Algérie : Eni, Total, Sonatrach ensemble pour chercher du pétrole

Eni et Total chercheront également à obtenir des permis d'exploration permettant la réalisation rapide de l'évaluation du potentiel de l'Algérie en hydrocarbures.

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Les entreprises signent deux accords lors du Sommet sur l’avenir énergétique de l’Algérie ; un autre est signé entre Eni et Sonatrach pour l’exploration en onshore.

L’italienne Eni, la compagnie pétrolière d’État algérienne Sonatrach et Total ont signé deux accords, dont un partenariat exclusif pour l’exploration offshore « dans une province géologique pratiquement inexplorée » de l’Algérie, a annoncé Eni lundi.

Les accords ont été signés lors du Sommet sur l’avenir énergétique de l’Algérie à Alger, selon un communiqué du groupe énergétique italien.

« Parallèlement, Eni et Total chercheront également à obtenir des permis d’exploration permettant la réalisation rapide de l’évaluation du potentiel en hydrocarbures », indique le communiqué de presse.

Claudio Descalzi, PDG d’Eni, a déclaré : « En collaboration avec Sonatrach et Total, nous aurons l’occasion d’explorer les eaux profondes du large de l’Algérie, une province géologique pratiquement inexplorée où Eni pourra contribuer en exploitant son expérience en Méditerranée orientale et son inventaire de technologies d’exploration avancées. »

Selon le communiqué, Eni est présent en Algérie depuis 1981 et détient actuellement 32 permis miniers avec une production équitable dans le pays de 90,000 barils équivalents pétrole par jour, faisant de la société le principal acteur international du pays.

Eni renforce davantage sa présence dans le bassin de Berkine du Nord algérien

Le sommet à Alger a également vu Eni et Sonatrach signer un accord qui verra Eni prendre une participation de 49 % dans trois concessions pétrolières dans le bassin de Berkine du Nord situé dans le désert algérien.

Les licences Sif Fatima II, Zemlet El Arbi et Ourhoud II couvrent une superficie totale de 8 500 kilomètres carrés, selon un communiqué de presse distinct d’Eni. Sonatrach conservera les 51 % restants.

En vertu de l’accord, soumis à l’approbation des autorités algériennes, Eni et Sonatrach réaliseront un programme d’exploration afin de développer les réserves des trois blocs, estimées à 145 millions de barils équivalents pétrole. La production devrait commencer d’ici la fin de 2020.

« Le développement bénéficiera des synergies avec les installations existantes dans la région, ainsi que des nouveaux projets et infrastructures actuellement en construction. Il s’agit notamment d’un gazoduc long de 180 km qui est accéléré et qui reliera les champs pétrolifères de Bir Rebaa North et Menzel Ledjmet East », indique le communiqué.

Descalzi a déclaré que l’accord confirmait davantage l’importance stratégique de l’Algérie, où Eni prévoit d’importants investissements au cours des prochaines années.

« Avec Sonatrach, nous travaillerons ensemble pour positionner le bassin de Berkine du Nord comme un hub gazier. Le pays dispose encore de beaucoup de gaz, et Eni exploitera sa technologie et ses compétences pour le développer », a-t-il ajouté.

AA

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