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  • L’Algérie remet l’Espagne à sa place, selon Me Ksentini

    L’Algérie remet l’Espagne à sa place, selon Me Ksentini

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    Algérie-Espagne, Me Farouk Ksentini, avocat, à El Moudjahid : «Une réaction extrêmement positive»

    Me Farouk Ksentini, avocat et président de l’ex-Commission nationale de protection et de promotion des droits de l’homme (CNPPDH) a applaudi la décision de l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié avec l’Espagne.

    «C’est une très bonne décision à laquelle j’applaudis des deux mains. La réaction de l’Etat algérien à ce sujet est une réaction extrêmement positive qui remet les choses à leur place et qui remet surtout l’Espagne à sa place», a souligné Me Ksentini, dans une déclaration à El Moudjahid.

    Il dira, à ce propos, qu’il était convenu qu’on leur vende du gaz à eux et ils ont décidé de le revendre et de le rétrocéder au Maroc tout en reconnaissant la marocanité du Sahara occidental, ce que l’Algérie n’accepte pas parce que ça ne correspond à aucune réalité historique et géographique.

    Selon l’avocat, les Espagnols se sont comportés de manière arrogante et irresponsable et il fallait leur rendre la monnaie de leur pièce.

    «Le président de la République a fait le bon choix en prenant cette décision importante qui aura de lourdes répercussions sur l’Espagne», a-t-il dit, précisant que l’Espagne entretenait d’importantes relations économiques et commerciales avec l’Algérie.

    Selon lui, l’Espagne va perdre beaucoup sur le plan financier dès lors que le marché algérien lui sera quasiment fermé. Selon Me Ksentini, il est devenu nécessaire de rompre et de mettre fin au Traité d’amitié qui nous lie au gouvernement espagnol.

    L’avocat a indiqué que cette décision confirme une fois de plus la position de l’Algérie vis-à-vis de la cause sahraouie, de la cause palestinienne et de toutes les causes justes dans le monde.

    Et d’ajouter que la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental est fondée sur des principes de droits non négociables et indiscutables, c’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    «Cette décision démontre toute la vigueur reprise par notre pays sur le plan international et la façon de traiter les affaires avec les pays amis et avec lesquels nous avons des relations. La diplomatie algérienne vient de retrouver sa place», a conclu Me Ksentini.

    Kamelia Hadjib

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    Une décision logique et rationnelle

    La démarche d’Alger était prévisible compte tenu du virage à 180 degrés opéré par les autorités espagnoles qui, comme l’indique le communiqué officiel des autorités algériennes, «se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara occidental soit déclarée accomplie par les Nations unies». Le communiqué va droit au but et souligne «que ces mêmes autorités qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022 par lesquelles le gouvernement espagnol actuel a apporté son plein soutien à la formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par la puissance occupante marocaine, s’emploient à promouvoir un fait accompli colonial en usant d’arguments fallacieux».

    Il y a quelques semaines, l’Algérie avait décidé le rappel avec effet immédiat de son ambassadeur à Madrid après le brusque revirement du chef du gouvernement Hugo Sanchez dans le dossier du Sahara occidental. C’était là des signes avant-coureurs de la dégradation des relations avec un partenaire que l’on croyait fiable. La sortie de M. Sanchez va à contresens des revendications du peuple sahraoui à l’autodétermination que l’Union africaine et l’ONU ont inscrite clairement comme principes juridiques dans leurs chartes respectives.

    Le Parlement espagnol a refusé de s’aligner sur la position jugée illégale du Premier ministre Sanchez, réaffirmant le droit inaliénable des Sahraouis à décider d’eux-mêmes, sur la base des résolutions pertinentes des Nations unies.

    La suspension du Traité d’amitié, conjuguée à l’intensification de la coopération avec d’autres partenaires historiquement beaucoup plus fiables et plus engagés dans leur amitié, à l’image de l’Italie, l’autre grand pays d’Europe, devrait faire méditer Madrid qui récolte ainsi le fruit de sa trahison. En clair, la décision d’Alger est logique mais surtout rationnelle.

    B. A.

    El Moudjahid, 10 juin 2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental

  • « L’UE n’a rien à voir avec l’accord d’amitié algéro-espagnol »

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Maroc, Sahara Occidental, Union Européenne,

    Les déclarations des porte-parole officiels du Service pour l’action extérieure de l’Union européenne, concernant la décision de l’Algérie de suspendre le traité d’amitié avec l’Espagne, étaient « inappropriées et injustifiées », a déclaré une source diplomatique algérienne.

    La même source a expliqué au site Echoroukonline que « la suspension du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération concerne les relations bilatérales algéro-espagnoles, et c’est un accord espagnol qui n’engage en rien l’Union européenne ».

    « Ce traité prévoit expressément la promotion du dialogue politique, et souligne l’importance fondamentale du respect du droit international, mais sur ces deux points principaux, le gouvernement Pedro Sanchez a manqué à ses obligations », a ajouté la source.

    « Premièrement, à aucun moment le gouvernement algérien n’a été informé de l’intention ou de la décision d’un changement fondamental de la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental. Deuxièmement, concernant le respect du droit international, le gouvernement Sanchez a piétiné le droit international et européen en ignorant l’avis de la Cour internationale de justice et les décisions de la Cour de justice de l’UE sur l’affaire.

    « Sur ces deux points principaux, ils ont vidé de sens les obligations contractées par la partie espagnole en vertu de ce traité. Dès lors, sa suspension n’est que la conséquence logique de ces graves contradictions qui font de ce gouvernement un partenaire peu fiable ».

    Le 9 juin 2022, l’Union européenne a exhorté l’Algérie à revenir sur sa décision de suspendre la coopération avec l’Espagne, qualifiant cette décision d’inquiétante. « Nous appelons l’Algérie à revenir sur cette décision », a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer.

    Mamer a ajouté jeudi, lors de la conférence de presse quotidienne de la Commission européenne, que Bruxelles est « toujours prête et disposée à aider à faciliter cette étape ».

    « La décision de l’Algérie est très préoccupante », a déclaré Nabila Massrali, porte-parole de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité dirigée par le haut représentant/vice-président Josep Borrell.

    « Nous appelons l’Algérie à reconsidérer sa décision et à reprendre le dialogue avec l’Espagne pour surmonter les divergences actuelles. Nous évaluons l’impact de cette décision sur l’intermédiaire entre l’Algérie et l’Union européenne », a-t-elle ajouté.

    « Nous demanderons à la partie algérienne d’avoir un autre avis sur cette décision », a-t-elle déclaré, exhortant l’Algérie et Madrid à travailler par la voie diplomatique pour résoudre le différend.

    Le porte-parole de la Commission européenne n’a pas précisé l’impact pratique de la décision et a noté que le Comité exécutif de l’UE se réunissait pour analyser l’impact de l’abrogation du traité dans divers domaines, tels que le commerce.

    Echoroukonline, 10 juin 2022

    #Espagne #Algérie #Union_européenne

  • Conflit avec l’Espagne: l’Algérie fait marche arrière

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Sahara Occidental, Maroc, Union Européenne,

    L’Algérie dément avoir suspendu le traité d’amitié avec l’Espagne
    L’Algérie semble avoir reculé dans son différend avec l’Espagne, la mission de l’Union européenne du pays ayant publié une déclaration affirmant que le pays n’avait jamais suspendu le traité d’amitié qu’il a conclu avec l’Espagne.

    Par Ciarán Giles Associated Press
    10 juin 2022, 21:36

    MADRID – L’ Algérie semble avoir reculé vendredi dans son différend avec l’Espagne après que sa mission auprès de l’Union européenne a publié un communiqué affirmant que le pays d’Afrique du Nord-Ouest n’avait jamais suspendu le traité d’amitié qu’il a conclu avec l’Espagne.

    Dans un étrange développement, l’Algérie a déclaré : « En ce qui concerne la prétendue mesure prise par le gouvernement pour arrêter les transactions en cours avec un partenaire européen, elle n’existe en fait que dans l’esprit de ceux qui la revendiquent et de ceux qui se sont empressés de la stigmatiser ».

    Il n’y a pas eu de commentaire immédiat de la part du gouvernement espagnol.

    La déclaration est intervenue quelques heures après que de hauts responsables de l’Union européenne ont déclaré que le bloc traitait la crise entre l’Algérie et l’Espagne avec la « plus grande préoccupation » et averti qu’il était prêt à prendre des mesures pour défendre les intérêts de ses membres.

    La mission algérienne a déclaré qu’elle « déplore la précipitation avec laquelle la Commission européenne a réagi sans consultation ni vérification préalable avec le gouvernement algérien à la suspension par l’Algérie d’un traité politique bilatéral avec un partenaire européen, en l’occurrence l’Espagne ».

    Le bureau du président algérien a annoncé mercredi que la nation nord-africaine suspendait « immédiatement » un traité d’amitié vieux de deux décennies avec l’Espagne, indiquant un gel du commerce et de la coopération entre les deux pays.

    La suspension a été considérée comme la dernière mesure prise par l’Algérie pour faire pression sur Madrid après avoir changé sa politique de longue date concernant le territoire contesté du Sahara occidental. L’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne en mars après que Madrid se soit prononcé en faveur des tentatives du Maroc de maintenir le Sahara occidental sous son contrôle. L’Algérie soutient le mouvement d’indépendance du territoire.

    Plus tôt vendredi, le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, et le chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, ont publié une déclaration indiquant que la décision de suspension semblait « violer l’accord d’association UE-Algérie, en particulier dans le domaine du commerce et de l’investissement ».

    « Cela conduirait à un traitement discriminatoire d’un État membre de l’UE et nuirait à l’exercice des droits de l’Union en vertu de l’accord », a déclaré l’UE.

    Tout en appelant au dialogue pour résoudre le différend, les responsables de l’UE ont déclaré que « l’UE est prête à s’opposer à tout type de mesures coercitives appliquées contre » un pays de l’UE.

    Cette déclaration est intervenue après que le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Albares, se soit rendu à Bruxelles pour discuter de la crise.

    Albares a déclaré que « la mesure unilatérale » prise par l’Algérie violait l’accord avec l’UE mais a insisté sur le fait que « ce que nous voulons, c’est le dialogue et nous n’allons donner aucune excuse pour une quelconque escalade ».

    L’UE avait exhorté jeudi l’Algérie à revenir sur sa décision.

    La principale inquiétude de l’Espagne était que la suspension pourrait affecter d’importants approvisionnements en gaz en provenance d’Algérie, mais le gouvernement a déclaré que jusqu’à présent, cela ne s’était pas produit. L’Algérie fournit 23 % des besoins en gaz de l’Espagne.

    L’Espagne et le reste du bloc des 27 nations s’efforcent maintenant de trouver des alternatives aux importations d’énergie russes pour protester contre la guerre de la Russie en Ukraine.

    L’Espagne était la puissance coloniale du Sahara occidental jusqu’à son annexion par le Maroc en 1975. Depuis lors, les voisins algériens et marocains sont en désaccord sur le sort de la région.

    abcNews, 10 juin 2022

    #Algérie #Espagne #UnionEuropéenne #UE #SaharaOccidental #Maroc

  • Argelia se prepara para una larga crisis con España

    Argelia, España, Unión Europea, Sahara Occidental, Marruecos,


    El Ejecutivo español se ampara en la Unión Europea para eludir las primeras represalias económicas, pero Argel mantiene su idea de aumentar el precio de su gas aunque garantiza el suministro

    El giro del Gobierno español respecto al Sáhara Occidental ha mostrado hasta el momento las fortalezas de Marruecos a la hora de conseguir sus objetivos y las debilidades del Gobierno español para hacerle frente. Ahora es Argel la que también asume una posición de fuerza y ensaya medidas económicas de presión contra Madrid, aunque este viernes dio un paso atrás y negó el bloqueo de las transacciones comerciales.

    El primer embate económico de Argel fue anunciado el miércoles por la tarde a través de una circular de la Asociación de Bancos y Establecimientos Financieros (Abef), donde se advertía que se iban a congelar a partir de este jueves las domiciliaciones bancarias en operaciones provenientes y destinadas a España. El Ejecutivo español recurrió por vía urgente ante la Comisión Europea, que emitió un duro comunicado este viernes en donde avisó a Argel de que sus medidas podrían violar el acuerdo de asociación entre la UE y Argelia, suscrito en 2005. Después, la delegación argelina ante la UE emitió un comunicado en el que negaba haber detenido las transacciones comerciales y además garantizaba el suministro del gas.

    “El poder argelino ha reculado”, indicó un analista argelino con la condición del anonimato. “La reacción de la Comisión Europea ha sido muy fuerte. Pero la crisis está lejos de terminar. Argelia tiene resortes para seguir manteniendo el pulso”.

    Estas son algunas de las principales preguntas que suscita la crisis entre Argelia y España:

    ¿Por qué ha conseguido la Comisión Europea hacer recular a Argelia?

    La Comisión Europea amenazó con denunciar a Argelia por vulneración del Acuerdo Euromediterráneo de 2005, por el que se estableció un régimen de asociación preferente entre la Comunidad Europea y Argelia. Argelia destina a la Unión Europea el 47% de sus exportaciones.

    Las autoridades argelinas no están nada satisfechas con ese acuerdo de asociación. El presidente argelino, Abdelmayid Tebún, ya declaró el pasado octubre que desea revisar el acuerdo “cláusula por cláusula” para que las dos partes ganen y no solo la Unión Europea. Pero tampoco se pueden arriesgar a asumir sanciones económicas con su primer socio comercial.

    Lounes Guemache, director del sitio digital argelino TSA, indica que el acuerdo fue “un desastre” para la economía argelina y fue negociado en una época en la que Argelia tenía necesidad de incorporarse a la escena internacional.

    “Ese acuerdo con la UE”, añade Guemache, “permitió que la UE inundara el mercado argelino con sus productos mientras Argelia no exporta apenas nada. No afecta a las ventas de gas y petróleo. “Yo no sé si la crisis será corta o larga. De lo que estoy seguro es de que Argelia no va a recular en el tema del Sáhara Occidental”.

    ¿Por qué Argelia apoya de forma tan decidida al Frente Polisario?

    Marruecos suele referirse al Frente Polisario como un simple “títere” de Argelia. Y que Argelia solo persigue un interés económico y geoestratégico, porque le gustaría tener una salida al océano Atlántico a través del Sáhara Occidental.

    Sin embargo, los defensores de Argelia argumentan que este país siempre se siente muy orgulloso de su guerra contra Francia por la independencia y que siempre apoyó los movimientos de descolonización, desde los saharauis a los palestinos.

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    #España #Argelia #SaharaOccidental #UnionEuropea

  • Comité de l’ONU contre la torture: 4 plaintes contre le Maroc

    Comité de l’ONU contre la torture: 4 plaintes contre le Maroc

    Maroc, Sahara Occidental, Comité contre la torture, ACAT-France, USHR,

    Comité de l’ONU contre la torture, Maroc, prisonniers politiques sahraouis, ACA-FranceT, ISHR, Mohamed Lamine Haddi, Hassan Dah, Abdelmoula El-Hafidi, Mohamed Bani,

    Le Maroc est responsable d’une série d’actes s’apparentant à de la torture contre quatre défenseurs pacifiques du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, allèguent les pétitionnaires.

    ISHR avec l’ACAT-France, la Ligue pour la protection des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) et un groupe d’avocats ont déposé quatre plaintes devant le CAT au nom de quatre défenseurs sahraouis des droits de l’homme qui ont subi de graves actes de torture à entre les mains des autorités marocaines.

    Les quatre victimes, Mohamed Lamine Haddi, Hassan Dah, Abdelmoula El-Hafidi et Mohamed Bani sont détenus depuis six à douze ans sur la base d’aveux obtenus sous la torture, en violation du droit international et en l’absence de procès équitable.

    Le Maroc, champion international des droits de l’homme autoproclamé et principal partisan de l’Initiative de la Convention contre la torture , pratique régulièrement la torture au niveau national, en particulier contre les militants sahraouis des droits de l’homme. Comme beaucoup dans les prisons marocaines, les quatre victimes ont été contraintes de signer des aveux sous la torture.

    Aujourd’hui, alors qu’ils sont toujours en détention illégale sur la base d’aveux obtenus sous la torture, les plaignants continuent d’être régulièrement soumis à des actes de torture et à des traitements inhumains et dégradants. Certains d’entre eux comme Mohamed Lamine Haddi sont à l’isolement depuis des années. Bien qu’ils fassent l’objet d’une surveillance continue et de menaces, les proches des victimes se mobilisent pour leurs proches : « Nous subissons constamment la répression et l’intimidation. Nous y sommes habitués ».

    Avec le soutien du LPPS, l’ISHR et ses collègues représentants ont pu communiquer avec les familles des défenseurs sahraouis emprisonnés – notamment lors de la visite d’une délégation internationale à Rabat en mai 2022. Malgré la surveillance, la censure et les menaces des autorités marocaines, comme en témoignent les Scandale Pegasus , les proches des détenus sont pleins d’espoir : « Nous ne pouvons pas laisser nos fils abandonnés dans les prisons marocaines. »

    En 2016, le Maroc a été reconnu coupable par le CAT des tortures infligées à une autre défenseuse des droits humains sahraouie, Naâma Asfari , l’une des porte-parole du camp de protestation pacifique de Gdeim Izik en 2010. En novembre 2021, le Maroc a de nouveau été reconnu coupable des tortures infligées à trois autres détenus sahraouis ( MB c. Maroc , Sidi Abdallah Abbahah c. Maroc , Omar N’Dour c. Maroc ).

    A ce jour, le Maroc n’a pas promulgué les décisions du CAT, et les conditions de détention restent inchangées pour ces prisonniers. Le LPPS, l’ISHR et l’ACAT-France appellent le Maroc à se conformer aux décisions du Comité contre la torture, à libérer tous les prisonniers condamnés sur la base d’aveux obtenus sous la torture et à garantir leur droit à réparation.

    International Service for Human Rights, 10/06/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #ACATFrance #ISHR #Comité_contre_la_torture

  • Referéndum: El arsénico letal del plan de desgaste de la ONU

    Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, referéndum,

    REFERÉNDUM: EL ARSÉNICO LETAL DEL “PLAN DE PAZ” (PLAN DE DESGASTE, EN REALIDAD) DEL SAHARA OCCIDENTAL

    La década de los ochenta llegaba a su fin. La guerra que enfrentaba al Ejército Popular de Liberación Saharaui (ELPS) con el Ejército de Hasan II, se hallaba en su punto más álgido. En la quietud y soledad del desierto, se libraban duros combates que levantaban enormes nubes de polvo en las que se fundía el ocre de la arena con el rojo púrpura de la sangre de los hombres.

    El rugido infernal de los cazas F5 de combate, que solo se percibe una vez hayan pasado, abría el cielo en canal, imperando por completo sobre el bramido de la artillería y demás ruidos y sonidos del campo de batalla, en una sinfonía aterradora que se ha vuelto habitual en esta parte del desierto, y que solo pueden soportar aquellos que estén dispuestos a morir en el frente.

    Muy pronto, uno de los cazas será derribado y su piloto será hecho prisionero, si tiene la fortuna de no quedar carbonizado antes.

    El corresponsal en Rabat del diario español EL PAÍS, Fernando Orgambides, en su crónica del día 27 de abril de 1987, contabilizaba en 11 los cazas F5 derribados por la artillería antiaérea saharaui.

    Las noticias que llegaban del frente a Palacio, eran cada vez más trágicas y preocupantes.

    La guerra, que en un principio se preveía corta, estaba durando demasiado. Llevaba ya 15 años. Había comenzado a finales de 1975, enfrentando a los ejércitos marroquí y mauritano, con los combatientes del F.POLISARIO. En 1979, Mauritania capituló, reconoció a la RASD y su ejército se retiró, dejando solo en la contienda al ejército marroquí.

    Hasan II se había equivocado del todo al subestimar a los saharauis, pensando que podía reducirlos y someterlos en una semana. Ahora lo estaba pagando caro. Contra todo pronóstico, los combatientes saharauis, cómodos en su hábitat natural, insufrible para cualquiera ajeno a él; se enfrentaban a los soldados marroquíes, en su mayoría campesinos reclutados de forma forzosa en el Marruecos profundo; con una ferocidad inimaginable, de la que solo es capaz quién no tiene nada que perder y ha quemado por entero todas las naves.

    El ELPS, a pesar de su inferioridad numérica, había logrado abarcar, no solo la práctica totalidad del territorio del Sahara Occidental, sino que había extendido el frente a todo el sur del reino de Marruecos. El ejército marroquí era atacado en su propia casa. Las localidades del sur marroquí: Zak, Lepuirat, Tantan, Asa, Agha y Tata, sucumbían a los ataques del ELPS una y otra vez, y las guarniciones en ellas acantonadas eran reducidas en cuestión de horas. A lo largo y ancho del frente, las columnas de las FAR eran objeto de mortíferas emboscadas, viéndose obligadas a abandonar a sus muertos y heridos en medio del desierto, para, a continuación, ser sometidas a una persecución implacable hasta sus mismas bases centrales.

    Cuanto más se recrudecía la guerra, mayor era el equipamiento militar que el ELPS arrebataba al enemigo. Material bélico de diversa procedencia (USA, España, Francia…), con el que, sin quererlo y de forma indirecta, estos países han pasado a surtir al ELPS.

    Los convoyes de suministros eran atacados en sus rutas y no llegaban a la tropa; y cuando lograban hacerlo, eran insuficientes.

    Los soldados marroquíes, desnutridos y famélicos, con el uniforme hecho jirones y la moral por los suelos, rezaban para que esta horrible pesadilla, en la que se vieron envueltos por capricho de su rey, se acabe cuanto antes. Las bajas en las filas de las FAR eran, cada día, más numerosas, los prisioneros de guerra en poder del F.POLISARIO se contaban por miles, y las pérdidas materiales eran ya inasumibles.

    En Palacio, todo eran malas noticias. Hasan II estaba desesperado, al borde de un ataque de nervios. La aventura militar que había iniciado pletóricamente, había derivado en un desastre total. La situación era insostenible y se le estaba yendo de las manos.

    Había que encontrar una solución. Una solución política. Eso es, una solución diplomática. Ese era el terreno en el que se sentía invencible, el terreno de la intriga, la conspiración, el engaño, la traición, y el cinismo descarnado. Meses antes del inicio de la guerra, se había medido con la cúpula diplomática del Gobierno de Madrid, demostrando que era un hábil negociador: frío, calculador, desalmado y carente de escrúpulos.

    Hay que conseguir, de inmediato, un alto el fuego, a cualquier precio, siempre que no implique un reconocimiento explícito de la derrota, línea roja, ésta, cuyo ego no le permite traspasar.

    Así fue como Hasan II orientó su radar hacia la ONU y planteó la propuesta de un alto el fuego, condicionado a un referéndum de autodeterminación, en el que los saharauis podrían optar libremente por la Independencia o por aceptar la ocupación de su tierra y el genocidio cometido para con ellos.

    Cuando Hasan II planteó esta propuesta descabellada, ni en sus mejores sueños podía imaginar que los saharauis iban a aceptarla de entrada, así sin más. Era inconcebible. Cuando planteó su propuesta, como negociador despiadado que es, había apuntado a la baza más alta, a una baza imposible de aceptar. Es así como comienza una negociación. Si se examina con atención, o simplemente con un mínimo de sentido común, se evidencia que la baza a la que apuntó Hasan II es un absurdo.

    En qué cabeza cabe que un pueblo acepte que se le someta a un referéndum en el que se le inste a optar por ser un pueblo libre o aceptar la ocupación y el genocidio cometido para con él.

    Cómo se puede tener la osadía de proponer un referéndum en un territorio al que no te une ningún lazo, tal como sentenció el Tribunal Internacional de Justicia de La Haya el 16 de octubre de 1975. Un territorio que has invadido a plena luz del día, con una atrocidad solo vista en la Alemania nazi. Un territorio cuyos habitantes defienden con uñas y dientes, marcando sus fronteras con la sangre de sus hijos.

    Un territorio que en sí es una República de pleno derecho en una Organización Continental y cuya bandera ondea en más de 80 países.

    Solo Hasan II, el déspota sanguinario y consentido de Occidente, es capaz de semejante osadía. Planteada la propuesta de Hasan II, la ONU se encargó del resto. Maquilló la propuesta, estableciendo un calendario concreto y asumió la garantía de su ejecución.

    Los saharauis, audaces guerreros del desierto, por cuyas venas corren las nobles virtudes de éste, ajenos a las intrigas y maniobras de la jungla diplomática; pensaron, ingenuamente, que Hasan II solo buscaba una excusa para salir de la guerra con su ego indemne y, aunque no se lo merecía, le iban a dar la oportunidad de hacerlo; no por confiar en él, a él ya lo conocían, sino porque dieron crédito a las garantías que la ONU plasmó en sendos documentos. Cuando Hasan II supo que los saharauis habían aceptado su propuesta, no podía creerlo, no cabía en sí de gozo. Cuando estaba a punto de perder esta larga y costosa guerra, al borde de la capitulación, justo en este momento, ha logrado introducir en el tablero un concepto completamente foráneo a la ecuación. Referéndum, el arsénico letal que, muy lentamente, pero de forma eficaz, acabará con los irreductibles guerreros del desierto.

    El acuerdo del alto el fuego se decretó el 29 de abril de 1991, condicionado a un referéndum que debía celebrarse en febrero de 1992, con plenas garantías de la ONU.

    Hasan II ya podía dormir tranquilo. Sabía que el referéndum es un absurdo, un sinsentido y, como tal, nunca se iba a efectuar. Pongamos un símil muy simple: Un extraño entra en tu casa de madrugada, lo destroza todo y asesina a todos los miembros de tu familia. Tiene sentido que ése mismo extraño te pregunte si estás de acuerdo en que se apropie de tu casa y que tú te conviertas en el extraño dentro de tu propia casa. Es irracional. Y lo irracional no se puede ni se debe llevar a cabo.

    Y lo más grave y lamentable es que, a partir de ese momento, ya no se hablará de la ocupación salvaje y brutal del Sahara Occidental, al igual que ya no se hablará de su liberación, a pesar de que para ello y por ello, hemos enterrado ayer a nuestros mejores hijos.

    Ya solo se hablará de un absurdo, de un abismo que nos desviará de nuestro norte.

    Los saharauis habíamos cometido un fatal error estratégico al aceptar la inclusión del concepto foráneo de referéndum. Inconscientemente habíamos tomado una primera dosis de arsénico (que es un veneno que, acumulado en el cuerpo durante un largo período, deriva, sigilosamente, en una muerte segura).

    Aunque terminantemente no es una excusa aceptable, podemos escudarnos en que ese primer error lo cometimos al obrar noblemente de buena fe, y creer ciegamente en que la ONU cumpliría sus compromisos, porque, desde nuestra óptica beduina, adquirir un compromiso es algo sagrado que se debe cumplir cabalmente, so pena de empeñar la vida en ello. Es una cuestión de honor. Desgraciadamente, el mundo no funciona así. Al final, irónicamente, hemos incumplido el compromiso adquirido con nuestros hijos que dieron su vida en el campo de batalla por nuestro amado Sahara.

    Si en nuestro primer y fatal error estratégico (inclusión del término referéndum en la ecuación) podemos escudarnos en la excusa endeble que acabo de mencionar; nuestro segundo error estratégico es absolutamente imperdonable.

    Transcurrido el plazo comprometido para el referéndum y no llevarse a cabo éste, y al descubrir que hemos sido vilmente engañados por la ONU, ya que ésta nos confirmó que efectuar el referéndum en el plazo comprometido es una cuestión vinculante al acuerdo del alto el fuego; por qué no volvimos al campo de batalla. Estábamos en nuestro pleno derecho de hacerlo. La ONU incumplió sus compromisos y no nos dejaba otra alternativa.

    Si hubiéramos vuelto al campo de batalla, habríamos enmendado nuestro primer error.

    Pero no lo hicimos. En vez de ello, cometimos un error todavía más grave. Nos condenamos a nosotros mismos. Habíamos descubierto que nos habían servido arsénico en el primer encuentro y, en vez de rebelarnos, romper los papeles que habíamos firmado y reiniciar la lucha, nos resignamos de forma decepcionante y seguimos tomando arsénico, sabiendo que tarde o temprano nos mataría.

    Veintinueve años tomando arsénico. Es un milagro que aún estemos vivos. Veintinueve años hablando solo del referéndum, del absurdo. Por eso, en nuestro caso, el término referéndum es sinónimo de arsénico. Te desvía de tu objetivo principal, de tu razón de ser, te nubla la conciencia y te sumerge en la inopia.

    Veintinueve años, con los brazos cruzados, observando cómo se masacraba y se vejaba diariamente a nuestros hermanos en las zonas ocupadas. Veintinueve años observando, de forma pusilánime, cómo nuestra población sufría las penurias del exilio en el desierto más inhóspito y hostil del planeta.

    Gracias a Dios, por fin, después de veintinueve años, nos hemos deshecho del arsénico, y hemos vuelto a empuñar las armas, honrando a nuestros hijos que dieron su vida por la liberación de Saguia ElHamra y Rio de Oro.

    Nuestra meta y nuestro objetivo único, es la expulsión de la fuerza ocupante de nuestra tierra, el respeto absoluto de nuestras fronteras. No consentiremos, nunca más, a nadie, que nos hable de otra cosa, cueste lo que cueste.

    Y que quede bien claro, a todo el mundo, que, para nosotros, la palabra referéndum es un insulto.

    Abderrahman Buhaia

    Libres opiniones, 09/06/2022

    #SaharaOccidental #ONU #Marruecos #Polisario

  • Espagne-Algérie: La crainte d’une flambée du prix du gaz

    Espagne-Algérie: La crainte d’une flambée du prix du gaz

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    Explicatif : Que signifie une querelle diplomatique pour l’approvisionnement de l’Espagne en énergie algérienne ?

    L’Algérie a suspendu cette semaine un traité d’amitié de 20 ans avec l’Espagne et a pris des mesures pour limiter le commerce avec son voisin du nord, soulevant plus de questions sur l’impact potentiel sur le commerce du gaz établi de longue date entre les deux pays.

    Le conflit concernant la position de Madrid sur le territoire contesté du Sahara occidental intervient alors que l’approvisionnement en gaz de l’Afrique du Nord vers l’Europe est devenu de plus en plus important cette année à la lumière de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Bien que le gaz continue à circuler normalement, toute perturbation ébranlerait davantage les marchés énergétiques tendus où les prix de gros ont grimpé en flèche. L’Algérie a déjà prévenu l’Espagne en avril qu’elle pourrait mettre fin à ses approvisionnements si Madrid vendait du gaz algérien à d’autres pays.

    Voici les détails des relations énergétiques entre les deux pays :

    Qu’a fait l’Algérie ?

    L’association nationale des banques algériennes a ordonné l’arrêt des paiements à destination et en provenance de l’Espagne, ce qui, selon des sources algériennes, affecte tous les échanges commerciaux, à l’exception des fournitures de gaz.

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a déjà déclaré qu’il ne romprait pas les contrats d’approvisionnement en gaz à cause de ce différend.

    Quelle est l’importance du gaz algérien pour l’Espagne ?

    L’Espagne importe la « quasi-totalité » de ses besoins en gaz, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

    L’Algérie a fourni un quart des importations de gaz de l’Espagne entre janvier et avril, bien que ce chiffre soit en baisse par rapport à près de la moitié un an plus tôt, après qu’Alger a cessé d’utiliser un gazoduc traversant le Maroc en octobre dernier.

    Le gaz est acheminé par le gazoduc sous-marin Medgaz, dont la société publique algérienne Sonatrach détient 51 % et le groupe gazier espagnol Naturgy 49 %. Il arrive également par bateau sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL).

    Les États-Unis ont été le premier fournisseur de gaz de l’Espagne au cours des quatre premiers mois de l’année, devant l’Algérie et le Nigeria.

    Les centrales à cycle combiné alimentées au gaz et la cogénération ont produit environ 27 % de l’électricité produite en Espagne entre janvier et avril, selon les données de l’opérateur du réseau Redeia.

    Quelles entreprises espagnoles entretiennent des relations avec Sonatrach ?

    Naturgy a des contrats d’approvisionnement à long terme avec Sonatrach. Lorsque ceux-ci ont été renouvelés en 2018, ils couvraient 30 % de la consommation de l’Espagne. La paire a convenu de modifier les contrats en 2020 après que la pandémie de COVID-19 a détruit la demande mondiale, mais n’a pas divulgué les nouvelles conditions.

    Un autre producteur espagnol, Repsol, a des participations dans quatre projets pétroliers et gaziers en Algérie. Il exploite les champs gaziers de Reggane Nord, qui ont une capacité totale de 8 millions de mètres cubes par jour, aux côtés de Sonatrach et de Wintershall DEA.

    Cepsa, un raffineur espagnol contrôlé par le fonds souverain d’Abu Dhabi, a des projets dans trois champs pétroliers et un champ gazier algériens.

    Que dit le gouvernement espagnol ?

    La ministre espagnole de l’énergie, Teresa Ribera, s’est vu demander par un journaliste de la radio Onda Cero si elle était convaincue que Sonatrach continuerait à honorer ses contrats.

    Elle a répondu : « Les relations commerciales qui existent entre Sonatrach, qui vend du gaz, et les entreprises espagnoles qui achètent du gaz sont des relations contractuelles, commerciales, et j’ai confiance que cela restera comme cela. »

    « Si ce n’est pas le cas, ce serait un problème différent, plus complexe, à résoudre non pas par la diplomatie mais probablement par l’arbitrage ou les tribunaux. Pour l’instant, j’ai la plus grande confiance », a-t-elle ajouté.

    Mme Ribera a fait référence à « un processus compliqué de révision des prix entre le distributeur algérien et les acheteurs espagnols », ajoutant que « rien ne nous fait penser que cela pourrait s’effondrer unilatéralement en raison d’une décision du gouvernement algérien. »

    Sonatrach n’a pas répondu aux demandes de commentaires de Reuters.

    Que disent les entreprises ?

    Naturgy affirme qu’elle « travaille normalement avec son partenaire algérien historique, Sonatrach ».

    Le directeur général Francisco Reynes a déclaré la semaine dernière au journal La Vanguardia qu’il avait conclu un contrat d’approvisionnement en gaz avec Sonatrach jusqu’en 2032, avec des dispositions prévoyant une révision des prix tous les trois ans.

    Les discussions sur la dernière révision sont en cours depuis novembre et M. Reynes a déclaré que le haut dirigeant de Sonatrach avait déjà dit que les prix allaient augmenter.

    « Cela n’a rien à voir avec l’invasion de l’Ukraine, ni avec le Maroc », a-t-il déclaré au journal.

    « Parvenir à un accord dans le scénario de prix actuel n’est pas facile, car les références changent tous les jours. Personne ne doute que le gaz est plus cher aujourd’hui qu’il y a trois ans. »

    Repsol et Cepsa ont refusé de commenter les restrictions commerciales.

    Alarabiya News, 10/06/2022

    #Espagne #Algérie #Gaz #Maroc #SaharaOccidental #UE

  • España : El CNI destapa los agentes saharauis de Marruecos:

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    Un informe « reservado » del Centro Nacional de Inteligencia (CNI) al que ha tenido acceso El País incluye incluye una lista de asociaciones y grupos considerados por el servicio de inteligencia español como colaboradores de la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED), el servicio de espionaje y contraespionaje de Marruecos.

    Segun la misma fuente, el reino alauita aporta financiación a determinados grupos contrarios al Frente Polisario en España y señala en especial la Asociación Canaria de Víctimas del Terrorismo (Acavite), el Movimiento Saharauis por la Paz (MSP) y la Asociación Saharaui para la Defensa de los Derechos Humanos (Asadedh).

    Para los espías españoles, el MSP es una « pantalla » de los servicios secretos marroquíes. Su lider, Hach Ahmed Lehmeyer, dice mostrarse sorprendido ante la « pobreza » del informe del CNI, porque a su juicio solo incluye un listado de personas que se han mostrado contrarias al Frente Polisario. « Es un trabajo de hemeroteca, no es una investigación de inteligencia », declara apuntando que el contenido « es muy poco serio y no se corresponde con el prestigio de una institución como el CNI ». Así, cree que este documento lo pudo elaborar « un lobo solitario » del CNI y pone en duda que se trate de un informe auténtico del servicio de inteligencia español, porque « no aporta ninguna novedad ».

    Sintiéndose acorralado por las filtraciones del CNI, Hach busca una salida alegando que quizás su organización haya sido infiltrada por agentes marroquíes, pero que eso no implica forzosamente que sea una « pantalla de nadie » y acusa a « sectores conservadores a los que les incomoda la nueva postura del Gobierno español y la posibilidad de que se resuelva el conflicto del Sáhara occidental » de estar detrás del informe del CNI. Segun él, estos sectores quieren que Marruecos « siga envuelto en una guerra con los saharauis ».

    El informe también denunció los lazos de Fadel Breica con Marruecos. Los « únicos ingresos » que tiene este presunto militante y miembro del MSP provienen de la DGED, el servicio de inteligencia exterior marroquí, precisa el CNI que deja claro que el viaje que en junio de 2019 a los campos de refugiados saharauis en Argelia fue realizado bajo las directivas de Marruecos y con el objetivo de « provocar » a la dirección del Polisario y forzar su detención. Para limpiarse las manos, Hach alega que estos hechos se produjeron un año antes de que se fundara su organización, por lo que, según él, no puede existir relación entre ambos acontecimientos.

    #SaharaOccidental #Marruecos #FrentePolisario #MSP #ACAVITE #ASADEH #HachAhmed #DGED #ServiciosSecretos



  • Marruecos sufre «gravemente un complejo de inferioridad»

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    El enviado especial encargado del Sáhara Occidental y los países del Magreb, Amar Belani, declaró el miércoles que Marruecos, que no se preocupa por las convenciones internacionales y las relaciones interestatales, sufre un « grave complejo de inferioridad ».

    « Los informes confidenciales y clasificados del Centro Nacional de Inteligencia (CNI) español confirman lo que siempre se ha dicho », es decir, que a Marruecos « no le importan las convenciones internacionales y las prácticas virtuosas que rigen las relaciones interestatales », dijo el diplomático del Ministerio de Asuntos Exteriores y de la Comunidad Nacional en el Exterior en declaraciones a APS.

    Belani subrayó que todos los métodos sucios utilizados « sin ningún reparo » por el régimen marroquí en la « guerra sucia » que lleva a cabo contra los países vecinos, como el espionaje probado con el programa informático sionista Pegasus, la utilización de la migración masiva como medio de presión sobre España, así como las amenazas y el apoyo político, financiero y logístico a los grupos terroristas, son medios « amorales ».

    Las probadas escuchas de las comunicaciones de dignatarios extranjeros a través del software de espionaje Pegasus (en Argelia, Francia, España…), el acoso mediático y la utilización del software Pegasus como medio de presión sobre España son medios « amorales ». ), el acoso mediático y judicial orquestado por oficinas ocultas vinculadas a los servicios marroquíes, la utilización de la migración masiva como palanca de presión política, los circuitos invasivos del narcotráfico a escala industrial y las amenazas indirectas vinculadas a la posible reactivación de células terroristas latentes en algunos países europeos, así como el apoyo político, financiero y logístico a los grupos terroristas argelinos, El apoyo financiero y logístico a los grupos terroristas argelinos son medios amorales que las autoridades de este país utilizan, sin conciencia y con cinismo, en la guerra sucia que libran contra los países vecinos », argumentó el enviado especial.

    « Las últimas declaraciones del ex ministro español de Asuntos Exteriores son condenatorias en este sentido », añadió.

    Refiriéndose a todos los insoportables abusos infligidos a los activistas saharauis, entre ellos Sultana Khaya, que han sido objeto de violencia física y sexual documentada, y por los que ha sido señalado por las ONG internacionales, el Sr. Belani explicó que Marruecos « no es el único país que tiene un historial de abusos. Belani explicó que Marruecos « se refugia en la huida hacia adelante y en la negación acusando a estas mismas ONG de flagrante parcialidad y haciendo circular, a través de su representante en Nueva York, un verdadero trapo hecho de argumentos estúpidamente repetidos que constituyen un insulto a la inteligencia de los miembros de la comunidad internacional ».

    Este último empuja el ridículo hasta el punto de reprochar a la activista saharaui su negativa a cooperar con el « Consejo Nacional de Derechos Humanos » que es, como todo el mundo sabe, un organismo coartada y una hoja de parra en manos del colonizador marroquí para ocultar sus graves fechorías en términos de violaciones sistemáticas de los derechos humanos en los territorios saharauis ocupados », dijo.

    Continuó: « De hecho, los últimos informes internacionales exponen los intentos desesperados del Majzen institucional de ocultar las diversas formas de represión indiscriminada que abruman a los inocentes activistas saharauis.

    El funcionario citó también « el otro elemento distintivo del comportamiento condenable de este país, que es la tendencia sistemática a distorsionar, falsificar y descontextualizar, de forma sesgada y deshonesta, las palabras atribuidas a los dirigentes políticos extranjeros sobre la cuestión del Sáhara Occidental, como ocurrió durante el « Zoco de Marrakech ».

    « Los representantes de estos mismos países (Turquía, Italia, Rumanía, Países Bajos, Alemania…) han insistido en reformular oficialmente el contenido de las falsas informaciones difundidas por la agencia de prensa oficial marroquí, que ha redescubierto su verdadera naturaleza de mega-incubadora de mentiras mediáticas », dijo.

    « Además del saqueo sistemático de nuestro rico patrimonio histórico y cultural, este trabajo premeditado y planificado de desinformación y manipulación se dirige en el marco de una división del trabajo, poniendo a contribución a un gran número de siervos mediáticos, pagados generosamente por el gobierno marroquí, para empañar y ensuciar la imagen de Argelia y tratar de perjudicar su acción internacional, como ocurre actualmente con la rabiosa campaña para denigrar la organización por nuestro país de los Juegos Mediterráneos en la ciudad de Orán », señaló.

    En esta ocasión, Belani se congratuló de « la reacción patriótica de los argelinos, a través de las redes sociales », que « demuestra, una vez más, que Argelia y su pueblo vencerán todas las conspiraciones de odio ».

    #Marruecos #Argelia #España #SaharaOccidental

  • ¿CHANTAJE?

    España, Marruecos, Pedro Sanchez, Argelia, Sahara Occidental, OTAN, Pegasus, espionaje,

    Si hay alguien, es su sano juicio, que tenga la más mínima duda de que EE UU está detrás de la decisión de Sánchez de entregar formalmente el Sáhara a Marruecos, en contra de la tradicional política exterior española, en contra de la legalidad internacional y sin consultar a nadie, ni a los partidos de la oposición, ni a los partidos que apoyan al Gobierno, ni a los miembros del Gobierno, ni a su propio partido, es que no conoce la historia de este país. EE UU estuvo detrás de la retirada española del Sáhara Occidental y no hizo nada, al contrario, contra Hassán II, el padre del actual sátrapa alahuí, cuando la “Marcha Verde”, lo que hizo entonces EE UU fue ordenar a España que cogiera los bártulos y abandonara aquellas tierras y arenas. Tras el paseo en coche descubierto de Franco con el presidente Eisenhower y la entrega de cuatro bases militares a los EE UU a cambio de la bendición por parte de los norteamericanos de la dictadura franquista, todo cambió en la política exterior y en la soberanía española. Tras aquella visita, el 21 de diciembre de 1959, España dejó de ser un país soberano. “Si un país no es capaz de tomar decisiones soberanas es una colonia y no podrá sobrevivir”.

    Sin embargo, la intromisión más grosera, hasta ahora, de EE UU en la soberanía de nuestro país se produjo en las primeras semanas del año 1981, durante el golpe de Estado que obligó al presidente Adolfo Suárez a dimitir, no me refiero, claro está, a la fantasmada del 23F. Así que todo el mundo debe tener claro que, como muy bien ha dicho el periodista Enric Juliana, si cae Sánchez, los que ahora lo critican “irán corriendo también a Rabat”. De hecho, el PP ha tenido contactos estos días con representantes de Marruecos y les ha dado el parabién.

    ¿Estamos en manos de traidores?

    Aunque parezcan conflictos inconexos, la guerra que acontece en Ucrania tiene relación con el cambio de postura de España sobre el Sáhara Occidental y con el conflicto abierto con Argelia. Ya hemos dejado claro que la mano que mece la cuna son los EE UU, sus intereses económicos y sus intereses estratégicos. En este sentido, los intereses de EE UU y su vocación explícita de ejercer de gendarme y mandamás mundial no solo han llevado a Rusia y Ucrania a la guerra, pueden llevar a otros. Recuerden que no es la primera vez que advertimos que Argelia es un único país del antiguo socialismo panárabe que no ha sido atacado, todavía, por el imperialismo y que, además, Argelia es aliada de Rusia y tiene mucho gas.

    Marruecos, de hecho, ya está en grave conflicto con Argelia desde la Guerra de las Arenas (25/9/1963) e interviniendo en sus asuntos internos, apoyando a grupos terroristas y separatistas, por eso Argelia cortó en flujo de gas que abastecía a Marruecos (Gasoducto del Magreb) y que luego, a través del Estrecho de Gibraltar, llegaba hasta España. Además, los saharauis son aliados de Argelia y muchos de ellos viven exiliados en su territorio. España puede verse implicada en un conflicto, de hecho ya lo está, cuya gravedad y cuyas dimensiones los políticos irresponsables que nos gobiernan, y los que están en la oposición, parece que no han sido capaces de calibrar, o sí, y entonces sería todavía peor, a la vista de lo que están haciendo.

    Argelia ha retirado a su embajador en España hace meses, ha roto el acuerdo de amistar con nuestro país, ha congelado los activos de las empresas españolas en los bancos argelinos, ha empezado a enviar pateras con inmigrantes a Andalucía, a Levante y a Baleares, solo falta que nos corte el suministro de gas que llega en metaneros y por el Gasoducto Medgaz hasta Almería. Otro asunto no baladí, cuando hablamos de una posible escalada en la gravedad de los acontecimientos, es que la gente en España no está muy enterada de los que sucedió en Argelia hace no demasiados años, quiénes eran aquellos mercenarios pagados por el Imperio en su lucha contra los soviéticos en Afganistán (sí, ese Afganistán que la OTAN ha dejado ahora en manos de los talibán). “Los afganos” y el GIA (Grupo Islámico Armado) sumieron a Argelia en un baño de sangre. Miles de personas, hombres, mujeres y niños, fueron degolladas en los pueblos donde entraban aquellos fanáticos asesinos. Finalmente, el Ejército Argelino ganó aquella guerra, pero, los herederos de aquellos fanáticos siguen allí, ahora en franquicias del Estado Islámico. Por eso deberíamos estar muy preocupados por el perfil de los que ya nos están invadiendo en pateras desde Argelia.

    Argelia, sin embargo, no es enemiga de España, nunca lo ha sido, el principal enemigo de España es Marruecos, contra el que ya hemos tenido varias guerras, cruentas y menos cruentas. Marruecos amenaza nuestras ciudades, se apropia de nuestras aguas, nos envía oleadas de inmigrantes para chantajearnos y cuenta con la bendición y el apoyo de EEUU, que sigue usufructuando bases militares en España y al que ayudamos en todas sus fechorías, bien a través de la OTAN o bilateralmente ¿Seremos imbéciles?

    Radio macuto informa que los que han espiado a Sánchez lo están chantajeando para que tome decisiones muy graves, y dice que no ha sido Marruecos con Pegasus el que lo ha espiado, que ha sido EE UU. Obviamente, para que alguien te chantajee tienes que tener algo muy feo que ocultar y, además, dejarte ¿Y si no se trata de un chantaje, sino de hacer méritos para ser secretario general de la OTAN, por ejemplo? No sé qué sería peor.

    El birrete blanco, 10/06/2022

    #España #Marruecos #PedroSanchez #SaharaOccidental #OTAN #Argelia