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L’Algérie a déclaré dimanche que ses forces de sécurité avaient ouvert le feu cette semaine sur un groupe de jet skieurs marocains après que ceux-ci aient refusé d’obtempérer à l’ordre de s’arrêter.

« Lors d’une patrouille de sécurité à l’intérieur de nos eaux territoriales, une unité des garde-côtes a intercepté, mardi à 19h47 (18h47 GMT), trois jet skis qui pénétraient clandestinement dans nos eaux territoriales », indique un communiqué du ministère de la Défense.

« Après avoir émis un avertissement sonore et leur avoir ordonné de s’arrêter à plusieurs reprises, les suspects ont refusé d’obtempérer et se sont enfuis », ajoute le communiqué à propos de la fusillade de mardi, au cours de laquelle deux touristes ont été tués.

Le ministère de la Défense a indiqué qu’après plusieurs tirs d’avertissement, « des coups de feu ont été tirés, obligeant l’un des jet-skis à s’arrêter et les deux autres ont pris la fuite ».

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Le ministère a déclaré que les fusillades se sont produites « en raison de l’activité accrue des gangs de trafiquants de drogue et du crime organisé » dans la zone frontalière, et en raison de « l’obstination de ceux qui se trouvaient à bord des jet-skis ».

Des informations en provenance du Maroc indiquent que le touriste franco-marocain Bilal Kissi, 29 ans, et son cousin marocain Abdelali Mechouar, 40 ans, ont été tués.

Un troisième homme, Smail Snabe, a été blessé et arrêté en Algérie, selon les médias marocains vendredi.

Le frère de Kissi, Mohamed, qui faisait également partie du groupe, a déclaré qu’ils s’étaient perdus et étaient tombés en panne d’essence après avoir quitté la station balnéaire marocaine de Saïdia, près de la frontière avec l’Algérie.

Il a déclaré qu’il avait réussi à quitter la zone après l’incident et qu’il avait été récupéré par la marine marocaine.

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La fusillade meurtrière de mardi survient à un moment de tensions accrues entre l’Algérie et le Maroc, exacerbées par l’antagonisme sur le territoire contesté du Sahara occidental.

La frontière entre les deux pays d’Afrique du Nord est fermée depuis 1994 et Alger a rompu les relations diplomatiques en août 2021, accusant le Maroc d' »actes hostiles », une décision que Rabat a qualifiée de « totalement injustifiée ».

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