Le retour au multilatéralisme est une exigence incontournable. C’est l’un des enseignements majeurs révélés par l’impact de la pandémie. Aucun pays n’a été épargné par cette terrible tragédie qui a mis à nu les limites de la globalisation et de l’unilatéralisme.
Mois : décembre 2020
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Algérie : Un partenariat mondial inclusif
La crise sanitaire a frappé de plein fouet les économies des pays les plus développés autant qu’elle a sévi durement dans les pays en développement et, plus encore, dans les pays les plus pauvres de la planète, en victimes d’un ordre inique et injuste. Il n’y a pas d’autre issue à cette crise collective en dehors d’une «solution globale et coordonnée», fondée sur un «partenariat mondial renforcé, revitalisé et inclusif».Cette vision cohérente et pragmatique, défendue par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, lors de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la pandémie, privilégie les vertus de la solidarité, de l’entraide et de la responsabilité collective qui traduisent la quintessence des valeurs humanitaires.Que sont donc devenus les apôtres du «devoir humanitaire» murés dans un silence assourdissant face au drame qui frappe les populations les plus vulnérables de la planète, livrées au dénuement le plus total dans les camps de réfugiés, souffrant des affres de la malnutrition et de la famine endémique ? L’égocentrisme et l’indifférence tuent aussi sûrement que cette pandémie révélatrice de la précarisation de la vie des sociétés et l’aggravation des fractures entre les pays développés et le reste du monde.«L’interdépendance économique, la corrélation des situations et les politiques adoptées imposent d’accorder un intérêt particulier aux besoins des peuples et des pays marginalisés», a affirmé le Premier ministre, revendiquant un «accès rapide et équitable de l’ensemble des Etats et peuples au vaccin».Cette responsabilité collective est le premier défi qui attend le monde de l’après-Covid qui mobilise les efforts de l’Algérie attentive à toutes les initiatives et solidaire, depuis le déclenchement de la crise, avec les pays démunis des moyens de prévention et de protection. La contribution aux fonds des Nations unies pour la riposte mondiale contre le virus, l’envoi des aides et des équipements médicaux aux pays voisins et la mise en place d’un hôpital pour les réfugiés sahraouis abandonnés par la communauté internationale, marquent un attachement aux valeurs de la solidarité et des droits humains inaliénables.Horizons, 6 déc 2020 -
ambiance tendue en France, pas de carnaval et de festival Citron, Corona News, jour de deuil pour Giscard
Samedi 5 décembre
Ambiance tendue en FranceAujourd’hui (samedi) dans 90 villes, à nouveau des manifestations («Marches de Liberté») contre le projet de «Loi Sécurité globale». Cela concerne principalement l’article 24: interdiction de filmer et de photographier de manière reconnaissable des policiers. Le président Macron a déclaré hier (vendredi) lors d’une heure des questions en direct de 2,5 heures que l’article ne serait pas publié. Mais il a également dit quelques autres choses qui ne faisaient que créer de nouvelles tensions. Il a réitéré son dégoût pour les violences policières (gros problème en France) et a noté que les « non blancs » sont beaucoup plus susceptibles d’être arrêtés par la police pour un contrôle d’identité. Il n’aime pas cela et il y aura donc une «plate-forme» où des plaintes peuvent être déposées pour racisme et discrimination. Il a également condamné la violence contre la police. À partir de juin, les agents seront équipés de caméras corporelles.
Deux syndicats de policiers ont réagi avec fureur à l’accusation implicite de Macron de racisme et de discrimination dans leurs cercles. Ils ont appelé leurs membres à ne pas procéder du tout à des contrôles d’identité pour le moment.
Agenda: nouvelles annulationsLes grands événements comme le Carnaval de Nice et la Fête de la citron à Menton, au programme de février, sont annulés . Pas de coupe de football non plus (pour la Coupe de France) en 2021. Le début des soldes d’hiver a été reporté au 20 janvier.
Mise à jour sur CoronaAu cours des dernières 24 heures, 11 241 nouvelles infections et 284 décès. Le nombre de morts est maintenant passé à 54 767. Le nombre de patients hospitalisés continue de baisser légèrement, tout comme celui des patients sous ventilation. Mercredi sur cette plateforme à nouveau un aperçu complet de la couronne en chiffres.
Avec un vaccin en vue, selon une enquête, l’humeur des Français s’améliore. En octobre, 13% étaient encore optimistes quant à l’avenir, maintenant 23%.
Le gouvernement a nommé l’immunologiste Alain Fischer, 71 ans, «Monsieur Vaccine». Il doit coordonner le programme de vaccination. Selon le président Macron, les vaccinations de masse ne commenceront qu’entre avril et juin 2021. Il est contre une obligation de vaccination.
Conseil du gouvernement: maximum 6 adultes à la table de Noël.
Adieu Giscard d’EstaingLe 9 décembre, journée de deuil national en commémoration de l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing (94 ans) décédé cette semaine. A sa demande enterré dans un cercle très privé. Le réformateur VGE, vaincu par François Mitterrand en 1981 à son étonnement, n’a jamais conquis le cœur des Français. Bien qu’il ait fait de son mieux à cet égard aussi. Il accueillait des éboueurs parisiens pour le petit-déjeuner à l’Élysée et allait tous les mois chercher une fourchette chez des gens «normaux». A l’époque inimaginable pour un président de faire une telle chose. VGE était aussi un excellent accordéoniste qui – dès qu’il en avait l’occasion – aimait jouer avec lui.
Source : Kijk Zuid Frankrijk, 5 déc 2020 (traduction non officielle)
Tags : France, Macron Giscard d’Estaing, Carnaval de Nice, Fête de la citron à Menton,
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Finalement, Emmanuel Macron est un chic type
FINALEMENT, EMMANUEL MACRON EST UN CHIC TYPE
Donc, si je comprends bien, selon Macron, l’idée générale est de continuer sur la même lignée générale, la gueule masquée jusqu’à perpète, de se faire vacciner contre la connerie sous peine d’être exclus des espaces publics, de ne plus pouvoir voyager, etc., d’être fliqués par des cartes biométriques pour circuler librement, mais attention, hein, rien n’est obligatoire, il n’y aura pas de discriminations…Et puis, le nucléaire, c’est bon pour la planète, il paraît même que ça purifie les nappes phréatiques et guérit les cancers, on continue sur la même lignée, c’est bien, on est les rois du monde.
Et puis, on est pas une dictature, c’est sûr, il y a pire ailleurs, il suffit de jeter un coup d’œil du côté de la Turquie, ils ont bon dos, les Turcs…
Et puis, la violence est modérée dans nos rues, tout le monde s’adore librement, sans se dénoncer ou se mettre sur la trogne…
Et puis, la musique, le cinéma et la littérature, c’est mauvais pour nos mœurs, ça ne rapporte rien au PIB, il faudrait passer un coup de balai sur la scène de ces inutiles saltimbanques qui ne servent pas nos banques.
Et puis, le macronavirus est tombé du ciel par hasard sans nulle intervention humaine, c’est encore la faute au bon Dieu. Et puis, il paraît que masquer des enfants de six ans à l’école, c’est bon pour leur développement mental et leurs voies respiratoires…
Et puis, l’opinion publique est d’accord avec ça… Et puis, le monde hyperconnecté virtuellement, déconnecté réellement, c’est le futur, c’est comme ça, il faut faire avec…
Et puis, on est tous des cons. Quand allons-nous mettre un terme au règne de cet ignoble connard ? Cessons ces manifs où les flics et les excités se tabassent allègrement, et rassemblons-nous tous, main dans la main, devant les portes de l’Élysée et délogeons ensemble, Macron…
Arnaud Delporte-FontaineSource : Le système A, 5 déc 2020
Tags : France, Macron, climat, coronavirus, covid19, énergie,
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Plus Macron est incohérent, plus sa cote monte
La cote de popularité de Macron en hausse, loin derrière Merkel
Un récent sondage crédite le président de la République de 3 points supplémentaires en novembre. Il reste néanmoins sous la barre des 50 % d’opinions positives, selon le dernier baromètre Harris Interactive Epoka, publié par LCI vendredi. Il s’en faut même de beaucoup, quelque dix points !
Mieux que Sarkozy et Hollande ?La popularité du président de la République s’établit à 41 % d’opinions positives, soit un gain de six points depuis le mois… d’avril et le premier pic de la crise sanitaire. « Les Français ont le sentiment, que malgré les difficultés, Emmanuel Macron tient la barre et suit sa feuille de route, analyse Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion d’Harris Interactive. Ils ne sont pas d’accord sur tout, ils restent critiques, mais ils ont la perception qu’il remplit sa mission de président, qu’il pilote la maison France, et ça les rassure. »
Autre point à souligner : à ce stade actuel du mandat, Macron s’en tire mieux que ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande. Seul bémol : le sondage a été réalisé juste avant cette semaine marquée par les affaires de violences policières…
Angela Merkel, chancelière depuis 15 ans, est populaire auprès de 7 Allemands sur 10La popularité de la sexa met une claque au quadra
Plus populaire que jamais, à son cinquième mandat, la chancelière Angela Merkel fête dimanche sa quinzième année à la tête de l’Allemagne. Sa bonne gestion de la crise sanitaire lui vaut une popularité que bien des dirigeants lui envient. A commencer par le petit prétentieux français.
Qu’elle semble loin cette année 2019, quand la dirigeante allemande, à la tête d’une grande coalition a surmonté la crise du mouvement des jeunes pour le climat et la popularité d’Angela Merkel est actuellement sans nuage. Sa gestion de l’épidémie en Allemagne a remis au centre du jeu « l’inoxydable » chancelière.
Popularité au zénithLa presse française ménage l’égo du p’tit gars, occultant la différence écrasante de popularités pour vanter ses misérables 41%.
Des voix s’élèvent même en Allemagne pour réclamer un cinquième mandat, ce que la chancelière a totalement écarté. En septembre prochain, au moment de sa retraite politique, la première femme à diriger l’Allemagne aura égalé le record de longévité de Helmut Kohl avec seize années au pouvoir.
Face au Covid-19, décrit par la chancelière .comme le « plus grand défi » de l’Allemagne depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, Angela Merkel, scientifique de formation, a réalisé un quasi sans-faute privilégiant pédagogie et démonstrations rationnelles aux postures lyriques.Moins de cas de Covid-19 et moins de morts que ses voisins européens.
Macron se rêve leader du monde libre, mais c’est elle: après le séisme Donald Trump et le Brexit, en pleine pandémie, media et politiques proclament Merkel au zenith dans un contexte de montée des populismes.
Barack Obama, un des quatre présidents américains qu’elle aura connus depuis 2005, la décrit dans ses Mémoires comme une dirigeante « fiable, honnête, intellectuellement précise », une « belle personne ». Qui, hors notre presse à plat ventre, peut-il en dire ne serait-ce que moitié moins de Macron, avec 60% d’insatisfaits ?Source : Pas si dupes, 30 nov 2020
Source : France, Macron, Angela Merkel, François Hollande, Nicolas Sarkozy, popularité,
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Sahara Occidental : L'ONU a toléré les activités d'espionnage et de lobbying du Maroc
The Guardian : Fuite de câbles: le Maroc a fait pression sur l’ONU pour fermer les yeux sur le Sahara occidental dans le cadre de l’opération « House of Cards »
Un rapport de l’ONU accuse le gouvernement marocain d’intercepter les communications et d’utiliser des «tactiques contraires à l’éthique» pour influencer l’organisation en territoire occupéLe gouvernement marocain a intercepté les communications des Nations Unies et utilisé des «tactiques contraires à l’éthique» dans une opération de type «château de cartes» visant à amener l’organisation à fermer les yeux sur la situation humanitaire au Sahara occidental, selon un rapport de l’ONU divulgué.Le rapport divulgué est une analyse par l’ONU de la correspondance entre le gouvernement marocain et l’ambassadeur permanent du pays auprès de l’ONU à Genève et plus tard à New York, Omar Hilale, entre janvier 2012 et septembre 2014. La correspondance marocaine a été rendue publique l’année dernière par une source anonyme utilisant le pseudo Twitter @ chris_coleman24.La correspondance marocaine semble montrer que le pays d’Afrique du Nord a intercepté les communications internes de l’ONU; fait des dons importants au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) avec l’intention exprimée d’influencer l’organisme; fait pression pour annuler les missions d’enquête dans la région de hauts fonctionnaires; et a tenté de mettre fin à un mandat de surveillance des violations des droits de l’homme confié à la mission de maintien de la paix des Nations Unies dans le territoire.Le rapport de l’ONU divulgué par le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU (DOMP) indique que «l’analyse de ces câbles indique que la confidentialité des communications de l’ONU a été gravement compromise, le Maroc indiquant à plusieurs reprises qu’il avait intercepté la correspondance interne de l’ONU en provenance de Genève. , New York et Laâyoune ». Dans un câble daté du 22 août 2014, Hilale a fait explicitement référence aux «écrits du secrétariat qui ont été interceptés».Le Maroc occupe le Sahara occidental depuis 40 ans depuis le retrait de l’Espagne coloniale en 1975, menant une guerre de guérilla de 15 ans avec le Front Polisario, un groupe militant composé de sahraouis indigènes appelant à l’indépendance, dans le processus. L’ONU a négocié un accord de paix entre les factions en 1991 et a eu une mission de maintien de la paix – la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental (Minurso) – surveillant la situation dans la région depuis, y compris les camps de réfugiés contrôlés par le Polisario en Algérie. .Ils exposent également les motivations derrière certains des dons importants faits par le Maroc, qui a fait un don de 250 000 dollars au HCDH en 2011 avec l’intention exprimée de rendre la Haut-Commissaire des Nations Unies, Navi Pillay, «plus attentive» à leurs préoccupations concernant la contribution de son bureau. au prochain rapport sur le Sahara Occidental du Secrétaire général des Nations Unies. Un télégramme daté du 22 janvier 2013 se lit comme suit: «Je voudrais rappeler la priorité du transfert des 250 000 dollars restants au titre de la contribution du Maroc au budget du HCDH pour 2011, et dont la Haut-Commissaire a exprimé à deux reprises le souhait de les recevoir… Ce virement contribuera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations concernant la contribution de son bureau au prochain rapport du Secrétaire général sur le Sahara.Depuis 1998, le gouvernement marocain a fait don de plus de 7 millions de dollars au HCDH. En comparaison, son voisin l’Algérie a donné un peu plus de 1,5 million de dollars au cours de la même période.Selon le rapport du DOMP, ces communications soulèvent des questions sur la «vulnérabilité des agences des Nations Unies aux interférences externes» à la lumière de leurs contraintes budgétaires.Un porte-parole du HCDH a déclaré qu’il encourageait autant d’États que possible à faire des contributions volontaires car il n’était «pas sain de dépendre de quelques donateurs seulement», ajoutant que les dons du Maroc en 2013 et 2014 représentaient 0,4% du revenu total du département.La correspondance marocaine divulguée détaille comment les responsables marocains ont cherché à empêcher le haut-commissaire du HCDH, Pillay, de se rendre au Sahara occidental pour faire rapport sur la situation humanitaire dans le territoire, l’ambassadeur du Maroc Hilale avertissant ses collègues que son «contact avec le HCDH» l’avait informé que diverses Nations Unies les organismes font pression pour que Pillay se rende au Sahara Occidental. Dans des câbles ultérieurs, Hilale parle de la nécessité de bloquer les souhaits des hauts fonctionnaires pour empêcher Pillay de se rendre au Maroc.Le gouvernement marocain est poursuivi depuis des années par des allégations de violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, et le DOMP va jusqu’à suggérer que les câbles montrent que le Maroc n’a aucune volonté de «résoudre ou même s’engager sur la question du Sahara Occidental à travers une véritable processus de négociation demandé par le Conseil de sécurité ».Les câbles révèlent le lobbying marocain pour s’assurer que les droits de l’homme ne sont pas inclus dans le mandat du Minurso, l’une des rares missions de maintien de la paix de l’ONU à ne pas avoir un tel mandat. En janvier 2013, Hilale a écrit pour dire qu’il avait demandé à un responsable de l’ONU «de sensibiliser Pillay à l’importance d’éviter tout engagement sur l’élargissement éventuel du mandat de la Minurso aux droits de l’homme, ou sur la création d’un mécanisme indépendant au Sahara occidental» .Le rapport du DOMP écrit que cela implique que le gouvernement marocain tenait à affirmer que «les fonctions de base de maintien de la paix telles que le rapport sur les développements sur le terrain et l’accès à tous les interlocuteurs ne s’appliquent pas au Minurso».Plus tôt cette année, malgré les appels de Ban Ki-Moon, de l’Union africaine, de Human Rights Watch et du gouvernement américain à donner à Minurso un mandat en faveur des droits de l’homme, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté le renouvellement de la mission de Minurso sans mandat. Hilale, désormais représentant du Maroc auprès de l’ONU à New York, a salué la décision du Conseil de sécurité.Amnesty International a déclaré au Guardian que l’ONU devait surveiller les violations des droits humains au Sahara occidental. «Il est difficile de voir l’intérêt de la présence de la force de maintien de la paix de l’ONU alors qu’elle ne parvient pas à surveiller les violations des droits de l’homme. Ceux qui risquent d’être arrêtés ou torturés pour avoir revendiqué l’indépendance du Sahara occidental peuvent avoir l’impression que l’ONU était témoin de violations tout en restant inactive », a déclaré Sirine Rached, chercheuse pour l’Afrique du Nord.Il est noté dans le rapport du DOMP que les Marocains sont peu susceptibles de confirmer l’authenticité de ces câbles. Bien que le rapport indique lors d’une réunion avec Jeffrey Feltman, sous-secrétaire général aux affaires politiques, en octobre 2014, l’ambassadeur Hilale n’a pas rejeté leur substance globale, déclarant seulement qu’une partie des câbles avait été éditée. Comme l’indique le rapport, «il est important de noter que toutes les mesures et tous les événements prévus dans ces correspondances ont bien eu lieu».Le gouvernement marocain a présenté au Guardian une longue réponse aux preuves présentées dans cet article.Un porte-parole du gouvernement a déclaré: «Nous refusons de commenter ou d’accorder la moindre crédibilité aux documents qui ont été divulgués, grossièrement falsifiés et exploités de manière malveillante par un individu ou un groupe d’individus, qui se sont cachés derrière de faux comptes de réseaux sociaux et de fausses identités tout en prétendant clairement leur intention de déstabiliser notre pays et de nuire à nos intérêts nationaux.Le porte-parole a rejeté les allégations de violations des droits humains faites par Amnesty International et a accusé l’ONG d’une «approche unilatérale et partiale». Ils ont insisté sur le fait que le pays d’Afrique du Nord avait un «engagement de longue date en faveur des droits de l’homme» et prenait des mesures législatives pour améliorer cela.Source : The Guardian, 17 juin 2015Tags : Maroc, Sahara Occidental, Hacker Chris Coleman,#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #Marruecos #WesternSahara
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Coronavirus : Le long tunnel noir
par Abdou BENABBOU
Des pays forts d’institutions solidement structurées et de savoir-faire avéré se débattaient déjà dans des difficultés économiques sans issue avant que la pandémie ne survienne. Des Etats supposés bien assis peinaient à redresser une barre de leurs économies et n’avaient comme ressorts échappatoires que la gonflée de leurs dettes publiques au détriment de leurs générations futures. Des crises décennales se succédant, les états-majors gouvernants tentaient sans conviction de trouver des parades si ce n’est de verser dans l’amplification de la dette, ce qui donnait un autre apparat subtilement invisible au déroulé permanent de la planche à billets.
La rupture de l’équilibre social entre les droits et les devoirs censé donner un sens à la démocratie n’a pas attendu que le coronavirus apporte sa malédiction pour contrarier le bien-fondé de la citoyenneté. Le contentement des nombreux vœux des populations n’avait pas pu aboutir et les recettes politiques des différents pouvoirs se sont manifestées en flops. Les sujets à guider vers le progrès n’avaient déjà depuis lors que les ressentiments et les émeutes pour protester contre le grand échec. Peu de pays dits nantis échappaient à ce chagrin. Les autres se sont focalisés sur des nations souffre-douleurs accusées d’être les causes de tous les malheurs.
On en était encore là quand l’épidémie est arrivée avec fracas transformant les inquiétudes en torpeur pour que l’existence des hommes soit davantage et sérieusement contrariée.
Le long tunnel noir s’est élargi pour le monde entier pour s’interroger sur un devenir impossible à partager entre l’espoir dérisoire et la certitude d’un futur compromis. La notion de démocratie s’est parée de différentes couleurs pour que chacun l’utilise selon ses intérêts. Face à cette marmelade planétaire, la question à poser est de se demander comment les peuples plus atrophiés que les autres et en mal de développement pourraient-ils présager de quoi demain sera né.
Inutile de remuer le couteau dans la plaie et d’interroger le restaurateur ou le cafetier du coin. S’il est armé du seul jerricane d’essence, il prendra la demande pour la pire des insultes.Le Quotidien d’Oran, 5 déc 2020
Tags : #Coronavirus #Covid19, #Pandémie
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Macron avait 15 ans quand il « connut » Brigitte Macron, adulte: sa prof, de 25 ans son aînée
Retour de l’Ordre moral à LREM: une députée veut interdire tout acte sexuel entre un mineur de moins de 15 ans et un majeur
La macronie pénètre dans la vie intime des FrançaisUn rapport remis ce vendredi 4 novembre au gouvernement préconise de changer la loi, pour interdire tout acte sexuel impliquant un mineur de moins de 15 ans et un majeur, avec des exceptions pour les « très jeunes majeurs ».Il faut changer la loi pour interdire tout acte sexuel impliquant un mineur de moins de 15 ans et un majeur, mais avec des exceptions concernant les relations entre deux adolescents dont l’un serait un « très jeune majeur », préconise un rapport remis ce vendredi 4 novembre au gouvernement.La législation actuelle sur ce point, adoptée en 2018, est considérée par beaucoup comme « insuffisante », car elle ne « marque pas un interdit assez fort » et « ouvre encore trop le débat autour du discernement » des mineurs, ou de leur supposé consentement à un acte sexuel, a observé la rapporteure, la députée LREM Alexandra Louis, chargée par le gouvernement d’évaluer l’application de la loi.Mieux pénaliser les agressions sexuelles sur mineursActuellement, une condamnation pour viol ou agression sexuelle – que la victime soit majeure ou mineure — suppose que les juges démontrent l’absence de consentement à travers les notions de « violence, menace, contrainte ou surprise » de la part de l’auteur.Dans l’optique de mieux pénaliser les viols ou agressions sexuelles sur mineurs, la loi de 2018 a précisé que, lorsque les faits concernent un mineur de moins de 15 ans, « la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».Cette formulation a été élaborée pour « laisser une marge d’appréciation au juge tout en guidant son choix », permettant de renforcer la répression sans pour autant rendre « automatiques » les condamnations, ce qui serait anticonstitutionnel, observe l’avocate Alexandra Louis.Engagée sur les violences sexistes et sexuelles, l’habitat indigne, les droits humains et la protection de la jeunesse et députée LREM des Bouches-du-Rhône, à la suite de la socialiste Sylvie Andrieux, , Alexandra Louis est rapporteur de la loi sur les violences sexistes et sexuelles (dite loi Schiappa).Pour autant, cette formulation du texte ne satisfait pas les associations de protection de l’enfance, qui estiment qu’un « enfant » de moins de 15 ans ne peut pas consentir à un acte sexuel avec un majeur, quelle que soit l’origine éthnique du mineur.Un article à part dans le Code pénalLa majorité pénale des mineurs de 16 ans reste intouchée…Pour sortir de cette situation, Alexandra Louis propose que les actes sexuels impliquant un majeur et un mineur de moins de 15 ans fassent l’objet d’un article à part dans le Code pénal et soient interdits par principe. Ainsi, on évacuerait tout débat sur le consentement des mineurs.Toutefois, des exceptions sont nécessaires, pour laisser une part de libre appréciation aux juges, estime Alexandra Louis. Notamment afin d’éviter, par exemple, qu’une relation consentie – et légale – entre jeunes de 17 ans et demi et 14 ans tombe automatiquement sous le coup de la loi dès que le ou la plus âgé(e) atteint sa majorité.Pour ce faire, la loi pourrait par exemple préciser une différence d’âge maximale admissible, et/ou une exception dans le cas où la relation a débuté alors que les deux partenaires étaient encore mineurs.Source : Pas si dupes, 4 déc 2020 -
Mali: le colonel Malick Diaw élu président du Conseil national de transition
Le colonel Malick Diaw, numéro deux de la junte au Mali qui a dirigé le pays après le putsch du 18 août, a été élu samedi à la tête du Conseil national de transition, un organe législatif.
Le Conseil, qui compte 121 sièges et regroupe des partis politiques, des représentants de la société civile, des syndicats et des militaires, était réuni à Bamako pour sa session inaugurale.
Unique candidat, le colonel Diaw a été élu par 111 voix. Il a été choisi parmi les candidats parrainés par au moins 40 membres, disposition qui était elle aussi favorable aux militaires qui s’étaient arrogé par avance 22 sièges sur 121.
De jeunes officiers de l’armée du Mali ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août après des semaines de manifestations antigouvernementales.
Sous la menace de sanctions internationales, les officiers ont remis le pouvoir entre septembre et octobre à un gouvernement intérimaire, censé diriger le pays pendant 18 mois avant la tenue d’élections.
Après la désignation d’un président, d’un Premier ministre et d’un gouvernement de transition entre fin septembre et début octobre, il restait aux autorités mises en place après le putsch du 18 août à créer le troisième organe, législatif, de cette période supposée transitoire.
Les conditions de nomination des membres de cet organe, qui ont fait la part belle aux militaires, puis le temps mis à les choisir ont alimenté une grogne de plus en plus manifeste contre les autorités, dissipant progressivement l’a priori initialement favorable aux putschistes.
La composition de cet organe et le refus de certaines forces d’y participer semblent avoir considérablement compliqué la tâche des autorités.
La liste des 121 membres de ce Conseil national de transition, fixée par décret présidentiel, a fini par être lue jeudi soir à la télévision nationale.Tags : colonel Malick Diaw, Mali, transition,
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L’UE menace la Turquie de recourir aux sanctions
L’Union européenne est prête à sanctionner la Turquie en raison de la poursuite «des actes unilatéraux et de la rhétorique hostile» d’Ankara, a annoncé vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel. Or l’unanimité est requise au sein de l’UE pour l’utilisation de sanctions.
L’Allemagne a jusqu’à présent bloqué leur adoption dans l’espoir de trouver un accord pour «développer une relation réellement constructive avec la Turquie». «Nous avons tendu la main à la Turquie en octobre et notre évaluation n’est pas positive avec le constat de la poursuite des actes unilatéraux et de la rhétorique hostile. Nous aurons un débat lors du Sommet européen le 10 décembre et nous sommes prêts à utiliser les moyens dont nous disposons pour sanctionner cette situation», a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse. «Je pense que le jeu du chat et de la souris doit cesser», a-t-il averti.
L’UE avait adressé en octobre une proposition d’ouverture à Ankara, mais assortie d’une menace de sanctions si la Turquie ne cessait pas ses actions déjà condamnées par l’UE. Une décision avait été prise afin d’examiner la situation lors du Sommet de décembre.
«Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition», avait averti Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors du Sommet européen en octobre. L’exécutif européen a été chargé d’élaborer des sanctions économiques et elles sont prêtes à être «utilisées immédiatement», avait-elle précisé.
«Nous avons tendu la main, nous avons vu les réponses d’Ankara», a déploré Charles Michel. Le comportement agressif d’Ankara et sa politique du fait accompli dans plusieurs crises régionales, notamment en Libye et au Nagorny Karabakh, ont été condamnés mardi dernier par le secrétaire d’Etat américain sortant, Mike Pompeo, lors de sa dernière réunion avec ses homologues de l’Otan.
La Turquie, membre de l’Alliance, a été invitée par les Etats-Unis à «revenir à un comportement d’allié».
Tags : Turquie, UE, OTAN
#Turquie #OTAN #UE
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France: des syndicats policiers remontés contre Emmanuel Macron
Le président français Emmanuel Macron est sous le feu des critiques des syndicats policiers après avoir annoncé vendredi la mise en place d’une plateforme de signalement des discriminations et des sanctions contre « certains policiers violents ».
L’entretien d’Emmanuel Macron diffusé en direct sur « Brut » vendredi après-midi n’est pas passé chez les syndicats de policiers, ont rapporté des médias français. Au moins deux d’entre eux, Alliance et Unité SGP, ont diffusé dans la foulée sur les réseaux sociaux des tracts appelant à ne plus faire de contrôles d’identité voire à ne plus mener d’interpellations.
Selon les mêmes sources, ce qui froisse en particulier ces syndicats est l’annonce, par le chef de l’Etat français, de la mise en place d’une plateforme de signalement des discriminations. Celle-ci sera gérée par l’Etat, le Défenseur des droits et des associations.
« Aujourd’hui, quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé […] On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable », a regretté Emmanuel Macron. Plusieurs études, dont l’une publiée en 2017 par le Défenseur des Droits Jacques Toubon, attestent en effet de l’existence de ce genre de contrôles au faciès.
« Blocage total »« Vous décidez de discriminer et de cloîtrer en banlieue des populations puis nous le faites payer ? Non. Ça ne se passera pas comme ça », assène sur Twitter Unité SGP, qui prône un « blocage total ». « Non la Police nationale n’est pas raciste et elle ne choisit pas sa délinquance », s’agace de son côté Alliance.
« La présomption de culpabilité de racisme et de contrôle au faciès n’aura pas lieu », martèle la section Grand Est du syndicat.
Les syndicats reprochent également au locataire de l’Elysée d’avoir évoqué l’existence de « policiers violents » et « qu’il faut sanctionner ». « Je n’ai pas de problème à répéter le terme de violences policières mais je le déconstruis », car « c’est devenu un slogan pour des gens qui ont un projet politique », avait ajouté Emmanuel Macron.
« Nous sommes violents, n’interpellez plus! Nous sommes racistes, ne contrôlez plus! », rétorque Unité SGP, alors que près de 90 manifestations sont prévues dans plusieurs villes de France ce samedi pour protester contre la proposition de loi sécurité globale.
En juin dernier, les syndicats policiers s’étaient déjà mis en colère après les propos de Christophe Castaner. Ministre français de l’Intérieur à l’époque, ce dernier avait évoqué l’existence de « soupçons avérés » de racisme dans la police et annoncé la fin progressive de la technique de la clé d’étranglement.
Rappelons que la proposition de loi sécurité globale a suscité une grande polémique ces derniers jours, notamment l’article 24 qui prévoit de pénaliser la diffusion “dans un but malveillant” d’images de policiers ou de gendarmes sur les réseaux sociaux.Echourouk Online, 5 déc 2020
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