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  • Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,

    La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire

    Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.

    Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.

    Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!

    Le Matin, 03 juin 2014

    Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi

    Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.

    La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.

    Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.


    APANEWS 19 octobre 2022

    Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération


    APA-Rabat (Maroc)

    Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

    Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

    Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

    Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

    Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

    « Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

    Anadolou Agency, 20.10.2022

    Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc
    – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    AA/Bujumbura/Jean Bosco

    Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

    « Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.

    Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.

    Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».

    Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».

    Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.

    Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».

    Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.


    MAP, 19/10/2022

    Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro

    Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.

    Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.

    Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.

    Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.

    A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.

    Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.

    M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.

    Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.

    Source : Maroc-leaks, 30/10/2022

    #Maroc #Burundi #Sahara_Occidental #Corruption

  • Notes de la réunion du Congrès américain

    Notes de la réunion du Congrès américain

    Tags : Etats-Unis, Maroc, Sahara Occidental, Congrès américain,

    Noms des participants : Frank Lowenstein (Conseiller en politique étrangère pour le Senateur John Kerry), L’Ambassadeur du Maroc à Washington Abdelaziz Mekouar, l’ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc Edward Gabriel et Jordan Paul, directeur exécutif du Moroccan American Center for Policy.

    Résumé des remarques, y compris les questions-réponses :

    Frank Lowenstein a commencé la réunion en disant que c’était sa première réunion sur le sujet. L’ambassadeur a ensuite dit qu’il allait commencer par le début. L’ambassadeur a pris environ 15 minutes pour présenter l’histoire de la région, d’avant la colonisation espagnole jusqu’à Baker II. Ed a ensuite passé en revue comment l’administration Clinton et par la suite l’administration George W. Bush ont poussé le Maroc à offrir la proposition d’autonomie comme un compromis pour mettre fin au problème de 30 ans. Ed a ensuite expliqué comment le soutien du Congrès était essentiel pour résoudre cette question et a montré à Frank une copie de la lettre de 173 signatures. Ed a également présenté en avant-première la lettre VIP qui sera publiée le 6 juin. Frank a été impressionné par les deux lettres et a déclaré qu’il s’agissait d’une question assez simple.

    Ed a ajouté que les dernières attaques terroristes en Afrique du Nord, attribuées à la montée de l’AQMI, en font un sujet encore plus intéressant pour le sénateur Kerry. Frank a ensuite demandé ce que le sénateur Kerry pouvait faire pour contribuer à une résolution satisfaisante du problème. Ed a répondu que nous étions à la recherche d’une lettre de soutien de la part du commission des relations extérieures. Puis, Ed a mentionné que nous avions informé d’autres membres de la commission, notamment Lugar, Biden, Coleman et Cardin. Il a dit que nous avions reçu un soutien général, mais que nous avions aussi quelques détracteurs que Frank devait connaître.

    Ed a expliqué que Kennedy, Leahy, Feingold et Inhofe étaient généralement contre nous sur cette question – bien que Feingold semble être plus pragmatique. Frank a dit qu’il était heureux que nous ayons mentionné cela. Il nous a ensuite demandé pourquoi les trois démocrates ne voyaient pas cette question de la même manière que nous (il n’était pas préoccupé par le sénateur Inhofe). Ed a répondu que cela variait d’un membre à l’autre mais que les droits de l’homme et la question de l’autodétermination étaient les principales raisons. Ed a poursuivi en expliquant que les efforts sérieux du Maroc pour limiter les violations des droits de l’homme étaient les meilleurs du monde arabe mais que les abus, malheureusement, continuaient. Ed a mentionné qu’il voyait sincèrement le verre à moitié plein et qu’il parierait sur le Maroc pour poursuivre ses réformes sérieuses. Ed a mentionné la Commission Vérité et Réconciliation.

    L’ambassadeur a ensuite défendu le bilan du Maroc en matière de droits de l’homme et a imputé les récents événements au Polisario qui a intentionnellement incité les forces de sécurité marocaines.

    Frank a déclaré qu’il était très heureux que nous ayons porté cette question à notre attention. Il a mentionné qu’il discuterait de la possibilité d’envoyer une lettre et qu’il pensait que le sénateur Kerry serait prêt à le faire.

    #Maroc #Etats-Unis #Sahara_Occidental

  • Relations Algérie-USA : Les défis au Maghreb et au Sahel

    Relations Algérie-USA : Les défis au Maghreb et au Sahel

    Tags : Algérie, Etats-Unis, Sahel, Maghreb, Maroc, Sahara Occidental,

    1. Titre : Les relations algéro-américaines : Les défis au Maghreb et au Sahel Organisé par le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS)

    Participants :
    S.E. Ramtane Lamamra : Ministre des Affaires étrangères, la République d’Algérie
    Jon Alterman : Modérateur : Vice-président senior, Chaire Zbigniew Brzezinski sur la sécurité mondiale et Directeur du programme Moyen-Orient, CSIS.

    2. Vue d’ensemble

    Le ministre des Affaires étrangères Lamamra a discuté des relations entre les États-Unis et l’Algérie et du rôle de l’Algérie au Maghreb et au Sahel, en mettant l’accent sur les questions de sécurité. Il a abordé en détail les conflits au Mali et en Libye, ainsi que la menace terroriste plus large dans la région. Le ministre Lamamra a utilisé la plate-forme pour souligner les contributions de l’Algérie à la sécurité et à la stabilité de la région MENA.

    3. Résumé

    Le ministre Lamamra a commencé par déclarer qu’il souhaitait recadrer le sujet d’une manière qui reflète davantage ce qu’il voulait aborder – le rôle de l’Algérie dans les régions du Maghreb et du Sahel en tant que pays fournisseur de sécurité. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a brièvement évoqué les relations entre les États-Unis et l’Algérie, notant que l’Algérie et les États-Unis partagent les mêmes valeurs d’indépendance et d’autodétermination. Il a donné plusieurs exemples de collaboration entre les deux pays, faisant référence au rôle de l’Algérie dans la fin de la crise des otages de Téhéran et aux déclarations de JFK sur l’indépendance de l’Algérie. Le ministre Lamamra a également souligné que l’Algérie et les États-Unis partagent des intérêts stratégiques, comme en témoigne leur partenariat de dialogue stratégique pour aborder les questions internationales et régionales, telles que la coopération efficace en matière de lutte contre le terrorisme.

    Revenant sur le leadership de l’Algérie en tant que pays fournisseur de sécurité, le ministre Lamamra a noté que ce leadership était fondé sur les attributs géographiques, historiques et culturels du pays. Géographiquement, l’Algérie est située au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Europe occidentale. Elle possède le plus grand territoire du continent africain et du monde arabe. Le pays est habité par 38 millions de personnes et est doté d’énormes ressources énergétiques, minérales et autres ressources naturelles.

    Il a également déclaré que l’Algérie et ses habitants sont un peuple pacifique, profondément attaché à son identité, qui est arabe, berbère et musulmane. Il a déclaré que l’Algérie est une nation modérée qui suit un enseignement islamique sunnite modéré et que l’Algérie a résolument adopté et pratiqué une diplomatie de bon voisinage avec tous ses voisins, y compris l’Europe. En conséquence, l’Algérie a joué un rôle de premier plan dans la médiation pacifique des conflits et des crises internationales et a offert son expertise pour faire face aux défis sécuritaires. Le ministre Lamamra a suggéré que l’Algérie a réfuté le terrorisme en développant une démocratie dynamique et multipartite en dehors des phénomènes dits du printemps arabe. Il a reconnu que l’Algérie dispose d’un leadership de qualité, expérimenté, modéré et tourné vers l’avenir, et a félicité le président Bouteflika pour sa vaste expérience en matière de politique étrangère, qui a aidé l’Algérie dans ses efforts régionaux.

    Le ministre Lamamra a souligné le rôle particulier de l’Algérie dans le Sahel, notant que l’Algérie est une nation sahélienne et n’a pas de problèmes bilatéraux avec ses voisins. Il a noté : « Nos relations avec tous nos voisins sahariens sont tout simplement excellentes. Nous partageons avec eux des actions similaires ; nous reconnaissons la proximité des personnes entre les frontières, y compris les populations nomades, de même origine ethnique et culturelle. » Grâce à cette solidarité, l’Algérie a travaillé avec ses voisins pour lutter contre la sécheresse, l’insécurité, le crime organisé et le terrorisme. Le principe primordial de la diplomatie algérienne est néanmoins celui de la non-ingérence et de la non-intervention dans les affaires intérieures des pays voisins. Il a toutefois précisé que ce principe ne peut se traduire par une indifférence aux problèmes internes des pays voisins.

    Décrivant l’Algérie comme un acteur régional clé au Sahel, le ministre Lamamra a souligné la contribution de l’Algérie à la paix et à la sécurité par le biais du processus de Nouakchott de l’Union africaine, qui vise à permettre aux pays de la région de prendre en charge leur propre sécurité. Il a également déclaré que l’Algérie est actuellement le principal médiateur dans la recherche de la paix au Mali et que ses efforts ont été couronnés de succès. Selon le ministre, il existe désormais une feuille de route pour la paix, un calendrier et une déclaration de cessez-le-feu. Le ministre a indiqué qu’il était optimiste quant à la résolution de la tâche difficile qu’est la paix.

    Après avoir conclu ses remarques sur le Sahel, le ministre des affaires étrangères a évoqué le « rôle clé » de l’Algérie au Maghreb. Elle est le centre de la région et est le seul pays d’Afrique du Nord à avoir des frontières avec tous les autres pays du Maghreb. M. Lamamra a déclaré que l’Algérie « fait preuve d’une forte solidarité et d’un grand respect pour tous les peuples de la région », mais il a reconnu que les pays voisins ont des points de vue différents sur des questions importantes et des intérêts conflictuels. Il a toutefois fait valoir que « ces divergences ne devraient pas et ne peuvent pas conduire à des actions unilatérales » ou à des « sauts dans l’inconnu ». Il a déclaré qu’au contraire, la région doit coopérer afin de résoudre les problèmes entre voisins. L’Union du Maghreb arabe est l’un de ces outils d’intégration régionale, mais M. Lamamra a noté qu’elle n’a pas réalisé son potentiel. Selon Lamamra, l’UMA a vu peu de choses se concrétiser sur le terrain et pour les populations de la région, et il a déclaré que l’une des principales raisons de son échec est le conflit au Sahara occidental.

    Au sujet du Sahara, M. Lamamra a déclaré : « C’est un conflit qui peut être oublié par certains, mais c’est une question très sensible. C’est aussi un test pour la crédibilité de l’ONU, et quand nous disons ONU, je fais référence aux cinq membres du Conseil de sécurité également. C’est un test de crédibilité pour la doctrine de l’ONU sur la décolonisation et les droits de l’homme. » Il a poursuivi : « En ce qui concerne l’Algérie, il est bien connu que nous avons soutenu l’autodétermination depuis l’époque où le territoire était sous domination espagnole. Nous n’avons pas changé de position à ce sujet, la position de principe, et aussi d’un point de vue humanitaire, puisque l’Algérie abrite également 165.000 réfugiés sahraouis. Comme vous le savez, de nombreux hommes d’État et diplomates américains ont été envoyés à l’ONU, notamment James Baker et l’ambassadeur Christopher Ross. Il bénéficie d’un fort soutien de mon pays ».

    Lamamra a abordé le reste des pays du Maghreb, notant brièvement que l’Algérie a une forte « solidarité fraternelle » avec la Tunisie et qu’elle a travaillé en étroite collaboration avec les autorités tunisiennes sur les mesures antiterroristes. Il a déclaré que l’Algérie entretenait d’excellentes relations avec la Mauritanie et a terminé par des remarques détaillées sur la Libye. Il a déclaré que la Libye et l’Algérie sont très proches et que l’Algérie s’intéresse fortement à l’avenir politique de la Libye. Il a souligné qu’il ne pensait pas que la Libye puisse être qualifiée de pays en faillite : « C’est un pays qui connaît d’énormes problèmes, mais certainement pas un pays en faillite. Il a des acteurs dynamiques, il a un grand potentiel de redressement, et nous pensons qu’il vaut la peine de croire et d’aider les Libyens à atteindre leur plein potentiel. »

    M. Lamamra a déclaré que le « problème de la Libye devrait être résolu par les dirigeants eux-mêmes par le biais d’un dialogue politique inclusif », mais que, bien entendu, certains groupes seraient exclus s’ils partagent un lien avec des organisations terroristes internationales. Pour lui, l’objectif du dialogue est de promouvoir la réconciliation nationale et le processus d’élaboration de la constitution. Il croit fermement que cela est possible. Lamamra a également précisé que l’Algérie est contre l’intervention en Libye. Selon M. Lamamra, « la démocratie, la légalité et la légitimité doivent être les clés » de la reconstruction de la Libye et non les actions militaires. En conclusion, M. Lamamra a évoqué le rôle de l’Algérie dans la médiation de la crise, notant qu’il lui a été demandé d’offrir ses bons offices pour accueillir un processus de réconciliation pour le pays – « L’Algérie, avec les pays limitrophes de la Libye, a élaboré un plan d’action pour aider et assister les Libyens à trouver un rythme et une stabilité pour leur pays ». Il a mentionné la réunion entre le gouvernement de transition libyen et le groupe 5+5 qui a eu lieu récemment et a déclaré qu’elle a été utile pour créer des principes directeurs et des objectifs clés pour aider à résoudre le problème. Il a indiqué que la prochaine Assemblée générale à New York offrait des opportunités supplémentaires pour discuter de la crise. Il a déclaré qu’en ce qui concerne l’Algérie, elle fera tout pour rassembler les Libyens afin qu’ils rejettent la violence et le terrorisme et acceptent la démocratie et le pluralisme. La clé sera le partage du pouvoir et des richesses, et la sécurité immédiate pour tous les Libyens.

    4. Q&R

    Q : (Jon Alterman) Vous avez mentionné, en passant, la relation avec le Maroc, qui, du point de vue des États-Unis, est frustrante car elle n’a pas été meilleure. Les ministres des affaires étrangères, d’après mon expérience, sont formés pour être optimistes, alors si vous pouviez nous dire ce qui se passe réellement bien dans cette relation, la relation maroco-algérienne, parce que les gens ne le savent pas souvent. Quelle est la bonne nouvelle dans cette relation ?

    R : Nous sommes le même peuple. Les Marocains, les Algériens sont les mêmes. Nous partageons tout. Je crois qu’ils sont assez matures pour savoir que des différences existent et qu’elles peuvent être résolues pacifiquement, de manière civilisée, que nous pouvons développer des plans d’action et de résolution que nous pouvons mettre ensemble. Mais je ne pense pas que ce serait juste par rapport à la vision du problème bilatéral, de l’incapacité de deux pays voisins qui sont là, qui ont été là ensemble pendant des âges pour vivre ensemble afin de partager une vision de l’avenir. L’Algérie n’a aucun lien sur cette question, elle est impartiale. Je pense qu’il y a une différence, un aspect très important des relations internationales, c’est une question juridique, c’est une question morale, c’est aussi une question stratégique qui touche à la sécurité dans la région. Maintenant, y a-t-il des solutions ? Il n’y a pas de problème qui n’ait pas de solution. C’est juste une question de volonté politique. Les dirigeants du Polisario ont montré leur volonté de s’asseoir et d’examiner la question dans le cadre du droit international. Je ne pense pas non plus que tout doive être gelé en attendant une solution pour le Sahara. Nous pouvons relancer l’UMA et les relations bilatérales, car l’Algérie n’a pas de rôle à jouer au Sahara.

    Q : (Charles Dahan) Pourquoi la frontière est-elle fermée ? Que peut-on faire pour atténuer les tensions puisque, comme vous l’avez dit, les Marocains et les Algériens sont le même peuple ?

    R : Je pourrais m’asseoir ici et vous raconter l’histoire et le côté algérien de la crise, qui est assez convaincant, mais nous devons vraiment parler de l’avenir. Il y a des groupes de travail techniques qui travaillent sur ce sujet et au niveau des frontières, le commerce se poursuit – le commerce du Maroc avec l’Algérie est plus élevé qu’avec la plupart des pays africains. La vie continue. Si les groupes de travail sont autorisés à faire des recommandations et que le gouvernement les accepte, il y aura une solution. La frontière sera ouverte à l’avenir, mais je ne peux pas encore voir cet avenir car le travail n’a pas été fait.

    Q : (Haim Malka, CSIS) Nous avons vu des rapports sur les Nord-Africains qui ont rejoint ISIL. Avez-vous des chiffres sur le nombre d’Algériens ? Quel est l’impact sur l’Algérie et le Maghreb du retour des combattants ?

    R : La question palestinienne est à l’origine d’une partie de cet extrémisme et elle doit être résolue. L’extrémisme est un phénomène dont les causes sont profondément ancrées et nous devons nous attaquer aux causes sous-jacentes. La question des rapatriés est très sérieuse. Une partie de ce qui s’est passé dans le passé en Algérie était le résultat de retours d’Afghanistan. Quant aux combattants algériens, les Algériens commencent à réaliser que le terrorisme n’a pas d’avenir. Le nombre d’Algériens combattant pour ISIL se compte en centaines – peut-être 300-400. Nous avons les mêmes préoccupations que les non-Arabes en ce qui concerne les recrues. C’est un problème pour tout le monde maintenant. J’aurais également dû préciser dès le début que le terrorisme n’est pas inhérent à une religion. Il résulte de la marginalisation, d’un manque d’éducation et d’un manque d’opportunités.

    Q : (Alterman) Qu’en est-il des Algériens en Libye ? Ou des zones frontalières algériennes qui servent de refuge aux militants libyens ?

    R : Il me semble que les Algériens sont francophones et opèrent principalement dans le Sahel. Mais oui, également en Libye. Les zones frontalières sont difficiles – elles ne sont pas tranquilles et dans le Sahel, elles sont difficiles à contrôler. L’Algérie a mobilisé d’innombrables ressources pour s’occuper des frontières – elle veut être un fournisseur de sécurité et de stabilité dans la région. Cette lutte contre le terrorisme est une priorité et nous sommes encouragés par les résultats obtenus chez nous. Nous pensons que nos voisins peuvent également obtenir des résultats similaires.

    Q : (Gare Smith, Foley Hoag (ne s’est pas identifié comme lobbyiste algérien) L’Algérie a montré un leadership significatif au Mali, dans la promotion des droits de l’homme pour le peuple sahraoui, et en Libye. Quel est le rôle le plus constructif que les États-Unis peuvent jouer pour soutenir les efforts de l’Algérie au Mali, en Libye et pour l’autodétermination du peuple sahraoui ? Quels conseils donneriez-vous à Kerry sur la manière dont les Etats-Unis peuvent soutenir ces efforts ?


    R : En fait, j’ai déjà rencontré le Secrétaire Kerry hier soir, donc si vous avez des conseils, je serais heureux de les entendre lorsque je lui parlerai à New York. Notre partenariat avec les États-Unis est global. Grâce au dialogue stratégique, nous discutons – le ciel est la limite. Actuellement, l’accent est mis sur les crises en Libye et au Mali, où nous poussons les parties à être plus flexibles. Nous sommes également engagés sur la Palestine – nous apprécions les efforts du secrétaire Kerry et regrettons qu’ils n’aient pas abouti. Le secrétaire Kerry et moi-même avons eu une conversation franche sur la vision de la région dans son ensemble. Et sur la Syrie, je crois qu’une transition pacifique est possible.

    Q : (Alterman) Avez-vous des conseils à donner à Obama sur la façon dont il gère l’ISIL ? Il a été critiqué pour sa façon de construire une coalition. En tant qu’ami et dirigeant, avez-vous des conseils à donner à l’administration en matière de leadership ?
    R : Écoutez-nous.

    5. Observation

    Environ 60 personnes ont assisté à l’événement, notamment des membres du corps diplomatique, des universitaires et des experts de l’Afrique du Nord. Le discours du Ministre Lamamra a offert peu de substance et s’est plutôt concentré sur le message de l’Algérie sur son « rôle clé de leadership dans la promotion de la sécurité et de la stabilité au Maghreb et au Sahel ». Cela a même été souligné à l’occasion des questions-réponses, lorsqu’il ne répondait pas vraiment à certaines questions. Cela dit, il a eu un bon comportement tout au long de l’événement, faisant plusieurs blagues et s’engageant avec le public. Dans ses remarques préparées, il n’a même pas mentionné le Maroc en commentant l’UMA.

    Sur la question du Sahara et des relations avec le Maroc, le ministre Lamamra a surtout tourné autour du pot – faisant de vagues références aux « différences dans la région » et à l’engagement de l’Algérie envers le principe d’autodétermination – la même politique qu’elle maintient depuis que le Sahara est sous domination espagnole. En ce qui concerne les questions de Gare Smith, il était assez intéressant de noter que Smith n’était pas au courant du moment où le Secrétaire Kerry a rencontré le Ministre Lamamra. Il est également intéressant que le ministre Lamamra n’a pas répondu à la question de Smith quant à ses discussions avec Kerry sur les droits de l’homme au Sahara. De cet événement – et d’autres développements au Congrès au cours de l’année écoulée – il semble évident que l’Algérie est heureuse de s’engager dans un lobbying de bas niveau sur le Sahara pour garder la question vivante et maintenir sa position contre le Maroc, mais qu’elle n’a pas donné la priorité à la question du Sahara dans sa politique étrangère.

    Source : Moroccan American Center, 19 septembre 2014

    #Algérie #Etats_Unis #Sahel #Maroc #Sahara_Occidental

  • Le Maroc aux USA: du lobbying majeur pour le Sahara Occidental

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, Front Polisario, Lobbying,

    Chris Coleman est certainement le plus grand stigmate de la diplomatie marocaine des temps modernes. Ses révélations ont causé un dommage collatéral à cette machine diplomatique monarchique qui, dans sa préoccupation holistique, s’articule autour de la défense de son projet colonial au Sahara Occidental.

    Dans le même courant de divulgation des secrets de la tactique diplomatique de base du Maroc visant à obtenir un soutien à son occupation de la terre du peuple sahraoui, ce mystérieux lanceur d’alerte a dévoilé les zones d’ombre qui ont déclenché le lobbying en cours aux États-Unis d’Amérique.

    Suite à la publication d’un de ses documents confidentiels, on apprend de près les manœuvres du Centre marocain américain (MAC). L’indiscrétion a été mise en avant par Chris Coleman sur le site DROPOX puis relayée via son compte twitter plusieurs fois suspendu.

    Pris à son propre piège, le centre marocain a envoyé frénétiquement un e-mail pour réclamer des droits de propriété, obligeant le site DROPOX à supprimer le document.

    Histoire d’un lobbying déguisé

    Le Maroc a plongé dans le monde du lobbying à travers des organisations portant des noms anodins, tels que le « Moroccan American Cultural Center », le « Moroccan American Trade and Investment Council » et le « Moroccan American Center for Policy », mais en fait, ils ne sont plus que des ramifications du Centre Marocain Américain (MAC). Tout en prétendant afficher l’image d’organisations culturelles ou d’ONG indépendantes, elles sont en réalité le cheval de Troie pour embellir l’image du régime monarchique médiéval et recueillir en grande partie des soutiens pour son occupation du Sahara Occidental.

    Cependant, le MAC n’a été enregistré dans la loi sur l’enregistrement des agents étrangers (FARA) qu’en 2004, et depuis lors, il a commencé à utiliser tous les moyens pour accumuler le soutien à la question la plus délicate pour le royaume marocain, le Sahara Occidental occupé.

    Dès son enregistrement, le Maroc a commencé à prodiguer des fonds aux lobbyistes afin de rester dans les bonnes grâces de l’administration américaine. Selon les archives du FARA, le Maroc a employé neuf sociétés de lobbying depuis 2007 et dépensé environ 20 millions de dollars, sans compter les enveloppes rembourrées remises sous les tables comme dans le cas d’Ahmed Charai ; l’agent secret marocain déguisé agissant en tant que journaliste et qui a une fois été intercepté en entrant sur le territoire américain avec la possession d’une somme d’argent non déclarée considérable.

    Ce que le régime de Rabat verse aux entreprises de lobbying américaines le classe parmi les principaux pays sollicitant de tels services, dépassant même les dépenses de lobbying des pays aux pétrodollars.

    Le MAC : défendre l’occupation coûte que coûte

    Dans le document classé confidentiel, on comprend bien pourquoi le Maroc fait appel à neuf cabinets de lobbying différents. Il s’agit en fait d’atteindre un objectif dans lequel une entreprise déterminée est réputée être son point fort. Les Marocains ont ostensiblement appris cette tactique grâce aux recommandations d’une agence de lobbying experte dans les enjeux du lobbyisme se déroulant à Washington DC.

    D’un simple tour d’horizon des documents, on apprend que le Sahara Occidental était au cœur de la stratégie du MAC en 2012 qui devait par la suite être mise en œuvre à travers quatre campagnes.

    La première campagne était «la campagne des faits sur le terrain» qui visait à établir une feuille de route pour la mise en œuvre de l’aide financière que l’USAID fournit chaque année au gouvernement marocain pour couvrir le territoire occupé du Sahara Occidental. Cependant, cette campagne a tourné au fiasco car le département d’Etat américain a été chargé de valider cette décision après 90 jours et a fini par exclure les terres sahraouies.

    La deuxième campagne s’intitulait ‘Campagne de fermeture des camps’ fixant comme résultats attendus pour générer un élan à Washington pour fermer les camps de réfugiés sahraouis pour des raisons de sécurité et conditionner les fonds américains au HCR et au PAM. Le lobbying, comme le démontre le document, devrait être appliqué dans une propagande à grande échelle pour calomnier le Front Polisario par le biais des principaux médias et par le biais de certains membres du Congrès américain chargés de dépeindre faussement la collusion entre le Front Polisario et le terrorisme islamiste. Néanmoins, Daniel Benjamin, le coordinateur du Département d’État américain pour le contre-terrorisme a démenti ces allégations et a qualifié les rapports faisant état de liens du Polisario avec AQMI de « faux ».

    La troisième campagne visait à faire du Maroc un modèle dans la région dans tous les domaines allant des droits de l’homme à la coopération en matière de sécurité et à la réforme pacifique et démocratique. En d’autres termes, transmuter le visage dégoûtant d’un régime dictatorial en un havre de démocratie pour cacher ses crimes odieux commis au Maroc et au Sahara Occidental.

    La quatrième campagne « le déploiement des ambassadeurs » devait ouvrir la voie au nouvel ambassadeur du Maroc pour s’adresser à des publics importants et, ainsi, promouvoir des campagnes pertinentes pour des publics spécifiques afin de relayer la thèse expansionniste du Maroc au Sahara Occidental.

    Au vu de ces campagnes, on peut résumer que la stratégie marocaine de lobbying aux USA vise avant tout à défendre son occupation du Sahara Occidental ; une douleur dans le dos du régime de Rabat. La stratégie du MAC en 2012 met en évidence l’obsession centralisée et pathologique de la politique étrangère du Maroc qui cherche à maintenir coûte que coûte une occupation qui, malgré son prix plus élevé, reste contre-productive.

    Pendant ce temps, les millions de dollars que le régime marocain gaspille soulèvent encore des doutes quant à leurs sources suspectes. Le récent rapport du département américain classe le Maroc comme premier exportateur de cannibis et qu’environ le quart de son PIB est généré par ce trafic de drogue.

    Souvent, le Maroc se vante de ses investissements coûteux au Sahara Occidental occupé, mais après les révélations de Chris Coleman, nous apprenons que les dépenses dont parle le Maroc sont plutôt gaspillées en lobbying, en achetant la plume des journalistes et la conscience des diplomates. Les ressources naturelles sahraouies sont régulièrement pillées et volées et la seule chose qui leur reste est une oppression et une pauvreté hideuses.

    Pourtant, la question qui demeure est de savoir quel est le pourcentage du trafic de drogue étatique marocain réservé à la vente du droit d’occuper le Sahara Occidental ?

    #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_Unis #Lobbying #Front_Polisario

  • Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Le haschich marocain finance des groupes terroristes au Sahel

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, terrorisme, trafic de drogue, cannabis, haschich,

    Au Sahara Occidental, l‘armée marocaine finance des groupes terroristes au Sahel africain avec du haschisch

    L’armée sahraouie lutte désormais contre les narcotrafiquants : les saisies de drogue en provenance du Maroc explosent dans le désert.
    C’est le titre du journal Publico.es, dans un travail journalistique réalisé par SANTIAGO F. REVIEJO

    Le Polisario y voit une « collusion » entre hauts gradés militaires marocains et trafiquants de drogue pour faire passer des marchandises à travers le plus grand mur défensif du monde qui divise le Sahara en deux avec lequel sont ensuite financés des groupes terroristes djihadistes au Sahel.

    L’armée du Front Polisario, (ALPS, Armée de libération populaire sahraouie) , qui a combattu en armes contre l’armée marocaine pendant 16 ans, a désormais un nouvel ennemi : les trafiquants de drogue qui traversent son désert en transportant des tonnes de drogue -principalement du haschisch-, aux zones des pays du Sahel dominées par des organisations terroristes djihadistes. Le gouvernement sahraoui assure que cette marchandise quitte l’autre côté du mur défensif de 2 700 kilomètres que l’État marocain a construit pendant la guerre pour défendre son territoire, divisant le Sahara occidental en deux après la fin du conflit en 1991.

    Les dernières interventions ont eu lieu cette semaine. Les forces armées sahraouies ont saisi lundi 3.775 kilos de haschich à Agüenit, au sud des territoires libérés par le Polisario dans la guerre contre le Maroc. Dans l’opération, quatre personnes ont été arrêtées, dont trois de nationalité étrangère – non sahraouie – sans précision, et des fusils d’assaut, des munitions abondantes et de puissants véhicules tout-terrain ont été saisis. Un jour plus tard, 775 autres kilos ont été confisqués dans la région de Dugej. Des membres de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) étaient présents en tant que témoins lors de l’opération de brûlage de la drogue intervenue.

    Avec ces deux interventions, l’armée du Polisario a déjà confisqué un total de 4 550 kilos de drogue au cours du premier semestre 2020, soit près du double de ce qui a été saisi sur l’ensemble de l’année dernière, ont informé Público des sources du gouvernement sahraoui. Et depuis 2015, ils assurent que plus de trente tonnes sont intervenues dans des opérations menées sur la longue route de sable qui, traversant le territoire sahraoui, va du mur défensif gardé par les forces armées marocaines jusqu’aux régions sahéliennes en Mauritanie, au Mali et Niger.

    Or, ce que se demande le gouvernement de la République Arabe Sahraouie Démocratique, c’est comment les trafiquants de drogue parviennent à franchir, sans se faire repérer, le mur gardé par entre 80 000 et 100 000 militaires marocains équipés de radars sophistiqués capables de détecter le passage d’une simple fourmi, et puis traverser, sans exploser, un champ de sept millions de mines antipersonnel et antichar qui protègent tout le périmètre de cette barrière défensive. La réponse, selon le porte-parole de la communication du Polisario en Espagne, Jalil Mohamed, est très simple : « La collusion entre les organisations de narcotrafiquants et les hauts gradés militaires marocains » est ce qui rend cet exploit possible.

    L’armée du Polisario a réussi à bloquer les voies d’entrée sur son territoire par la partie nord du mur, ce qui a conduit, selon les responsables, les gangs de trafiquants de drogue à détourner l’introduction des cargaisons en territoire sahraoui vers la partie sud de la défense barrière, où ont été effectuées les dernières saisies.

    Et cette route du trafic de drogue se termine, de l’avis du gouvernement sahraoui, par le financement des organisations terroristes djihadistes qui dominent diverses zones de la vaste région du Sahel sub-saharien. « Ce trafic sert à déstabiliser la région. Le Maroc utilise ce trafic pour déstabiliser le Sahara et les autres pays de la région et ensuite apparaître comme le sauveur », affirme Jalil Mohamed, qui déplore que dans des sommets comme le Sahel 5, ait assisté à ce semaine en Mauritanie par les présidents des gouvernements espagnol et français, n’aborde pas l’origine du financement des terroristes.

    L’ONU se soucie de ses casques bleus dans la zone

    Le secrétaire général de l’ONU a déjà mis en garde dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental, présenté au Conseil de sécurité des Nations unies en octobre dernier, sur le danger que représentent ces gangs qui traversent le territoire sahraoui. Plus précisément, après avoir souligné que « les dénonciations de contrebande et d’autres activités illégales se sont multipliées des deux côtés de la berme » -le mur de défense du Maroc- signalées à la fois par le Front Polisario et l’armée marocaine, il souligne : « Malgré notre pleine confiance dans le engagement des parties à protéger la Minurso, ces groupes armés représentent une menace croissante et imprévisible pour le personnel de la Minurso », la mission internationale chargée depuis près de 30 ans d’assurer la tenue d’un référendum d’autodétermination qui n’a pas encore été convoqué.

    Dans un autre point de son rapport, le Secrétaire général de l’ONU précise que « la menace liée aux groupes terroristes et aux activités criminelles dans la région continue d’être un sujet de grande préoccupation en raison de son imprévisibilité et du niveau de risque inconnu, en particulier pour les bases d’opérations situées dans les zones reculées à l’est de la berme (la part prise par le Polisario dans la guerre), des patrouilles terrestres non armées parcourant de longues distances sur tout le Territoire et des convois de ravitaillement ».

    « Ils transforment la région en Far West et ce que nous voulons, c’est un Maghreb stable et prospère « , déclare le porte-parole du Polisario en Espagne.

    Le gouvernement sahraoui a fait part à plusieurs reprises au Conseil de sécurité des Nations unies de son inquiétude face à l’activité de ces gangs de la drogue sur son territoire, la dernière mercredi dernier, après la saisie de plus de quatre tonnes de haschich lors des deux opérations précitées. Selon les écrits de son représentant auprès de l’ONU, le Polisario tient le Royaume du Maroc pour responsable de ces opérations, qu’il attribue à son statut de premier producteur mondial de résine de cannabis, comme l’indiquent les rapports de l’Office des Nations Unies contre la drogue. et Criminalité.

    En octobre 2011, deux humanitaires espagnols et un italien ont été enlevés dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie, par un groupe terroriste djihadiste du Sahel. Après neuf mois de captivité, les otages ont été libérés dans le nord du Mali. Depuis, le Polisario a renforcé les mesures de sécurité dans les camps pour protéger, avant tout, les étrangers des organisations humanitaires qui travaillent avec la population locale.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Sahel #Terrorisme #Haschich #Cannabis

  • Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Équipe de Washington – Bilan – Mars 2012

    Tags : Maroc, USA, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, Terrorisme, Sahel,

    Introduction

    Dans l’atmosphère hautement politisée à Washington en cette année d’élections présidentielles américaines, la politique étrangère américaine reçoit peu d’attention, sauf en cas de crise. Dans le passé, les présidents américains pouvaient compter sur « battre le drapeau », faisant appel au patriotisme américain comme moyen de renforcer le soutien aux politiques. Aujourd’hui, chaque mot ou action est placé sous une loupe pour déterminer ou déduire des significations cachées qui révèlent la faiblesse des politiques proposées. Ainsi, très peu de mouvements à Washington concernant la politique qui n’est pas liée à des problèmes et des défis qui ne peuvent être retardés.

    Ce milieu difficile rend encore plus décourageants les efforts de l’équipe de Washington pour amener l’administration Obama à approuver le financement américain de projets au Sahara occidental. Pourtant, les résultats à ce jour sont largement positifs. Malgré la couverture médiatique négative de l’affaire Amina Filali et les visites régulières d’Aminatou Haidar à New York et à Washington pour dénoncer le bilan du Maroc en matière de droits humains, le Maroc continue de recevoir un accueil positif au Congrès. La volonté de l’équipe de Washington d’avoir plus de 300 réunions avec les bureaux du Congrès avant les vacances d’été fait de grands progrès. Le message clé, à savoir que l’aide étrangère américaine aux camps doit être accordée à condition qu’elle améliore directement la vie des réfugiés, est bien reçu.

    Il y a un dilemme dans les activités de l’équipe de Washington dans la mesure où le Maroc n’est pas en crise, par conséquent, certains décideurs politiques préféreraient laisser les problèmes du Royaume hors de l’ordre du jour tandis que l’administration s’occupe de la Syrie, de l’Iran, de l’Irak et des crises au-delà de la région MENA. Mettre fin au conflit du Sahara occidental, bien qu’il s’agisse d’un résultat utile pour les intérêts américains dans la région, n’est pas considéré comme une priorité par certains membres du gouvernement. Il était donc utile que les remarques qui ont suivi la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères et la secrétaire d’État Clinton aient réaffirmé la centralité du conflit du Sahara occidental et l’engagement envers le dialogue stratégique bilatéral. Cette visite, et la visite de la Secrétaire Clinton au Maroc, et les éloges généralement élevés que le Maroc reçoit pour son rôle au Conseil de sécurité de l’ONU, continuent de démontrer que le Maroc est un leader dans la région,

    Le rapport sur les communications ci-dessous indique que la couverture positive du Maroc l’emporte de loin sur la couverture négative associée à Amina Filali et Aminatou Haidar. Les préoccupations sécuritaires liées à la région, le leadership du Maroc au Conseil de sécurité de l’ONU, les préoccupations persistantes quant à la direction des soulèvements arabes et les éditoriaux qui montrent comment le Maroc progresse dans ses réformes et son développement économique, contribuent tous à l’image positive du Maroc dans les média.

    Ce rapport n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Puisqu’il est difficile de distinguer une partie du travail du Centre Marocain Américain de celui de l’Ambassade, ce rapport inclut certaines activités de l’Ambassade, du MAC et de ses consultants en tant que « Washington Team ».

    OU:

    Ce rapport est préparé par le Centre Marocain Américain, incluant le MACP, le MACC et le MATIC. Il n’est ni exhaustif ni entièrement détaillé car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Bien que nous essayions de ne mettre en évidence que le travail dans lequel MAC a été impliqué, dans certains cas, nous abordons le travail d’autres personnes, telles que l’ambassade ou d’autres entités pro-marocaines. Dans de tels cas connexes, nous essayons de ne rendre compte que des activités où MAC a également joué un rôle, ou lorsque l’activité mérite d’être soulignée à l’équipe de Rabat car elle se rapporte à l’un des principaux objectifs de l’équipe. Dans tous les cas, nous essayons autant que possible de garder ce reporting au travail principal de MAC.

    Campagnes

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    Le site Web MOTM de l’équipe de Washington et le programme de médias sociaux (@MorocOnTheMove) continuent d’élargir la portée de nos messages, en termes de quantité et d’audiences ciblées. Après cinq mois en ligne, près de 250 publications d’articles de presse et de contenu original par l’équipe de Washington sont apparues et le site Web a reçu plus de 24 000 visites. Au cours de la même période, @MorocOnTheMove a envoyé près de 900 tweets, compte près de 250 followers et a été retweeté régulièrement par des personnalités influentes sur Twitter. Bien que nous devions encore améliorer ces chiffres dans les mois à venir, c’est un bon début pour nos efforts sur les médias sociaux.

    Dans le cadre d’efforts croissants pour dialoguer plus régulièrement avec nos publics cibles, en particulier par e-mail et sur les réseaux sociaux, l’équipe de Washington a distribué une lettre électronique, « Réforme, stabilité et Sahara occidental » à notre base de données de contacts d’environ 3 000 décideurs politiques, médias , des universitaires, des dirigeants de groupes de réflexion et d’ONG, des responsables de l’administration et du personnel du Congrès. Cette lettre électronique a mis en évidence et redistribué les éléments mentionnés dans le rapport sur les communications, notamment le rapport ICTS, l’article du magazine Atlantic, l’article publié par le Carnegie Endowment, la colonne Roll Call, les remarques du Congressional Record, The Hill op-ed, le Washington Post Chronique « Right Turn », la chronique POMED, ​​et presse positive sur le lancement du RAMED, le programme de santé à grande échelle du Maroc visant à fournir des soins aux citoyens défavorisés.

    De plus, en mars, l’équipe de Washington a commencé à distribuer un e-mail hebdomadaire « Morocco Highlight e-mail » à notre base de données de contacts, dans lequel un ou deux événements, publications et/ou articles de presse positifs sont présentés. Le but de ce point culminant hebdomadaire est d’attirer l’attention sur une importante opportunité de messagerie pour les contacts sur le Maroc. Le premier « e-mail sur le Maroc » a redistribué l’éditorial du Global Post du 27 mars.

    Le Maroc en tant que leader


    Au cours du mois de mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour promouvoir le Maroc en tant que modèle de progrès et de réforme en informant et en engageant régulièrement des décideurs politiques influents, des dirigeants de groupes de réflexion et des journalistes ciblés.

    Activités:

    Le 8 mars, le magazine The Atlantic , une publication très respectée sur la culture, l’actualité et la politique depuis plus de 150 ans, a publié un article, « La crise d’identité arabe à venir », de Massoud Hayoun qui se concentre sur les questions d’identité arabe. qui ont refait surface lors du printemps arabe. L’équipe de Washington a organisé une interview pour son auteur avec l’ambassadeur Edward Gabriel, qui est cité parmi d’autres dirigeants influents de la diaspora arabe. Pour une diffusion ultérieure, une colonne de blog mettant en avant l’article a été publiée sur « Qui est qui dans le monde arabe ? Examen de l’identité arabe », sur le blog de politique étrangère de la Foreign Policy Association .

    Le 13 mars, Elliott Abrams, chercheur principal pour les études sur le Moyen-Orient au Council on Foreign Relations, a organisé une table ronde dans les bureaux du Council à Washington avec l’ambassadeur Bouhlal intitulée « Le Maroc et le printemps arabe ». Lors de l’événement, qui a été organisé grâce à la sensibilisation de l’équipe de Washington à Abrams et au CFR, l’ambassadeur Bouhlal a détaillé le processus de réforme du Maroc et répondu aux questions sur la mise en œuvre de la nouvelle Constitution.

    Début mars, le POMED Wire , un blog du Project on Middle East Democracy, a publié un rapport citant des allégations douteuses de torture contre le Maroc faites sur le site Internet du Sahara Press Service (SPS). L’équipe de Washington a contacté le directeur exécutif de POMED, ​​l’a alerté sur la nature douteuse de nombreuses publications de SPS, ce qui l’a incité à informer ses blogueurs de garder à l’esprit la nature non professionnelle de SPS avant de republier ou de se procurer son travail. À la suite de la conversation, POMED a accepté de publier un article sur le fil POMED rédigé par l’ambassadeur Edward Gabriel, « Gabriel : changement, réforme et progrès au Maroc », qui décrivait l’année de la réforme au Maroc et comment son expérience du « printemps arabe » a été réussi et exceptionnel.

    Le 23 mars, le Foreign Policy Blog de la Foreign Policy Association a publié une chronique de l’avocate internationale maroco-américaine, Leila Hanafi, « Réformes constitutionnelles au Maroc : perspectives pour les droits des jeunes ». L’article examine le succès du processus de réforme en cours au Maroc et les mesures qui seront nécessaires pour assurer que le succès soit durable et de grande envergure. Sachant que le contenu des articles de Mme Hanafi peut être quelque peu douteux, lorsqu’elle a demandé à l’équipe de Washington des commentaires, nous avons examiné le projet à sa demande afin d’atténuer les conséquences négatives.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence le rôle du Maroc en tant que leader des réformes démocratiques et de la paix dans la région ont généré plus de 320 placements médiatiques positifs et 20 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Le Polisario et le terrorisme au Sahara/Sahel

    En mars, l’équipe de Washington a poursuivi ses efforts pour attirer l’attention des États-Unis sur la menace croissante d’AQMI et d’autres groupes terroristes au Sahara/Sahel afin d’orienter le débat et de renforcer les perceptions du rôle négatif du Polisario dans la région. Ces efforts comprenaient la sensibilisation des journalistes, l’organisation de séances d’information par les membres de l’équipe de Washington et des porte-parole tiers, et la création de fiches d’information et d’autres documents justificatifs à distribuer aux publics cibles.

    Activités:

    Suite à la publication le 2 mars par The Hill d’un éditorial de l’ambassadeur Edward Gabriel, « Arrêtez de subventionner les terrains de recrutement pour les terroristes et les trafiquants », plusieurs autres médias ont republié ou cité l’article, dont le réseau World247.net News et le UK Foreign Bureau/gouvernement britannique en ligne . En outre, le journal en ligne italien Lettera 43 a publié un article sur le terrorisme au Sahel qui citait des rapports et des cartes de l’ICTS.

    Pour maintenir l’attention des médias américains sur le maintien en détention des travailleurs humanitaires européens enlevés par des membres d’un groupe lié à AQMI avec l’aide présumée de membres du Front Polisario, l’équipe de Washington a publié un article de blog sur le site Web du MOTM le 20 mars, « Day 150 – toujours en otage : Rosella Urru, deux autres capturés par la secte AQMI dans le camp Polisario. Cette publication fera partie d’une série régulière de mises à jour sur l’enlèvement à mesure que la situation évolue.

    Le 27 mars, le Global Post a publié un éditorial de Jordan Paul, « Pourquoi perpétuons-nous une source d’instabilité en Afrique du Nord ? L’éditorial a plaidé en faveur d’un reciblage de l’aide non humanitaire destinée au Polisario pour qu’il cesse de perpétuer la détérioration des conditions sécuritaires et humanitaires des camps de réfugiés et a exhorté les dirigeants américains à résoudre le conflit du Sahara occidental.

    Fin mars, l’équipe de Washington a compilé un article, « Spotlight : The case for redirection US support for the Polisario-run camps in Algeria, who are going to a recruter field for AQMI, arms and drug trafiquants ». Le document fournit des informations générales et une chronologie des incidents documentés et des rapports liant les membres du Front Polisario à AQMI, au trafic et à d’autres activités illicites dans la région. Il sera largement distribué en avril aux principaux contacts du Congrès, des médias et des groupes de réflexion.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence l’implication du Polisario dans la montée du terrorisme dans la région ont généré plus de 200 placements médiatiques favorables et 21 millions d’impressions médiatiques.

    Résoudre le Sahara Occidental : Autonomie sous souveraineté marocaine

    Avant et après le neuvième cycle de pourparlers informels sur le conflit du Sahara occidental, l’équipe de Washington a mené des activités de sensibilisation auprès des journalistes, des décideurs politiques et des représentants du gouvernement pour souligner le besoin urgent de résoudre le conflit pour des raisons de sécurité ainsi que pour des raisons humanitaires et pour promouvoir le compromis du Maroc. proposition d’autonomie.

    Activités:

    Afin d’attirer l’attention des médias américains sur les pourparlers informels et les efforts du Maroc pour offrir un véritable compromis dans les négociations, l’équipe de Washington a publié un communiqué de presse le 12 mars : « Les États-Unis et la France expriment leur ferme soutien au plan d’autonomie du Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental, supprimer les obstacles à la paix dans la région. Le communiqué, qui soulignait les récentes déclarations publiques de soutien au plan d’autonomie de la secrétaire d’État américaine Clinton et du ministre français des Affaires étrangères Juppé, a été distribué à PRNewswire et ciblait les journalistes. Il a été publié par plus de 150 médias américains et internationaux, dont Reuters , Market Watch du Wall Street Journal , Forbes , Boston Globe , Dallas Morning News ,Cleveland Plain Dealer, Sacramento Bee, Yahoo News, AOL News, AfricaBusiness, and Afrik-News. MAP published an article, “Les 9è pourparlers sur le Sahara se tiennent avec en toile de fond un soutien consolidé de Washington au Plan d’autonomie,” that referenced the release and the ICTS report, which was republished by L’Opinion, Le Matin, and several other Moroccan news publications.

    Suite à des briefings et des mises à jour réguliers par l’équipe, deux membres du Congrès ont également fait des déclarations publiques fortes de soutien au plan d’autonomie du Maroc en tant que solution de compromis pacifique au conflit du Sahara occidental. Dans un article d’opinion publié le 12 mars dans Roll Call, « Les changements offrent un signe positif pour le Sahara Occidental », le représentant Steve Cohen du Tennessee a expliqué pourquoi la proposition d’autonomie était la meilleure option pour la paix. Dans des remarques pour le Congressional Record, le représentant Chris Murphy du Connecticut a déclaré que le peuple du Sahara occidental « mérite que ce différend de longue date soit résolu » et a déclaré que la proposition de compromis du Maroc est « une offre raisonnable et peut servir de base aux négociations. » Murphy a reconnu, « il est dans l’intérêt des États-Unis et des parties concernées de parvenir à une solution pacifique et négociée à la question du Sahara Occidental[.] » MAPa publié des articles sur les déclarations des deux membres, « Le membre du Congrès américain souligne le soutien bipartisan écrasant au plan d’autonomie du Maroc au sein des deux chambres du Congrès américain » et « La proposition marocaine d’autonomie, une solution démocratique qui peut servir de base aux négociations, US Cong ».

    Le 13 mars, le Carnegie Endowment for International Peace a publié un article du professeur Anouar Boukhars, « Simmering discontent in the Western Sahara », dans lequel Boukhars a examiné un certain nombre de facteurs internes et externes qui affectent la résolution du conflit du Sahara occidental. Le document – qui citait plusieurs sources d’information que l’équipe de Washington a aidé à générer – a été largement distribué aux contacts clés et aux journalistes ciblés et intégré à notre dossier d’information régulier sur le Sahara occidental.

    Afin de souligner l’urgente nécessité de répondre à la crise humanitaire dans les camps contrôlés par le Polisario dans le sud de l’Algérie par la mise en œuvre de solutions durables pour les réfugiés, Robert Holley est l’auteur d’un blog posté sur le site Web du MOTM, « Vous n’avez pas à vivre comme un réfugié », qui est un jeu de mots de la chanson de Tom Petty portant le même titre.

    Résultats:

    En mars, les efforts de l’équipe de Washington pour souligner auprès du public américain le large soutien au plan d’autonomie du Maroc et la nécessité d’un leadership américain pour aider à résoudre le problème du Sahara occidental ont généré plus de 650 placements médiatiques favorables et 57 millions d’impressions médiatiques.

    A venir en avril

    Le 3 avril, l’équipe de Washington organisera une table ronde, « La crise du Sahara occidental : pourquoi le leadership américain est nécessaire maintenant », où un panel d’experts offrira un aperçu de la crise au Sahara occidental, la menace croissante du terrorisme dans la région, la détérioration de la situation humanitaire et comment les dirigeants américains peuvent aider à mettre fin pacifiquement à ce conflit. La table ronde mettra en vedette Jean AbiNader, conseiller principal, Moroccan American Center (modérateur), l’ambassadeur Michael Ussery, ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, le Dr J. Peter Pham, directeur, Michael S. Ansari Africa Center, The Atlantic Council, et Robert Holley, Conseiller politique principal, Centre marocain américain de politique. Pour encourager la participation et la couverture de la table ronde, l’équipe de Washington a largement distribué un avis de presse aux journalistes ciblés, ainsi qu’une invitation à tous les principaux décideurs politiques et responsables du gouvernement américain qui se concentrent sur le Maroc. L’avis a été repris et publié par plus de 120 médias américains et internationaux, y comprisReuters , Market Watch du Wall Street Journal , CNBC , CNN Top News , Boston Globe , African Press Organization , Sacramento Bee , Yahoo News , AOL News et Afrik-News.

    Activités du Congrès

    L’équipe de Washington a organisé plus de 90 réunions avec les bureaux du Congrès au cours du seul mois de mars , qui se sont concentrées sur nos thèmes principaux : le Maroc en tant que leader, la menace croissante du terrorisme dans la région et les dangers des camps du Polisario, la nécessité de cibler l’aide sur les camps , et la nécessité de résoudre la question du Sahara occidental sur la base de l’autonomie sous souveraineté marocaine.

    Ces réunions servent à maintenir notre soutien majoritaire au Congrès, à garantir que la vérité soit connue sur le Polisario, à renforcer le soutien pour cibler l’aide aux camps et à créer une plus grande prise de conscience de l’importance d’une relation bilatérale solide entre les États-Unis et le Maroc. Ces réunions constituent la base que nous construisons chaque année car nous ne prenons jamais pour acquis nos partisans actuels et cherchons toujours à obtenir le soutien de membres supplémentaires. L’équipe de Washington a suivi ces réunions avec une série d’e-mails contenant des mises à jour, des nouvelles récentes, des publications afin de renforcer nos messages fournis à chaque réunion. Ce dernier prépare également le terrain pour nos prochaines rencontres afin que les membres soient au courant des enjeux à discuter bien à l’avance.

    L’ambassadeur a poursuivi ses réunions d’introduction avec les principaux membres du Congrès. En avril, il a été invité à déjeuner dans la salle à manger des membres du Congrès où il a rencontré le représentant Steve Cohen (qui a écrit l’éditorial plus tôt dans le mois), le représentant Ed Towns, le représentant Ed Markey, le représentant Sheila Jackson. -Lee, et le représentant David Dreier. L’ambassadeur a également rencontré le co-président du caucus du Maroc, le représentant Michael Grimm. Ces rencontres d’initiation se poursuivront tout au long de l’année.

    L’équipe de Washington a également produit des déclarations importantes concernant le dernier cycle informel de négociations. Le représentant Chris Murphy (D-CT) a fait une déclaration en faveur du Maroc à la veille des pourparlers de Manhasset et le représentant Steve Cohen (D-TN) a publié un éditorial très favorable le lundi des pourparlers. Ces déclarations et éditoriaux de membres démocrates de gauche contribuent à renforcer le concept selon lequel la solution autonomie/souveraineté bénéficie d’un large soutien et est la solution inévitable. Plus ce message s’imposera, plus il sera facile d’obtenir le soutien du Congrès pour établir les faits sur le terrain (en s’appuyant sur le langage de l’année dernière) et conditionner l’aide aux camps.

    L’équipe de Washington a également travaillé avec le bureau du représentant Mario Diaz-Balart pour poser des questions à l’administration lors des audiences de surveillance avec la secrétaire Clinton sur la manière dont ils prévoyaient de mettre en œuvre le libellé autorisant l’aide américaine au Maroc à être dépensée dans les provinces du sud. Cela aide à garder la question devant le Département d’État et leur fait prendre conscience que le Congrès a l’intention de voir l’action cette année. L’équipe de Washington travaille également avec le Comité des crédits pour développer un langage et un soutien sécurisé pour cibler l’aide aux camps de réfugiés loin du statu quo et vers des solutions durables, y compris un recensement et une réinstallation.

    MATIC

    MATIC a travaillé avec la Chambre de commerce américaine pour mettre en place sa première délégation commerciale au Maroc du 20 au 22 mars, qui comprenait de grandes entreprises telles que Raytheon, Honeywell, Lockheed Martin, General Dynamics et autres, ainsi que six entreprises axées sur les énergies renouvelables. . L’Ambassade du Maroc a organisé la participation d’un certain nombre de hauts responsables gouvernementaux pour assister à des événements et à des déjeuners et dîners organisés par AMDI et Maroc Export. MATIC a organisé un déjeuner pour la délégation le 21 mars et a travaillé avec ADEREE, MASEN et ONE sur un panel sur les énergies renouvelables. L’ambassadeur Kaplan et des membres de l’ambassade des États-Unis ont assisté au déjeuner.

    La nouvelle la plus importante du mois a été l’annonce par le China Africa Development Fund (CAD Fund) qu’il avait choisi le Maroc pour son bureau régional pour l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre. MATIC a accompagné trois délégations différentes du CAD Fund au Maroc et les a aidées à étudier les sites possibles de bureaux et d’appartements. Le MATIC a participé avec eux à l’organisation de réunions et à la fourniture d’un soutien logistique, ainsi qu’à la coordination avec les responsables du GOM. MATIC a été la première parmi plusieurs entités marocaines à entrer en contact avec le Fonds CAD.

    MATIC a également organisé la dernière d’une série de réunions pour MANAS Development Group http://www.manasdevelopment.org/ une société internationale qui fournit des services de formation aux agences et aux entreprises, ce qui les a amenés à choisir le Maroc comme siège du bureau régional. desservant l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

    MACC

    Tout au long du mois de mars, le personnel du MACC a participé à un certain nombre d’événements sur le Maghreb et le Moyen-Orient, notamment un forum des ambassadeurs organisé par la Chambre de commerce américano-arabe, une table ronde sur la démocratie dans le monde arabe tenue au National Press Club, et une conférence sur l’accès à la justice organisée par l’American Bar Association.

    Ambassadeur Edward Gabriel



    #Maroc #USA #Lobbying #Sahara_Occidental #Front_Police #Edward_Gabriel

  • Rapport de l’équipe de Washington pour le mois de février

    Rapport de l’équipe de Washington pour le mois de février

    Tags : Maroc, Etats-Unis, Lobbying, Ambassadeur Edward Gabriel, Sahara Occidental, Front Polisario, Sahel, Terrorisme,

    L’ ÉQUIPE DE WASHINGTON
    RAPPORT D’AVANCEMENT DE FÉVRIER

    Introduction

    L’ordre du jour de février à Washington a continué d’être dominé par les questions liées à la prochaine élection présidentielle. Les préoccupations de politique étrangère comprenaient l’Afghanistan (retrait précoce, brûlage du Coran), l’Iran-Israël (question de l’enrichissement nucléaire) et la visite du vice-président chinois. Les sujets nationaux étaient principalement ceux qui étaient définis pour plaire aux électeurs des deux principaux partis politiques.

    Il y a eu très peu de mouvement sur le Maroc en dehors de la visite de la secrétaire d’État Hillary Clinton et des visites d’autres hauts fonctionnaires du département d’État et du département de la défense au Maghreb, principalement axées sur des problèmes de sécurité. La première visite d’un membre du nouveau gouvernement marocain aux États-Unis a également suscité un certain intérêt, bien qu’elle n’ait pas eu l’occasion d’un large engagement médiatique par le biais de l’équipe de Washington.

    Un certain nombre de programmes et d’événements médiatiques ont mis en lumière des sujets liés au Maroc, notamment le rapport annuel sur le terrorisme du Centre international d’études sur le terrorisme (ICTS), plusieurs reportages liés au rapport de l’ICTS, la visite de la secrétaire Clinton et la nécessité d’utiliser les États-Unis l’aide étrangère pour résoudre le problème du statut des réfugiés de Tindouf.

    Pour l’avenir, il est évident qu’à la fin des primaires républicaines en mars, la campagne électorale deviendra encore plus combative et rhétorique entre démocrates et républicains. La légère amélioration de l’économie américaine, qui est un avantage pour le président, est compensée par certains experts, par la hausse du prix de l’essence, principalement due aux menaces de l’Iran.

    Ce sera une période difficile pour promouvoir l’agenda du Maroc ; cependant, avec le libellé des crédits permettant à l’aide américaine d’être dépensée partout où le Maroc gouverne, il y aura des opportunités de continuer à avoir des projets financés par les États-Unis dans le Sud. C’est notre objectif dominant pour le printemps.

    La liste ci-dessous n’est ni exhaustive ni entièrement détaillée car nous nous concentrons sur les éléments qui ont le plus d’impact sur notre stratégie. Puisqu’il est difficile de distinguer une partie du travail du Centre Marocain Américain de celui de l’Ambassade, ce rapport inclut certaines activités de l’Ambassade, du MAC et de ses consultants en tant que « Washington Team ».

    Campagnes

    MoroccoOnTheMove.com (MOTM)

    Dans le cadre des efforts de l’équipe pour améliorer la présence du Maroc sur le Web et les médias sociaux et accroître son audience en ligne, nous continuons à utiliser le site Web MOTM et le compte Twitter @MorocOnTheMove pour réutiliser et publier des nouvelles positives liées au Maroc.

    Le site Web et le programme de médias sociaux @MorocOnTheMove continuent d’élargir la portée de nos messages, tant en quantité qu’auprès des publics ciblés.
    Après seulement quatre mois en ligne, plus de 220 publications d’actualités et autres contenus originaux de l’équipe sont apparus et le site Web a reçu plus de 18 000 visites. @MorocOnTheMove a envoyé plus de 700 tweets, gagné plus de 200 abonnés et a été retweeté régulièrement par des personnalités influentes sur Twitter, notamment le Département d’État et l’ambassade des États-Unis à Rabat.

    La page la plus visitée du site Web de MOTM est la section « Sources d’experts » qui contient des informations biographiques et de contact pour les membres de l’équipe et les porte-parole tiers qui connaissent notre messagerie et sont disponibles pour fournir des commentaires positifs et des informations sur demande. Cela augmente considérablement la probabilité que les journalistes, les décideurs politiques et les dirigeants des groupes de réflexion recherchent ces experts pour des articles, des briefings et des événements sur le Maroc et la région.

    Le Maroc en tant que leader

    Activités :

    Le 5 février, l’ambassadeur Gabriel a été interviewé en direct sur le talk-show arabe américain « Radio Baladi » sur le thème « Le Maroc et le printemps arabe ». Animée par Ray Hanania, l’émission a souligné le leadership du Maroc en matière de réformes démocratiques dans la région et a été diffusée à des publics de l’Illinois, du Michigan et de l’Ohio.

    Fin janvier, l’équipe a informé Isobel Coleman, auteure et chercheuse principale pour la politique étrangère des États-Unis, directrice de l’initiative de la société civile, des marchés et de la démocratie au Council on Foreign Relations, avant son voyage au Maroc pour en savoir plus sur le programme mourchidate et assister Conférence du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (PNB-NAPEO) à Marrakech. Le 21 février, Coleman a publié un article, « Démocratie en développement – Maroc et réforme politique » sur le blog du Council on Foreign Relations, dans lequel elle a examiné le processus de réforme au Maroc par rapport à d’autres dans la région depuis le début du printemps arabe.

    À la suite de la visite de la secrétaire d’État Hillary Clinton au Maroc fin février, l’équipe a publié un communiqué de presse, « Sec. Clinton fait l’éloge du Maroc en tant que leader pour la paix et la démocratie dans la région – Réaffirme que la solution marocaine d’autonomie au Sahara Occidental est « sérieuse, réaliste, crédible » », citant les remarques de Clinton avec le ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine El Othmani lors d’un briefing à Rabat. Il a été repris et publié dans plus de 200 médias américains et internationaux, dont Reuters, Market Watch du Wall Street Journal, Boston Globe, San Francisco Chronicle, Newsday, Houston Chronicle, Sacramento Bee, Columbus Dispatch, Yahoo News, AOL News, et Afrik-News. Robert M. Holley est l’auteur d’un commentaire publié sur le site Web du MOTM, « Three Times Not Yet a Charm », sur les implications de la visite de Clinton.

    Par ailleurs, la MAP a publié « La visite de Clinton au Maroc, opportunité de renouveler son soutien à l’initiative d’autonomie » qui cite Peter Pham du Atlantic Council qui est régulièrement briefé par l’équipe de Washington. Un article, « Annonce de la date des pourparlers de l’ONU sur le Sahara occidental », publié par North Africa United, faisait également référence à la citation de Pham, MAP.

    Fin février, une exposition d’art, « Beauty and Belief: Crossing Bridges with the Arts of Islamic Culture », s’est ouverte à l’Université Brigham Young dans l’Utah avec l’ambassadeur Rachad Bouhlal comme invité d’honneur. Plusieurs articles mettant en lumière l’exposition et la participation de l’Ambassadeur Bouhlal ont été publiés : « BYU opens massive Islamic art exhibition », par KSL.com et « Islamic Art Extends Bridges in Utah » par OnIslam.net, « Islamic art exhibition opens at BYU’s Museum of Art », Deseret News, et « L’art islamique étend les ponts dans l’Utah » sur ABNA.

    Résultats :

    En février, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence le rôle du Maroc en tant que leader des réformes démocratiques et de la paix dans la région auprès du public américain ont généré plus de 430 placements médiatiques positifs et 35,5 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Le Polisario et le terrorisme au Sahara/Sahel

    L’équipe a poursuivi ses efforts pour attirer l’attention des médias américains sur la menace croissante d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres groupes terroristes au Sahara/Sahel, ainsi que sur les préoccupations croissantes concernant AQMI est en contact avec des membres du Front Polisario dans les camps de Tindouf. Ces efforts comprenaient la sensibilisation des journalistes; articles d’opinion ; les briefings des porte-parole tiers ; et créer des fiches d’information, des chronologies et d’autres documents à l’appui à distribuer aux publics cibles.

    Activités:

    Un point central des efforts était l’Institut d’études politiques du Potomac « Coopération dans la lutte contre le terrorisme : Bilan de 2011 et perspectives pour 2012 », qui a eu lieu le 2 février au forum du National Press Club. L’équipe a compilé et/ou aidé à la préparation des documents d’information suivants : « 4Q 2011 ICTS REPORT UPDATE CHARTS ‘Maghreb & Sahel Terrorism’ FINAL », « Morocco Terrorism » fiche d’information et points de discussion pour les médias et les décideurs, « CHRONOLOGY-Polisario Renegades & AQMI Recruits-It’s time to Close the Camps’ », ICTS/Potomac Institute – « Special Update Report: Terrorism in NW&C Africa from 9-11 to Arab Spring » (qui documente l’augmentation de 500 % des attaques par AQMI et d’autres groupes terroristes dans la région depuis le 11 septembre) et le dépliant ICTS – « ICTS Terrorism Special Update Report. » Le rapport détaille également l’implication des membres du Polisario avec AQMI et les trafiquants, et constate que les camps dirigés par le Polisario sont devenus « un terrain de recrutement pour les terroristes, les trafiquants et les entreprises criminelles ». Il exhorte les États-Unis et la communauté internationale à prendre des mesures pour « accorder la priorité à la réinstallation permanente des réfugiés ».

    Suite à l’événement, l’équipe a publié un communiqué de presse, « Une étude met en garde contre la montée de la menace d’Al-Qaïda en Afrique du Nord – Exhorte à fermer les camps du Polisario qui sont devenus un terrain de recrutement pour les terroristes », qui a été repris et affiché dans plus de 150 États-Unis et internationaux. médias, dont Reuters, Market Watch du Wall Street Journal, ABC News, Terrorism Watch, Yahoo News, AOL News, Africa Business et Star Africa.

    Pour le site Web du MOTM, le professeur Alexander a enregistré un commentaire vidéo, « Les camps du Polisario abritent des « graines de recrutement et de violence » », où il décrit les conclusions du rapport Potomac, soulignant la recommandation de fermer les camps de réfugiés contrôlés par le Polisario parce qu’ils sont « Ils sont un terrain de recrutement pour les terroristes, les trafiquants et d’autres entreprises criminelles. »

    De plus, l’équipe a organisé une interview pour Alexander avec Jennifer Rubin, du blog « Right turn » du Washington Post. Son commentaire, « Afrique du Nord : le terrorisme en hausse », a été publié le matin de l’événement, puis republié et cité par plusieurs autres médias, dont Forbes et The Daily Globe. La MAP a également publié un article sur l’étude de l’ICTS, « Un rapport à Washington appelle à la fermeture des camps du Polisario à Tindouf », qui a été repris par des médias marocains et autres, dont Le Matin, E-Marrakech, Rue20, Sahara News, Sahel Intelligence, et édition des lecteurs.

    Un rapport de février 2012 du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, « Coopération en matière de sécurité régionale au Maghreb et au Sahel – L’ambivalence pivotale de l’Algérie », a cité les données sur le terrorisme fournies par l’équipe à partir du rapport 2011 de l’ICTS sur le terrorisme au Maghreb et au Sahel.

    L’ambassadeur Ed Gabriel est l’auteur d’un éditorial intitulé « Arrêtez de subventionner le terrain de recrutement des terroristes et des trafiquants », qui a été publié sur le « Congress Blog » en ligne de The Hill. qui est distribué au Congrès et aux médias.

    Résultats :

    En février, les efforts de l’équipe de Washington pour mettre en évidence auprès du public américain les inquiétudes concernant la montée du terrorisme dans la région et la connexion avec le Polisario ont généré plus de 360 ​​placements médiatiques positifs et 24,8 millions d’impressions médiatiques favorables.

    Activités du Congrès

    Le Congrès était en session pendant trois semaines en février et l’équipe de Washington a commencé le processus annuel de réunion d’information en personne avec chaque bureau du Congrès, rencontrant vingt-quatre bureaux. Il a également continué à diffuser les principaux messages des campagnes à venir :

    -Discréditer le Polisario

    -Cibler l’aide en dehors de l’administration des camps et vers la promotion de solutions durables
    -Renforcer le soutien aux faits sur le terrain

    -Promouvoir le Maroc en tant que leader dans la région, en particulier les réformes de l’année écoulée , et le nouveau rôle au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Chaque bureau a reçu un briefing approfondi sur les récentes actions du Polisario, notamment : les enlèvements dans les camps, comment les camps sont utilisés comme centre de recrutement pour les terroristes et les entreprises criminelles, comment les membres du Polisario font le trafic de drogue et de biens, et comment ils se sont battus aux côtés de Kadhafi en Libye. L’équipe a également distribué le rapport de l’Institut Potomac sur le terrorisme en Afrique du Nord qui détaille ces activités et guide les membres/personnel à travers la carte décrivant les différentes forces d’instabilité opérant à proximité des camps du Polisario.

    L’Equipe est bien consciente de ce fait que les adversaires du Maroc planifient une campagne qui montrera le Polisario comme une victime. Notre plan, à partir de ces réunions et de toutes celles qui suivront, est d’informer chaque bureau, de diffuser des éditoriaux et des articles de presse qui montrent la réalité du Polisario et, en exposant la vérité avant qu’ils ne commencent leurs efforts, de continuer à minimiser la capacité du Polisario à gagner des partisans au Congrès.

    L’équipe de Washington est restée en contact avec les principales circonscriptions du sous-comité des crédits pour la campagne Facts on the Ground. Il a informé les principaux représentants de la réaction initiale du Département d’État à la langue, à savoir que le Département était conscient de la langue et essayait de décoder ce qu’il fallait faire, le cas échéant. Les principaux représentants ont ensuite soumis des questions à la secrétaire sur la manière dont elle prévoyait de mettre en œuvre le langage. Ces questions de suivi montrent qu’il s’agit d’une question importante pour le Congrès et obligeront le Département d’État à commencer à répondre à des questions directes sur la question.

    Regarder vers l’avant

    L’équipe prévoit d’organiser au moins une trentaine d’autres briefings en mars, et diffusera également le dernier éditorial de l’ambassadeur Gabriel sur les camps du Polisario à notre auditoire du Congrès, ainsi que toutes les informations crédibles sur le Polisario qui renforcent notre forte campagne pour le discréditer. Nous continuerons à mettre l’accent sur les problèmes de sécurité dans la région et nous aiderons éventuellement à organiser une séance d’information au Congrès sur les dangers posés par les camps, tant sur le plan sécuritaire qu’humanitaire. Enfin, nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les responsables du Congrès sur la mise en œuvre des faits sur le terrain.

    MATIC*

    MATIC a tenu une réunion de groupe avec l’équipe des représentants américains au commerce responsable de la région MENA, qui s’est rendue au Maroc plus tard dans le mois, au cours de laquelle nous avons eu une discussion approfondie sur la nécessité de donner la priorité au Maroc avec la Tunisie et la Libye à l’avenir. Le personnel de l’USTR se rendant au Maroc était également en contact avec l’ambassadeur, qui les a aidés à préparer leur voyage.

    MATIC a rencontré le directeur régional de l’Aspen Institute pour NAPEO dans le cadre du suivi de la conférence de Marrakech. Ils envisagent une délégation maghrébine aux États-Unis en mai et ont voulu évaluer la faisabilité d’un tel programme puisqu’il inclurait à la fois la participation des secteurs privé et public.

    MATIC a organisé une série de rencontres pour le directeur du bureau d’AMDI à New York avec diverses agences et associations à Washington qui ont un impact sur la promotion du Maroc aux États-Unis. Il s’agissait notamment de la Chambre de commerce américaine, du Département du commerce, de l’OPIC, de l’EX-IM Bank, de la Chambre de commerce nationale américano-arabe, de l’ambassade du Maroc et du MATIC.

    Une autre rencontre d’importance pour le Maroc a été avec Shelly Porges, directrice du Global Entrepreneurship Program, qui ouvre un projet au Maroc, désormais prévu en mars. Elle est en contact avec l’Ambassade pour une assistance dans le lancement du projet.

    MATIC a continué à fournir aux entreprises américaines des informations sur les opportunités de commerce et d’investissement au Maroc dans divers secteurs.

    MACC*

    Tout au long du mois de février, le personnel du MACC a participé à un certain nombre d’événements sur le Maghreb et le Moyen-Orient, notamment un forum sur les armes manquantes de la Libye organisé par le Stimson Center ; une discussion sur le printemps arabe organisée par la Henry Jackson Society à Capitol Hill ; un panel sur la liberté d’expression au Moyen-Orient organisé au National Press Club ; et une conférence sur le printemps arabe et les défis de la reconstruction organisée par l’Institut américain pour la paix.

    L’équipe de Washington a informé le programme des officiers supérieurs / officiels du Centre d’études stratégiques du Proche-Orient et de l’Asie du Sud de l’Université de la Défense nationale sur le rôle du Centre marocain américain. Y ont participé de hauts responsables militaires et gouvernementaux de la région, dont deux diplomates du ministère des Affaires étrangères à Rabat.

    Ambassadeur Edward Gabriel

    *Moroccan American Trade & Investment Center

    *Moroccan American center for communication

    #Maroc #Etats_Unis #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Lobbying #Edward_Gabriel #Sahel #Terrorisme

  • Etats-Unis : Une délégation de l’AJC demande de rencontrer le roi du Maroc

    Etats-Unis : Une délégation de l’AJC demande de rencontrer le roi du Maroc

    Tags : Etats-Unis, Maroc, Sahara Occidental, Lobbying, Israël, AJC, Comité Juif Américain,

    Dans une lettre adressée à l’ambassadeur du Maroc à Washington, le président du Comité Juif Américain (AJC) a exprimé son souhait d’être reçu par le souverain marocain lors de son séjour au Maroc à la tête d’une importation délégation.

    Son Excellence Monsieur Aziz Mekouar
    Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire
    Ambassade du Royaume du Maroc
    1601 21st Street, N.W.
    Washington, D.C. 20009

    Cher Aziz :

    Je vous écris pour faire suite à nos récentes discussions sur les plans de l’AJC – avec votre aimable encouragement – de visiter le Maroc en décembre. Permettez-moi d’exposer nos espoirs et nos demandes actuelles.

    Premièrement, et le plus important : Notre délégation d’environ 10 membres du conseil d’administration de l’AJC – dirigée par le président de l’AJC, Robert Elman – doit se rendre au Maroc. Robert Elman – doit arriver à Casablanca le mardi 14 décembre à 15h50 (de Tunis). Nous avons l’intention de nous rendre immédiatement à Rabat pour deux nuits, puis, le jeudi 16 décembre, de nous rendre à Fès pour une nuit, et enfin, le vendredi, de retourner à Casablanca pour le week-end. Certains membres de notre groupe rentreront chez eux le samedi ou le dimanche ; d’autres (dont je fais partie) prévoient de passer au moins un jour ou deux à Marrakech.

    Je pense que vous savez précisément ce que nous devons voir et qui nous devons voir. Mais je voudrais demander officiellement, au nom de notre délégation, la possibilité d’une audience avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI – pour transmettre directement notre appréciation pour la longue amitié du Maroc avec les Etats-Unis et avec le peuple juif, et pour obtenir Son point de vue sur le chemin à suivre vers la paix au Moyen-Orient. (Naturellement, je voudrais également remercier Sa Majesté pour l’honneur qu’Il m’a si gracieusement accordé l’année dernière).

    J’espère qu’il sera possible d’organiser un certain nombre de réunions/réceptions à Rabat – en utilisant pleinement toute la durée de notre séjour en ville. J’espère qu’il sera possible d’organiser un certain nombre de réunions/réceptions à Rabat – en utilisant pleinement toute la durée de notre séjour en ville, du mardi 14 décembre en fin d’après-midi au jeudi 14 décembre au matin. Naturellement, j’espère vivement rencontrer Taieb et Yassine (que je regrette profondément d’avoir manqué à New York à la fin du mois dernier), ainsi que d’autres personnalités gouvernementales et politiques, et d’autres personnes que vous jugerez appropriées. Comme toujours, nous espérons explorer les questions de paix et de sécurité régionales, en abordant les efforts en cours pour renforcer l’infrastructure économique et sociale du Maroc dans sa lutte contre l’extrémisme, les perspectives de commerce et d’investissement du Royaume, ses réalisations en matière de développement social, d’énergie renouvelable et d’éducation (avec un accent particulier sur le statut des femmes), ainsi que sa tradition de tolérance et de diversité. Bien entendu, nous voudrons accorder toute l’attention nécessaire à la question du Sahara occidental.

    À Fès, j’espère que nous pourrons rencontrer le gouverneur local et/ou des chefs d’entreprise et d’autres personnalités de la société civile (et, bien entendu, des représentants de la société civile). de la société civile (et, bien sûr, faire du tourisme). À Casablanca, je chercherai à nouveau à collaborer avec Ahmed Charai pour organiser le type de table ronde que nous avons eu dans le passé, avec des personnalités du monde politique, des affaires et des médias – et peut-être aussi organiser une ou deux discussions séparées avec les médias, en plus d’une visite de la mosquée Hassan II. Et, certainement, nous passerons du temps avec Serge et d’autres membres de la communauté juive.

    J’attends avec impatience de pouvoir discuter de ce qui précède avec vous, à votre convenance – et d’effectuer une autre visite constructive et enrichissante dans votre magnifique pays. Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les plus chaleureux,

    Sincèrement,
    Jason F. Isaacson

    #Maroc #Etats_unis #Israël #AJC

  • Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Maroc: La Défense était contre la convention sur les armes à sous-munitions

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, CICR, armée marocaine, convention sur les armes à sous-munitions,

    Le Maroc a été invité à adhérer à la convention sur les armes à sous-munitions, Consultée par le Ministères des Affaires Etrangères sur cette question, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de Ia Défense Nationale a émis son avis. Ce dernier stipule que  » l’adhesion·à ladite convention pourrait engendrer des contraintes d’ordre operationnel pour les Forces Armees Royales, vu l’interdic-tlon faite aux pays signataires d’utiliser, de stocker ou d’acquerir ces armes et exige la déclaration et la destruction des stocks nationaux destinés à un emploi operationnel ».

    « Le contexte géopolitique actuel régional, n’encourage pas le Royaume du Maroc a souscrire aux clauses de cette convention. II se caracterise par des indicateurs qui permettent d’envisager, avec discemement que des hostilites pourraient être imposées au Royaume du Maroc, à court, moyen ou long terme », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « pour ces considérations, et eu egard a l’evidence des implications et des contraintes attendues de sa signature il ne serait pas opportun d’adhérer présentement à cette convention. II serait judicieux de procéder à l’évaluation des répercussions que son application pourrait engendrer en la soumettant à une etude approfondie des autorités politico-diplomatiques compétentes ».


    « Par conséquent, je vous dernanderais de bien vouloir communiquer à l’Administration de la Défense Nationale, tout élément indiquant un changement dans la position, adoptée par le Royaume du Maroc dans ce dossier », conclue-t-il.

    Cependant, le gouvernement marocain en a décidé autrement. Dans une déclaration faite devant la 3ème Conférence des Etats Parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, le Maroc a adhéré la convention.

    Source : Maroc-leaks

    #Maroc #Sahara_Occidental #Armes_à_sous_munition #Cluster_bombs

  • Maroc: L’armée s’opposait à la convention sur les armes à sous-munitions

    Maroc: L’armée s’opposait à la convention sur les armes à sous-munitions

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, armée marocaine, armes à sous-munitions,

    Le Maroc a été invité à adhérer à la convention sur les armes à sous-munitions, Consultée par le Ministères des Affaires Etrangères sur cette question, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Administration de Ia Défense Nationale a émis son avis. Ce dernier stipule que » l’adhesion·à ladite convention pourrait engendrer des contraintes d’ordre operationnel pour les Forces Armees Royales, vu l’interdic-tlon faite aux pays signataires d’utiliser, de stocker ou d’acquerir ces armes et exige la déclaration et la destruction des stocks nationaux destinés à un emploi operationnel ».

    « Le contexte géopolitique actuel régional, n’encourage pas le Royaume du Maroc a souscrire aux clauses de cette convention. II se caracterise par des indicateurs qui permettent d’envisager, avec discemement que des hostilites pourraient être imposées au Royaume du Maroc, à court, moyen ou long terme », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « pour ces considérations, et eu egard a l’evidence des implications et des contraintes attendues de sa signature il ne serait pas opportun d’adhérer présentement à cette convention. II serait judicieux de procéder à l’évaluation des répercussions que son application pourrait engendrer en la soumettant à une etude approfondie des autorités politico-diplomatiques compétentes ».


    « Par conséquent, je vous dernanderais de bien vouloir communiquer à l’Administration de la Défense Nationale, tout élément indiquant un changement dans la position, adoptée par le Royaume du Maroc dans ce dossier », conclue-t-il.

    Cependant, le gouvernement marocain en a décidé autrement. Dans une déclaration faite devant la 3ème Conférence des Etats Parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, le Maroc a adhéré la convention.




    #Maroc #Sahara_Occidental #Armes_à_sous_munition #Cluster_bombs