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Plus de la moitié des nations africaines utiliseront les règles d’un pacte de libre-échange continental cette année, alors que la région se rapproche de son intégration complète dans un marché unique.

Sur les 47 pays ayant ratifié la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), 31 rejoindront l’initiative de commerce guidé, contre sept en 2023, a déclaré le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene, lors d’un panel du Forum économique mondial à Davos mardi.

L’essai de l’année dernière comprenait des produits agricoles transformés, des biens manufacturés et des services, a-t-il dit. Par exemple, l’Ouganda a exporté une partie de ses excédents de 2 milliards de litres de lait vers l’Algérie, tandis qu’un fabricant de carreaux en céramique au Ghana a expédié le produit au Cameroun.

« La ZLECAf a permis une réduction de 20 % des droits de douane », a déclaré Mene. « Cela représente une compétitivité de 20 % dès le début du commerce. »

Le pilote élargi inclura un système de paiement et de règlement panafricain utilisant les monnaies locales pour surmonter les pénuries de devises et les limitations de convertibilité du continent.

« Le coût de friction du commerce sur le continent – parce que les gens ont besoin d’accéder à des devises dans lesquelles ils ne commercent pas – est d’environ 5 milliards de dollars par an, ce qui pourrait en réalité retourner dans les économies », a déclaré Mary Vilakazi, la future directrice générale de la banque sud-africaine FirstRand Ltd., lors du forum.

Les ministres du Commerce élaborent des réglementations sur le commerce numérique pour stimuler le commerce en ligne sur le continent, selon Mene. La Banque africaine de développement estime que l’économie numérique de la région atteindra 712 milliards de dollars d’ici 2050, contre environ 115 milliards de dollars en 2023.

La ZLECAf a un marché potentiel de 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné de 3,4 billions de dollars, et pourrait devenir la plus grande zone de libre-échange du monde en termes de superficie lorsque le traité sera pleinement opérationnel d’ici 2030.

La Banque mondiale prévoit que l’accord augmentera le commerce au sein de la région de 80 % à 532 milliards de dollars d’ici 2035, en partie grâce à une efficacité améliorée grâce à la technologie.

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