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Sahara Occidental: L'Algérie répond aux «corbeaux de la propagande»
Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Front Polisario, #Maroc, #Algérie, #Sahara,L’ambassadeur Soualem répond aux allégations d’une ONG : «Les corbeaux de la propagande»Le représentant permanent d’Algérie à Genève, l’ambassadeur Lazhar Soualem a usé mercredi, de son droit de réponse en réaction aux allégations mensongères d’une ONG italienne sur de prétendues « exactions » commises par le Front Polisario à l’encontre d’opposants dans les camps de Tindouf.« Dans leur inqualifiable propos ou l’approximation le dispute à l’invective et qui rappelle point par point et à la virgule près, l’esprit de celles des sessions précédentes et encore plus les diatribes des années d’avant, ces représentants se sont présentés comme les chargés de mission besogneux d’une entreprise dont la déconstruction, chaque jour met à nu, le caractère éhonté et attentatoire à la dignité des hommes et à la liberté des peuples », a assuré M. Soualem.Les propos du représentant permanent d’Algérie à Genève ont fait suite aux déclarations faites par l’ONG « Il Cenacolo » au cours du dialogue interactif du Groupe de travail sur la détention arbitraire et celui du Groupe de travail sur les disparitions forcées à l’occasion de la 48e session du Conseil des droits de l’Homme.Le diplomate a qualifié « Il Cenacolo » d’ »organisation non gouvernementale aux origines douteuses » et « dont les représentants du jour ont renié les ancestrales origines de leurs identités et la charge immatérielle de leur mémoire ».« Je me demande quel crédit faut-il accorder à des personnes qui ont déserté la tribu, la famille et la communauté pour être les corbeaux attitrés d’une affligeante propagande et les paroliers de circonstance, d’une indéfendable cause dont ils sont eux-mêmes des primo-victimes », s’est-t-il exclamé.L’ambassadeur d’Algérie à Genève a assuré que, « le travail des Organisations non gouvernementales est honorable surtout lorsqu’il est porté par d’authentiques militants dont la conviction, la passion et l’engagement sont les incontournables repères et la sincère motivation ».C’est pourquoi, a-t-il estimé, « il est regrettable que cette noble mission de défense des droits de l’homme soit détournée de sa vocation originelle pour être au service d’un agenda politique, orienté vers la négation des faits historiques et la remise en cause de la règle de droits sans lesquels les sociétés ne pourraient coexister, s’épanouir et vivre ensemble ».« Au sein de cette enceinte, ma délégation est soucieuse d’un débat serein et contradictoire avec les organisations non gouvernementales qui neutralise les extrémismes, éloigne les raccourcis et favorise la collective et partagée la prise de conscience », a souligné le diplomate qui a renvoyé « ces présumés droits-de-l’hommiste d’occasion à leurs détestables conditions de supplétifs ». -
Omar Zniber est un "Stakhanoviste de la manipulation grossière" (Belani)
Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Hezbollah, Iran, #Maroc, #Sahara,Aux délires de l’ambassadeur du Maroc à Genève Amar Belani rétorque : «Stakhanoviste de la manipulation grossière»L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a pointé les «mensonges» et la «manipulation grossière» de l’ambassadeur du Maroc à Genève, après ses propos au sujet d’une prétendue «présence d’instructeurs du Hezbollah dans les camps de réfugiés à Tindouf».«L’étoffe de certains diplomates marocains est un tissu de mensonges qu’ils tricotent inlassablement, notamment lorsqu’ils sont acculés par les appels pressants émanant des groupes de soutien à la cause juste du peuple du Sahara occidental», a déclaré Amar Belani à l’APS, en réaction à une lettre adressée, le 14 septembre courant, par l’ambassadeur du Maroc à la 48e session du Conseil des droits de l’homme à Genève.«L’ambassadeur marocain (Omar Zniber, NDLR), tout comme son prédécesseur, sont des stakhanovistes de la manipulation grossière. Ils sont passés maîtres dans l’art de recycler les mensonges éhontés de leur ministre qui avait inventé de toutes pièces, en mai 2018, la fable grotesque des instructeurs du Hezbollah, celle-ci avait été déconstruite et démentie dans les faits», affirme le diplomate algérien.«On se souvient que le royaume du Maroc était à la recherche d’un prétexte, pour annoncer la rupture des relations diplomatiques avec un pays du Moyen-Orient et engranger ainsi des dividendes auprès de certains partenaires régionaux et extrarégionaux», signale-t-il.«Tout ceci pour dire que la corde du mensonge est courte, que les propos de l’ambassadeur marocain sont sans intérêt et que la mobilisation à Genève va prendre de l’ampleur pour dénoncer la répression, les violations méthodiques et délibérées des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», a conclu Amar Belani. -
Justice pour le peuple sahraoui
Sahara Occidental, Maroc, Cour de justice européenne, #Maroc, #SaharaChaabane BENSACIDans dix jours, exactement, la Cour de justice européenne (CJE) se prononcera par deux arrêts relatifs aux nouveaux accords UE-Royaume marocain incluant le Sahara occidental, au mépris des résolutions de l’ONU et du droit international.Déjà, en décembre 2016, la CJE avait rendu un arrêt d’une importance cruciale sur l’accord d’association entre les deux parties complices, estimant que cet accord ne peut s’appliquer au Sahara occidental dès lors que le territoire sahraoui dispose d’un statut séparé et distinct de celui du royaume du Maroc.Passant outre cette décision, l’UE et Rabat ont cherché constamment à louvoyer, inventant mille subterfuges pour poursuivre le pillage des ressources du peuple sahraoui dont les proportions ont atteint, ces dernières années, des niveaux alarmants. Sous la double influence de la France et de l’Espagne, la Commission européenne a ainsi conclu deux autres accords, l’un agricole et l’autre de pêche, par lesquels sont exploités, cyniquement, les territoires sahraouis occupés en toute illégalité par le Makhzen.Les artisans de cet accord ont cherché à noyer le poisson en annonçant de prétendues consultations avec l’occupant marocain et les colons qu’il a établis.Conclus en violation flagrante du droit du peuple sahraoui à son autodétermination, ces deux accords approuvés par le Conseil de l’UE ont fait l’objet de deux recours en annulation par le Front Polisario qui argue, à juste titre, du seul et incontournable consentement du peuple sahraoui à ce genre de programme.Les 2 et 3 mars dernier, la CJE a examiné les tenants et les aboutissants de cette nouvelle dérive et sa double sentence tombera donc le 29 du mois courant, tant en ce qui concerne l’accord agricole que l’accord de pêche.Comme les juges de cette noble institution ne sauraient se déjuger, eu égard à leur verdict précédent, et comme ils ont déjà démontré leur haute moralité par rapport aux coups tordus et aux manoeuvres sordides, il est probable, sinon certain, que la sentence dira clairement le droit, sans concession ni détour.A l’heure où un nouvel envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental va être investi, dans les jours prochains, les deux arrêts de la CJE seront examinés à la loupe et reflèteront, sans nul doute, les bases juridiques qui fondent la légitimité du Front Polisario, unique représentant du peuple sahraoui, à rejeter les prétentions du Makhzen qui impose l’injustice de sa présence dans la dernière colonie en Afrique.L’Expression, 21/09/2021 -
Maroc-Israël: La normalisation se concrétise au fil des mois
Maroc, Israël, Sahara Occidental, #Maroc, #Israël, #sahara, normalisation,
SUR RADIO J. La normalisation des relations entre le Maroc et Israël se concrétise au fil des mois.
1. Des accords multiples,
2. Des vols commerciaux directs entre les deux pays et
3. L’ouverture réciproque d’ambassades dans « quelques mois », selon le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid qui a effectué, le 11 août 2021, sa première visite officielle à Rabat.
A savoir : Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.
Source : francetvinfo.fr
LE PLUS. Coopération politique et cybersécurité.
A. Coopération politique, aviation, culture, sport … Plusieurs accords ont été signés lors de la première visite officielle au Maroc du ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid qui a salué « la restauration de la paix et l’amitié ».
B. L’une des premières concrétisations est sans doute le lancement des lignes aériennes commerciales directes entre les deux pays. Avant la pandémie, des dizaines de milliers d’Israéliens, pour la plupart d’origine marocaine, visitaient chaque année le royaume, mais devaient transiter par d’autres pays.
C. Le Maroc et Israël avaient par ailleurs signé en juillet dernier à Rabat un accord de coopération en matière de cyberdéfense, portant sur « la coopération opérationnelle, la recherche, le développement et le partage d’informations« , comme l’avait indiqué la direction nationale israélienne de la cybersécurité.
Récemment, le royaume a été accusé d’avoir eu recours au logiciel d’espionnage Pegasus, conçu par la société israélienne NSO. Rabat a catégoriquement démenti « ces allégations mensongères et infondées » et enclenché des procédures judiciaires.
Source :
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LE PLUS. Que sait-on sur la normalisation entre les deux pays et que change-t-elle vraiment ?
Normalisation contre Sahara occidental.
La question de la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv a été relancée en février 2020 à l’occasion d’une visite officielle au Maroc de l’ancien chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Le Maroc s’était montré prêt à faire un geste en contrepartie d’un soutien américain à la question du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole revendiquée à la fois par les Marocains et les indépendantistes du Polisario soutenus par l’Algérie.
En décembre, Washington reconnaît officiellement et pour la première fois de son histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental. Le Maroc s’engage sur la voie de la normalisation.
Nouveau pays arabe sur la liste.
Le Maroc est le quatrième pays arabe après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, à avoir normalisé ses relations avec Israël en 2020 sous l’impulsion des États-Unis. Avant eux, il y a eu l’Égypte en 1979, puis la Jordanie en 1994 dans le cadre d’accords de paix.
Ce n’est pas la première fois que le Maroc se rapproche d’Israël. Les deux pays ont entretenu des relations officielles de 1993 à 2000. Il n’y avait pas d’ambassades, mais des « bureaux de liaison » qui ont fermé suite à la seconde intifada (soulèvement) des Palestiniens. Ces derniers voient d’un mauvais œil le rapprochement avec Israël et le qualifie de « trahison ». Au Maroc, une partie de la population reste opposée à toute normalisation avec l’Etat hébreu. Selon un sondage récent, plus de 40% des Marocains soutiennent l’accord.
Une importante communauté juive
La communauté juive du Maroc, présente depuis l’Antiquité, est la plus importante d’Afrique du Nord avec près de 3 000 personnes. Un nombre qui semble dérisoire en 2021 quand on sait que le royaume compte plus de 30 millions d’habitants. Pourtant dans les années 1940, ils étaient près de 250 000, soit 10% de la population.
Mais beaucoup sont partis après la fondation d’Israël, en 1948. Aujourd’hui, plus de 700 000 Israéliens sont d’ascendance marocaine et ont souvent gardé des liens forts avec leur pays d’origine.
Avant même de normaliser ses relations diplomatiques avec Israël, le Maroc a lancé une réforme scolaire qui intègre l’enseignement de l’histoire et de la culture de la communauté juive. Une première dans le monde arabe.
francetvinfo.fr
Israel Valley, 20/09/2021
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Sahara occidental: le Groupe de Genève appelle à "agir" face à la répression marocaine
Sahara Occidental, Maroc, droits de l’homme, #Sahara, #Maroc,Sahara occidental/droits humains: le Groupe de Genève appelle à « agir » face à la répression marocaineGENEVE – Le Groupe de Soutien de Genève pour la Protection et la Promotion des Droits Humains au Sahara occidental a pressé lundi la communauté internationale d’ »agir » pour aider à mettre fin à la crise humanitaire et des droits de l’Homme au Sahara occidental occupé « en envoyant un message clair au Maroc qu’il ne peut pas agir en toute impunité ».Le Groupe de soutien de Genève, composé de 300 organisations membres du monde entier, « lance un appel urgent à la communauté internationale pour protéger les défenseurs des droits de l’Homme, les journalistes et les prisonniers politiques sahraouis dont la vie est en danger en raison de la brutale campagne de répression lancée par le Maroc après la reprise du conflit armé au Sahara occidental en novembre dernier ».Le Groupe de Genève appelle ainsi à « une action urgente de la communauté internationale pour aider à mettre fin à la crise humanitaire et des droits de l’homme au Sahara occidental occupé en envoyant un message clair au Maroc qu’il ne peut pas agir en toute impunité ».Alors que le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l’homme, ainsi que des organisations internationales, ont récemment fait état de nombreux cas d’abus, l’interdiction quasi-totale par le Maroc des observateurs internationaux des droits humains et des médias, ainsi que l’absence de mandat relatif aux droits humains de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Sahara occidental (MINURSO), ont enhardi les autorités marocaines à perpétrer des violations systématiques et flagrantes des droits humains sans crainte apparente des conséquences, déplore le Groupe.L’incapacité à tenir le Maroc responsable de cette répression et ses agressions « conduira à des abus plus graves », averti-il.Le Groupe de Genève compte ainsi organiser le 22 septembre courant une conférence de presse réunissant des défenseurs internationaux et des victimes sahraouies, au cours de laquelle il va lancer une campagne mondiale intitulée « Aucun Sahraoui sera oublié », appelant à la protection des Sahraouis ciblés dans le Sahara occidental occupé par le Royaume du Maroc.Les Sahraouis « ont été abandonnés par la communauté internationale », selon les organisateurs de la campagne dont l’objectif est de briser le silence autour du Sahara occidental. « Les Sahraouis sous occupation ont besoin de notre aide maintenant. Le Maroc doit savoir qu’il ne peut pas continuer à violer les lois internationales humanitaires et des droits de l’homme en toute impunité », soulignent-ils encore.La campagne prévoit des manifestations dans le monde entier devant des institutions clés, une campagne d’écriture de lettres destinées aux principaux décideurs, des exposés sur les médias sociaux et de nombreuses autres actions, a-t-on indiqué. -
Élections dans les territoires occupés : Les contre-vérités du makhzen
Sahara Occidental, Maroc, élections législatives, #Sahara, #Maroc,Le représentant du Front polisario aux Nations unies, responsable de la coordination avec la Minurso, Sidi Mohammed Ammar, a démenti les contre-vérités du Maroc concernant les élections sommaires tenues récemment dans les régions sahraouies occupées, a indiqué l’Agence de presse sahraouie (SPS).Dans une lettre envoyée au Secrétaire général de l’ONU Antonio Gutéress, M. Mohamed Ammar a relevé les contre-vérités contenues dans le message du délégué du Maroc auprès des Nations unies concernant les élections tenues par son pays dans les territoires sahraouis soumis à son occupation illégale, affirmant qu’elles visaient à imposer la politique du fait accompli.«Comme à l’accoutumée, l’Etat d’occupation marocaine a employé, en vue de mettre en oeuvre sa mascarade électorale dans les territoires occupés du Sahara occidental, de grands nombres de colons marocains qui se sont déplacés illégalement dans le territoire depuis le début de l’occupation le 31 octobre 1975, ce qui est une violation flagrante des règles élémentaires du Droit humanitaire international et des décisions y afférentes des Nations unies.»Il a estimé que «les taux de participation élevés» mentionnés dans ladite lettre sont de pures affabulations et un écran de fumée dans l’intention de dissimuler la forte abstention du peuple sahraoui dans les régions occupées du Sahara occidental.Il a souligné que les autorités d’occupation marocaines ont annoncé plus de 9.000 bulletins nuls dans la ville de Laayoune car ces bulletins de vote portent les mentions «Oui pour l’Indépendance. Vive la République sahraouie».Le diplomate sahraoui s’est dit vivement étonné comment les Sahraouis dans les régions occupées soutiennent-ils ses politiques expansionnistes, comme le prétend le Maroc, s’interrogeant sur le pourquoi du rejet par l’occupant du référendum d’autodétermination sous la supervision des Nations unies et qui l’a approuvé officiellement et s’est engagé même à en respecter l’issue.Pour le diplomate : «La réponse est simple, à savoir que l’Etat d’occupation marocaine est non seulement connu pour sa nature non-démocratique et despotique, mais pour son recul continu face à ses engagements et devoirs internationaux.»Le diplomate a averti que le silence des Nations unies et de la société civile, ainsi que leur passivité «n’encouragent pas seulement l’Etat d’occupation marocaine à poursuivre impunément des tentatives d’imposer son occupation illégale par la force de parties du Sahara occidental, mais expose au danger la paix et la stabilité dans toute la région». -
Les forces d'occupation marocaines démolissent 100 maisons sahraouies, près d'El Aaiun
Sahara Occidental, Maroc, crimes de guerre, #Maroc, #Sahara,
El AAIUN – Sahara Occidental OccupéSamedi 18 2021, 100 familles sahraouies se sont retrouvées sans abri lorsque leurs habitations ont été démolies par les forces d’occupation marocaines afin de les contraindre à fuir leur vie nomade bédouineLes cas similaires se sont multipliés depuis 2010, indiquant une politique marocaine coordonnée.Mohamed Laarousi, analyste politique sahraoui, a déclaré : « Il s’agissait d’un processus d’assimilation culturelle qui constitue une grave violation du droit international des droits de l’homme et en particulier du droit à la culture des peuples autochtones et des individus. Cette politique illégale a affecté la situation socio-économique dans les territoires occupés.Il a ajouté : « De telles actions ne peuvent être tolérées et constituent clairement un crime de guerre. »Equie Media, 18/09/2021 -
Belgique : Projection du documentaire «Les sahraouis… un peuple oublié»
Sahara Occidental, Maroc, réfugiés sahraouis, Front Polisario, #Maroc, #Sahara,La salle «Pianofabriek» à Bruxelles (Belgique) a abrité samedi l’avant-première du docu-film «Les sahraouis… un peuple oublié» réalisé par la Fédération Wallonia-Brussels et relatant les différents aspects de la question sahraouie.Selon l’Agence de presse sahraouie (SPS), le documentaire évoque, à travers des témoignages, le quotidien des migrants sahraouis notamment en Belgique et leur responsabilité envers leur peuple dans les camps de réfugiés et les territoires occupés.Le documentaire évoque également «la situation inquiétante des militants sahraouis dans les territoires occupés à l’instar de la militante Sultana Khaya et les détenus civils sahraouis incarcérés dans les geôles de l’occupation marocaine dans des conditions pitoyables».«Cette projection a été l’occasion pour le mouvement belge de solidarité et les associations de la diaspora pour tenir un débat marqué par une allocution de M. Pierre Galand, président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) sur l’histoire de la lutte sahraouie de libération et les derniers développements de la cause nationale», a ajouté la même source. -
HCR: L’Algérie condamne les mensonges du Maroc sur les réfugiés sahraouis
Sahara Occidental, Maroc, HCR, réfugiés sahraouis, #Sahara, #maroc,FACE À DE VAINS MENSONGES DU MAROC SUR LES RÉFUGIÉS SAHRAOUIS:L’Algérie condamne et prend à témoin le HCRLe HCR est invité à «apporter un démenti ferme et catégorique à ces allégations qui portent atteinte, en premier lieu, à ses équipes sur le terrain et ses partenaires d’exécution présents dans ces camps de réfugiés depuis près d’un demi-siècle».Les tentatives désespérées du Maroc d’agir sur le dossier du Sahara occidental lui font prendre des attitudes irréfléchies et carrément mensongères à l’endroit d’ONG et de pays respectables. L’Algérie qui n’admet pas ce genre de comportements inadmissibles a condamné la «pirouette» de Rabat qui tente d’entacher l’action du HCR et de ses opérations humanitaires au profit des réfugiés sahraouis.La réaction cinglante du représentant de la délégation algérienne lors des débats de la 82eme réunion du comité permanent du Programme du HCR à Genève, remet les pendules à l’heure dans un dossier limpide mais que le Maroc veut noircir pour gagner du temps.«Ma délégation condamne énergiquement l’attitude outrageante de la délégation du Maroc qui, une fois de plus, tente d’instrumentaliser nos débats pour exhumer ses allégations mensongères, infondées et réitérées de manière obsessionnelle dans le seul objectif, vous l’auriez tous compris, d’entacher la crédibilité et le bien fondée de l’opération du HCR en Algérie». Il y a lieu de noter les propos mensongers du chef de la délégation marocaine, s’agissant de la situation des réfugiés sahraouis.Le diplomate algérien a pris à témoins le représentant du HCR et l’a enjoint à communiquer librement «sur la gestion des camps des réfugiés du Sahara occidental». il n’y a pas de doute et le HCR le confirmera, cette gestion respecte les normes reconnues en la matière. Aussi, le HCR est-il invité à «apporter un démenti ferme et catégorique à ces allégations qui portent atteinte, en premier lieu, à ses équipes sur le terrain et ses partenaires d’exécution présents dans ces camps de réfugiés depuis près d’un demi-siècle». Ainsi, à travers sa délégation à Genève, l’Algérie est confortée par le fait qu’elle abrite la première situation prolongée sous le mandat du HCR.Le chef de la délégation algérienne, relèvera également que «les tentatives de diversion à courtes vues, simplistes et vaines de la délégation marocaine, y compris celles visant à vanter les bienfaits de la colonisation, ne font que renforcer la détermination de mon pays à poursuivre son soutien en faveur des réfugiés du Territoire non autonome du Sahara occidental et leur cause, à l’instar de toute les autres causes justes dans le monde». Disqualifiant le discours marocain qui tente d’impliquer l’Algérie dans le conflit, le représentant de la délégation algérienne au HCR a rappelé lors que «le rapport du Secrétaire général de l’ONU à la 76ème Assemblée générale, cite le Sahara occidental parmi les Territoires non-autonomes inscrits sur l’agenda des Nations Unies».C’est à l’Onu qu’il faut s’en prendre, à supposé que Rabat veuille renverser la tendance. Et pour cause, la question sahraouie «a été confirmée, il y a quelques jours, par le refus des Nations Unies et de l’Union africaine de déléguer des observateurs lors des élections récentes au Maroc, refusant ainsi de cautionner l’occupation». Ce sont là, les principaux contradicteurs du Maroc. Il faut dire que l’ONU et l’UA ne font rien d’autre que d’en référer à la légalité qui «sera confirmée, nous en sommes convaincus, à l’occasion du rendu judiciaire de la Cour de Justice de l’Union européenne le 29 septembre prochain », conclut le diplomate algérien.APS -
Au Sahara Occidental, la solution c'est un référendum d'autodétermination
Sahara Occidental, Maroc, ONU, autodétermination, #Sahara, #Maroc,Pour libérer la dernière colonie d’Afrique, l’ONU doit organiser un vote d’autodétermination au Sahara Occidental.En mettant unilatéralement fin à un cessez-le-feu de 29 ans, le Maroc souligne le besoin urgent pour l’ONU de respecter ses engagements envers le Sahara Occidental.Susan H. SmithAprès presque 100 ans de colonisation par l’Espagne, et 45 ans d’occupation brutale, de colonialisme de peuplement, d’exploitation des ressources naturelles, et de nettoyage ethnique par le Maroc depuis 1975, le peuple du Sahara Occidental a été poussé au bord de la guerre. Le 10 novembre, le Maroc a franchi une zone tampon des Nations Unies et a lancé une opération militaire dans la ville sahraouie de Guergerat, à la frontière avec la Mauritanie. Cet acte de belligérance a effectivement mis fin à un cessez-le-feu de 29 ans négocié et surveillé par les Nations unies, incitant la population autochtone à reprendre sa lutte armée de libération pour se défendre. Le 10 décembre, le Maroc a annoncé qu’il normalisait ses relations avec Israël, ce à quoi les États-Unis ont répondu par un tandem de contreparties : ils ont reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et annoncé la vente au Maroc de drones, d’hélicoptères Apache et d’armes à guidage de précision pour un montant d’un milliard de dollars.L’acte de guerre le plus récent du Maroc est considéré par le Front POLISARIO – le gouvernement du peuple sahraoui en exil à Rabouni, en Algérie – comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’une longue liste d’agressions et de transgressions visant à anéantir leur culture, leurs droits de l’homme et leur lutte pour l’autodétermination, tels que reconnus et défendus par le droit international. La Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental, ou MINURSO, a été établie par la résolution 690 du Conseil de Sécurité en 1991 pour permettre au peuple sahraoui de choisir son destin conformément à la proposition de règlement acceptée par le Maroc et le POLISARIO. Cette résolution a été suivie de 24 autres résolutions du CSNU visant à mettre en œuvre un processus d’inscription des électeurs juste et impartial, ainsi que de la résolution 380 en 1975 déplorant le mouvement du Maroc dans le territoire.Ces actions de la part du Maroc et des États-Unis sont en contradiction avec le droit international et ses conventions, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui garantit le droit à la liberté et à l’autodétermination. En 1965, l’Assemblée générale a adopté la résolution 2072 demandant à l’Espagne de « prendre toutes les mesures nécessaires » pour décoloniser le territoire. Après l’annonce par l’Espagne de son retrait du territoire en 1975, la Cour internationale de justice a affirmé le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination. Le roi Hassan II du Maroc a répondu à l’annonce de la Cour en proclamant à la radio nationale qu’une Maseerah ou « marche pour récupérer le Sahara marocain » aurait lieu, ce qui a mobilisé 350.000 Marocains qui ont immédiatement fait leurs bagages et se sont déplacés vers le territoire, avec des vagues successives de déplacement depuis lors.En 1984, l’Organisation de l’unité africaine a accepté la République arabe sahraouie démocratique, ou RASD, en tant qu’État membre. Le Maroc, membre fondateur de l’OUA, s’est ensuite retiré en signe de protestation pendant 33 ans, avant de revenir en 2017 afin d’exercer une influence politique et économique.Au cœur du mandat de la mission MINURSO se trouvait la mise en place d’une commission d’identification dirigée par des paires de shaykhs sahraouis (chefs tribaux) de chaque clan, qui ont été approuvés par Rabat et Rabouni pour déterminer l’authenticité des personnes demandant à s’inscrire pour voter au référendum. Malheureusement, le référendum visant à déterminer si la dernière colonie d’Afrique devait devenir indépendante ou être incorporée au Maroc n’a jamais eu lieu. Et ce, malgré le fait que la mission de maintien de la paix de l’ONU soit en activité depuis 29 ans. Le secrétaire général Antonio Guterres a récemment renouvelé le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire, avec la promesse d’envoyer un énième envoyé personnel dans la région alors que le poste était vacant depuis mai 2019. Initialement prévu pour janvier 1992, le référendum a été bloqué à plusieurs reprises par les objections sahraouies aux efforts persistants et soutenus du Maroc pour présenter ses ressortissants comme des membres de la tribu sahraouie. En 1995, le processus d’identification des électeurs requis pour le référendum a été suspendu et est dans l’impasse depuis lors.Entre-temps, le Maroc a réussi à « marocaniser » le Sahara Occidental depuis 1975, comme Israël a réussi à coloniser la Palestine pendant 72 ans. Au cours des 29 dernières années, le Royaume a poursuivi son projet de colonisation en se conformant de manière feinte au mandat de la MINURSO et en changeant effectivement la démographie du territoire.Selon Mulay Ahmed de l’Association Sahraouie aux Etats-Unis, la population du Sahara Occidental de près de 700.000 personnes a été adultérée ethniquement pour inclure 400.000 Marocains incités par des subventions au logement à se déplacer vers le sud du Maroc à El-Aioun, Smara, Boujdour, Dakhla et d’autres villes. « Ces Berbères à prédominance ethnique sont différents des Sahraouis nomades », a-t-il précisé, dont l’origine remonte à la péninsule arabique à la suite de deux vagues de migrations aux IXe et XIIIe siècles. Outre le fait qu’ils partagent l’école malékite de l’islam comme religion, les Sahraouis et les Marocains diffèrent radicalement en termes de langue, de culture, de nourriture, d’habillement et d’affinité avec le désert et les dunes de sable d’une beauté exquise du Sahara occidental. En fait, en raison de l’isolement relatif du peuple sahraoui dans le désert du Sahara occidental pendant des siècles, il a conservé une pureté culturelle et son dialecte est considéré comme le proche de l’arabe coranique classique.En plus de modifier les faits sur le terrain sur le plan ethnique, l’occupation brutale du Maroc se caractérise par la suppression violente de la dissidence et des protestations non violentes des Sahraouis autochtones. Les arrestations, l’incarcération, la torture, les disparitions, les abus et l’apartheid économique ont entraîné un nettoyage ethnique et l’exode de quelque 200 000 personnes vers l’Algérie, la Mauritanie, l’Espagne, la France, les États-Unis, le Canada et l’Amérique latine. À cet égard, la présence de l’ONU dans la région sous l’égide de l’organisation d’un référendum est assimilée aux accords d’Oslo entre Israël et l’Autorité nationale palestinienne en 1993, par lesquels un accord partiel a été conclu, laissant de côté le statut de Jérusalem et le droit de retour des Palestiniens en exil – tandis que la construction de colonies illégales augmentait de manière exponentielle et qu’Israël commençait la construction de son mur frontalier d’apartheid.Dans sa célèbre déclaration sur l’Afrique du Sud devant le Comité spécial contre l’apartheid au siège de l’ONU à New York en 1990, le défunt révolutionnaire anti-apartheid Nelson Mandela a déclaré : « Nous saisissons également cette occasion pour saluer chaleureusement tous les autres qui luttent pour leur libération et leurs droits de l’homme, notamment les peuples de Palestine et du Sahara occidental. Nous vous recommandons leurs luttes, convaincus que nous sommes tous touchés par le fait que la liberté est indivisible, convaincus que le déni des droits de l’un diminue la liberté des autres. »Comme c’est le cas avec l’appropriation par Israël des terres palestiniennes internationalement reconnues après les accords d’Oslo, et en violation de cet accord de paix historique, le Maroc a saboté le processus de référendum. Dans le même temps, les Nations Unies en général, et le Conseil de sécurité en particulier, sont restés muets alors que le Maroc a accéléré l’ampleur et la portée de son projet colonial avec l’aide et l’œil aveugle de deux membres permanents du Conseil de sécurité : les États-Unis et la France. Le Maroc a consacré 20 milliards de dollars à son objectif stratégique de sécurisation du Sahara Occidental, et ses principaux fournisseurs d’armes sont les Etats-Unis, avec une part de 53%, suivis par la France avec 44%.Selon Mohamed Brahim de l’Association Sahraouie aux Etats-Unis, « l’ONU ne peut pas ou ne veut pas forcer le Maroc à respecter le référendum, en particulier en raison de la présence et de l’influence des Etats-Unis et de la France – deux alliés au Conseil de Sécurité qui ont des intérêts géopolitiques et financiers dans les grandes ressources du Sahara Occidental. »Le territoire est riche en phosphates, en poissons, en uranium, en sel, en minéraux, en sable et en potentiel de forage pétrolier off-shore. Le plus long tapis roulant du monde, qui peut être vu de l’espace, s’étend sur 98 kilomètres de la ville minière de Bukraa au port d’El-Aioun dans le Sahara Occidental occupé.Cet empilement des cartes en faveur du Maroc par les États-Unis remonte à des décennies. En 1975, le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger a dit au Président Gerald Ford qu’il espérait « un vote truqué de l’ONU » affirmant la souveraineté marocaine sur le territoire. Les administrations successives des deux partis ont soutenu le Royaume, qui a depuis 2019 acheté pour des milliards de dollars d’armes américaines. La Fondation Clinton a obtenu 12 millions de dollars de dons du roi Mohammed VI et de sociétés privées marocaines, après quoi la secrétaire d’État Hillary.Clinton a encouragé le Maroc à abandonner le référendum parrainé par l’ONU en faveur d’un règlement négocié avec le POLISARIO. Cela aurait eu pour effet de reléguer les dirigeants sahraouis à un régime fantoche marocain, comme de nombreux Palestiniens considèrent aujourd’hui que l’Autorité palestinienne se plie à Israël après Oslo.« Comme le gros de l’armée marocaine est stationné au Sahara occidental occupé, il est probable que les armes seront utilisées dans la guerre en cours contre la population civile. »Plus récemment, en 2018, l’administration Trump a déplacé l’ambassade des États-Unis en Israël à Jérusalem, et a annoncé le mois dernier qu’elle ouvrait un consulat à Dakhla, au Sahara occidental occupé. Ces deux déplacements ont été effectués au mépris flagrant et en violation du droit international relatif au statut de ces territoires, et pris tout en prétendant être un arbitre neutre dans les deux régions.En ce qui concerne la vente carte blanche des États-Unis de 11,3 milliards de dollars d’armes au Maroc depuis 2019, leur récente décision de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental recadre et relègue l’occupation brutale à une situation de troubles civils et d’insurrection plutôt qu’à une guerre internationale – ce pour quoi les États-Unis pourraient être tenus en échec par le Congrès ou tenus responsables par l’ONU pour avoir aidé et encouragé.« Il est difficile de dire où le Maroc va utiliser ces armes. Il y a maintenant une guerre ouverte entre l’armée sahraouie et l’armée marocaine », a déclaré l’ambassadeur Sidi Omar, représentant du Front POLISARIO à l’ONU à New York, lorsqu’on lui a demandé si le Maroc allait utiliser ces armes contre le mouvement de résistance sahraoui et les camps de réfugiés en Algérie. « Comme le gros de l’armée marocaine est stationné au Sahara occidental occupé, il est probable que les armes seront utilisées dans la guerre en cours contre la population civile. »Les civils sahraouis, il faut le noter, ont patiemment et de bonne foi pratiqué la désobéissance civile non-violente pendant 29 ans, tout en coopérant pleinement avec le mandat de l’ONU pour un référendum. Ce qui est certain, a ajouté Omar, c’est que « la poursuite du conflit armé au Sahara occidental aura des conséquences désastreuses sur la paix et la stabilité dans notre région. »