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Madrid – Dans une récente déclaration, le gouvernement espagnol, représenté par son ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a exprimé sa satisfaction concernant l’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC).
« Nous sommes heureux qu’un pays ami et voisin occupe cette position internationale », a déclaré Albares dans une interview exclusive au média espagnol El Periódico, publiée lundi.
Le Maroc a assuré la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour l’année 2024 à l’issue d’un vote tenu mercredi dernier à Genève. Sur les quarante-sept membres du Conseil, le Maroc a recueilli le soutien de 30 pays, dépassant les 17 voix obtenues par son concurrent, l’Afrique du Sud.
Selon le ministre espagnol des Affaires étrangères, le Maroc entretient un partenariat stratégique avec l’Espagne, et il a salué « l’excellence » des relations entre les deux nations, bâties sur une base « d’amitié et de confiance ».
L’importance de cette réussite diplomatique a été soulignée par la récente Réunion de haut niveau (RHN) qui s’est tenue les 1er et 2 février à Rabat. Cette réunion a été marquée par la signature de ce qu’Albares a décrit comme « le plus grand nombre d’accords dans l’histoire de ces réunions », soulignant son énorme succès dans l’examen de questions cruciales.
Réfléchissant à la feuille de route diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, Albares a souligné la rareté d’une telle coopération entre pays voisins. Il a noté que depuis l’adoption de cette nouvelle feuille de route, les relations bilatérales ont connu un développement significatif dans divers domaines.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères a spécifiquement cité des réalisations notables dans la lutte contre l’immigration irrégulière et le terrorisme, ainsi que l’augmentation des échanges commerciaux. Il s’est dit convaincu que les efforts de collaboration entre l’Espagne et le Maroc jouaient un rôle crucial dans la prévention d’un afflux potentiellement élevé de migrants irréguliers en Espagne.
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