Étiquette : Sahara Occidental

  • Wikileaks : la clé de nos différends avec l’Algérie est une solution au Sahara

    Tags : Wikileaks, Maroc, Sahara Occidental, Algérie, Mauritanie,

    WikiLeaks a encore frappé avec 250.000 mémos confidentiels publiés.
    Julian Assange, figure de proue du site, est devenu la bête noire du Pentagone.

    WikiLeaks est une drôle de boîte noire du web d’où sortent des révélations qui font trembler Washington et provoquent des frayeurs géopolitiques. Le ministre italien des Affaires étrangères est allé jusqu’à évoquer un «11 Septembre de la diplomatie mondiale», suite aux dernières révélations de WikiLeaks. Quant à son mystérieux patron, Julian Assange, il est devenu la nouvelle icône du journalisme qui, après avoir surfé sur la protection ultra sécurisée des journalistes dans les pays nordiques, s’est mis à l’abri chez les Suisses. Victime de nouvelles cyberattaques, le site WikiLeaks a en effet trouvé vendredi refuge en Suisse alors que Washington cherche à stopper ses activités. Le site s’est installé à une nouvelle adresse, WikiLeaks.ch.

    Depuis dimanche 28 novembre, de nouvelles révélations sont publiées, faisant les choux gras des médias. Entre détails croustillants et portraits psychologiques des hommes de pouvoir, des informations d’ordre plus géopolitiques ont été rendu publics (voir encadré et page ci-contre sur le Maroc). Les câbles vont du 28 décembre 1966 au 28 février 2010 et proviennent de 274 ambassades, consulats et missions diplomatiques. Sur son site, WikiLeaks affirme que «les documents donneront aux citoyens dans le monde entier une vue sans précédents sur les activités à l’étranger du gouvernement américain». Toutefois, la vue d’ensemble n’est pas aisée puisque le site stipule que pour arriver au bout des 250.000 mémos, un individu lisant les câbles au rythme équivalent à une thèse doctorale par semaine mettrait 70 ans à lire tous les documents. Dur de faire le tour des documents donc, mais pourtant, le jeu en vaut la chandelle selon Julian Assange : «Les câbles dévoilent les USA espionnant leurs alliés et l’ONU ; fermant les yeux sur la corruption et les violations des droits de l’Homme des « pays clients » ; des arrangements discrets avec des pays supposés neutres ; et du lobbying pour les entreprises américaines ». Evidemment, ces divulgations ne sont pas du goût de tout le monde…

    Julian Assange, un homme traqué

    La traque du porte-parole de WikiLeaks coïncide avec la publication par son site de milliers de notes diplomatiques américaines, qui ont exaspéré de nombreux pays et en premier lieu Washington, lequel le considère désormais comme l’ennemi public numéro 1. Les Etats-Unis, qui ont qualifié d’ « anarchiste » le fondateur de WikiLeaks, mettent tout en œuvre pour l’arrêter. Des sénateurs américains ont ainsi annoncé qu’ils avaient déposé une proposition de loi pour faciliter les recours juridiques contre Julian Assange et son site. Installé en Suède depuis le mois d’août, Julian Assange a dû à présent fuir, étant sous le coup d’un mandat d’arrêt international, suite aux accusations de viols et agressions déposés par deux suédoises. Julian Assange nie catégoriquement et laisse entendre qu’il est victime d’une conspiration. Autour de lui, ses collaborateurs dévoués – jeunes informaticiens doués, journalistes à la plume engagée, réseau collaboratif et un bon cabinet d’avocats, élément clé d’un parcours de cyberattaquant- font bloc. Julian Assange actuellement très recherché, tant des médias que de la justice, et suite à la « notice rouge » émise par Interpol, 188 pays membres d’Interpol ont maintenant l’obligation de l’arrêter et de l’extrader vers la Suède.

    Le Maroc sur les cables
    Maroc-Israël

    Dans un document confidentiel datant du 9 juin 2009, l’ambassade américaine à Rabat voit d’un bon œil le retour à la normale entre le Maroc et Israël après les contacts que les deux pays ont eu à Rabat, entre le 3 et 5 juin 2009, à l’occasion de la tenue de la rencontre sur le terrorisme nucléaire. «Des contacts qui ont permis aux responsables des deux pays de prendre langue après une période de froid suite à la guerre israélienne contre Gaza, fin 2007 et début 2008. Durant la même rencontre, Eynat Shlein-Michael, directrice des affaires Maghreb au ministère des AE israélien, a rencontré Youssef Amrani, le SG des AE marocain». Plus tard, la responsable israélienne a confié que «Amrani a manifesté sa volonté de résoudre certaines questions en suspens, y compris les autorisations de survol, mais que le gouvernement du Maroc tarde à les livrer. Le document souligne également que Eynat Shlein-Michael a exprimé à Youssef Amrani le souhait de son gouvernement d’une part, que le Maroc soutienne activement Mahmoud Abbas et d’autre part, d’identifier les opportunités de coopération «win-win» entre le Maroc et Israël. Eynat Shlein-Michael a confié que son déplacement au Maroc s’inscrit dans un cadre strictement bilatéral et non pour participer à la conférence sur le terrorisme nucléaire. Le télex de l’ambassade américaine à Rabat rapporte que la responsable israélienne s’est dit satisfaite de son séjour marocain. Eynat Shlein-Michael a jeté des fleurs à Youssef Amrani qui «l’a présentée aux ambassadeurs français et russe», elle a en revanche souligné que «l’enthousiasme de Amrani n’est pas partagée par les autres responsables des Affaires étrangères marocains».

    Maroc-Algérie

    Un télex datant du 9 juin 2009 rapporte des propos attribués à Yassine Mansouri. En réponse à une question du sénateur Burr (à gauche), le patron de la DGED assure que «nous avons un grave problème avec l’Algérie. Le Maroc apprécie les efforts des secrétaires d’Etat Rice et Clinton visant à améliorer les relations mais la clé de nos différends avec l’Algérie est une solution de l’affaire du Sahara occidental. Mansouri a souhaité bonne chance à l’ambassadeur Christopher Ross en tant qu’envoyé personnel pour le Sahara occidental». Les discussions entre le sénateur Burr et Yassine Mansouri (à droite), (ont porté également sur les Marocains encore détenus à Guantanamo. Le chef de la DGED a demandé à son interlocuteur le «retour des deux Marocains».

    Maroc-Mauritanie

    Dans le même télex, la situation en Mauritanie a été au centre des discussions entre Mansouri et Burr. Le chef de la DGED a confié à son interlocuteur que «la stabilité de la Mauritanie est plus importante que la démocratie. Mansouri a demandé au gouvernement américain d’être plus flexible» sur cette question.

    Les «invités» du Maroc

    Un télex datant du 1er avril 2010 rapporte les discussions entre le général William Ward, le chef de l’Africom, et le général Abdelaziz Bennani. L’Américain a fait savoir à son homologue marocain que le «royaume compte plusieurs invités de marque. Bennani demande à Ward s’il fait référence à Chirac et Sarkozy. Le chef de l’Africom a répliqué qu’il faisait référence au chef de la junte militaire Dadis Camara (à l’époque hospitalisé au Maroc après une tentative d’assassinat) et à son ministre de la Défense (Sekouba Konaté, ndlr). Surpris, le général Bennani a déclaré qu’il n’avait pas d’information sur l’arrivée de ce dernier au Maroc. Bennani a fait savoir à Ward que le séjour de Dadis s’inscrivait dans un cadre humanitaire. Le général Ward a souhaité que le Maroc garde Dadis Camara le plus longtemps possible».

    Poutine-Berlusconi, comme cravate et chemise

    Des diplomates américains installés à Rome révèlent par WikiLeaks que le Premier ministre russe, Vladimir Poutine et son homologue italien Silvio Berlusconi ont une relation plus qu’amicale… Des «cadeaux somptueux» sont offerts dans les deux sens, des contrats juteux dans le domaine de l’énergie… Le Premier ministre italien se fait un malin plaisir à devenir le porte-parole « poutinien » en Europe. La diplomatique américaine juge au passage le pouvoir de Poutine en berne, affaibli par une bureaucratie ingérable et souvent indifférentes à ses directives.

    La Chine attaque (déjà) l’Amérique !

    Toujours selon les documents divulgués, les Chinois mèneraient des attaques informatiques contre les Etats-Unis et leurs alliés. Pékin a notamment ordonné le piratage de Google, explique un télégramme de janvier 2010. L’ordinateur du Dalaï Lama et de nombreux diplomates étrangers sont également espionnés depuis 2002.

    Le Qatar ennemi de la lutte anti-terroriste

    L’organisateur de la Coupe de Monde 2022 est jugé par la diplomatie américaine comme étant le pire pays de la région sur le plan de la lutte anti-terroriste. Quand au reste, ce sont, toujours selon le site, les donateurs saoudiens qui restent les principaux financiers d’Al Qaïda.

    Une visite d’Obama contre un échange de prisonniers

    On apprend que la Slovénie a accepté un prisonnier de Guantanamo sur son sol contre une visite officielle de Barack Obama. La république des Kiribati a même annoncé vouloir prendre en charge des détenus musulmans chinois contre une «valise diplomatique» remplie de dollars. Plus incroyable encore, les Américains ont proposé aux Belges d’accepter des prisonniers de Guantanamo sur son sol. Un moyen «peu coûteux» selon eux pour prendre du poids en Europe.

    Publié dans Le Soir Echos le 06 – 12 – 2010

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    #Maroc #algérie #Sahara_Occidental #Mauritanie #Assange

  • Maroc : La résolution du PE a été vécue comme une trahison

    Maroc : La résolution du PE a été vécue comme une trahison

    Tags : Maroc, Parlement européen, corruption, Pegasus, Emmanuel Macron, Sahara Occidental,

    Le lobbying agressif et l’espionnage du Maroc du roi Mohammed VI en Europe, sur fond de « Qatargate », commence à irriter de nombreux appareils sécuritaires et diplomatiques, à commencer par les français. «Les services secrets marocains se sont toujours mal comportés en France. Ils n’ont pas honte», a déclaré un agent des renseignements français à l’hebdomadaire Marianne, qui vient de consacrer un long dossier aux sombres manœuvres de Rabat, prêt à tout pour défendre ses intérêts, même à intercepter le locataire de l’Elysée, Emmanuel Macron.

    Le scandale Pegasus, du nom du logiciel d’espionnage développé par la société israélienne NSO, à travers lequel le Maroc et d’autres pays ont espionné diverses personnalités, serait à l’origine, selon certains observateurs, des « représailles françaises » contre Rabat qui a eu lieu le 19 janvier dernier au Parlement européen. Ce jour-là, une résolution du Parlement européen exhortait « les autorités marocaines à respecter la liberté des médias et à assurer un procès équitable aux journalistes emprisonnés » : une attaque frontale qui, selon les autorités marocaines, dont le président de l’Union Maroc-UE commission mixte, Lahcen Haddad, porterait la signature de l’État profond français.

    Le vote en faveur de la résolution par les eurodéputés de la Renaissance , le parti de Macron, a été vécu comme une « trahison » par Rabat, à tel point que le roi Mohammed VI, par pique diplomatique, a rappelé l’ambassadeur du Maroc à Paris sans nommer de successeur. « Il n’y avait pas eu de crise aussi profonde depuis l’enlèvement de Mehdi Ben Barka en 1965, qui avait provoqué une rupture des relations pendant 4 ans », a déclaré l’historien Vermeren, l’un des plus grands experts maghrébins. Certains font le pari que Macron ne remettra plus jamais les pieds à Rabat jusqu’à la fin de son mandat car il est désormais considéré comme « persona non grata », et les autorités marocaines ne font plus confiance à cette France.

    A travers Pegasus, cependant, le Maroc aurait non seulement écouté les conversations du président français et de 14 de ses ministres pour obtenir des informations sensibles : il aurait aussi intercepté des personnes moins connues, mais jugées hostiles aux intérêts de Rabat, donc à garder sous contrôle. C’est le cas de certains individus impliqués dans la question du Sahara Occidental, comme le révèle Marianne. Un dossier incandescent d’ un point de vue géopolitique qui voit d’ un côté le Front Polisario, représentant le peuple sahraoui, qui voudrait l’ indépendance du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole, et d’autre part le royaume marocain, qui pour des raisons stratégiques et économiques revendique la souveraineté sur ces terres riches en phosphates, 70% des ressources mondiales, et sur les mers poissonneuses de la région.

    #Qatargate #Maroc #Parlement_européen #Pegasus #Corruption #Sahara_Occidental

  • Maroc-gate : Pourquoi le PE a fait fi des arrêts de la CJUE?

    Tags : Qatargate, Maroc, Parlement européen, corruption, Sahara Occidental, Cour Européenne de Justice,

    Qatargate, le discours d’Eva Kaili au Parlement européen et le document exclusif envoyé par l’émirat aux USA : l’avant-première de Presadiretta

    Après son arrestation, les propos d’Eva Kaili prononcés au Parlement européen à Strasbourg le 21 novembre 2022 lors de la discussion de la résolution sur les droits de l’homme au Qatar ont fait le tour du monde. Dans son discours de défense de l’émirat, Kaili ne choisit pas les mots au hasard mais utilise les mêmes arguments que le gouvernement qatari, comme en témoigne un document exclusif déposé auprès du registre des agents étrangers du département américain de la justice, dans lequel le Qatar s’adresse au Congrès américain pour défendre ses politiques sur le travail et les droits de l’homme. 

    L’État du Qatar écrit qu’il a « fait plus que tout autre pays de la région pour renforcer les droits des travailleurs migrants », car« il a introduit le salaire minimum » et que « la Coupe du monde a accéléré les réformes du travail » et « les accusations » portées contre lui sont le fruit d’une campagne « fausse et diffamatoire ». Entièrement alignée sur le Qatar, Kaili a décidé de contester son propre Parlement : « C’est une histoire très étrange », raconte Hanna Neumann , la présidente de la délégation pour les relations avec la péninsule arabique, interrogée par Giulia Bosetti dans l’enquête PresaDiretta « L’Europe à vendre  » diffusé le lundi 27 février à 21h20 sur Rai3.

    « Pendant deux ans – poursuit-elle– j’ai préparé notre voyage au Qatar avant la Coupe du monde avec l’ambassadeur auprès de l’Union européenne, afin de pouvoir profiter de l’attention internationale pour discuter avant tout des droits des travailleurs migrants. Nous étions censés visiter les stades et parler aux syndicats, mais en septembre, l’ambassadeur du Qatar est venu dans mon bureau et m’a dit : le parlement du Qatar ne peut pas vous recevoir. Ils viennent de rentrer des vacances d’été.

    « Hanna Neumann raconte que sa délégation planifiait depuis deux ans : « Et au bout de deux ans, ils se rendent compte qu’ils viennent de rentrer des vacances d’été ? Nous avons dû tout annuler et j’ai prévenu mes collègues dont Eva Kaili qui est membre de ma délégation que nous ne pouvions pas y aller. Trois jours plus tard, j’ai vu sur Twitter qu’Eva Kaili était au Qatar pour rencontrer tout le monde, l’émir, le Premier ministre, le président et le vice-président du Parlement et faisait des déclarations très favorables sur les progrès merveilleux qu’ils avaient réalisés. 

    La consternation face à ce qui s’est passé a provoqué la réaction de Neumann : « Je me suis vraiment mis en colère, j’ai envoyé un message à Eva et j’ai dit : ‘Eva, que diable… Ils se moquent de nous !’. Et quand elle est revenue, j’ai demandé un rendez-vous et je lui ai dit : ‘Eva, il fallait que tu me dises, au niveau politique tu ne peux pas aller là-bas et dire ces choses-là. Et elle était comme, ‘Ouais, mais tu sais, mon bureau aurait dû te le faire savoir mais ils ont oublié , je suis désolé.’ Et quelques semaines plus tard, elle a été arrêtée.

    Avec l’arrestation de Kaili commence le scandale le plus grave de l’histoire de l’Union européenne. Dans l’enquête PresaDiretta, l’Europe est également incapable de faire front commun sur des questions cruciales telles que les politiques énergétiques, la crise économique et le risque de désindustrialisation. Et le Maroc, qui influence les politiques européennes avec sa très forte activité de lobbying. Pour voir de près, PresaDiretta s’est rendu dans les champs en Algérie où les Sahraouis se sont réfugiés. Un peuple qui depuis des années, selon les organisations internationales, subit des violations des droits de l’homme, des disparitions forcées, des tortures. Pourquoi l’Europe a-t-elle continué à signer des accords commerciaux avec le Maroc, malgré les arrêts de la Cour européenne les déclarant illégaux ?

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    #Qatargate #Maroc #Parlement_européen #corruption #Eva_Kaili #Antonio_Panzeri

  • Sáhara Occidental: Un problema internacional no resuelto

    Sáhara Occidental: Un problema internacional no resuelto

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, RASD,

    Todos los lunes, Eye in the Retro te hace revivir una historia significativa del pasado. Este lunes, rumbo a Marruecos. En medio de una investigación sobre la corrupción en el Parlamento Europeo por parte de Qatar y Marruecos, descubrimos que tenemos que remontarnos al 27 de febrero de 1976 para comprender las razones que pueden empujar a Marruecos a influir en los eurodiputados.

    Ese día, el último soldado español abandonó lo que todavía se llamaba el Sáhara Español, provocando un espinoso problema internacional que aún hoy no está resuelto. Entonces, ¿de qué estamos hablando? Procedente de un territorio del noroeste de África que da al Atlántico, frente a las Islas Canarias, que aún son españolas.

    Este territorio, que se españolizó a finales del siglo XIX, se convirtió en Sáhara Occidental en 1976. A diferencia de otras descolonizaciones, aquí, cuando el colono se va, los vecinos del Sáhara Occidental se reparten el territorio. Marruecos se apodera de dos tercios del Sáhara y Mauritania del tercio restante, en virtud de un acuerdo con España. Pero nadie pidió la opinión de los saharauis. Y el 27 de febrero de 1976, cuando partieron los últimos soldados españoles, el movimiento de liberación nacional, el Frente Polisario, declaró la independencia del Sáhara Occidental.

    Entrará en lucha armada contra los que considera los nuevos ocupantes, Marruecos y Mauritania. Tres años después, en 1979, Mauritania abandonó la lucha y reconoció al Frente Polisario como soberano del territorio que ocupaba. Pero Marruecos aprovecha para apoderarse también de esta parte.

    Desde entonces, el conflicto ha continuado, aunque en la práctica Marruecos ocupa ya el 80% del territorio protegido por un muro. Y detrás de este muro está la pequeña parte sin acceso al mar, bajo el control del Frente Polisario.

    Para Marruecos, considerar el Sáhara Occidental como su territorio es obvio, una forma de consenso nacional. Es más, cuando se le pidió su opinión en 1975, la Corte Internacional de Justicia reconoció que cuando llegaron los colonizadores existían lazos legales de lealtad entre el sultán de Marruecos y ciertas tribus que vivían en el Sáhara occidental.

    Sin embargo, en esta misma opinión, la Corte Internacional de Justicia dice otra cosa que no está de acuerdo con Marruecos: especifica que no se establece ningún vínculo de soberanía territorial entre el Sáhara Occidental y Marruecos. Por lo tanto, la ONU nunca ha reconocido esta anexión.

    Hoy, el estatus internacional de este territorio sigue sin resolverse. Algunos estados reconocen la soberanía del Frente Polisario sobre el Sáhara Occidental y otros son más conciliadores con la posición marroquí. Por ejemplo, abogan por una forma de autonomía del Sáhara dentro de Marruecos. Este es particularmente el caso en los Estados Unidos, Francia, España y Bélgica.

    Y a la vista del Qatargate, no se puede dejar de pensar en la influencia de los lobbies marroquíes, que sabemos están activos en el Parlamento de la misma manera que los qataríes, hasta el punto de que, sacudidos por sospechas de corrupción, los diputados europeos acaban de votar por última vez. mes por abrumadora mayoría un texto pidiendo a Marruecos que respete la libertad de expresión, lo que el Parlamento Europeo nunca ha hecho hasta ahora, votar un texto como este.

    Fuente

    #Sahara_Occidental #Marruecos #RASD #Frente_Polisario #MINURSO #ONU

  • Algérie-Espagne : «Rien de nouveau» sur la crise entre Alger et Madrid

    Algérie-Espagne : «Rien de nouveau» sur la crise entre Alger et Madrid

    Tags : Algérie, Espagne, Sahara Occidental, Maroc,

    Entre l’Algérie et l’Espagne, les relations diplomatiques sont toujours en mode crise, et aucun signe n’annonce le dégel sur ce registre.

    Par Feriel Nourine

    La confirmation est venue du président de la République lorsqu’il a révélé, vendredi, qu’il n’y a «rien de nouveau» sur ce dossier depuis que le gouvernement espagnol a décidé de changer sa position à l’égard du Sahara occidental et s’aligner sur la thèse de l’occupant marocain.

    Lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée vendredi soir, Abdelmadjid Tebboune a affirmé qu’il n’y avait «rien de nouveau» depuis que l’Algérie a décidé de rappeler son ambassadeur à Madrid, puis de suspendre le Traité d’amitié et de bon voisinage ainsi que les relations commerciales avec l’Espagne, en guise de riposte au revirement du chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, en mars 2022.

    Se disant «personnellement profondément désolé de l’état des relations» avec l’Espagne, le chef de l’Etat a rappelé que «l’’Algérie n’est pas à l’origine» de cette crise. C’est le gouvernement espagnol qui a fait un «faux pas» en faisant l’impasse sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    M. Tebboune a, cependant, tenu à préciser que dans le comportement de son gouvernement, «le peuple espagnol n’a rien à voir» et que «nous avons de très bonnes relations avec lui, et un grand respect pour le roi d’Espagne».

    La crise entre l’Algérie et l’Algérie et l’Espagne est loin d’être appréciée par les patrons d’entreprise espagnols, bien au contraire, ces derniers montent régulièrement au créneau pour dénoncer la position de Sanchez ayant provoqué un gel de relations commerciales synonyme de grosses pertes pour leurs entreprises, mais aussi pour les citoyens espagnols.

    Réouverture de l’ambassade d’Algérie à Kiev

    Lors de la même entrevue, Abdelmadjid Tebboune s’est, par ailleurs, exprimé sur les relations entre l’Algérie et l’Ukraine. A une question sur une éventuelle initiative algérienne pour le règlement de la crise ukrainienne, il a indiqué que la diplomatie algérienne est «une diplomatie silencieuse».

    A l’occasion, le Président a annoncé la réouverture, cette semaine, de l’ambassade d’Algérie à Kiev (Ukraine), fermée pour des «raisons sécuritaires», a-t-il rappelé.

    S’agissant des relations algéro-américaines, le président de la République a affirmé que les Etats-Unis qui sont «une grande puissance», savent que l’Algérie est un «pays influent» en Afrique, dans le monde arabe et en Méditerranée.

    «Que les Etats-Unis sachent que nous sommes un pays ami sans parti pris avec quiconque», a poursuivi le président de la République, rappelant que les Etats-Unis avaient soutenu l’Algérie et son peuple après l’indépendance.

    Le relations avec l’Italie étaient également inscrites sur le registre diplomatique de la rencontre entre le chef de l’Eta et les journalistes. Saluant les relations historiques liant l’Algérie à l’Italie, qui ne «plaisent pas à certains pays européens», M. Tebboune a affirmé que l’Algérie «est libre dans ses relations internationales et économiques et défend ses intérêts sans nuire aux intérêts des autres pays».

    Realpolitik

    Dans le même état d’esprit, il a affirmé que l’Algérie était «en passe de retrouver son lustre diplomatique grâce à la stabilité et à la force de l’économie». Le président de la République s’exprimait au lendemain de l’important mouvement diplomatique et consulaire qu’il a opéré. Lequel a touché 24 ambassadeurs, 15 consuls généraux et 09 consuls, a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. «Ces nouvelles nominations visent à redynamiser l’appareil diplomatique du pays pour le mettre au diapason des exigences de l’heure en vue d’une prise en charge efficace des préoccupations de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que les intérêts de l’Algérie sur les plans bilatéral, régional et international», a ajouté la même source.

    Source

    #Algérie #Espagne #Sahara_Occidental #Maroc

  • Sahara Occidental : Quand le Maroc menace la Suisse

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Suisse, Migros, Coop, produits importés,

    Faisant suite au projet du Parti socialiste suisse de soumettre à l’Assemblée Générale (Parlement) une demande officielle pour officialiser la distinction entre les produits importés du Maroc de ceux importés du Sahara Occidental, le chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc en Suisse a été reçu le 25 avril 2013 au Département Fédéral des Affaires Etrangères par l’Ambassadeur Bruelhart, Directeur des Affaires du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

    Lors de cet entretien, le diplomate marocain a « attiré l’attention du responsable suisse sur la grande sensibilité de ce dossier pour notre pays eu égard à sa porté politique qui sera vue par tous les marocains comme une atteinte à la souveraineté du Royaume sur son territoire ».

    Le responsable suisse a rappelé, entre autres, que les deux grandes surfaces commerciales suisses (Migros et Coop) sont libres pour leurs politiques commerciales.

    #Maroc #Suisse #Sahara_Occidental #Coop #Migros #Exportations

  • Le journaliste Radi Ellili aux camps des réfugiés sahraouis

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Mohamed Radi Ellili, presse, journalisme,

    Pour la première fois le célèbre journaliste sahraoui Mohamed Radi Ellili s’est rendu vendredi aux camps des réfugiés sahraouis de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie. Il jouit d’une grande estime auprès ses sahraouis en raison de ses emissions en direct depuis la France où il s’est installé en tant que réfugié politique.

    Les droits de l’homme ne sont pas respectés au Maroc. Encore moins dans les territoires occupés de force du Sahara Occidental. Rabat craint les Sahraouis. Même s’ils baisent la main du roi. C’est ce qu’affirme Mohamed Radi Ellili, un journaliste sahraoui, qui a vu sa carrière professionnelle écourtée, car il affirme avoir été licencié et empêché d’accéder au siège de la Société nationale marocaine de radiotélévision, la télévision publique marocaine, où il était la vedette du journal télévisé dans une chaîne de télévision publique.

    Mohamed Radi est techniquement espagnol. Il est né à El Aaiun en août 1975, alors province espagnole, et capitale du Sahara occidental occupée plus tard par le Maroc, dont la souveraineté n’est pas reconnue par les Nations unies.

    En 1999, après avoir terminé ses études de radiojournalisme, il commence à travailler, sans contrat, pour la Télévision nationale à Rabat. Facturant beaucoup moins cher que ses homologues d’origine marocaine. « Ils m’ont payé un salaire de subsistance, sans cotisations et sans couverture maladie, alors que je faisais le même travail que mes collègues », affirme-t-il.

    A ses débuts, il était correspondant pour la télévision saoudienne MBC et présentateur pour la chaîne de télévision iranienne Al Alam, à Téhéran. En 2006, après avoir obtenu simultanément des diplômes en journalisme télévisé et en sociologie, il est finalement embauché par la Société nationale de la radiotélévision marocaine (la chaîne publique marocaine), mais sans reconnaissance de son ancienneté.

    C’est un bon professionnel, il est formé et il se débrouille bien devant la caméra. Le régime d’occupation se sert de ses origines sahraouies pour donner une image de normalité, d’égalité des chances et d’intégration des sahraouis dans le système du Makhzen. Mohamed Radi le sait, et il s’y prête parce qu’il est obligé de s’accrocher à son unique gagne-pain.

    Nous sommes en 2004 et il travaille sans contrat. C’est un Sahraoui formé académiquement, qui travaille pour sa chaîne présentant l’actualité à El Aaiun. Deux ans plus tard, ils l’engagent ; il se souvient : « ils m’ont promu et m’ont transféré à Rabat, où après avoir présenté des journaux télévisés à des moments différents, ils m’ont confié celui qui avait la plus grande audience ». Battre des records aux heures de grande écoute . « Mes actualités sont les plus regardées, de loin, par rapport à celles des autres chaînes. La société d’études médias Maroc Metri m’attribue les meilleurs records d’audience : une part de 40% », clame-t-il fièrement.

    Le journaliste travaillait sous les ordres de jusqu’à trois directeurs de l’information de sa chaîne, mais son poste était inamovible. Il est l’image de l’information télévisée, le seul présentateur sahraoui, la face visible d’un processus normalisateur d’intégration des Sahraouis dans la vie du Maroc. C’est du moins l’image que l’occupant veut donner. Son entreprise parraine divers cours de spécialisation en France et la BBC à Londres.

    Il est envoyé spécial dans différentes parties du monde, chargé de couvrir cinq rounds de négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Sa vie professionnelle et personnelle lui sourit. Jusqu’à ce que, assure-t-il, Fátima Barudi débarque dans la direction des services d’information. Le mari de cette dernière, Mohamed Doudi, est le chef du Bureau d’Information de la Maison Royale.

    « Cette dame ne me fait pas confiance à cause de mes origines sahraouiess – se lamente-t-il. Elle me traite de façon humiliante. Il ne m’appelle jamais par mon nom, elle m’appelle « le Sahraoui de la khaïma » (khaïme est la tente traditionnelle des nomades sahraouis. Ils ne me laissent pas présenter les résultats des élections et ils m’interdisent de voyager pour couvrir différentes informations d’intérêt. Au cours des trois dernières années, ils ne m’ont permis de voyager qu’une seule fois. Ils m’interdisent d’écrire et de mettre en tête d’affiche les nouvelles que je dois présenter.

    Mohamed Radi assure qu’il commence à mordre la poussière. Cette directrice de l’information envoie une lettre à sa hiérarchie indiquant qu’elle a « perdu confiance » en son présentateur vedette, lui reprochant une faute professionnelle. Ils le punissent avec une suspension d’emploi et de salaire pendant huit mois. Une fois réintégré dans son poste, les épisodes de harcèlement au travail se succèdent. Il demande une semaine de congé et lorsqu’il revient au siège de son travail, le 17 juin 2013, le gardien lui interdit d’entrer, selon lui, sur ordre de ses supérieurs, sans identifier personne. Il est licencié oralement et sans aucun document pour le prouver.

    Le présentateur vedette se rend alors devant les juridictions pénales et prud’homales, où il engage les actions correspondantes pour faire rétablir ses droits. Il assure être soutenu par plus de 30 associations différentes d’avocats, de défense des droits de l’homme et de différents secteurs de la société civile au Maroc, où il a fait le tour de 17 villes pour dénoncer son cas. Il a écrit à tous les partis politiques du Maroc et « bien qu’à titre personnel ils me témoignent leur soutien et leur solidarité, 39 parlementaires parmi eux, aucun parti ne m’a répondu ».

    Mohamed Radi s’estime dénigré en tant que sahraoui, stigmatisé et « soupçonné d’avoir donné des informations privilégiées et sensibles au Front Polisario ». La présence de son cousin, Mohamed Lamin Ahmed, un des leaders fondteurs du mouvement de libération sahraoui, est utilisée par les marocains pour l’accuser. Du racisme pur et dur. Celui dont j’entendais parler lorsque j’étais à l’université. Un racisme qui fait que les marocains pensent que les sahraouis sont des ignorants, paresseux. Ils les appellent « les frères de leurs chameaux ». Le jour où il a commencé à présenter le journal télévisé, personne ne voulait croire que je suis sahraoui. « Mon propre directeur m’a dit que ce n’était pas ma place et que je devais retourner dans le sud. Ma réussite professionnelle, étant sahraoui, les dérange », affirme Ellili.

    La direction de la chaîne, n’ayant aucun argument pour justifier mon limogeage, a opté pour l’accusation à connotation politique. Il prétedent qu’il est un agent infiltré du Front Polisario.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario

  • Espagne : Distribution d’un guide anti-Pegasus

    Espagne : Distribution d’un guide anti-Pegasus

    Tags : Espagne, Maroc, espionnage, Pegasus, Pedro Sanchez, CNI, Sahara Occidental,

    À la lumière des accusations contre le Maroc… Un guide contenant des instructions des services de renseignement espagnols pour les hauts fonctionnaires a été distribué pour faire face aux effets liés à Pegasus.

    Cette décision intervient à la lumière des accusations portées contre le Maroc pour l’espionnage de responsables espagnols.

    Un journal espagnol a déclaré que le service de renseignement avait distribué un guide aux hauts responsables du pays pour éviter l’espionnage de leurs téléphones après le scandale “Pegasus”.

    El Diario a indiqué que cette décision intervient à la lumière des accusations portées contre le Maroc pour l’espionnage de responsables espagnols, dont le Premier ministre, Pedro Sanchez.

    Le journal affirme que les soupçons sur le rôle sombre des puissants services d’espionnage du Maroc en Espagne augmentent, notant que le mouvement de renseignement en est la preuve.

    Éviter de nouvelles interférences

    Le journal a déclaré qu’après le scandale Pegasus et l’attaque du téléphone portable du Premier ministre et des ministres Fernando Grande-Marlaska et Margarita Robles, le service de renseignements espagnol a distribué un guide utile pour éviter de nouvelles interférences dans les appareils utilisés par les hauts fonctionnaires qui disposent d’informations “sensibles” pouvant affecter la sécurité nationale.

    La décision des services de renseignement espagnols intervient malgré le fait qu’en juin dernier, les services de renseignement espagnols ont exclu le “vol” par Rabat d’informations sensibles sur le téléphone de Sanchez et ont démenti que les Marocains ont exercé un chantage pour pousser l’Espagne à un changement historique de sa position sur la question du Sahara occidental, selon “Le “Confidentiel .

    Dans son interview au journal, l’agence rejette que le changement unilatéral de la position du gouvernement espagnol concernant le Sahara ait été motivé par le chantage de Rabat.

    Le journal a indiqué que les services de renseignement ont confirmé qu’ils “n’avaient commis” aucune erreur de sécurité

    En juillet 2021, une enquête approfondie menée par plus de 80 journalistes dans dix pays a révélé que Pegasus avait été utilisé contre au moins 50 000 personnes dans le monde.

    L’information a d’abord été divulguée à Amnesty International et à l’ONG française “Forbidden Stories”, qui l’ont signalée à plus d’une douzaine de médias.

    En particulier, des accusations ont été portées contre le Maroc pour avoir acheté le programme au groupe israélien “NSO” et pour avoir utilisé son appareil de renseignement “Pegasus” à des fins d’espionnage.

    Espagne #Maroc #Sahara_Occidental #Pegasus #Espionnage #CNI

  • Italie : aide humanitaire d’un million d’euros pour les réfugiés sahraouis à Tindouf

    Tags : Sahara Occidental, Italie, PAM, réfugiés, Algérie, Tindouf, Maroc,

    L’Italie soutient les mères et les enfants réfugiés sahraouis en Algérie par le biais des programmes d’alimentation scolaire et de nutrition du PAM

    ALGER – Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a accueilli une contribution d’un million d’euros du gouvernement italien qui aidera à fournir des repas scolaires quotidiens aux enfants fréquentant les écoles et les crèches des camps de réfugiés de Tindouf.

    Les fonds aideront également le PAM à fournir des aliments nutritifs spéciaux pour traiter et prévenir la malnutrition aiguë modérée chez les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes et allaitantes.

    « Cette contribution arrive au bon moment car elle couvrira les besoins urgents des réfugiés au cours des premiers mois de l’année », a déclaré Imed Khanfir, représentant du PAM et directeur de pays en Algérie. « Le PAM est reconnaissant au peuple et au gouvernement italiens pour leur soutien continu et pour avoir doublé le montant de la contribution par rapport à l’année dernière. Ce don des plus appréciés nous permet d’avoir un soutien ininterrompu dans les camps de réfugiés.

    L’alimentation scolaire est essentielle pour garantir que les enfants réfugiés, déplacés ou dans d’autres contextes vulnérables reçoivent une éducation. Un repas scolaire quotidien est une incitation pour les parents et les enfants à s’inscrire à l’école et à suivre régulièrement les cours. Le PAM utilisera des fonds de l’Italie pour fournir à chaque enfant une collation nutritive en milieu de matinée qui comprend du porridge à base de Gofio, du lait écrémé en poudre, de l’huile enrichie en vitamines et du sucre, ainsi qu’un paquet de biscuits à haute teneur énergétique pour conjurer la faim. qui affecte la capacité des enfants à se concentrer pendant une longue journée d’école.

    « Le gouvernement italien suit avec une grande attention la situation humanitaire dans les camps sahraouis », a déclaré l’ambassadeur d’Italie en Algérie Giovanni Pugliese. « Au cours des dernières années, nous avons assuré un soutien continu au Programme alimentaire mondial, car nous sommes convaincus que l’accès à des aliments nutritifs et la sécurité alimentaire doivent être garantis à tous. C’est pourquoi nous avons décidé de doubler notre contribution au PAM, en la portant à 1 million d’euros.

    L’Italie a été un partenaire important du PAM en Algérie, fournissant depuis 2002 un total de près de 12,5 millions de dollars.

    Depuis plus de 40 ans, les réfugiés sahraouis vivent dans des conditions extrêmement difficiles dans le désert du Sahara, au sud-ouest de l’Algérie. Hébergées dans cinq camps de réfugiés près de la ville algérienne de Tindouf, les familles de réfugiés dépendent principalement de l’aide du PAM pour leurs besoins alimentaires car les opportunités d’emploi et de moyens de subsistance sont limitées.

    Le PAM soutient les réfugiés du Sahara Occidental en Algérie depuis 1986. Les opérations du PAM en Algérie sont menées et suivies en collaboration avec des organisations nationales et internationales pour s’assurer que l’aide alimentaire parvient aux personnes auxquelles elle est destinée.

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    #Italie #HCR #Sahara_Occidental #Maroc #PAM #Algérie

  • France : L’expression « Sahara marocain » bannie

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Rachid M’Barki, BFMTV, Team Jorge, presse,

    RACHID M’BARKI LICENCIÉ DE BFM TV
    Journalistes français, attention ! Voilà ce qu’il vous en coûtera de dire « Sahara marocain » au lieu de « Sahara occidental »

    Il a été procédé, ce jeudi, au licenciement du journaliste Rachid M’Barki par le directeur de la chaîne française « BFMTV ». Le motif : une grave erreur professionnelle qui consiste en la diffusion de faux reportages tendant à approuver l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.

    Le directeur de BFMTV a déclaré que l’enquête interne menée par l’administration a montré qu’entre 2021 et 2022, M’Barki était impliqué dans la diffusion de plusieurs reportages qui ne correspondaient pas à la ligne éditoriale. Il a souligné que le contrat de M’Barki avec la chaîne a pris fin le 21 février 2023.

    Une désinformation made in Israël

    Mi-février 2023, une enquête menée par un groupe international de 100 journalistes a révélé l’affaire impliquant le présentateur de BFMTV Rachid Mrbarki, accusé d’être soumis à une influence extérieure et liée à un vaste projet de désinformation mené par une société israélienne.

    BFM a ouvert une enquête interne en janvier dernier en raison de ces soupçons. Vogele, son directeur, a precisé que M’Barki « a réussi à demander des documents d’illustration « à la dernière minute », « lorsque le rédacteur en chef était occupé à autre chose ».

    M’Barki a utilisé le terme « Sahara marocain », au lieu de « Sahara occidental » , comme l’ont rapporté plusieurs médias français.

    En réponse à une question de Politico, M’Barki a admis qu’il « utilisait des informations qui lui venaient d’informateurs » sans nécessairement suivre « la voie habituelle de l’édition ».

    M’Barki, 54 ans, qui a rejoint la chaîne en tant que présentateur principal depuis sa création en 2005, a reconnu « l’ingérence » et la possibilité d’une erreur professionnelle dans le jugement qui l’aurait conduit à « présenter un service à un ami ».

    Le journaliste a été suspendu le 11 janvier 2023 par le directeur de la chaîne Marc-Olivier Vogel, qui a expliqué aux collaborateurs qu’il devait prendre cette décision après avoir été alerté sur des informations potentiellement biaisées diffusées à l’antenne.

     » BFM, victime de cette histoire »

    La personne qui l’a alerté est le journaliste Frédéric Mezzo, alors en poste à la cellule d’investigation de Radio France, dans le cadre d’une enquête plus large baptisée « Story Killers » coordonnée par le consortium Forbidden Stories. Frédéric Metzou a informé Marc-Olivier Vogel de la découverte du pot aux roses.

    « Il ne fait aucun doute que BFM est victime dans cette histoire », a déclaré le directeur général de la chaîne d’information, Marc-Olivier Vogel, à Radio France Inter après avoir ouvert une enquête interne et suspendu le journaliste de 54 ans.

    L’enquête, menée par le groupe de journalistes Forbidden Stories, auquel la cellule d’investigation du Monde et de Radio France a contribué pour le compte de la France, a établi que cette affaire est liée à un vaste projet de désinformation mené par une société israélienne qui vend ses services autour du monde.

    Faux comptes sur Internet, faux contenus sur les réseaux, piratage, manipulation des élections…

    Le journal israélien Haaretz a rapporté que la société s’est ingérée dans 30 élections à travers le monde, et qu’elle a commencé cette activité il y a plus de deux décennies, et a déclaré qu’elle « menace la démocratie ».

    Les journalistes d’investigation ont pu interviewer un responsable de cette cellule en Israël, où se trouve l’équipe de Jorge.

    Et il leur a assuré, à l’appui d’une présentation devant eux, qu’il pouvait automatiquement créer de faux comptes sur Internet, écrire du contenu sur les réseaux sociaux, ou pirater des e-mails ou des comptes sur l’application Telegram, afin d’influencer notamment les campagnes électorales.

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    #Maroc #France #BFMTV #Rachid_Mbarki #Sahara_Occidental #Presse #Team_Jorge