien que le Polisario ait dénoncé une violation de l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 après que les forces de l’occupation marocaine aient investi le 13 novembre dernier la zone tampon de Guerguerat entre le Sahara occidental et la Mauritanie, Aminatou Haidar témoigne que le Maroc a renforcé sa présence militaire et policière» et chassé des manifestants sahraouis qui bloquaient le passage illégal permettant au Maroc d’accéder aux pays d’Afrique de l’Ouest.#SaharaOccidental #Polisario #Marruecos #WesternSahara -
L’offensive de l'armée sahraouie se poursuite : Déroute militaire du Maroc
L’offensive des unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) a pris une grande ampleur au regard du dernier communiqué du ministère sahraoui de la Défense. D’intenses salves de feu sur des bases et positions de l’armée d’occupation marocaine tout au long du mur de la honte, ont porté de sévères coups à l’occupant marocain.
Le communiqué a précisé que « les combattants de l’Armée de libération sahraouie ont mené des bombardements sur les positions de l’ennemi dans la vallée d’EL-Ich dans le secteur de Hawza, également à Amekli Azghamla dans le secteur d’Amghala, à Zmoul Oum Khamla dans le secteur de Oum Draïga et aussi des frappes dans le secteur de Mahbès », au nord du Sahara occidental. Selon la même source, « les forces de l’APLS ont ciblé aussi les positions de l’armée royale marocaine sur le mur de défense dans la zone de Oum Egeloud dans le secteur d’Aousserd, le secteur de El Baghari, Ghleïb Adhleïm dans le secteur de Tachla, la vallée de Altamat dans le secteur de Amghala, Rousse Deïrt dans le secteur de Hauza ». Des attaques répétées qui ont désorganisées les forces de défense marocaines. Le communiqué fait état aussi du bombardement d’autres positions de l’armée marocaine, assurant que « ces attaques ont causé à l’ennemi de lourdes pertes matérielles et humaines ».L’Armée de libération sahraouie a intensifié ses attaques au quotidien et compte amplifier ses opérations militaires jusqu’ à des positions derrière le mur de défense, a estimé un responsable sahraoui qui n’a pas exclu des opérations militaires visant les troupes terrestres dépêchées en renfort et l’aviation marocaine. Par ailleurs, le président sahraoui, Brahim Ghali, a participé, en visioconférence, à l’invitation de l’Union de la jeunesse communiste de Cuba, à l’événement «Idées pionnières» qui s’est tenu à La Havane, où il a mis en avant la détermination des Sahraouis à mener une nouvelle étape de leur « lutte armée sacrée et légitime ».Lors de cet événement dédié à la fois à l’Afrique et au Moyen-Orient et au leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, à l’occasion du 4e anniversaire de sa disparition, le président Ghali a adressé ses remerciements à la jeunesse cubaine et à tous ceux qui sont solidaires de la lutte légitime du peuple sahraoui. «On ne saurait parler de questions fondamentales dans le monde comme la paix, l’autodétermination, la souveraineté des nations, les droits de l’homme et la justice sociale sans évoquer avec reconnaissance le rôle joué en ce sens par la Révolution cubaine et son valeureux peuple sous la direction de Fidel Castro», a-t-il estimé.Le président sahraoui a informé les participants sur les péripéties de l’agression lancée par le Maroc, le 13 novembre, contre des civils sahraouis sans défense qui manifestaient pacifiquement devant la brèche illégale d’El Guerguerat, précisant qu’«il s’agit d’une violation du droit international et de l’accord de cessez-le-feu signé avec le Front Polisario sous l’égide des Nations unies». Et d’ajouter que «cette position irresponsable n’a laissé au peuple sahraoui d’autre choix que de reprendre la lutte armée contre les forces marocaines d’occupation».Le président Ghali a révélé aux participants la répression et les violations flagrantes des droits de l’homme auxquelles se sont livrées les forces d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés, concomitamment à l’agression menée à El-Guerguerat, soulignant qu’en agissant de la sorte, «le Maroc a décidé de porter un coup à la stabilité et à la sécurité dans cette région d’Afrique».M. B.Le Courrier d’Algérie, 29 nov 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara