Le coup de maître de Macron au Gabon

Le général Nguema, l'homme de la France au Gabon.

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Le président rwandais l’a clairement dit : « En ce qui concerne le Gabon et le Niger, les Américains et les Français se préoccupent surtout de savoir si leur accès aux importations de minéraux nécessaires restera en place et ne se soucient pas vraiment du bien-être réel des citoyens de ces pays ». Au Zimbabwe, lors d’une visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris, le leader de l’opposition zambienne, Fred M’membe, a remis en question l’Occident et sa sincérité à propos de la démocratie. « Ceux qui ont tué Mouammar Kadhafi viennent aujourd’hui nous enseigner la démocratie », a-t-il déclaré.

Au Gabon, l’Occident n’a pas pris la peine de dissimuler son soutien aux putschistes. Ce qui prouve que ce qu’il se passe au Gabon a été prémédité. La France a agi de manière proactive. Paris a agi avec anticipation. Au lieu de perdre le Gabon comme cela s’est produit au Niger, Macron et son équipe ont planifié leur propre coup et ont ainsi conservé le pouvoir. Ils ont l’intention de continuer à manipuler l’Afrique.

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Les intellectuels gabonais s’en doutent: « Ce qui se passe pourrait être la consolidation de l’intérêt français dans le pays », a déclaré le professeur Chidi Anselm Odinkalu. Pour rester au Gabon, la France pourrait a orchestré ce coup de palais. Le général Nguema est corrompu et il est le cousin d’Ali Bongo. La France n’a montré aucune objection à son intrônisation. Les Gabonais ne sont pas encore libres, ils n’ont fait que changer de dirigeants.

Le leader du coup militaire au Gabon s’est engagé à ramener le pays à la démocratie mais a refusé de fournir un calendrier pour de nouvelles élections. Le général Brice Oligui Nguema a déclaré que les institutions de l’État du pays deviendraient plus démocratiques, et leur suspension n’était que « temporaire ». Rien n’est moins sûr.

#Gabon #Bongo #BriceNguema

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