Étiquette : Sahara Occidental

  • Expert: L’Africain Lion a eu lieu en territoire marocain

    Expert: L’Africain Lion a eu lieu en territoire marocain

    Maroc, Etats-Unis, African Lion, exercices militaires, Mahbes, Sahara Occidental,

    Selon Geoff D. Porter, Président de North Africa Risk Consulting, une boîte de consultation spécialisée en Afrique du Nord, les exercices militaires d’African Lion ont eu lieu en dehors des frontières marocaines internationalement reconnues. « Le site d’exercice le plus au sud est au Nord de la ligne de démarcation entre le Maroc et le territoire contesté » du Sahara Occidental, affirme-t-il précisant que « le site se trouve dans la PROVINCE de Mahbes, pas dans la VILLE de Mahbes ».

    Porter signale dans un twit posté jeudi que l’endroit où ont eu lieu les manœuvres militaires maroco-américaines se trouve à « moins de 5km au nord de la ligne » de démarcation.

    Pour lui, « il y a eu une certaine confusion quant à savoir si l’exercice était dans la VILLE (dans le territoire contesté) ou dans la PROVINCE (au Maroc). Rabat est satisfait de cette confusion car elle fait avancer son discours ».

    « L’AFRICOM ne peut pas publier une clarification sans mettre en évidence le problème du Sahara occidental », conclue-t-il.

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    #Maroc #SaharaOccidental #AfricanLion #Exercicesmilitaires #Mahbes

  • Experto: African Lion tuvo lugar en territorio marroquí

    Marruecos, Sahara Occidental, Mahbes, African Lion, ejercicios militares,

    Según Geoff D. Porter, presidente de North Africa Risk Consulting, una consultora especializada en el norte de África, las maniobras militares African Lion tuvieron lugar fuera de las fronteras internacionalmente reconocidas de Marruecos. « El sitio de ejercicio más al sur está al norte de la línea de demarcación entre Marruecos y el territorio disputado » del Sahara Occidental, dice, y añade que « el sitio está en la PROVINCIA de Mahbes, no en la CIUDAD de Mahbes ».

    Porter señala en un twit que la ubicación de las maniobras militares marroquíes-estadounidenses está « a menos de 5 km al norte de la línea » de demarcación.

    Hubo cierta confusión en cuanto a si el ejercicio era en la CIUDAD (en el territorio en disputa) o en la PROVINCIA (en Marruecos). Rabat está contento con esta confusión porque hace avanzar su discurso.

    « El AFRICOM no puede emitir una aclaración sin destacar la cuestión del Sáhara Occidental », concluyó.

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    #Marruecos #AfricanLion #SaharaOccidental #Ejerciciosmilitares #Mahbes

  • Sahara Occidental : Recuerdos de un arqueólogo

    Sahara Occidental, Marruecos, territorios liberados, arqueología, pinturas rupestres, Uad Ghaddar Talhu, Rkeyz Lemgasem,

    Hace tiempo que no publico fotos del Sahara Occidental, así que aquí hay un mausoleo prehistórico de aproximadamente unos 3 metros de altura, en Uad Ghadar Talhu, sector norte de los territorios liberados, actualmente disputado por Marruecos y el Movimiento Polisario de Liberación.

    El Sahara solía estar lleno de vacas. El pastoreo de ganado se extendió cuando la región se volvió más seca, hace unos 7000 años. Estos son de Rkeiz Lemgassem, sector norte de los Territorios Liberados, Sahara Occidental.

    Los habitantes prehistóricos del Sáhara Occidental también pintaron todo tipo de fauna salvaje, como aquí en Bou Dheir, sector norte de los Territorios Liberados. Uno de mis lugares favoritos de la Tierra.

    Norfolk y WesternSahara comparten amplias extensiones y grandes y hermosos cielos. El uno a veces me recuerda al otro. Sin embargo, en Norfolk no tenemos formas terrestres como esta.

    Ambos pueden ser bastante verdes y estar afectados por la sequía. Este era un pequeño oasis lineal de abundancia en un pequeño afluente de Wad Weyn Tergit. Todo alrededor era un desierto estéril. Sector Norte de los Territorios Liberados.

    Zoom desde arriba

    Fuente : Nick Brooks, 23 juin 2022

    #SaharaOccidental #Marruecos #PinturasRupestres #

  • L’ONG internationale SFCG chargée de mission par Chris Ross

    L’ONG internationale SFCG chargée de mission par Chris Ross

    Maroc, Sahara Occidental, Christopher Ross, Search for common ground, SFCG,

    Pour Sdi Yassine: Très urgent

    L’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :

    – Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI.

    – Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;

    – Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;

    – David Carmen, professeur de droit au Canada ;

    – Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground

    – Et Robert Malley du Crisis Group.

    Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion: Jacod Mundy, universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).

    Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:

    1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »

    2- De concevoir les substances des prochaines négociation entre le Maroc et le Polisario

    3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross.

    Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.

    De cette réunion 5 recommandations ont été faites :

    1. Changer la manière de faire dans les négociations et explorer beaucoup plus le plan marocain par rapport à celui de James Baker afin de relever les convergences et des les discuter.

    2. Mettre de côté les questions de souveraineté et d’indépendance.

    3. Revoir la tactique de Christopher Ross en tant que médiateur. Et adopter les rencontres séparées. Le but étant de faire ressortir le meilleur des différentes positions

    4. Recommandation à Christopher Ross de rechercher un document officiel ou officieux intitulé « International security guarantee » signé par les USA et la France. Par ce document les deux pays doivent s’engager à adopter les conclusions de C. Ross telles quelles sont présentées.

    5. Organiser des conférences en Europe par des institutions comme l’IFRI et l’IRIS sur le sujet.

    Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.

    Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.

    #Maroc #EtatsUnis #SFCG #SaharaOccidental #ChristopherRoss

  • Un hacker divulgue des documents secrets: le Maroc embarrassé*

    Un hacker divulgue des documents secrets: le Maroc embarrassé*

    Maroc, hacker Chris Coleman, diplomatie, Prince Zeid, lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Document compromettant le Prince Zeid, Haut Commissaire des NU aux Droits de l’Homme
    Les documents secrets du ministère marocain des Affaires étrangères sur le dossier du Sahara Occidental divulgué par le pirate des réseaux sociaux Chris Coleman en 2014, font toujours le buzz et tentent d’embrasser de plus en plus le Royaume Chérifien, selon le journal péruvien La Razon.

    Le hacker a pu dévoiler les pratiques « malsaines » auxquelles le Maroc a eu recours pour atteindre son objectif, celui de maintenir sa domination sur le Sahara occidental et « discréditer » le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu par les Nations Unies, lit-on dans un article paru mercredi à Lima, au Pérou.

    «Les révélations du hacker Chris Coleman dépassent de loin celles de Wikileaks Assange et Snowden confidences et renseignent sur le pourrissement dans lequel évolue la diplomatie marocaine concernant la question sahraouie », selon le même article paru dans le journal.

    Celles-ci, ont montré comment la mission diplomatique marocaine à l’ONU, conduite par Omar Hilale, a pu corrompre le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et des hauts responsables onusiens. Les informations livrées par le hacker, retracent en outre les dessous d’une affaire d’espionnage dont a fait l’objet les services du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

    Le hacker a notamment évoqué le Prince Zeid Raad Al Hussein, Haut Commissaire actuel aux droits de l’homme à Genève, qui a collaboré avec le Maroc au mois d’avril 2014 lorsqu’il exerçait en tant que représentant de son pays au Conseil de Sécurité. Selon une lettre envoyée par Omar Hilale le 6 juin 2014, le Prince Zeid et sa délégation ont, en avril 2014, « été d’un grand appui au Maroc, lors de l’examen de la question nationale par le Conseil de Sécurité.

    Cela augure d’une position bienveillance de sa part lorsqu’il assumera ses fonctions de Haut Commissaire, et permet d’espérer qu’il pourra contenir la politisation de la question des droits de l’homme par le Secrétariat á New York ». « En outre, sa nomination devra contribuer à approfondir les relations de partenariat et de coopération que nous entretenons avec le Haut Commissariat aux Droits de l’homme, et qui se sont renforcées après la récente visite de Mme Pillay », ajoute la lettre.

    *Les faits ont eu lieu en octobre 2014

    #Maroc #HackerChrisColeman #Diplomatie #Lobbying #Corruption #HCR #HCDH #ZeidBinRaad

  • España-Argelia: ¿A qué juega el gobierno de Sánchez?

    España, Argelia, Pedro Sanchez, Marruecos, Sahara Occidental, Tratado de Amistad buena Vecindad y Cooperación, UE, Rusia,

    Argelia es objeto de una ofensiva sin precedentes por parte de España, que cobra fuerza tras la decisión de nuestro país de suspender el Tratado Argelino-Español de Amistad, Buena Vecindad y Cooperación en respuesta a la despreciable traición del jefe de gobierno español, Pedro Sánchez, en relación con el Sáhara Occidental. Sánchez no sólo ha vendido el Sáhara Occidental al ocupante marroquí, pisoteando las resoluciones de la ONU en el proceso, sino que se ha jactado de ello en el parlamento español. Ya sorprendió el giro de España sobre la autodeterminación del Sáhara Occidental, y se vio la mano del majzén marroquí, que espió los teléfonos móviles de Sánchez y de otros dirigentes europeos a través del programa informático israelí Pegasus, que los marroquíes utilizan como un juego. Muchos españoles exigen que se revelen los datos grabados en el teléfono del presidente del Gobierno, pero, al igual que Ursula von der Leyen, es muy probable que Sánchez haya borrado todo lo que era comprometedor.

    José Manuel Albares, ministro de Asuntos Exteriores del Gobierno de Sánchez, canceló un viaje a Estados Unidos e inmediatamente fue a Bruselas a llorar en el seno de Josep Borrell, jefe de la diplomacia europea y otro socialista español, pidiendo la solidaridad europea con una España « agredida » por su vecino argelino, y afirmando que Argelia había recibido instrucciones de Rusia durante la visita de Sergei Lavrov para tomar medidas contra las empresas españolas. Esta aberración se ha convertido en el credo del gobierno español, ya que la ministra de Economía, Nadia Calvino, declaró en Radio Catalunya el 13 de junio: « Vi en su momento que Argelia estaba cada vez más alineada con Rusia, por lo que esta decisión de suspender el tratado no me sorprendió. Nos gustaría decirles a estos « grandes » políticos que Argelia no recibe órdenes de nadie, que es un país soberano y que luchó durante ocho largos años contra el colonialismo francés y su ejército apoyado por la OTAN para conquistar su independencia, que lo que une a Argelia con Rusia, como con China por cierto, es una amistad de larga data y no es ciertamente el signo de ninguna sumisión, A diferencia de ustedes, señoras y señores, cuya nación se inclinó ante un dictador fascista, el siniestro Franco, aliado de Adolf Hitler y Benito Mussolini, que masacró a los republicanos y a los comunistas españoles y cuyo suelo español lleva muchas cicatrices, como puede verse en la multitud de fosas comunes que se descubren regularmente. El famoso cuadro de Pablo Picasso « Guernica » es un testimonio de la alianza fascista entre España, Alemania e Italia que permitió el bombardeo de la ciudad de Guernica, en el norte de España, el 26 de abril de 1937, por las fuerzas aéreas alemanas e italianas unidas a la llamada de Franco.

    Como recordatorio histórico, su Caudillo Franco había hecho de su país un refugio para todos los canallas nazis y fascistas del mundo, entre ellos el General Raoul Salan, Jean-Jacques Susini, Pierre Lagaillarde y Joseph Ortiz, donde crearon la Organización Armada Secreta (OAS) que masacró al pueblo argelino y cometió atentados en Francia. Todos los dictadores en la bota de los yanquis siempre han sido apoyados por el Madrid, es una larga tradición en su país. En su prestigiosa historia, no podemos ignorar la legendaria corrupción de su Rey Juan Carlos, sucesor designado de Franco, una corrupción que le obligó a exiliarse en los Emiratos Árabes Unidos, donde vive una vejez dorada, gracias a las comisiones ocultas de decenas de millones de euros que han ido a parar a sus cuentas bancarias en paraísos fiscales, por no hablar de sus safaris en África con su amante, mientras el pueblo español sufría una política de austeridad por una grave crisis económica. Nos detendremos en este punto para mencionar a la familia real española, que no es nada gloriosa.

    Es interesante señalar que José Manuel Albares fue nombrado ministro de Asuntos Exteriores en julio de 2021 en sustitución de Arancha González Laya, que fue destituida por presiones del majzén marroquí por haber aceptado recibir al presidente saharaui, Brahim Ghali, en territorio español, cuando vino a ser atendido en una clínica de Zaragoza.

    La misión de Albares era revitalizar las relaciones entre Marruecos y España, y se puede decir que la ha cumplido con creces, ya que Pedro Sánchez ha dado un giro completo y ha vendido el destino del pueblo saharaui a Marruecos, ignorando soberbiamente las resoluciones de la ONU y la posición oficial de España durante décadas. Está claro que la España de Sánchez baila al son de la taârija del marroquí Majzen. Señoras y señores de la política española, son ustedes libres de hacer la danza del vientre para complacer al depravado rey de Marruecos si quieren. Y si a Josep Borrell también le gusta contonearse para complacer al reino del cannabis y la pedofilia, que lo haga, pero que no dé lecciones a Argelia.

    No nos sirven sus amenazas. La declaración europea asegurando que la UE estaba « preparada para afrontar cualquier tipo de medida coercitiva aplicada a un Estado miembro » no nos impresiona y además la respuesta de Argel no se hizo esperar a través del Ministerio de Asuntos Exteriores que acusó al jefe de la diplomacia de la Comisión de privilegiar los intereses de España en detrimento de los de Europa.
    Borrell es conocido por su diplomacia de espaldas, su arrogancia y sus muchos cacharros. En este sentido, parece que los organismos europeos son los armarios de los políticos que han mostrado « indelicadeza » durante sus mandatos en su país de origen. Nuestro artículo sobre la jefa de la Comisión Europea, Ursula von der Leyen, es bastante explícito al respecto. En cualquier caso, en el recetario que sigue Borrell se menciona el uso de información privilegiada, por el que fue multado con 30.000 euros, un escándalo de fraude, etc. 30.000 euros de multa, un escándalo de fraude fiscal, verse obligado a dimitir por un caso de conflicto de intereses cuando era presidente del Instituto Universitario Europeo de Florencia, y varias declaraciones inoportunas como su tuit a su regreso de Kiev y Boutcha (Ucrania), el 8 de abril: « Esta guerra debe ganarse en el campo de batalla », o « Nosotros ponemos las armas, el ejército ruso pone los muertos », y en 2018: « los americanos sólo tuvieron que matar a cuatro indios para conseguir la independencia ».

    Informamos a Josep Borrell, en relación con el genocidio de las naciones indias americanas, que aproximadamente 12 millones de nativos murieron dentro de las actuales fronteras geográficas de los Estados Unidos entre 1492 y 1900, según Russell Thornton, antropólogo estadounidense de la nación cherokee y profesor de antropología en la Universidad de California en Los Ángeles, en su libro « Holocausto y supervivencia de los indios americanos: una historia de la población desde 1492 ». En cuanto a la guerra de Ucrania, sí, señor Borrell, tiene usted razón, esta guerra se ganará en el campo de batalla, pero no por sus amigos nazis, y pronto, le guste o no, Ucrania dejará de existir y ni siquiera se planteará la cuestión de su entrada en Europa. Los ciudadanos de Europa apreciarán el hecho de que usted y su corrupta líder von der Leyen hayan invertido millones de euros de sus impuestos en una guerra que está perdida de antemano. No todo el mundo puede ser un señor de la guerra, señor Borrell, y los cadáveres suministrados por el ejército ruso son culpa suya, porque usted y la furia que dirige la Comisión Europea han hecho todo lo posible para suministrar esta guerra con dinero y armas.

    Respecto a la imperiosidad del actual Gobierno español, José Manuel García-Margallo, eurodiputado y ex ministro de Asuntos Exteriores del Gobierno de Rajoy, criticó duramente a Sánchez en la cadena española Telecinco y dijo que era un error ir a quejarse a la Unión Europea. También dijo que la crisis diplomática con Argelia era el « mayor desastre diplomático de España desde 1975 », y añadió que « el problema no es España, sino Sánchez ». Otra política española, Inés Arrimadas, líder del partido político español Ciudadanos, calificó a Pedro Sánchez de « peligro público en La Moncloa » en una entrevista publicada por La Razón. Otro ejemplo del desacuerdo de la clase política española con Sánchez es el ex embajador de España en Argelia, Javier Jiménez Ugarte, quien dijo: « Esta es una crisis de proporciones inimaginables. A mi edad, es la primera vez que vivo una crisis de este tipo » y « Ha faltado diálogo y consulta a todos los niveles antes de la decisión del jefe de gobierno Pedro Sánchez », añadió, en relación con la marcha atrás de España en su posición sobre el Sáhara Occidental, una decisión que ha dañado « la amistad que tenemos con Argelia desde hace muchos años ».

    Está claro que la política suicida del Gobierno de Sánchez está llevando a España directamente a la quiebra y Pedro Sánchez es muy criticado por la oposición pero también por los ciudadanos españoles que piden su dimisión. Además, la legítima decisión de congelar todos los débitos bancarios por operaciones de comercio exterior de bienes o servicios procedentes o con destino a España, decretada por el gobierno argelino como reacción al atentado español, está provocando las primeras repercusiones económicas en las empresas y la economía españolas, por ejemplo, la naviera española Baleària que une los puertos de Valencia y Mostaganem está paralizada. ¿Cuántas empresas y trabajadores españoles sufrirán la ceguera de su gobierno y de una oligarquía occidental degenerada que no se preocupa por el bienestar de sus ciudadanos y hunde a poblaciones enteras en la precariedad mientras ellos disfrutan de sus muchos privilegios y fastuosos sueldos? Poblaciones enteras están sumidas en la miseria total por culpa de las políticas criminales y las acciones irresponsables de una minoría oligárquica en el poder.

    Y, de hecho, el gobierno de Sánchez no resistirá la presión. Acusar a Argelia de obedecer a una agenda rusa, con el telón de fondo de la crisis ucraniana, como demuestran las palabras de los líderes políticos de España y Europa, demuestra que nuestro país es un objetivo del imperio y que la agenda inicial que se desarrolla actualmente en Ucrania era debilitar a Rusia para luego ir a por China y después a por Argelia. Pero el imperio ha juzgado mal la fuerza de Rusia porque está ganando militar y económicamente. Sin embargo, los designios del imperio son claramente perceptibles en las palabras de los líderes occidentales y les agradecemos que nos ilustren. El cerco y los complots contra nuestro país no impedirán que Argelia sea un actor importante a nivel internacional y que tenga muchos socios y amigos de confianza en todo el mundo.

    Y advertimos al gobierno de Sánchez que si sigue su curso autodestructivo atacando a nuestro país, Argelia cortará el gas y sumirá a España en la Edad Media, tal como castigó a Marruecos.
    Quien pretenda perjudicarnos, ya sea España o sus títeres marroquíes, debe saber que nuestro ejército no es un ejército de chatarra, los recientes ejercicios en Tinduf deberían persuadir a nuestros potenciales enemigos.

    Los sueños y las fantasías del imperio para dislocar naciones se están haciendo añicos en Ucrania y correrán la misma suerte si por casualidad atacan a Argelia, que constituye una muralla impenetrable. Argelia y su ejército seguirán siendo una roca invencible para nuestros enemigos, sean quienes sean, ¡que se sepa!

    Mohsen Abdelmoumen

    La Nouvelle République, 21 jun 2022

    #España #Argelia #Albares #PedroSanchez #UE #Rusia #SaharaOccidental #Marruecos


  • Les USA, Maroc, Israël et Otan veulent intimider l’Algérie

    Les USA, Maroc, Israël et Otan veulent intimider l’Algérie

    Algérie, Etats-Unis, Maroc, Israël, OTAN, exercices militaires, Espagne, Sahara Occidental,

    Les Etats- Unis, le Maroc, l’Entité sioniste et l’OTAN dans le plus large exercice militaire en Afrique : intimidations au grand jour contre l’Algérie ?

    Nourredine Bouteldja

    Les Etats-Unis et le Maroc, pays hôte, ont lancé lundi à Agadir l’exercice militaire « African Lion 2022 », le plus large sur le continent africain, notent des observateurs.

    L’ampleur géographique du terrain des exercices, incluant le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et le Ghana, servent d’alibi apparent pour masquer les desseins inavoués des concepteurs de manœuvres militaires qui auront ratissé large.

    En effet, et selon le communiqué du commandement américain pour l’Afrique (Africom) l’opération mobilise plus de 7 500 soldats originaires de dix nations, dont le Brésil, le Tchad, la France et le Royaume-Uni ainsi que des observateurs militaires en provenance de l’Otan et d’une quinzaine de «pays partenaires dont, pour la première fois, Israël» a précisé l’Africom.

    Autant dire, que c’est par là une ‘’expédition en règle’’ dans le but de monter du muscle à l’égard de l’Algérie, baignant en pleine tension avec le royaume chérifien, d’une part, et, d’autre part, au regard de sa position jugée avenante à l’égard de la Russie, par l’occident et ses sherpas dans la région.

    Cela même si les promoteurs d’une telle action aux allures tout autant belliqueuses que bellicistes avérées tentent de la saupoudrer par le soporifique objectif de «renforcer des capacités communes de défense pour contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes».

    Un leitmotiv-bateau éculé que vient éventer, non seulement le profil des partenaires de l’opération, tous souscrivant à la normalisation avec l’Entité sioniste et son lieutenant au Maghreb mais aussi- et surtout- le lieu du déroulement de l’essentiel de ses exercices, à savoir à Mahbès frontalière de l’Algérie ou encore à la lisière du Sahara occidental, non loin de Tindouf.

    Il est à noter qu’initialement partante pour ces manœuvres, l’Espagne, frappé de disgrâce par l’Algérie en raison de son revirement sur la cause sahraouie et mal en point économiquement depuis, a dû se retirer d’un tel conglomérat de va-t-en-guerre.

    AL24News, 21 juin 2022

    #Algérie #EtatsUnis #OTAN #Israël #Maroc #Exercices_Militaires #Espagne #SaharaOccidental

  • Des e-mails révélés sur le lobbying marocain aux États-Unis

    Des e-mails révélés sur le lobbying marocain aux États-Unis

    Maroc, Etats-Unis, lobbying, hacker Chris Coleman, Marocleaks, MAPC, Edward Gabriel, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Brian Whitaker

    Depuis plusieurs semaines, un compte Twitter connu sous le nom de Le Makhzen ou @chris_coleman24 publie ce qui semble être des fuites du trafic de messagerie du ministère marocain des Affaires étrangères.

    Cela est pour la plupart passé inaperçu en dehors du Maroc, peut-être parce que les fuites ont jusqu’à présent révélé peu de choses qui n’étaient pas déjà connues, ou du moins suspectées. Mais le dernier lot de documents, publié hier, apporte un éclairage intéressant sur les activités de relations publiques et de lobbying du gouvernement marocain aux États-Unis.

    Un e-mail , daté du 18 avril 2011, provient de Jordan Paul, directeur exécutif du Centre maroco-américain pour la politique (MAPC) basé à Washington. Il s’agit d’une lettre – apparemment critique des pratiques marocaines en matière de droits de l’homme – qui avait été organisée par le membre du Congrès Frank Wolf , signée par 12 membres du Congrès et envoyée à Hillary Clinton, alors secrétaire d’État.

    En réponse à cela, le MAPC a organisé une deuxième lettre du Congrès à Clinton mettant les pratiques du Maroc en matière de droits de l’homme sous un jour beaucoup plus positif. L’un des objectifs, selon le courriel, était d’obtenir plus de signatures que la lettre de Wolf. Le courriel indique que le Congrès n’était pas en session, mais qu’il était encore possible d’obtenir 18 signatures – six de plus que la lettre de Wolf. Il ajoute : « La qualité de nos signataires est bien supérieure à celle de Wolf. »

    Le courriel montre également que le texte de la lettre a été soumis à l’ambassade du Maroc à Washington – vraisemblablement pour approbation – avant sa publication. Le lendemain, les détails de la lettre ont été publiés sur PR Newswire dans un rapport qui commençait :

    « Un groupe bipartite de 18 dirigeants du Congrès américain dirigé par le représentant Mario Diaz-Balart (R-FL) et le représentant Bennie Thompson (D-MS) a salué les efforts continus du Maroc et son « engagement constant en faveur de la protection des droits de l’homme », appelant les États-Unis à pour répondre aux « préoccupations en matière de droits de l’homme dans les camps du Polisario » dans le sud de l’Algérie. Dans une lettre adressée à la secrétaire d’État américaine Hillary Rodham Clinton, les membres ont cité les « progrès réels du Maroc en matière de droits de l’homme », notamment la création d’une nouvelle « institution des droits de l’homme totalement indépendante ».

    Les dossiers déposés auprès du ministère américain de la Justice en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers montrent qu’à cette époque, le Maroc dépensait plus de 3 millions de dollars par an en lobbying et en relations publiques aux États-Unis. Sur une période de six mois, le gouvernement marocain a effectué les paiements suivants :

    Beckerman : Relations avec les médias, 91 374,66 $

    Gabriel Company : Conseils sur les relations américano-marocaines, 166 641,67 $
    Grey Global Advisors : Conseils stratégiques, 150 000,00 $
    LeClairRyan : Services juridiques et autres ; Congrès de lobbying, 21 552,26 $
    Centre maroco-américain pour la politique, Inc : Lobbying, 1 031 579,27 $
    Nurnberger & Associates, Inc. : Lobbying, 25 000,02 $
    Vision Americas, LLC : relations publiques, 80 000,00 USD

    Le MAPC, qui, avec deux autres organisations liées au Maroc, gère un site Web appelé Morocco on the Move « pour promouvoir les relations et la compréhension mutuelle entre les États-Unis et le Maroc », est de loin le plus grand bénéficiaire du lobbying marocain et de l’argent des relations publiques.

    Le deuxième plus grand récipiendaire était The Gabriel Company , dont le président et directeur général est Edward Gabriel, ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc. Gabriel, qui a été mis en copie de l’e-mail concernant la lettre du Congrès, a également été impliqué dans la lutte contre les incendies médiatiques au nom du Maroc.

    Par exemple, en 2009, lorsque le Carnegie Endowment a publié un article sur la position américaine concernant le Maroc et le Sahara occidental, Gabriel a pesé avec une réponse . Une note à la fin de son article explique qu’il est un ancien ambassadeur américain au Maroc qui « conseille actuellement le gouvernement marocain ».

    Un autre e-mail divulgué d’avril 2011 concerne la politique britannique sur le Maroc et le Sahara occidental. Il ressort de la correspondance que le Maroc soupçonnait une sorte d’influence pro- Polisario au sein du gouvernement britannique et voulait en savoir plus sur la manière dont la politique britannique était façonnée.

    Cela a abouti à un rapport de Caitlin Dearing, qui est décrite comme vice-présidente principale de la recherche, des projets et des programmes au MAPC. Caitlin a soumis son rapport au MAPC et à Edward Gabriel. Le MAPC semble l’avoir transmis à l’ambassade du Maroc qui l’a ensuite transmis au ministère des Affaires étrangères à Rabat.

    Heureusement pour Caitlin, elle n’a pas eu à aller bien loin pour faire ses recherches. Elle a interviewé son fiancé (nommé dans le rapport comme « Cameron ») et sa sœur anonyme qui travaillait dans la délégation britannique à l’ONU.

    On ne sait pas ce qui a déclenché le rapport, mais peu de temps avant sa rédaction, le prince Charles avait effectué une visite officielle au Maroc – une visite qui avait entraîné une couverture peu flatteuse du pays dans les médias britanniques. Un titre du Telegraph, par exemple, disait : « Le prince de Galles dépose une gerbe sur la tombe du tyran marocain », et un article pour le Guardian du directeur de War on Want appelait le Maroc à se retirer du Sahara Occidental.

    Les pays arabes ont tendance à supposer que de tels articles dans les médias occidentaux sont inspirés par le gouvernement, puisque c’est ce qui se passe souvent dans leur propre pays. Si c’est ce que croyaient les Marocains, Caitlin a pu les rassurer sur le fait que la presse britannique faisait simplement ce qu’elle fait normalement et que si des taupes du Polisario existaient à Whitehall, il était peu probable qu’elles aient beaucoup d’influence sur la politique. Plutôt ironiquement, elle a également souligné que les lobbyistes ont généralement moins d’argent et d’influence en Grande-Bretagne qu’aux États-Unis.

    Voici son rapport, tel que présenté dans l’e-mail :

    J’ai parlé avec Cameron, qui était au courant de mes conversations avec sa sœur concernant le Royaume-Uni/l’ONU, et je voulais partager quelques réflexions/clarifications supplémentaires sur la politique étrangère du Royaume-Uni et le processus de prise de décision. Fondamentalement, la politique étrangère provient à la fois de Whitehall (fonction publique/bureau des affaires étrangères) et du 10 Downing (PM/Cabinet). Les fonctionnaires de Whitehall développeront plusieurs options politiques qu’ils présenteront ensuite au ministre des Affaires étrangères qui décidera de l’option politique à prendre. Il peut ou non consulter le PM en fonction du problème / des précédents du problème, mais il est probablement en phase avec le PM. C’est particulièrement le cas avec [William] Hague et Cameron, car Hague est un ancien chef de parti et loyaliste, plutôt qu’un expert avec une solide expérience en politique étrangère. La Haye aime aussi être présentée avec quelques-uns.

    Quant à la relation avec l’ONU, basée sur des conversations avec la sœur de Cameron, qui est première secrétaire, le personnel ne fait que mettre en œuvre et gérer la politique. La seule personne qui peut être en mesure de fournir plus d’informations sur la prise de décision du WS [Sahara occidental] est l’ambassadeur auprès de l’ONU lui-même, qui est également la seule personne qui peut éventuellement avoir son mot à dire sur la politique. Bien que les fonctionnaires présentent les options, elles sont généralement conformes à la politique générale. Je m’excuse que cela ne parle pas spécifiquement de la manière dont la politique du Sahara est guidée, mais je crains de ne pas pouvoir obtenir plus d’informations que la sœur de Cameron n’a déjà partagées avec moi, étant donné qu’elle n’en sait que trop.

    Il y a deux autres choses importantes à retenir sur la politique étrangère du Royaume-Uni (comme l’a souligné Cameron – nous voyons les choses d’un point de vue américain !). Premièrement, les membres du Cabinet sont tous des députés élus, puis nommés, de sorte qu’ils ont un mandat un peu différent de celui des membres nommés de notre Cabinet. Deuxièmement, le lobbying là-bas [au Royaume-Uni] ne fonctionne pas comme ici [aux États-Unis]. Bien qu’il existe certainement des groupes d’intérêts, ils n’ont pas autant d’argent ou d’influence que les groupes américains – il n’y a pas d’équivalent à K Street. Ainsi, bien qu’il puisse y avoir de puissants défenseurs du Polisario, il est peu probable qu’ils exercent une influence négative [sic], voire pas du tout. Il est également possible qu’il y ait des fonctionnaires pro-Polisario qui aident à diriger une politique, mais la position du Royaume-Uni est également logique à la lumière de ses priorités en matière de politique étrangère. Et je n’ai aucune indication que le premier secrétaire en charge du dossier Sahara ait des sentiments pro-Polisario, sinon je pense que j’en aurais entendu parler. Au lieu de cela, la sœur de Cameron rit juste quand je demande quoi que ce soit !

    En ce qui concerne les décisions relatives aux droits de l’homme à l’ONU et les problèmes généraux que nous avons rencontrés avec les journaux britanniques, vous trouverez ci-dessous un article qui jette un éclairage sur la politique étrangère britannique qui a une certaine pertinence pour notre problème. Cameron semble penser que cela n’a rien à voir avec le fait que les Britanniques sont pro-Polisario, mais plutôt leur insistance sur les normes des droits de l’homme et leur conviction que le Maroc peut réellement réforme, contrairement aux autres pays de la région. Il a suggéré de jeter un coup d’œil à la façon dont la presse britannique juge la Jordanie pour voir s’il y a un parti pris ou s’il y a juste une insistance plus forte sur les droits de l’homme, la démocratie, etc. Il a également pensé qu’il était sage de souligner que les journaux britanniques ont tendance à être simplement plus négatif en général, ou seulement pour être considéré comme plus objectif (ce que je pense que beaucoup de gens conviendraient qu’ils sont). Quant au fait que les journaux soient généralement très pessimistes sur le Maroc, eh bien ce sont des Britanniques après tout……

    Cameron a déclaré qu’il serait plus qu’heureux de partager tout ce qu’il a appris des conversations avec sa sœur, de la lecture de journaux britanniques ou du fait d’être un Britannique s’intéressant à la politique étrangère en général, mais il semble penser qu’un peu de cela pourrait être obtenu à partir de quelques comparaisons/recherches de la presse britannique.

    Faites-moi savoir si vous avez d’autres pensées ou préoccupations.

    al-bab.com, 11 déc 2014

    #Maroc #EtatsUnis #Marocleaks #HackerChrisColeman #Lobbying #MAPC #EdwardGabriel

  • Conflit Alger-Madrid: Paris et Berlin partagent le butin

    Conflit Alger-Madrid: Paris et Berlin partagent le butin

    Algérie, Espagne, Allemagne, France, Union Européenne, Sahara Occidental, Maroc, Gaz, Maghreb,

    La France et l’Allemagne pressent la crise de l’Espagne avec l’Algérie au détriment de l’Europe
    La crise du Sahara occidental sert à repositionner les deux grandes puissances européennes au Maghreb, qui profitent du boycott algérien de Madrid pour se partager le butin.

    Eugenio García Gascón

    Ce n’est un secret pour personne que la politique étrangère européenne est un désastre lorsqu’il s’agit de l’occupation israélienne, de l’Iran et de l’Afrique du Nord, et que cela est dû au fait que Berlin et Paris font passer leurs intérêts nationaux de clocher avant ceux de l’Europe dans son ensemble, dictant des politiques clairement anti-européennes que les autres membres d’un Club de plus en plus en crise doivent taire pour ne pas déplaire aux dirigeants allemands et français.

    C’est le cas depuis des temps immémoriaux et ce sera le cas tant que Paris et Berlin maintiendront leurs positions cyniques et forceront leurs partenaires à sauter à travers des cerceaux, encore et encore, sans explication publique, bien que dans un langage non verbal clair et compréhensible. Un bon exemple en est les mouvements lugubres que l’on observe au Maghreb depuis un certain temps et qui deviennent particulièrement transparents aujourd’hui.

    La grave erreur commise par le président Pedro Sánchez avec le Sahara occidental a donné le signal de départ pour que d’autres pays se précipitent pour prendre la place de l’Espagne. Ces dernières semaines, de nombreuses capitales européennes ont commencé à prendre position pour partager le gâteau algérien, et parmi elles, outre la voisine Rome, se trouvent Berlin et Paris, ce qui n’est pas une simple coïncidence.

    Au lieu d’aider le partenaire espagnol à surmonter la crise avec l’Algérie, l’Allemagne et la France se sont lancées dans une chasse aux contrats que les entreprises espagnoles détenaient jusqu’à présent, signe que les deux grandes puissances mènent une politique de vautours. Les mêmes dirigeants qui font tout un foin lorsqu’ils parlent publiquement de l’unité de l’Europe profitent en fait effrontément d’une crise comme celle qui sévit en Espagne et en Algérie.

    Cette crise est la preuve que l’Europe est sur la mauvaise voie, et peut servir d’avertissement non seulement aux partenaires les plus faibles, mais aussi à l’axe Paris-Berlin, pour leur dire que leurs ambitions sèment des mines dans la construction d’une Europe qui peut encore être nécessaire, mais que si l’on regarde la façon dont les choses évoluent, y compris les élections législatives françaises du week-end, il est raisonnable de penser que de profonds changements attendent le continent, parmi lesquels un effondrement ne peut être exclu.

    Il ne faut pas ignorer que la chute de l’Europe est dans l’intérêt de grandes puissances telles que la Russie, les États-Unis et Israël, mais la partie la plus grave de l’équation est le comportement cynique de Paris et de Berlin, qui non seulement ne favorise pas une unité européenne progressiste et unie, mais aussi détricote un rêve qui a duré quelques décennies mais qui devient chaque jour plus flou et précaire.

    La crise du Sahara occidental a provoqué un rapprochement entre l’Allemagne et la France et l’Algérie, mais aussi un certain rapprochement, encore trop vague, entre l’Espagne et le Maroc, un pays qui a solidement démontré, et continue de démontrer, qu’il n’est pas un partenaire fiable. C’est comme si Madrid avait vu que Paris et Berlin lui prenaient ses affaires en Algérie sans sourciller et qu’elle cherchait à les remplacer par des affaires marocaines.

    Vendredi, le président Emmanuel Macron a téléphoné à son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune précisément pour « développer les relations » entre les deux pays, étant entendu que ce sera principalement dans le domaine économique, étant donné la décision d’Alger de geler les relations avec l’Espagne. C’est un coup de poignard à Madrid, mais c’est aussi une réponse au jeu « suprémaciste » joué par Paris et Berlin, auquel les autres États européens doivent se plier sans protester.

    L’Algérie conditionne son rapprochement avec Madrid au départ de Pedro Sánchez de la Moncloa, ce qui prendra encore du temps. L’Allemagne, la France et l’Italie ont donc un temps précieux devant elles pour supplanter les entreprises espagnoles, et c’est ce qu’elles font. Cela révèle que l’Europe est sur la mauvaise voie, surtout maintenant que les partis les plus extrêmes de droite et de gauche viennent de montrer les dents lors des élections françaises.

    Paris tente de combler le vide de l’Espagne en Algérie au moment même où ses relations avec Rabat sont glaciales et où les visites de hauts responsables français et marocains dans l’autre pays sont depuis longtemps gelées. Macron n’a pas parlé à Mohammed VI au téléphone depuis près d’un an, et le roi du Maroc vient de se rendre à Paris pour une visite privée sans rencontrer le président français.

    L’intérêt du Maroc

    Selon le quotidien Al Quds al Arabi, cette situation explique pourquoi le Maroc souhaite relancer ses relations avec l’Espagne. Elle estime que la France ne s’est pas occupée de ses affaires pendant sa présidence de l’UE au premier semestre 2022. Mais il convient de souligner que Rabat n’a jamais été un partenaire fiable et que ses politiques ont fortement évolué d’un côté comme de l’autre lorsqu’il l’a jugé bon.

    Une politique européenne unie aurait probablement permis d’éviter les problèmes avec le Maroc et l’Algérie, mais ni Paris ni Berlin n’ont montré le moindre intérêt à cet égard, orientant plutôt leurs actions en fonction des performances économiques nationales.

    Pedro Sánchez semble en avoir pris note et renforce la coopération avec le Maroc, comme en témoigne l’achat de gaz naturel sur le marché international qui arrive à Huelva avant d’être acheminé vers le Maroc, qui a perdu le gaz algérien également à cause de l’imbroglio du Sahara occidental. Le contexte n’invite pas à l’optimisme à court, moyen et long terme.

    Sans aucun signe de volonté de Paris et de Berlin de changer de direction, et avec des nuages noirs s’accumulant après chaque élection européenne, il est probable que tous les Européens finiront bientôt par payer un prix élevé pour les décisions de la France et de l’Allemagne.

    Público, 21 juin 2022

    #Algérie #Espagne #France #Allemagne #Gaz #SaharaOccidental #Maroc #Europe #UE

  • Un Snowden Marocain sème la zizanie au Maroc*

    Un Snowden Marocain sème la zizanie au Maroc*

    Maroc, Marocleaks, hacker Chris Coleman, lobbying, Sahara Occidental, diplomatie,

    Un mystérieux hacker qui utilise le pseudonyme de Chris Coleman24, a mis en ligne, en octobre 2014, beaucoup de documents classés confidentiels. En effet, plus de 37 milles documents des dernières années ont été mis en ligne ou dispatchés à des organes de presse.

    Ce Snowden Marocain vient de jeter un pavé dans la mare en dévoilant les stratégies et les méthodes des diplomates marocains à New-York et Genève pour influencer les fonctionnaires et les responsables du Conseil des droits de l’homme. Bref, il a mis de nombreux hauts responsables marocains dans l’embarras sans qu’ils n’arrivent pas à le localiser ni à découvrir son identité (aujourd’hui, il est clair qu’il s’agissait d’un réglement de comptes entre les services secrets marocain et français en raison de la décision marocaine de suspendre la coopération judiciaire et sécuritaire avec la France suite à l’affaire El Hammouchi).

    Le hacker a commencé sur Facebook en publiant des câbles entre le Ministre Marocain des AE et son homologue français. Le Ministre Marocain demandait à M. Laurent Fabius un coup de main pour aider sa fille à obtenir un permis de travail pour qu’elle puisse rejoindre l’équipe McKinsey France, un organisme consultant en matière de stratégies et implanté dans plus de 56 pays.

    *Des faits datant de 2014

    #Maroc #HackerChrisColeman #France #SaharaOccidental #ONU #Lobbying